Le kobbold n’hésita qu’un bref moment devant le cimeterre de Zandar pour se précipiter vers Triff, sans doute bien moins impressionnant.

Celui-ci avait, aussitôt après son précédent coup, baissé son arbalète pour en attraper le levier en vue de le remonter et d’insérer au plus vite un nouveau carreau.

Improvisant alors, l’homme-rat remonta son bras et l’arme et la baissa vivement comme il l’aurait fait avec une massue.

pénalité de -4 pour arme improvisée ; -1 For

Modifié par un utilisateur lundi 20 juin 2016 19:04:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Triff fut quelque peu déstabilisé par la venue soudaine du Kobold. Il tenta de frapper mais il ne fit que brasser du vent à côté de la petite bête aux écailles noires et aux pattes griffues.

Le coup de Miles fut puissant mais manqua de précision. Il érafla l'armure du kobold qui poussa un petit couinement.

Modifié par un utilisateur mercredi 22 juin 2016 12:12:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Toujours maître de lui Zandar délaisse le corps sanguinolent de son adversaire pour se porter à la hauteur de Miles en N6 et ne perdant pas de vue leur objectif lâche « On l’assomme Miles, nous l'faut vivant. » et du plat de la lame comme à l'entraînement le sang-mêlé frappe le Kobold.

Tout à fait, les copiés/collés c'est le mal !

Triff vit le kobold en face de lui tressauter puis s'immobiliser, la gueule ouverte, les yeux exorbités. Il ne bougea plus et s'effondra sur le sol.

Le kobold restant regarda les grandes jambes et se précipita vers les escaliers en courant aussi vite qu'il le pouvait.




Il y a cependant une rambarde à l'escalier. Ainsi si vous voulez tenter de toucher au travers, il faudra faire plus de 50 sur 1d100 en plus de votre attaque normale.

Monter les escaliers compte 2 cases de déplacement.

Modifié par un utilisateur mercredi 22 juin 2016 13:29:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Prends ça vermine, on ne tourne jamais le dos à un combat !  »

Miles Teg n'était pas à l'aise de combattre dans la taverne et ratait tout ce qu'il entreprenait, mais l'attitude de la créature lui avait échauffé le sang il le faucha d'un coup de bouclier espérant le faire tomber.

Modifié par un utilisateur mercredi 22 juin 2016 19:08:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Triff ramassa son arbalète et son sifflet en se massant le cuir poilu en rangeant son épée qu'il n'avait pas eu besoin d'utiliser.

« Merci Aylora pour cette flèche bien ajustée. »

Il s'en était fallu d'un poil pour qu'il ne finisse aveugle avec cette bille de fronde bien ajustée. La bosse qu'il sentait poindre lui rappelait la surprise cuisante d'avoir sous évalué la menace représentée par les visiteurs nocturnes de l'auberge.
La prochaine fois, je resterai à couvert.

« Espérons que la dernière de ces créatures sera en état de nous parler. Avec le coup qu'elle a reçu sur le crâne et sa chute, rien n'est moins sûr. Nous devrions sans doute commencer par lui lier les pattes puis appeler Garrick ou la milice. S'il veut que rien de tout cela ne transpire auprès de la population, il va falloir prendre des mesures pour faire disparaître les corps et tout ce sang.

En tout cas, nous n'avons même pas eu besoin du parchemin de Lomel et nous allons pouvoir le lui rendre avec la clochette que je lui ai emprunté tantôt. »

Le paladin avait fait mouche ! Après avoir remercié Triff pour son compliment « De rien Gris-Poil ! » et s'être assurée que sa blessure n'était pas grave, elle rejoignit Miles et vérifia l'état du dernier Kobold. « S'il risque d'y passer je peux encore le soigner, t'as tapé très fort Miles ou pas ? »
Souriant à sa remarque sur l'état de l'auberge, elle recadra les choses :
« Minute Papillon : on met le chambard ensemble, on range ensemble. Tu crois que Maarik va te laisser partir avec son auberge chérie dans cet état ? C'est mal connaître son coté ours au réveil. » Et de sortir balais et seaux pour remettre en ordre la salle commune.
Aylora en profita aussi pour redonner le parchemin à l'homme-rat « Quand tu verras Lomel, demande-lui s'il sait parler le draconique, sinon la milice lui commandera un parchemin de don des langues à mon avis. » Finit-elle en désignant du menton leur prisonnier.

Triff remercia Aylora en lui disant qu'il se remettrait de sa blessure et qu'elle lui servirait de leçon durant les jours à venir. Il reprit la clochette, la rangea soigneusement avec la parchemin et ses effets dans son sac à dos.

Se grattant la panse de manière avec emphase pour bien se faire comprendre, il demanda à Maarick s'il avait de quoi leur offrir le petit déjeuner.
« Je n'ai pas dîné depuis hier soir. Et sans nous, je crois bien que les fromages que nous avons vus hier n'auraient sans doute pas survécu à ce cambriolage. Et vous ne pourriez plus même nous les servir à l'heure qu'il est. Je crois bien que nous avons mérité de quoi nous remettre de nos émotions. Et je ne dirai pas non à une bière. J'offre les noix qui me restent pour accompagner le tout. »

Il lui sourit, mettant en avant ses dents de devant.

Attendant que l'aubergiste s'éloigne, il regarda ses compagnons l'un après l'autre. Ils s'étaient bien débrouillés, avaient pris les bonnes décisions et triomphé sans trop de mal. Curieusement, il ressentit une sorte de fierté de s'être bagarré avec ces derniers à part presqu'égale. Il n'avait pu rivaliser avec le cimeterre de Zandar ou la précision d'Aylora, mais avait réussi à faire sa part.

« Aylora, tu pourrais m'accompagner pour voir au magasin de Lomel si nous pouvons tirer un bon prix de l'attirail trouvé sur les kobolds. Nous en profiterons pour voir s'il parle le draconique ou s'il connait un tour pour le parler. En attendant, Milesteg et Zandar, vous pourriez aller faire votre rapport à Garrick sur ce que nous avons trouvé et tâcher de savoir s'il y a eu d'autres problèmes dans le voisinage et surtout lui demander que faire de ce kobold et où mettre les autres. »

Aylora ne répondit pas à la proposition de Triff, elle s'était assoupie sur l'une des tables, la tête reposant sur ses bras, ronflant légèrement, une bulle sortant de sa narine droite par intermittence.
Nul doute qu'elle n'émergerait pas avant un certain temps.

Maarik regarda d'un air mi-figue mi-raisin l'homme-rat qui, bien qu'ayant participé au sauvetage de son stock, réclamait beaucoup à son goût.
«  Pas mangé d'puis hier soir hein ? ... Comme tout l'monde quoi...  » répliqua-t-il d'un ton bourru.
Il consentit à leur faire servir une brouillade d'oeufs, de pommes de terre et de fromage non sans un air maussade.
Il déclara toutefois qu'il était trop tôt pour une bière.

Puis, tout costaud qu'il était, il porta la jolie Aylora et alla l'installer dans une chambre à l'étage sans la réveiller.




La rue était encore déserte lorsque les deux miliciens se dépêchèrent jusqu'aux baraquements avec leur prise.
Aux baraquements, Garrick venait tout juste de se lever. Il n'avait pas encore enfilé son pourpoint de cuir habituel quand Miles et Zandar firent irruption dans le dortoir avec des cadavres de kobolds et un autre assommé.

Quand il vit le carnage il s'adressa à Zandar.
«  Par la barbe d'Aroden, qu'est-ce que tu veux qu'j'en fasse ?! Que je les empaille ?! Fiche-moi ça loin d'ici. Brûle-les, enterre-les, mange-les si tu veux, mais ne me ramène pas de cadavre dans c't'endroit !  »

Il regarda Miles et sa prise. Sa mine fâchée se teinta de contrariété.
«  Nous v'la bien.  » Il marqua une pause et regarda la créature. «  On va l'emmener à la tour de guet. Heureusement que nos quatre cellules sont vides. »
Il écouta ensuite ce que les deux miliciens avaient à lui dire.




Lomel était un homme en "P". Ponctuel, Précis, Prévoyant, Précautionneux, Perfectionniste, Prévisible.
Il descendit à la même heure comme chaque matin, mangea la même chose sans vouloir être dérangé, comme à son habitude, puis, daigna enfin écouter Triff.

Un sourire se dessina sur ses lèvres au fil du récit de son assistant, pour finir légèrement amusé.

«  Bonjour Triff. C'est aux villageois qu'il faut servir de tels discours sur la valeur de ces armures. Je sais ce que cela vaut, tout comme toi, je le suppose. En réalité, pas grand chose. Rapporte-moi ce que tu souhaites que je revende. Mon parchemin t'a-t-il été d'une quelconque utilité à ce propos ?

Pour ce qui est de t'accompagner, j'ai beaucoup de travail, je ne pourrais donc hélas te faire bénéficier de ma présence.
De toute façon, je ne te serais de peu d'utilité, ne connaissant point le draconique. Je doute d'ailleurs que qui que ce soit le parle ici.  » Il réfléchit un instant. « Peut-être la vieille Essuna. A toi de voir si mêler une vieille femme à cette histoire serait profitable ou non. Je dois bien avoir par ailleurs un vieux parchemin de compréhension des langages... mais cela sera à régler en pièces sonnantes et trébuchantes.

Je suis ravi en tout cas que toi et tes amis aient déjoué les plans de ces sordides créatures.  »

Il regarda le bracelet.
« Hum... oui... Généralement ces créatures vivent en tribu ou clan. Ils sont en quelque sorte assez primitifs, sortant davantage la nuit que le jour. Selon leurs croyances, ils descendraient tout droit des dragons !  » Il souffla un ricanement.
« Si tel a un jour été le cas, ils n'en ont plus grand chose à voir. Autant dire qu'une bullette a un lien avec les hommes-rats.

Quoi qu'il en soit, les tribus s'identifient généralement avec un signe distinctif primitif : un tatouage, un collier ou tout autre ornement. Il est probable que le nom de la tribu soit en rapport : la tribu des dents cassées, ou crocs élimés...  »

Il haussa les épaules.