Les sabots d’Alcyon s’abattirent sur l’arbre qui tituba pour reprendre son équilibre après l’impact non sans agiter ses « branches » de manière menaçante. Maekar plaça lui aussi un puissant coup, enfonçant sa lame dans ce qui devait tenir lieu d’épaule, faisant gicler un liquide semblable à de l’eau comme s’il avait été contenu sous pression dans la chose.

Pendant ce temps, Guildor se dirigeait vers les enfants, tant pour les rassurer que se rassurer lui-même. « Ne bougez pas les enfants, j'arrive vers vous, nous nous reculerons ensemble pour nous mettre hors de portée de cet arbre maudit ! » Autour d’eux, les serfs se dispersaient dans tous les sens et étaient désormais hors de portée de la liane ou de l’arbre.

Antoine répondit aux encouragements de Maekar et fonça sur l’arbre pour en attaquer les racines. Roélia de son côté, préféra prendre un pas en arrière : elle savait pouvoir concentrer la magie et faire jaillir le feu, mais estimait que ce n’était pas prudent de le faire avec tous ces gens autour. Elle saisit une pierre et la lança à l’arbre.

Mais ces efforts étaient bien vains pour lutter contre une telle chose. L’arbre, passant ses branches entre les jambes et sous les bras d’Antoine, le souleva de terre comme un fétu de paille et le projeta violemment au loin. Le jeune homme, atterrit lourdement, se lacérant la tête sur une pierre. Il sombra dans l’inconscience alors que son sang maculait la terre.



Antoine vole dans les air jusqu’en U-17. C’est maintenant au tour de Lucie. Les soldats ayant attendu les ordres de Maekar, ils agiront après ce dernier et Guilhem. Tous ceux qui attaquent l'arbre au corps à corps peuvent prendre une pénalité de 1 pour toucher afin de bonifier leur dégâts de 2 (faire une attaque en puissance quoi...

Modifié par un utilisateur vendredi 11 janvier 2013 19:27:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Saloperie ! » ne put s'empêcher de jurer Maekar en voyant valdinguer le jeune homme.

« Renvoyez cette saleté en enfer !! » hurla-t-il à l'attention des hommes qui l'accompagnait.

Lucie frappait violemment la Liane, en sectionnant une part importante, sans pourtant couper entièrement le meurtrier végétal. Tel un constrictor, la liane se lova autour de sa proie. Lucie continuait de tenter de dégager la jeune fille, non sans un certain succès. Elle entendit soudain un craquement, puis vit les yeux de la fille se révulser : la liane avait encerclé le cou et rompu celui-ci.

Sur la colline, les soldats poursuivaient leur course vers l’arbre alors que Guilhem tentait péniblement d’atteindre ses racines. Alcyon se cabra, frappant solidement de ses sabots les carcasses et les chairs du monstre, qui tressaillit une fois de plus sous ses coups. Lorsqu’il retomba, cela amplifia le mouvement de l’arme de son maître, comme s’il n’avait fait qu’un avec lui et que cette seconde attaque, fatale, avait été planifiée dès le départ. Maekar frappa en arc de cercle à l’endroit exact où il avait frappé la première fois. Cette fois l’épaule ne tint pas le coup et Maekar trancha en diagonale les os et les mottes de terre qui composaient l’étrange arbre maudit. La branche gauche restant accrochée au tronc, retomba pendante vers le sol, tandis que la branche droite séparée du corps chu dans un fracas de branchages. Alcyon clopina. Les restes de l’arbre, immobile mais toujours debout, frémissaient à nouveau. Maekar flaira la ruse « Poussez-vous!!! », hurla-t-il en talonnant sa monture.

Ceux sur la colline font un jet de réflexe. Au bord de la rivière, c’est au tour de Lucie

La fureur de Lucie obscurcissait son jugement. Elle piochait et piochait encore sur la liane, s’acharnant sans s’en rendre compte sur des ramifications secondaires de l’étrange végétal. La liane en profita pour la fouetter avec force dans le dos. Profitant de l’effet de surprise, elle tenta aussi d’étreindre la jambe gauche de Lucie comme elle avait fait avec la jeune serve. Lucie était cependant plus forte que ne le laissait supposer sa frêle charpente. Alors que la plante encerclait sa cheville, elle retira rapidement sa jambe, arrachant une partie non négligeable de la plante.

Lucie subit tout de même 3 de dommage pour le coup de fouet, mais échappe à l’étreinte

L’arbre cessa de frémir une fraction seconde, soit tout juste le temps qu’une puissante onde de choc ne fasse lever le sol à ses pieds. L’onde irradia et le sol se souleva comme la surface d’un lac impassible dans lequel une pierre aurait été jetée. Maekar parvint à contrôler Alcyon qui tituba au passage de la forte vague ainsi créée. Roélia et Hans amortirent aussi le choc et restèrent debout, tandis que Guilhem, Holmer et Athanase perdirent tous pied et se vautrèrent dans la boue. Une fois le choc passé, huit « racines » dont le diamètre atteignait la taille d’un poing surgirent du sol, fouettant l’air à la recherche de leurs proies. Elles étaient composé à la fois de bois et de chairs et ont voyait ça et là, à leurs surfaces, des bouts de fourrures de petits prédateurs de la région. Au bout de chacune d’elle se trouvaient les crocs acérés, tantôt d’un petit lynx, tantôt d’un renard ou d’une belette, qui claquait au passage.

Hans, vif d’esprit, tenta immédiatement de trancher celle qui était la plus proche de lui, sans succès. La troupe avait vaincu la pointe de L’iceberg, mais la chose n’avait pas dit son dernier mot…

C’est au tour de Guildor

Modifié par un utilisateur jeudi 17 janvier 2013 17:26:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Roélia laissa derrière elle les prudentes considérations et la réserve qu’elle avait affichées jusqu’alors : elle sortit un petit étui de tissus d’une poche qu’elle avait à sa ceinture. Fouillant dans une autre poche, elle en tira quelques brins d’une mousse jaunâtre qu’elle avait faite séchée. Elle fourra la mousse au fond de l’étui qu’elle tenait dans sa paume puis serra le poing. Concentrée, elle compta dans sa tête jusqu’à trois et lança le petit tissu qui devint alors incandescent. Roélia n’atteignit pas sa cible et son tir se dirigea plusieurs mètres à la gauche de la racine qu’elle visait. Heureusement pour elle, les ennemis étaient nombreux et c’est une autre racine qui « avala » le petit étui. Ce fut là un fort mauvais réflexe de sa part, ce dont la créature s’aperçut lorsque le sac explosa entre ses dents. Les morceaux de crânes de renard volèrent au loin et la racine s’affaissa, inerte.

Les racines restantes se déchaînèrent : deux d’entre elles s’attaquèrent au cavalier et l’une fit mouche, le mordant au niveau du genou, tandis que deux autres s’en prenaient à Hans et qu’une d’elle le fouetta en plein centre du dos. Les trois dernières foncèrent respectivement sur Roélia, Holmer et Athanase. La première déchira la robe de la jeune fille se logea ses dents dans ses côtes. Holmer de son côté n’avait pas eu le temps de se relever et s’était protégé de l’attaque avec son avant-bras, essuyant le coup avec une grimace. Seuls Athanase et Guilhem se sortirent indemnes de cette furieuse mêlée.



C’est au tour de Lucie, Maekar et Guilhem

Modifié par un utilisateur vendredi 18 janvier 2013 20:26:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Saloperie ! » cracha Maekar entre ses dents alors qu'une des racines venait le blesser à la jambes.

Levant son arme haut au dessus de sa tête, il l'abattit sur l'aberration végétale.