Caliban répondit à Gravius sur un ton formel :

« Les affaires des deux groupes sont liées; nous œuvrons tous pour le bien de la ville.

Par contre ce n'est pas moi qui les ai retrouvés mais notre chef qui a décidé de me contacter pour passer des accords avec la nouvelle puissance montante de l'opposition aux Thrunes.
S'il ne l'avais pas voulu; je ne l'aurais jamais rencontré; d'ailleurs c'était la première fois que j'avais un entretiens avec mon chef en tête à tête.

Il voudrais nous partager les informations qu'il arrivera à retirer de l'interrogatoire de notre sœur assassinée.

Je serais le lien entre les deux groupes. D'ailleurs notre chef propose d'assumer la responsabilité de nos actes "peu recommandables" pour que nous restions les héros du peuple. »

Modifié par un utilisateur vendredi 12 mai 2017 23:15:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gravius enregistra ce que Caliban lui répondit. Et fidèle à sa nature, des questions lui vinrent à l'esprit. Le diable se cache dans les détails se dit-il et l'acteur aurait bien voulu pouvoir discuter de ceux-ci afin de lever ses incertitudes. Mais l'intervention de Dyrza le prit de court.

Voulant arrondir les angles, il se permit d'intervenir d'une voix calme, presque douce : « Je suis d'accord avec toi, Amélys, mais il est fort probable qu'une fois notre travail de la journée terminé, nous voudrons surtout nous reposer. Nous ne serons peut-être pas en mesure de discuter calmement ensuite. Pourquoi ne pas prendre cinq minutes maintenant tant que nous avons encore les idées claires ? Si nous laissons passer cette chance, nous n'aurons peut-être pas le temps d'en discuter avant notre rendez-vous de demain. »

Gravius espérait que son intervention avait permis à la jeune femme de se calmer et de continuer à discuter encore quelques instants avant de se mettre sérieusement au boulot.

Modifié par un utilisateur samedi 13 mai 2017 02:08:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gravius était sous le choc de la révélation. Quoi ? Je pensais que nous avions été prudent. Mais on est déjà si prêt de se faire coincer ? Attends, attends. Attends un peu. La détective enquête sur nous, mais sur nous les Corbeaux d'Argent ou sur nous notre groupe de personnes atypiques ? Et est-ce qu'elle a fait le lien ? Est-ce que la détective a aussi déjà remonté ses infos à son commanditaire ? Peut-on la mener sur une fausse piste ? D'ailleurs qui est-elle ? Pourrait-elle nous rejoindre ? Et si non, serions-nous capable de l'éliminer ? C'est peut-être une innocente... Merde, et moi qui pensait m'être rapproché de Shensen. Je pensais enfin pouvoir la retrouver grâce aux informations d'Octavio ! Une tempête de question se bousculait dans sa tête tandis que les jointures de sa main blanchissaient à vue d'oeil en serrant sa tasse. Les yeux dans le vague, il prit une grande inspiration.

Puis, il la relâcha doucement en posant les yeux sur Dyrza. « Ne t'excuses pas. Tu... Je comprends mieux ta réaction. Je suis moi-même secoué par... ce que tu viens de nous dire. » Il prit une nouvelle inspiration pour essayer d'évacuer le stress qu'il sentait monter en lui. « Tu viens de soulever un problème de poids. Cette détective, est-ce qu'elle a déjà fais le lien ? Est-ce qu'elle sait qui nous sommes, ou bien sommes-nous toujours des citoyens lambda suspects pour elle ? Si tu la voyais, serais-tu capable de la reconnaitre ? »

Dyrza essaya de mettre de l'ordre dans ses pensées. « Je pense l'avoir convaincu que je ne faisait pas parti des Corbeaux. Et je l'ai envoyé vers de fasses pistes, afin que l'on ai un peu de répit. Et j'ai essayé de resté flou pendant notre conversation. »
La jeune femme se remémora cette fameuse conversation, afin de raconter à ses camarades ce qu'elle avait vécu. « Elle a voulu savoir qui était les Corbeaux, et quels étaient leurs objectifs. Je nous ai décrit comme une genre de milice, qui ne cherche qu'à aider la ville et ses habitants, un groupe qui défend les citoyens contre les menaces de l'ombre et contre les gangs des rues.
Elle était persuadée que j'en faisait parti, mais je pense l'avoir convaincue en lui disant le contraire. Je lui ai juste mentionner que les Corbeaux m'avaient sauvé la vie, ce qui est parfaitement vrai, de façon honorable et sans demander quelque chose en retour. Pour l'instant, et je ne pense pas qu'elle me mentait, son enquête lui montre que les Corbeaux ont à cœur les intérêts de la population et qu'ils ne sont pas un danger.
Elle a voulu savoir les prochains objectifs du groupe. Et je lui ai dit que les Corbeaux allaient probablement enquêter sur le vol des taxes du pont Morne et sur la présence du navire le Fléau de Bélial qui est à quai. »
Dyrza souffla un bon coup. « Mais je pense qu'elle est persuadée que les Corbeaux ne sont pas un dangers, voir même qu'ils sont une bonne chose. Elle a peut être réussit à me tromper, je ne pourrait savoir, mais quelques soient ses convictions, le problème reste qu'elle devra faire son rapport un jour.
Mais même si cette rencontre m'a prit de court, j'ai mémorisé certains objets qu'elle avait sur elle, afin de la localiser si besoin. Et j'ai son nom, en espérant que cela ne soit pas un faux. Tiora Tayacet. »

Ne voyant pas ce qu'il pourrait rajouter d'intelligent de plus, Gravius finit sa tasse de café et décida de revenir aux tâches plus urgentes. « Si tu le dis, Setrona, je veux bien te croire. Mais je ne vois pas ce que nous pourrons faire de plus pour l'instant. Alors reconcentrons-nous sur nos priorités actuelles.

Papi, va pour la rencontre de demain avec ton chef. J'imagine qu'on n'a rien à perdre à les rencontrer. Après tout, ils ont eux aussi été persécutés par le gouvernement. Je suis sûr que nous pourrions avoir besoin de leur aide... surtout si cette détective se rapproche de nous.

En attendant, si personne n'a rien d'autres à rajouter, je nous propose de nous mettre en route. Plus vite nous aurons exploré ces sous-terrains, plus vite nous pourrons penser à la suite... »...et Sarenraé sait que nous avons du pain sur la planche ! Ces enlèvements, cette détective à nos trousses, ma recherche de Shensen, cette presse, nos équipes à coordonner, mes amis qui doivent me parler de leur nouvelle pièce, le QG à déplacer si notre exploration porte ses fruits ! En faisant la liste mentalement des choses à faire, Gravius commençait à en avoir le tournis. Portant une main à son front, il ajouta tout bas. « Sang sacré, si j'avais su que mener ce mouvement demandait tant de temps et d'efforts... »

20 Sarénith, milieu de matinée - Osselets de la Fortune (O7)


Après avoir quitté Setrona, le petit groupe se dirigea vers les ruines de Osselets de la Fortune, à seulement quelques rues de là. Les lieux ne payaient vraiment pas de mine: entourés d'entrepôts, les ruines se trouvaient presque sur les rebords sud-ouest de la ville, dans un quartier tranquille, mais décrépit. A première vue, il n'en restait que des gravats, un amas de poutres calcinées, et trois foyers de brique à demi-effondrés.

Mais les Corbeaux n'étaient pas obligés d'en rester à la première vue...et en suivant les indications d'Octavio, ils allèrent jusqu'au foyer le plus grand, au sud, et ne tardèrent pas à trouver la trappe dissimulée à demi-enfouie sous les gravats, qui s'ouvrit remarquablement facilement sur des gonds huilés et très ajustés. Un court escalier menait à l'obscurité d'une chambre souterrain.

Dans ce sous sol, l'air était épais et l'odeur âcre et repoussante de déchets pourrissants et de putréfaction, et des essaims de mouche bourdonnaient sur les piles de détritus. Une porte de bois, fermée, était percée dans le mur oriental.

Othyug - Connaissance (mystère) DD14


Perception DD15


Carte

Simulacre de vie : 4h

Alice était dans la pièce et une aura magique négative vint entourer sa personne, avant d’entrer en elle. «  Je suis prête. Ces créatures sont très violentes de par leur tentacules et peuvent nous viser de loin.

Et aussi ils transportent la maladie. Favorisez des attaques de loin, minimisons le nombre de personnes au contact. Ils sont lents, je vais essayer de lancer des sortilèges pour en ralentir au moins un.

Le mieux serait évidemment de les attirer un après l’autre.  »

Modifié par un utilisateur jeudi 18 mai 2017 11:25:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gravius retint Caliban à ce moment-là. « Attends, Papi. J'y vois rien du tout dans cette obscurité. J'ai besoin de lumière pour mieux les toucher à distance. Est-ce que toi ou Amélys pourriez nous faire ça ? Je peux sans doute utiliser mon bâton éclairant, mais alors j'aurai l'une de mes deux mains prises... » Puis, se concentrant sur l'obscurité, l'acteur cru distinguer trois mouvements. « Attendez ! Là ! vous avez vu ? Là et là aussi ! » chuchota t-il avec urgence en pointant du doigt trois endroits différents.


Je pointe du doigt les 3 cases : E16, H6 et L12 pour l'indiquer à mes compagnons. Si c'est moi qui prend en charge la lumière, je prends ma rapière de maître en main ainsi que mon bâton éclairant de l'autre. Sinon, je charge mon arbalète et j'attends le signal pour attaquer de concert avec les autres.

Dyrza ne savait pas quoi faire. Ses mains étaient prises, si bien qu'elle ne pouvait pas utilisé son arbalète. Elle décida d'attendre, afin de voir si une opportunité s'ouvrait à elle.

Je retarde mon action.