Guilhem guettait les environs tandis que la troupe s’approchait de la vigne à grands pas. Le jeune forestier se demandait s’il n’était pas trop prudent, si l’angoisse d’affronter à nouveau une telle liane ne sapait pas son courage et que son pressentiment n’était pas seulement une manière d’échapper au danger. Il ressentait la pression de chaque battement de son cœur dans ses temps. Derrière lui, les hommes de la colonie fonçaient tête baissée sur la menaçante chose. Il devait les aider… il devait…
Un mouvement capta son attention. Quelque chose avait bougé, près de l’arbre sur la colline. Il fixa son attention sur le feuillu alors que les premiers serfs atteignaient la mi-pente. Ce n’était pas quelque chose près de l’arbre… non, c’était l’arbre lui-même qui semblait frémir, comme si les plis de son écorce s’étaient mis en mouvement…

L’arbre qui « frémit » est celui en R23



C’est à Lucie. Maekar et Guilhem peuvent encore agir dans ce round s’ils le veulent (en action retardée), puisqu’ils n’ont utilisé que des actions gratuites pour le moment

Lucie s’élance vers la Liane que tout le monde a repérée, avec la ferme attention de la trancher en morceaux. L'idée lui vient de tranche le végétal, entre ces racines et la partie mobile. Enfin, elle verra bien si c'est possible...

Je suppose que je n'arrive même pas au contact. Je suis trés loin ; et la foule rend le terrain difficile, si j'ai bien compris. Si j'arrive au contact, je frappe, alors au cas où, je lance les dès.

Pendant que Lucie courait à toute vitesse en direction de la liane, Guilhem gravit la colline, brandissant son arme, et chargea l’arbre.

Lucie est en course (x4 à sa vitesse, en ligne droite uniquement, de 6 cases, soit 24 cases). Elle peut se rendre, mais si elle le fait, elle ne pourra attaquer. J’estime donc qu’elle a ralenti sa course tout juste avant le « contact » (une case, soit un « pas de placement ») lorsqu’elle comprit qu’en pleine course elle ne pourrait pas frapper de manière efficace.

Pour ce qui est de Guilhem, il est à distance de charge de l’arbre, mais devrait traverser une case de « foule ». Il ne peut donc pas charger. Je l’ai donc arrêté lui aussi une case avant le contact. Sur le plan technique et stratégique cependant, vous auriez avantage à arrêter deux cases avant le contact, pour éviter qu’une créature fasse un pas de placement et puisse jouir d’une action complexe lui permettant de placer toutes ces attaques

Sachant cela, vous pouvez modifier votre décision si vous le voulez, pour cette fois…

Guilhem, tu me feras aussi un jet de réflexes (REF) s.v.p.

(pareil que Lucie! Je ne pensais pas qu'il puisse aller si loin après avoir observé puis averti! donc à deux cases voire même un peu avant ça me va bien!)

Les sabots d’Alcyon frappaient le sol, faisant voler les mottes de terre alors que le seigneur lançait la charge. Au bord de l’eau, Lucie vit la liane saisir une jeune femme, ralentie par sa longue robe, au mollet. Celle-ci se vautra lourdement dans la boue en hurlant, terrorisée.
Sur la colline, Guilhem ayant freiné sa course était maintenant prêt à en découdre avec l’arbre. Gonflé par l’adrénaline, il s’avançait d’un bon pas sur la chose, brandissant sa hache. L’écorce fut projetée dans toutes les directions, les copeaux formant des éclats acérés. Guilhem, surpris ne parvint pas à se mettre hors de portée de « l’explosion » et fut lacéré en plusieurs endroits, comme s’il avait été griffé par une pluie d’aiguille.
Le tronc, désormais nu, semblait fait de chairs diverses. On pouvait y reconnaître des carcasses d’animaux entremêlées maintenues entre elles par des racines. Les deux branches principales de l’arbre descendirent le long du corps, se révélant être des bras au bout desquels les branches formaient des griffes aussi longues que des épées. La créature, mi-animale mi-végétale, ne présentait aucun appendice qui eut pu être assimilable à une tête.



C’est à Gildor!

Modifié par un utilisateur jeudi 13 décembre 2012 22:46:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tandis que Gildor restait planté là, Roélia et Antoine se ruèrent à la défense de Guilhem. Les deux gamins isolés les regardèrent, bouche bée. Au pied de la colline, la foule se dispersait, tantôt vers le sud, tantôt vers le nord. La jeune femme capturée par la liane pleurait et criait. L’arbre maudit extirpa les racines qui lui servaient de jambes et s’avança sur les trois jeunes compagnons qui lui faisaient désormais face.

pas de placement vers Antoine et attaque



Il fit un large mouvement descendant de son bras, comme pour écraser une mouche, cherchant à transpercer de ses doigts qui ressemblaient à dix pieux le pauvre Antoine qui arrivait sur les lieux. Le charpentier eut un pas de recul salvateur et les doigts de la chose s’enfoncèrent dans le sol. Pendant ce temps, les soldats se ruaient à l’assaut de l’arbre, obéissant aux ordres de Maekar.

c’est au tour de Lucie!

Modifié par un utilisateur lundi 17 décembre 2012 21:51:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lucie n’était pas encore très à l’aise en combat et réfléchissait beaucoup trop à sa cible pour pouvoir agir avec conviction. Elle ne trouva pas l’ouverture nécessaire et ne fit que frapper la liane un peu n’importe où, sectionnant quelques morceaux sans réellement nuire à la chose.

c’est au tour de Maekar et de Guilhem!

Guilhem était littéralement aux pieds de "l'arbre", la créature ne ressemblait à rien de ce qu'il connaissait, rien de ce qui aurait dû pouvoir exister et se mouvoir en tout cas. Mais telle un arbre elle se dressait avec une majorité de sa masse branchue bien au delà du sol, plantée sur un tronc massif et deux "jambes" somme toute maigrelettes en rapport du reste du corps.
Cela lui donna une idée, pour ce qu'elle valait face à une chose qui n'aurait simplement pas dû exister...
Il frappa un grand coup de haut en bas de sa hache, visant la "jambe" de la créature la plus proche de lui, espérant par là la faire choir, au sol elle serait sans doute bien moins dangereuse...mais il faudrait se garer de la chute...