Lucie poursuivit son assaut et frappa, frappa et frappa derechef sur la liane, mais rien n’y fit. Celle-ci, couverte par les herbes, se défilait tel un serpent. Zigzaguant entre les jambes de la jeune fermière, elle s’apprêtait à immobiliser sa nouvelle proie, sans pour autant lâcher la première. Juste au moment où elle allait y parvenir, Lucie marcha dessus sans s’en rendre compte, l’empêchant de se tortiller autour de son mollet.

Alors que sa lame s’abattait sur la chose, Maekar trancha net la racine qui l’avait assailli. Holmer, Athanase et Hans se débattait sans relâche et, frappant à tout vent, tranchèrent eux aussi leurs envahissants ennemis. Pendant ce temps, Guilhem avait atteint l’épicentre de cette horreur et y avait logé son javelot. La résistance de l’écorce l’avait toutefois surpris et il n’avait pu l’enfoncer profondément. Il semblait avoir deviné juste toutefois, car les racines semblaient vouloir revenir protéger le cœur. Il entendit soudain Roélia crier derrière lui : « « ELLES SE MULTIPLIENT!!!  »

Maekar regarda autour de lui les racines. Chacune de celles qui avaient été tranchées se subdivisait, laissant apparaître à la place de l’ancienne mâchoire deux nouvelles têtes féroces.

C’est au tour de Guildor

Modifié par un utilisateur lundi 21 janvier 2013 19:21:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Guildor suivit des enfants s'approcha du chariot (le chariot en L12).
Il y fit monter les enfants en leurs disant de se cacher sous les bâches (si bâches il y a ?)

« -" Cachez vous et ne bouger pas d'un cil. Toi petit tu surveillera la progréssion de la liane et toi petite le combat contre l'arbre.
Si vous voyez que d'un coté où d'un autre le danger se rapproche fuyez dans le sens opposé en hurlant très fort pour qu'on sache ce qu'il se passe. Compris !
Mais avant dites moi, auriez vous connaissances de la présence dans l'un des chariots de poix, huile, ou tout autre liquide inflammable ? " »

Ce faisant en attendant que les enfants lui répondent, Guildor fouilla dans le chariot à la recherche d'un liquide inflammable, d'une torche et/ou de quoi allumer un feu rapidement.
Il en profita de chercher et d'y trouver, peut être... une faux ou un outil tranchant (hache, cognée, voir épée...)
Car avec son bâton il savait que le combat était inégal
(Ce n'est déjà pas un courageux... Alors penser donc ! Attaquer une liane démoniaque avec un bâton ! ).

Modifié par un utilisateur lundi 21 janvier 2013 19:58:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Rââh !! » Crie de rage de Lucie.

« Hia !! » cria le jeune seigneur à l'attention de sa monture, l'éperonnant pour atteindre le centre de toute cette folie.



J'ai fait l'attaque malgré tout à toi de me dire si je peux attaquer ce tour ci ! Si ce n'est pas possible, je tente plutôt de percer le coeur à coup de lance d'arçon lors du prochain round. Autrement je fais prendre un peu de champs à Alcyon, prends ma lance et charge...

La liane échappait à Lucie, mais à l’inverse, Lucie échappait à la liane qui ne parvenait pas à l’atteindre. C’était une tout autre paire de manches sur la colline. Maekar lança Alcyon à travers les racines, visant le cœur de la chose. Il fut violemment fouetté au passage par deux d’entre elles, recevant un de ces coups en plein visage. Les yeux pleins d’eau, il eut de la difficulté à placer son coup sur la souche, tellement que Guilhem, qui forçait à ce moment sur son javelot, fut forcé de la retirer et d’esquiver la charge de son seigneur.

L’attaque de Maekar esquinta suffisamment l’écorce pour qu’y apparaisse une faille. Guilhem écarta une première racine avec son javelot, puis se pencha pour en éviter une seconde. Tenant son javelot à deux mains, il le leva au ciel et l’enfonça en un coup puissant dans la plaie ouverte par Maekar. Les racines cessèrent immédiatement leurs attaques, frétillant dans tous les sens. Les soldats prirent un pas de recul, contemplant ces choses tantôt si menaçantes qui, une à une, s’affalaient sur le sol, sans vie. La foule de serfs regardait, dubitative, leurs héros ensanglantés qui trônaient désormais sur la colline. La satisfaction de la victoire fut brève : au bord de la rivière, Lucie se débattait, seule, avec la liane meurtrière. Même blessés, les soldats ne pouvaient laisser la jeune fille combattre ce monstre. Ils claudiquèrent dans sa direction.

C’est au tour Guildor

Modifié par un utilisateur mardi 22 janvier 2013 22:13:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

La situation était terrible et elle n'en finissait pas d'être dramatique. Lucie pris soudain quelques secondes pour soufler un grand court, ce centrer sur ses pieds, et ce concentrer.

*Guilem vit partir toute la soldatesque, Maëkar en tête en direction de la liane, dans un premier temps il décida de rester sur place, d'écouter et d'observer les alentours.
Prenant son arc et encochant posément une flèche il scruta les frondaisons et le sous bois, attentif au moindre bruit, si une créature qui aurait pu être à la source de tout cela se tenait proche et se mettait à la fuite il serait prêt...*

Quand les choses furent bien calmées et une fois persuadé que nulle créature n'était encore terrée non loin, Guilhem examina les environs de la colline, avec une attention particulière pour l'endroit où le monstre "végétal" avait été défait.

Le souvenir était encore frais de ce qu'il avait trouvé caché sous l'écorce lors de la l'affrontement précédent entre les pierres levées et de plus il était curieux de voir à quoi ressemblaient les parties "vitales" de la créature qui les avait attaqués.

Après tout bien connaître ses ennemis pouvait donner l'avantage lors d'un combat...

Lucie laissa la mère se saisir du corp de sa fille. Après quelques minutes où elle se recueillie elle aussi, Lucie se pencha avec intérêt sur la liane : autopsie d'un étrange végétale.