Kalt fut un peu déçu de son inventaire. Il sortit une vieille pipe rabougrie et entreprit de tenter de l'allumer. Ce faisant, il fit part de ses réflexions :

« Sans outils, on ne peut pas mener de travaux importants pour isoler une des pièces du chalet. Et ma potion qui permet de façonner du bois n'est pas assez puissante face à toutes les ouvertures qui parsèment le chalet. Je pensais que les chevaux pourraient occuper une des pièce du chalet, tandis que ceux qui ne seraient pas de garde dormiraient au sous-sol. Nous pourrions utiliser les meubles restant pour faire du feu cette nuit. »

Après plusieurs vaines tentatives, il finit par ranger sa pipe tout en grommelant.

« Nous ne pouvons pas descendre les chevaux à la cave, malheureusement. Je ne sais pas quel serait le plus chaud : dormir avec les chevaux exposés dans une certaine mesure au vent, ou dormir seuls mais totalement protégés ? Je ne saurais trancher. »

Il flatta l'encolure de son cheval tandis que Snjòr regagnait son épaule.

Après une longue traversée sur le dos de sa nouvelle monture, Delwin Bennet soupira de soulagement lorsque qu'ils arrivèrent enfin en vue du chalet des Sentinelles. Malheureusement, son morale baissa d'un cran quand Aergnaeroka revint les prévenir de l'état du bâtiment. Ces vinterørds sont malignes !

Une fois assuré qu'aucun ennemi se trouvait à proximité, le serviteur d'Abadar guida son monture à l'intérieur de la bâtisse. Se lissant pensivement la barbe, le vieil halfelin fit un petit tour afin de constater par lui même l'étendu des dégâts. Il revint ensuite dans la pièce où était rassemblé ses compagnons. Le vieux prêtre essaya soigneusement ses lunettes, pour enlever la fine pellicule de buée et de givre, avant de lancer :

« Je ne me vois pas m’amuser à fabriquer des murs de neige pour bloquer chaque ouverture, ce serait beaucoup trop long et fatiguant. Néanmoins, nous pouvons toujours bloquer sommairement ces dernières avec les restes de lits. Ajoutons à cela un feu dans l’âtre, avec le bois des autres meubles, et la chaleur dégagée par les équidés. Je suis bien conscient que la fumée de notre foyer risque d'attirer l'attention donc je vous laisse décider si nous en allumons un... Je suis de toute façon insensible au froid jusqu'à demain. »

« Il faudra cependant organiser des tours de garde ! »

Plus tard, le diner passé, Delwin fera appel à son dieu pour apporter un peu de réconfort aux hommes et aux montures.

• Canalisation : 1d6 donne [1] = 1
• Canalisation (heureusement qu'on relance les 1 pour les soins...) : 1d6 donne [4] = 4
• Canalisation : 1d6 donne [1] = 1
• Canalisation (décidément...) : 1d6 donne [6] = 6

Modifié par un utilisateur dimanche 3 novembre 2013 23:26:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Entasser de la neige pour obstruer les issues me parait à moi faisable, » dit Aergnaeroka, réfléchissant à hautes voix aux diverses propositions, « Mais il faut penser aux chevaux, il nous faudra donc garder une ouverture assez large pour qu'ils y passent et donc là il nous faudra utiliser le peu de meubles qu'il nous reste pour en fermer l'entrée.

Il faudra également que la pièce soit assez grande pour que nous y tenions tous, ainsi que les chevaux, et qu'il y ait une cheminée ce qui, la cuisine me semblant trop petite, ne nous laisse que la pièce principale... Mais cela fait beaucoup d'issues à calfeutrer...

L'écurie serait peut être une solution... Pratique pour les chevaux et il n'y a que deux entrées... Mais il me parait difficile d'y faire du feu... »

'est ainsi qu'il fut décidé de prendre ses quartiers au sein de l'écurie. La chaleur des corps dans l’exiguïté de la pièce ne manquerait pas de faire son effet, mais la confection d'un feu nécessiterait de laisser une ouverture, sous peine de mourir asphyxié. Les aventuriers réfléchissaient aux derniers préparatifs tout en faisant des allers et retours entre le chalet et l'écurie. Toujours alertes lorsqu'ils traversaient la douzaine de mètres séparant les deux bâtiments, les Héros de Heldren ne manquaient pas de jeter un regard inquiet vers le pont de bois glacé qui enjambait la Poutre. Il faudrait demain le traverser, et affronter les dangers qui les attendaient, ils n'en doutaient pas, de l'autre côté. La lumière du soleil déclinait, mais le froid lui n'en faisait qu'à sa tête, se moquant du cycle que l'astre solaire accordait aux créatures de Golarion. Le crépuscule marqua même un regain de la force du vent, lequel venait fouetter les visages de ceux qui osaient passer une nuit dans le Chalet Maudit, ainsi que le nommeraient les générations à venir.

Ortog avait fait du petit bois avec plusieurs structures de lit, et Kalt, Elzékiel et lui-même s'occupaient de charrier le stock qu'il avait débité pour la nuit. Aergnaeroka était en train de placer les chevaux dans l'écurie, les nourissant tour à tour avec l'avoine que le palefrenier du village avait mis dans leurs sacoches. De son côté, Delwin était allé faire l'inventaire des placards de la cuisine et n'y avait pas déniché grand chose à part quelques noix et une dizaine de pommes de terre. Il allait en faire la remarque à l'elfe quand il débarqua sur le perron pour découvrir un arc-en-ciel de lumière éclairer le côté Ouest de l'écurie. La scène était belle, pouvait-ce être une aurore boréale ? Bien sûr que non, et le vieil halfelin se souvint nettement de sa première rencontre avec Pym, Shor et Vosi... Une piqûre de rappel vint néanmoins rafraîchir sa mémoire : une flèche de la taille d'une aiguille vint le percuter entre les deux yeux, et un froid surnaturel proliféra dans son corps à partir de ce point. Aergnaeroka subit le même sort, sauf que la flèche vint se ficher sur son oreille. A travers la neige, et avec la faible luminosité, les fées bleues hautes d'une vingtaine de centimètres étaient à peine perceptibles.

Au cœur du maelstrom de lumière, les bras chargés de bois, Ortog, Kalt et Elzékiel étaient charmés par le spectacle, mais une petite voix leur disait que le temps de la contemplation n'était pas encore venu.

• init Pym : 1d20+3 donne [15] + 3 = 18
• Init Shor : 1d20+3 donne [12] + 3 = 15
• Init Vosi : 1d20+3 donne [14] + 3 = 17
• attaque à l'arc de Shor sur Aergnaeroka : 1d20+8-1 donne [17] + 8 - 1 = 24
• attaque à l'arc de Vosi sur Aergnaeroka : 1d20+8-1 donne [10] + 8 - 1 = 17
• dégât Aergnaeroka : 1d2 donne [1] = 1
• dégât Delwin : 1d2 donne [1] = 1

Note 1 : j'ai considéré que les canalisations de Delwin ont déjà été lancée et que ceux qui étaient fatigués ne le sont plus, ayant réussi à se réchauffer durant le laps de temps.
Note 2 : la deuxième flèche est pour Delwin (erreur de copier-coller...)
Note 3 : effet du jet de volonté vous savez -> couleurs dansantes
Note 4 : effet du jet de Vigueur -> chancelant pendant 1 rd
Note 5 : j'ai joué le round de surprise
Note 6 : Vosi est à 4 m de haut et les autres à 2 m.
alentours du Bois Frontière, carte des Hautes Sentinelles, cheval, poney

Modifié par un utilisateur mercredi 6 novembre 2013 02:07:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une piqure vint rappeler à Aergnaeroka qu'ils étaient entourés d'ennemis...

Modifié par un utilisateur mercredi 6 novembre 2013 08:14:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

D'un pas pressé, Delwin sortit du chalet pour faire part de l'inventaire de la réserve de nourritures des anciens propriétaires à ses compagnons. Le vieux prêtre fut à-demi surpris par l'apparition soudaine d'un cône constitué d'une multitude de couleurs, il comprit très vite à qui il avait à faire. Les ennuis commencent... Le vieil halfelin tressaillit alors quand une flèches vint se planter dans son front. Heureusement qu'elle n'avait pas touché un des carreaux de ses nouvelles lunettes !

Le serviteur d'Abadar fit appel à son pouvoir divin pour apporter soutien et force aux membres de son groupe avant de décrocher l'arme de prédilection de son dieu.

« Il est temps de montrer à ces êtres maléfiques qu'ils ne sont pas les bienvenus sur cette terre ! »

• Vigueur : 1d20+4 donne [12] + 4 = 16

Bénédiction (simple), décroche l'arbalète (mouvement).

Modifié par un utilisateur mercredi 6 novembre 2013 10:55:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kalt transportait le bois des meubles du chalet pour qu'il puissent passer une nuit au chaud, lorsque Elzekiel tomba à côté de lui. Il n'eut pas le temps de tourner la tête que Snjòr dégringola de son épaule, inerte. Les illusions des fées de l'hiver qui voletaient devant ses yeux n'eurent aucune prise sur lui, un sourire mauvais passa sur ses lèvres tandis qu'il se les humectait. Aucune survivante, cette fois.

Il lâcha le bois qu'il tenait, il délaça son gilet, dévoilant 4 poignards étincelants pendus à sa ceinture et en lança un du revers de la main vers la fée la plus proche.

« Je vais t'épingler, vinterørd ! »



Action libre : Lâcher ce qu'il tient.
Action de mouvement : Attraper une dague
Action simple : Attaque sur Pym

Modifié par un utilisateur mercredi 6 novembre 2013 15:43:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Cette fois, Elzekiel, qui les avait sauvés lors de la précédente rencontre, n'avait pas résisté à la fascination de la magie des fées. Ortog décida de s'éloigner un peu et, passant par l'intérieur de l'écurie, il se dirigea vers une des pestes. Le paladin se plaça en face d'elle et la toisa en la montrant avec sa lame.

• Vigueur : 1d20+8 donne [13] + 8 = 21

Double mouvement en Q15 et Châtiment du Mal vis à vis de Shor.

Actif : sceau, +2 CA, +2 JS. Châtiment du Mal vis à vis de Shor (Att +3, dégâts +2, ignore toutes les RD de la cible
AC +3)

BM privée.

Modifié par un utilisateur mercredi 6 novembre 2013 18:02:13(UTC)  | Raison: Non indiquée