Doua entendit plus qu'il ne vit les flèches... et le Drake s'écraser.

Mais d'ou venaient ces flèches?
Amis? ou ennemis?
Ne dit-on pas: "les ennemis de mes ennemis sont mes amis!"

Doua regardait aux alentours tout en se relevant action de mouvement


puis se décida à disparaître lance invisibilité sur lui-même, durée 4 min, mieux valait être prudent, il n'avait pas quitté les siens en très bons termes lors de son départ (précipité). Par ailleurs, la transformation de la forêt et l'attaque des Drakes amenaient à la prudence...

Modifié par un utilisateur jeudi 2 juin 2016 20:28:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une vingtaine de mètres plus loin, à l'est, une branche craqua bruyamment et chuta sur le sol. Darmrok perçut également un chuchotement provenant d'un autre arbre à proximité. Puis au bout de quelques secondes, l'inconnu maladroit se révéla en sautant de son perchoir pour atterrir souplement sur le sentier.
C'était un elfe. Habillé de manière à passer inaperçu dans les bois, il avançait d'un pas léger et prudent dans leur direction, clairement habitué à évoluer dans cet élément. Il tenait un arc long dans sa main, et une flèche prête à être encochée dans l'autre. Il s'arrêta à une dizaine de mètre d'eux, laissant le brouillard finir de se dissiper.

« - Vous n'avez rien à faire ici.
La forêt est interdite aux étrangers.
Partez ! »

L'intuition de Doua avait été bonne, évidemment c'était des elfes! du moins celui qui s'était montré.
Difficile de savoir leurs intentions mais le fait que ses compagnons et lui-même n'étaient pas actuellement sous une pluie de flèches, était une bonne nouvelle. Il décida de s'approcher de l'elfe sous couvert de son invisibilité afin de l'examiner de plus près, attendant de voir la réaction de l'elfe et ses compagnons à la réponse de Darmrok.

Doua essaye particulièrement de voir si l'elfe porte un blason pouvant ressembler par exemple à celui de la communauté de Feuille pleureuse ou du moins à quelque chose de ressemblant ou un blason qu'il connaîtrait.

Modifié par un utilisateur dimanche 5 juin 2016 15:21:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Darmrok put d'autant moins résister à l'envie qui le démangeait de répondre à la sorcière que celle-ci semblait vouloir engager le dialogue d'une façon un peu trop agressive à son goût. Si c'était bien là l'un des elfes qu'ils devaient contacter, il allait falloir être aimables.

« Euh... Si, moi j'y viens aussi par plaisir, » objecta-t-il. « C'est une très belle forêt. Les piafs sont un peu plus gros que d'habitude, et leurs fientes sont vraiment... Bref. Mais on sent vraiment que le Grand Dieu est ici.

En tout cas, c'est gentil d'avoir aidé. On s'en serait très bien sortis, mais c'est l'intention qui compte, pas vrai ? » Ajouta-t-il avec un horrible sourire garni de dents pointues.

Modifié par un utilisateur lundi 6 juin 2016 01:32:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Doua était déçu de ne pas avoir trouvé d’indices permettant de savoir qui était ce jeune elfe, c’est alors que le nouvel elfe entra dans la danse.

Soudainement, une voix forte dans une langue mélodieuse et exotique, s’éleva au milieu des différents protagonistes. Darmrok, Berbie et Solvieg pouvaient reconnaître la voix de leur compagnon dans une langue qu’ils ne comprenaient pas :

« Hooo, sprit blir varm och detta är verkligen värdelös!
Vet du Zelphym?
Okej! Vår strävan är inte så värdelös... och detta kommer att förhindra att återuppta sedan början!

Doua apparaît à coté d’eux.

Jag är Doua; halv-orc är Darmrok, människan som genom sitt uppträdande skulle nästan kunna Elf kallas Solveig petit sourire dans sa direction och vår lilla vän kallas Berbie.
Vi verkligen skickats av Zelphym att informera vissa av yttersta vikt att Eviana Nirgassan, av gemenskapen av lacrymans blad.
Ni förstår att vi inte kan säga mer. Jag kommer att vara du guidar oss till det så att vi kan leverera det vi lovat att göra.

Jag är rädd att om du hindra oss, konsekvenserna är obehagliga i detta fall mer för dig än för oss. Jag ber därför ditt intellekt att lugna dina bekymmer.
Håller vi? »

Modifié par un utilisateur lundi 6 juin 2016 13:14:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Doua sourit à la remarque de l'elfe. Il était visiblement idiot et... il était inutile de lui montrer que même blessés ces compagnons et lui-même les auraient probablement étripés...

Il esquissat un hochement de tête, qui pouvait être interprété comme de la gratitude, mais... qui n'en était rien.

Alors, Doua se retourna vers ses compagnons:
« Voilà, vous vouliez rencontrer d'autres elfes. Visiblement la mauvaise compagnie de Zelphym et la mienne ne vous avaient pas convaincu, bien vous êtes donc servis! Ils sont aussi chaleureux qu'une brochette de politiciens qui élaborent un projet de loi de taxe foncière sur l'héritage pastorale au second degré.

Bon suivons-les ils devraient au moins être utiles... »

-edit- 13 PV ajoutés avec la canalisation de Darmrok. Merci Guigui!

Modifié par un utilisateur lundi 6 juin 2016 22:21:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une vague d'énergie brute parcourut le corps de Solveig, elle eut l'impression d'être parcourue par une tornade accompagnée d'éclair. Lorsque la sensation se calma, elle se sentit mieux, une grande partie des brulures d'acide avait disparu.

Elle se tourna vers Darmrok.
« Merci, prêtre, remerciez le Grand Dieu pour Ses bienfaits. » Elle se tourna vers les elfes. « Eh bien, puisque nous sommes tous d'accord pour aller voir cette Eviana, allons-y, plus rien ne nous retient ici. »

Armure de mage : + 4 à la CA / 5 heures

Darmrok, fatigué comme tous ses compagnons par tant d'heures de marche à travers la forêt dense, jeta son paquetage à terre avec un soulagement visible. Il avisa une vasque remplie d'eau pour la toilette et mit ses mains en coupe pour s'asperger le visage et le cou, s'ébrouant comme un animal et projetant de l'eau autour de lui, avant de la soulever pour en boire le contenu restant. Ses ablutions faites, il prit un fruit dans le bol et s'allongea sur une natte en se servant de son sac à dos comme oreiller.

« C'est gentil, chez eux ! C'est un peu trop propre, mais on ne peut pas faire les difficiles, je suppose. Ils n'ont pas cherché à nous tuer, alors ne nous plaignons pas, » dit-il d'un ton enjoué. Le demi-orque semblait serein et heureux d'être là, prêt à vivre cette expérience chez les elfes comme un nouveau don de son dieu.

Modifié par un utilisateur mardi 7 juin 2016 15:09:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Solveig n'en pouvait plus. La marche forcée que les elfes leur imposaient depuis maintenant des heures l'épuisait. Elle serra les dents, bien déterminée à ne pas laisser la moindre faiblesse mais elle ne pourrait pas continuer ainsi encore longtemps.
Elle était sur le point d'abdiquer et de réclamer une pause lorsqu'ils arrivèrent enfin à destination.
Elle entra tranquillement dans la maison des hôtes mais dès que les elfes partirent, elle jeta presque son paquetage sur le sol avec un soupir de soulagement. Ses chaussures suivirent le sac presqu'aussitôt. Elle fouilla un instant dans le sac posé il y a un instant et en sorti un petit étui contenant plusieurs effets personnels.

Pieds nus, elle se dirigea d'un pas las vers ce qui tenait lieu de coin pour les ablutions. Le demi-orque avait pris de l'avance et était en train de boire le contenu d'une des vasques. Elle attendit un instant, le temps qu'il termine de s'ébrouer, et lorsque la pièce fut enfin vide, elle y entra et ferma l'ouverture sans demander l'avis de personne.

Elle se déshabilla sans attendre, sortit du sac un morceau de savon et entreprit de faire sa toilette. L'eau fraiche sur sa peau en sueur et la possibilité d'enlever les traces d'acide lui semblait être, à ce moment précis, le summum du luxe. Elle fronça le nez de dégout lorsqu'elle remit sa tenue tachée par les évènements de la journée, elle se regarda un instant dans le petit miroir de voyage qu'elle avait amené et la vision lui confirma que, même si elle était désormais propre, elle avait actuellement piètre apparence.
Elle incanta à voix basse et elle apparut comme si elle venait de sortir d'une nuit de huit heures. Les taches de sa robe avaient disparu, elle semblait sortir de l'atelier de la couturière.

Elle sortit enfin du cabinet de toilette, prit une pèche et s'assit sur une des nattes. Une fois le fruit mangé, elle inspecta ses pieds encore douloureux, les massa un instant et enfin entreprit de brosser ses longs cheveux blonds.

Berbie de son côté avait essayé de sortir mais sans surprise s'était fait poliment rembarré par des elfes posés en faction devant leur porte.

Pas vraiment prisonniers, mais pas vraiment invités non plus.

Prestidigitation pour paraître présentable.
Armure de mage : + 4 à la CA / 5 heures

Alors que Darmrok s’ébrouait bruyamment, Doua posa son sac avant d’inspecter les pièces, c’était simple mais joli, ordonné et propre. Tout cela, de même que les fruits déposés dénotaient du savoir-vivre elfique, que Doua redécouvrait… après des années à côtoyer la rudesse et la vulgarité humaine.

Mais ce n’était qu’une apparence soignée qui cachait un manque de chaleur et d’hospitalité sincère, qu’il put vérifier alors qu’il entrouvrait la porte et découvrait les gardes postés devant la porte.

Leur status « d’invités » confirmés, il se dirigea vers une des chaises. Il s’assit et se saisit d’une pomme qu’il croqua à plein dent. Le doux sucré de la pomme était divin. Il ferma les yeux alors que Darmrok avait fini d’éclabousser la pièce voisine. Il s’affala doucement sur sa chaise, la tête tombant occasionnellement en avant puis en arrière alors qu’il commençait à somnoler. Il décida de faire fi du peu de savoir-vivre elfe qui lui restait et mis ses pieds sur la table afin d’être plus confortable.

Il ignorait si Eäril Anur avait encore une quelconque position hiérarchique dans le village. Il se souvenait l’avoir rencontrer chez ses parents peu avant l’ « événement ». Il y avait vu de la peur et du dégoût dans le regard critique et moralisateur du vieux chef. Il n’était jamais venu à Feuille Pleureuse, mais son père y était originaire. Hormis le vieux dirigeant, il n’y connaissait personne et depuis son départ, il avait de toutes façons garder aucun lien avec sa vie d’antan et la forêt. Il n'en avait aucun regret. Il se demandait seulement qui était Eviana. Il n’avait jamais entendu ce nom à l’époque et se demandait de quelle famille, elle descendait.

Il entendit la porte s’ouvrir, Solveig devait avoir fini sa toilette, depuis le temps, ses fesses étaient endolories par le siège en bois. Il ouvrit les yeux. Il ne put contenir un sifflement admiratif (habitude vulgaire qu’il avait adopté à son contact avec les humains) devant l’état de Solveig, quoiqu’il devinait qu’un peu de magie y était responsable, le résultat était époustouflant. Il regretta un instant ne pas posséder de telles connaissances avant de se résoudre à aller se laver.

Lorsqu’il retourna dans la pièce principale, il vit Berbie en grande discussion… enfin soliloquer comme à son habitude. Il sourit et eut même de la pitié pour les gardes qui n’avaient rien demandé. Il se saisit d’une grappe de raisin cette fois-ce avant de s’allonger non loin de ses compagnons pour se reposer. Il avait hésité un instant d'invoquer Finesight pour lui prodiguer quelques soins, mais rapidement il oublia cette idée. Sa propension à manipuler les esprits faibles avaient contribué à son exil, il valait mieux ne pas exhiber ses pouvoirs ainsi. Par ailleurs, le savoir-vivre n’était pas la première qualité de son eidolon… et même s’il la journée était déjà bien avancé, il préférait garder un peu d’énergie magique en cas de nécessité. Après tout, il ne savait pas comment ils allaient être mangé… l’expression le fit sourire avant qu’il ne s’assoupisse.

Le réveil fut brutal. Il se promit que le chef des archers goûterait à l’excentricité de Finesight lorsque le moment se prêtera. Maugréant et la tête dans les vapes, il attrapa son sac avant de suivre le groupe.

Alors qu’ils entraient dans le hall et étaient accueilli par Eviana, il fut non seulement estomaqué par sa beauté mais aussi surpris pas sa douceur et son amabilité. Il ravisa immédiatement son opinion sur ses semblables. Même si certaines humaines possédaient quelques qualités, il avait oublié la splendeur que pouvait être ses semblables féminins, particulièrement lorsqu’elles oubliaient d’être hautaines et désagréables. Il ressentit pour la première fois et depuis longtemps, un très léger pincement au cœur de regret.

Alors qu’Eviana avait fini, il fit un pas en avant puis s’agenouilla. Se relevant, avec un ton aimable et respectueux que ses compagnons devaient entendre pour la première fois : « Doua... Doua Nyroakim… pour vous servir!
Voici Solveig Halfandottir, Darmrok et Berbie Bonvoisin.

Je vous remercie pour tant de sollicitude. Cela tranche radicalement avec la façon dont nous avons été amené jusqu’à vous et je vous en suis gré.

Mes compagnons et moi-même avons vécu des événements… extraordinaires et… au conséquences potentiellement fâcheuses. Nous possédons certains documents, qui je ne doute pas, éveilleront votre intérêt…
Mais… avant que nous discutions plus en détail de ce qui nous amène, pourrais-je savoir ce qui se passe ici ?
Je vous prie d’excuser ma curiosité, mais… voyez-vous, je suis originaire de cette forêt… mais cela fait un certain nombre d’années que je l’ai quittée… et je suis surpris de la trouver aussi peu accueillante, si je peux me permettre l’expression. »

Modifié par un utilisateur mercredi 8 juin 2016 23:35:03(UTC)  | Raison: Non indiquée