Emeline écoutait les plans de Tim, se sentant ici un peu inutile… «  Moi je suis nulle pour suivre des pistes et dans la nature.  » Puis se tournant vers Hugo... «  Par contre je suis impressionnée par votre beau discours, je me réjouis d’en apprendre un peu plus à votre sujet.  »

Elle regardait un peu dans le vide… «  Et donc on s’occupe de ça avant d’aller tuer le campement ? J’avoue que je ne sais pas ce que ça pourrait nous apporter. Vous êtes de bonne nature de vouloir aider votre prochain, mais est-ce qu’il n’y a pas des autorités pour résoudre l’attaque des faux elfes ?  »

Modifié par un utilisateur jeudi 6 avril 2017 09:31:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Juan eu un petit hochement de la tête admiratif pour Hugo. Il s'était bien débrouillé. Il partit après les félicitations arrêter le harangueur. Pendant ce temps, Juan s'approcha de la gnome et la mit au courant des événements.

« En fait, c'est assez compliqué... Les hautes autorités ont autre choses à faire que de s'occuper d'un petit village suite à une invasion de la capitale et les autorités locales sont persuadés que c'est la faute des elfes. Au final, personne ne sait ou ne veut savoir. Sur le coup, on est un peu seul. J'comprend que tu veuille partir de suite mais on risque de partir demain matin plutôt donc d'ici là, on peut enquêter un peu sur ça. »

Il lui donna une tape amicale sur l'épaule et lui sourit « Mais t'en fait pas, on pense à toi la miss. On t'oublis pas même si t'es pas toujours dans notre champs de vision. »

Hugo repère facilement l'homme qui semble à l'origine de la foule et l'attire discrètement sur le côté. Il semble plus perplexe qu'autre chose lorsqu'il suit docilement le tieffelin. Les paroles menaçantes de la barbare changent immédiatement son attitude. Il blémit et se tourne vers Hugo :
« Qu'est ce que vous racontez? Vous ne pouvez pas nous reprocher de vouloir nous défendre! Je n'ai pas parlé de vous ni de mensonges, j'ai juste alpagué les gens et un groupe s'est formé naturellement... Les villageois y sont d'accord avec moi et on en a marre qu'on s'occupe pas de nous... J'ai rien à m'reprocher! Qu'est ce que vous mvoulez?! »
Psychologie DD 15

L'homme a l'air suspicieux, mais par crainte ou par bonne volonté, il semble coopératif.
« Des gars suspects...? J'ai rien r'marqué jvous jure! »
Voyant qu'Hugo ne semble pas agressif, il se reprend et se gratte la joue
« Sans vouloir vous offenser, si vous vous êtes embrouillé avec monsieur Beckwith, vous êtes déjà mort! C'est un peu l'patron de tout le coin! Pas seulement du village... L'alcool est interdit à cause d'une vieille loi qu'on a jamais annulé ici... D'autres villages l'ont fait vous savez? ... Jsais pas pourquoi, j'étais pas né à l'époque mais soit disant que ça empêche les gens de travailler bien ou d'être vigilant... Pour notre bien apparemment... Ya pas grand monde qui approuve non...  »
Il hausse les épaules, l'air presque désolé
« Vous savez, après une grosse journée de travail, une femme qui couine et des marmots qui braillent, un homme a le droit a une bonne pinte! Il y a toujours eu un peu de trafique, mais depuis quelques années, ça s'est vachement organisé... Tout le monde sait que monsieur Beckwith est à la tête de tout ça, mais normalement, il embête pas trop les pauvres gens et les ceux qui l'ont mis en colère ne vivent plus pour le raconter! »
Il regarde Crysania
« C'est tout ce que je sais, jvous jure! Personne sait où il est, probablement qu'il vit même pas ici tellement qu'on le voit pas souvent... »

Modifié par un utilisateur dimanche 2 avril 2017 15:52:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je hochais la tête aux propositions de Hugo.

« Très bien. Allons prendre une bierre, un bain et dormir. »

Une fois l’excitation retombée, le groupe se dirige vers l'auberge pour un repos bien mérité. Emeline s'adresse directement au tavernier en entrant. Celui-ci répond, l'air un peu géné :
« J'ai une chambre commune pour vous... Avec UNE baignoire, je vais demander à ce qu'on vous la chauffe tout de suite... Par contre, vous devez savoir que l'alcool est interdit ici! Pas de bière ni de vin madame »
Il jette un petit regard entendu à Hugo et reprend, la voix basse
« Je peux laisser une bouteille de... parfum... Dans votre chambre, cadeau de la maison, pour la livraison! »
Il lève la tête et continue, d'une voix forte
« Asseyez-vous mes amis! Je vous apporte à manger tout de suite... »
Fidèle à sa parole, il apporte bientôt un copieux repas aux aventuriers composé d'un épais bouillon dans lequel flotte divers morceaux de poulet et des légumes, de plusieurs énormes morceaux d'un pain noir croustillant et d'eau.

C'est moi ou elle vient de dire que je puais ?

En entrant dans la taverne, le tavernier insiste sur le fait que l'lalcool était interdit. Hum, au vu du convoi, je crois qu'on n'a pas la même définition d'interdit.

Je m'assois donc, et lorsque le tavernier pose les plats à table, je lui dis avec un clin d'oeil et en souriant :
« Eh tavernier, une bière SANS ALCOOL alors... »

Je n'attend pas un moment de plus, étant affamée, et me jette sur le repas sans chichis.

« Coincher la chérure ? Pourquoi pas, après tout, on chait chamais... » répondis-je à Snirff, la bouche pleine.

Une fois à l'auberge, Juan accueilli avec plaisir le repas. La faim commençait en effet à se faire sentir. Le bouillon se montrait bien plus qu'attirant. Sa cuillère alla bien vite rencontrer le liquide parfumé. Mais il fronça les sourcils alors qu'il mettait le liquide dans sa bouche.

« Manque de sel... »

Il mit sa main dans sa poche, cherchant quelque chose qu'il resortit et fit tomber dans le plat. Une poussière noir. Le plat semblait bien meilleur maintenant. En tous cas, c'est ce que son visage montrait. Il mangea en silence et ce n'est qu'à la fin du repas qu'il parla.

« J'ai pas sommeil pour le moment. Si vous voulez, je peux prendre le premier quart. Au passage, il y en a qui ronflent ? »

Juan prenait le premier tour de garde, j'étais très fatiguée et décidais de prendre le dernier.

« Moi, je vais me coucher, et je prendrai le dernier tour de garde. »

Je finis mon assiète et pars me coucher. Je prendrai mon bain demain. Je garde, comme toujours, mon épée dans son fourreau, la main sur la poignée, juste au cas où.

La fin du repas se passe sans encombre et dans le calme, les aventuriers étant tous fatigués. Zszaufeiin quitte la table pour aller se promener pendant que les autres terminent leur pitance

La première arrivée dans la chambre est Emeline, qui découvre une chambre relativement spacieuse, mais loin d'être luxueuse, avec 4 lits superposés. Les deux premiers sont directement contre le mur sur la droite après la porte et les deux derniers sont de chaque côté de la pièce, sur la gauche. Les lits sont faits mais l'odeur de la chambre laisse à désirer et la poussière reigne sur le plancher. Au milieu de tout cela trône une baignoire fumante qui fait tout de suite oublier à l'ensorceleuse la propreté douteuse de la chambre. Une fois sa toilette accomplie, elle laisse sa place et les aventuriers le désirant la remplacent à tour de rôle.

Une grosse heure plus tard, ils vont tous se coucher et Juan prend le premier tour de garde. Il ne se passe absolument rien et l'ennui le guette tant que lorsque Snirff vient le relever, il est finalement mort de fatigue. Il va à son tour se coucher et s'endort profondément. La fatigue a dû atteindre l'homme rat plus puissamment qu'il ne le pensait puisqu'il n'entend pas les petits bruits venant de la serrure qu'il s'était appliqué à bloquer. Ce sont Tim, Hugo et Emeline qui se lève d'un bond quasi simultanément et lance l'alarme à grands cris.

roll for initiative!