A la mort du second ver Lovàris recula scrutant l'araignée pour voir si cette dernière n'allait pas s'agiter de nouveaux soubresauts puis lorsqu'il fut certain que ce ne serait pas le cas. Il examina ce qui était à la limite de son champs de vision, ils étaient entourés par les ténèbres, dans les profondeurs souterraine de Kénabres... Oui il se souvenait maintenant... tout lui revint en mémoire pas forcément dans l'ordre où cela c'était passé mais il comprenait mieux ce qui venait d'arriver, c'était ce qu'il craignait les démons venaient d'attaquer puis la faille, la chute, tout qui s'effondrait autour... Il ne devait sa survie que par le fait qu'il avait parlé à la forme humaine du grand dragon protecteur de Kénabres mais aussi par le fait qu'il avait rendu son dernier souffle à quelques mètres de lui...

« Par les huit rouleaux !!! » Dit le guerrier en se signant le visage du symbole de Desna... « Les démons et cette vague destructrice... Kénabres... Terendelev, c'était cette femme. J'ai vu aujourd'hui pour la première et la dernière fois le dragon d'argent. »

Comme les autres Lovàris accusa le coup, la puissante magie qui l'avait sauvé avait du altérer sa mémoire l'espace d'un instant maintenant qu'il savait et qu'il entrevoyait tout ce qui allait advenir de ceux qui étaient en surface, il fut anéanti. Toutefois le pragmatisme et la volonté de survivre de l'elfe et d'Horgus le ramena vite à la réalité.

« Je ne sais pas s'il restera encore quelque chose de Kénabres et de votre or Horgus si nous parvenons à rejoindre la surface mais sachez que quoi qu'il en soit je ne vous laisserai pas tomber. Toutefois la prudence vaut mieux que la précipitation nous sommes ici en Ombreterre et donc territoire inconnu. Nous ne pourrons que progresser lentement et plus nous serons nombreux plus nous aurons de chance de survivre. Je ne me priverai pas des connaissances plusieurs fois centenaires d'un elfe même aveugle mais sans vouloir t'offenser elfe, je ne sais pas si tu seras le plus à même d'organiser notre survie sans y voir. Mon nom est Lovàris... Lovàris Drindar, je vie en arpentant les routes entre ici et Storasta, je loue ma lame à qui veut assurer sa sécurité sur ces routes. Mon compagnon Leam, est aussi un guerrier habile... d'habitude mais il a aussi la magie das le sang comme tout ceux de son peuple sur l'autre continent...

Posons nous ici un moment, cherchons d'éventuels survivants, soignons ceux qui ont encore besoin de l'être et fouillons ces décombres à la recherche de tout ce qui pourrait nous être utile avant de partir. L'effondrement a drainé pas mal de choses jusqu'ici, tout peut être utile il ne faut rien laisser au hasard... » Lovàris commença par nettoyer sa lame avec le premier morceau de tissu qu'il trouverait puis commença une fouille minutieuse n'hésitant pas à faire rouler de gros blocs de roche pour voir ce qu'ils recouvraient.

• Test de perception (si je peux pas prendre 20) : 1d20 donne [5] = 5
• Test de connaissance des souterrains (pour savoir si je connais des choses du sous-sol de Kénabres) : 1d20+4 donne [3] + 4 = 7

Modifié par un utilisateur dimanche 27 avril 2014 10:46:43(UTC)  | Raison: Ortho

Kélérine était sous le choc, il revoyait l'attaque et repensait à ses pressentiments de la matinée. Il avait les larmes aux yeux en repensant à toutes les souffrances et les destructions qui s'étaient produit en ce jour sacré. Il revoyait le visage de la jeune femme tombé dans les ténèbres et surtout il repensait à Terendelev le dragon protecteur de la ville qui alors qu'elle se battait contre le roi tempête avait utilisé ses dernières forces pour les sauver eux. Puis il revint au présent et entendit les paroles de ses compagnons. Notamment celle du vaillant guerrier qui, même s'il jurait à chaque fois qu'il s'exprimait, semblait néanmoins plus sage et sensé qu'il n'y paraissait au premier abord.

Il regarda l'état de ses compagnons, pendant un instant un halo de lumière illumine ses mains avant qu'il ne prenne la parole (je vais utilisé toucher glorieux sur moi pour faire un jet de diplomatie):

« Je suis Kélérine de Tolkan prêtre de Iomédae et je vous présente mon ami Daeliel. »

Il se tourna vers Horgus en fronçant ses sourcils devant son discours

« Messire Horgus, je ne compte abandonner personne derrière moi. Tant qu'il me restera un souffle de vie je ferais en sorte que tous le monde puisse nous suivre et sortir d'ici. Ce n'est qu'en unissant nos force, nos connaissances et nos compétences que nous pourrons nous sortir de ce cauchemar et revenir à la surface. Oublions pour quelques jours les rancoeurs du passé et concentrons nous sur le présent et le futur »

Il se dirigea vers Aravashnial pour l'aider à se relever et l’amener vers Anévia

« Aravashnial, venez je vais vous guider près d'Anévia car elle ne peut pas se déplacer pour le moment et je vais tenter de vous soigner de mon mieux. Leam rapprochez vous de nous afin que je regarde si les substances de ces créatures sont nocives. Je suis en accord avec vous Lovaris, nous devons reprendre nos forces qui sait ce que nous risquons d'affronter encore et combien de temps ils nous faudra passer sous terre avant de pouvoir rejoindre la civilisation. Dans un premier temps pourriez vous chercher autour de nous quelques choses qui pourrait faire office de pansements ou d'attelle au cas ou mes prières ne suffise pas pour nos compagnons et éventuellement de la nourriture. Daeliel pourra vous aider je pense. »

Je vais étudier les blessure de l'elfe, d'Anevia et de Leam s'il se rapproche et voir ce que je peux faire pour eux.
Est ce que je pourrais soigner les brulures d'Aravashnial avec des soins magiques "classiques".
Même question pour la jambe d'Anévia?
Et pour Leam, puis le soigner?

• jet de premier secours : 1D20 +6 donne [9] + 6 = 15
• Diplomatie : 1D20 +10 donne [10] + 10 = 20

Modifié par un utilisateur dimanche 27 avril 2014 16:10:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lovàris s'était mis en quête de fouiller l'endroit et de rendre un semblant de dignité aux morts. Il put se rendre compte de la cruauté de la guère : la plupart des victimes n'étaient pour la plupart que des "civils". Il réussit tout de même à rassembler deux dagues et une rapière, de quoi fabriquer une attelle de fortune et un petit pactole de 21 pièces d'or. Mais sa plus grande trouvaille reste sans conteste les quatre écailles argentées qu'il trouva dans les gravats. Elle avaient la taille d'une main humaine et reluisait de la couleur de Terendelev.



De son côté, Kélérine examinait les blessés et la sentence était sans appels :
La jambe d'Anevia avait été brisée en plusieurs points, avec l'aide de la magie divine, il pourrait la restaurer en partie. La jeune femme pourra ainsi se déplacer sans attelle mais restera irrémédiablement ralentie par sa jambe sur laquelle elle ne pourra pas prendre appui. Il faudrait un sort beaucoup plus puissant pour régénérer complètement les os et les muscles endommagés.
Les yeux d'Aravashnial sont dans un sale état : ils n'existent plus. Ils ont manifestement été éclatés par un choc extrêmement puissant. Il faudrait un sort puissant pour les régénérer.
Pour Leam, la substance devrait partir à l'eau et ne laisser aucunes séquelles. La fièvre a surement déjà du retomber, et si ce n'est pas le cas, c'est un affaire de secondes.

Suite à la tirade de Leam, Horgus pris la parole.

"Vous avez raison sur un point Vomito, je vous pensais beaucoup plus malin que vous l'êtes manifestement. Mais soit, j'entends les arguments de Regard de Braise, et consent à laisser l'éclopée et l'aveugle rejoindre notre petite troupe. Quant à mon or, Lovàris, je ne suis pas un débutant. J'ai de la ressource et sais mettre en sécurité mes biens. Je savais que je pouvais compter sur vous !"
Horgus regarde autour de lui, et enlace ses épaules bien bâties.
"J'aurais dû amener ma fourrure noire corbeau grisée, il fait légèrement frisquet ici."

Anevia, qui se faisait alors examinée la jambe par Kélérine, répondit au noble.


" Et c'est là la première chose que vous aurez voulu changer à la situation ? Enfin,prenons le temps de prier Pharasma pour le repos de ces pauvres gens, puis dépêchons nous de regagner la surface et quitter cette caverne. Je dois retrouver mon épouse. Irabeth doit se battre contre la menace à l'heure qui l'est."

Aravashnial venait de terminer de nouer un bandage de fortune autour de son visage, après avoir déchirer un morceau de sa robe.

"Oui, oui c'est très bien Anevia ... Bon, Lovàris c'est ça ? Je viens peut être de perdre la vue, mais cela ne me rend pas impotent pour autant ! Je reste celui qui a le plus d'expérience ici : je sais de quoi je parle. Toi et ton compagnon, Leam, allez explorez la grotte pendant que Kélérine s'occupe des blessés. Daeliel c'est ça ? Ton nom à la musique de mon peuple, tu seras mes yeux jusqu'à ce que nous soyons en sécurité."

L'elfe fouilla ensuite à tâtons dans sa sacoche et en ressortit un flacon. Quelques gestes et mots efliques plus tard, il rangea son flacon et en ressortit un autre. Une autre incantation plus tard, il le déboucha et en avala le contenu.

Modifié par un utilisateur lundi 28 avril 2014 11:56:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les propos de Daeliel résonnèrent différemment en Anevia, Horgus et Aravashnial. Si chacun perçut très clairement que la tirade était principalement adressée à l'elfe, Horgus montra clairement son dédain pour la remarque qui lui était adressée, refusant clairement d'accepter l'existence du début d'une non reconnaissance de son statut social. Anevia, quant à elle, approuva les propos du paladin d'un signe de la tête et d'un sourire qu'elle lui adressa chaleureusement.

Mais la surprise survint d'Aravashnial. Il avait écouté sans bronché les conseils du suivant armé de l'Héritière, et si sa bouche commençait par montrer clairement son outrage, elle finit par se fermer pour au final, laisser échapper un soupir. Les derniers mots de Daeliel à son égard étaient surement pour beaucoup.


"Ecoutez, je ne doute pas de vos compétences à chacun. Mais je suis un Gardefaille, j'ai fait des plans et de leurs déchirures ma spécialité. Le combat contre les diables et démons est mon quotidien. Je peux vous assurer que mes conseils sont plus que les bienvenus. Mais si vous préférez prendre la tête du groupe, ou plutôt, faire en sorte que personne ne la prenne, je vous suivrais. Quelque chose en vous m'intime à la confiance, peut être est-ce votre foi qui semble infaillible, ou encore nos origines semblables. Peut être ne serait-ce finalement que la force et le bon sens que je perçoit dans vos mots ? Quoiqu'il en soit, vous pouvez compter sur mon soutien Daeliel, aussi longtemps que vous ne négligerez pas mes précieux conseils. En attendant, j'ai effectivement quelques sorts qui pourraient nous être utiles. Et si ma condition m'empêchera de les préparer à nouveau, je peux lancer ceux que j'ai en mémoire à votre convenance. Je suis capable d'invoquer des créatures, soutenir nos défenses et nos attaques, mais aussi endormir ou projeter de l'acide sur nos ennemis. J'ai également en ma possession une baguette de simulacre de vie, et serais heureux de la mettre à votre disposition. De même pour mes quelques potions et parchemins. Puisque c'est l'entraide que vous voulez, c'est là toute l'entraide que je peux vous proposer "

Je me suis permis d'assortir la tirade de Daeliel d'un jet de diplomatie envers Aravashnial, vu que c'est de celà qu'il s'agissait. Le résultat est tellement bon qu'il a gagné la confiance de l'elfe. J'ai mis à jour la fiche des npcs.

Modifié par un modérateur mercredi 30 avril 2014 17:56:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au propos d'Aravashnial, le paladin avait gardé la bouche ouverte avant de la refermer lentement.

Un gardefaille... un gardefaille ! Peut-être connait-il mes parents ! peut-être... Stop, chaque chose en son temps, rappelle toi ton entraînement, il y a des dangers inconnus par ici, nous devons être soudés et concentrés.

Les yeux de Daeliel peinaient à contenir quelques larmes que l'elfe écrasa de son poing ganté de cuir et d'acier. L'heure n'était pas à la sensiblerie.

« Messire Aravashnial, votre confiance m'honore et soyez certains que vos conseils nous seront précieux à tous et je crois pouvoir dire que chacun d'entre nous est heureux que vous soyez présent avec nous. J'aimerai que nous ayons le temps de nous entretenir des nombreuses questions qui me brûlent les lèvres, mais nous devons parer au plus pressé.  »

Daeliel alla aider Lovaris, mais celui-ci revint bientôt vers leurs compagnons en apportant ce qu'il avait trouvé.

Daeliel était émerveillé par les écailles de dragon et il frôla avec déférence

« Que Terendelev entre dans la gloire de Iomédae, elle nous a fait le plus remarquable des cadeaux en nous permettant de survivre et maintenant elle nous vient en aide d'au-delà son trépas.

Cette aide ne sera peut-être pas de trop, répartissons nous les en fonction des talents de chacun. Je pense que l'écaille qui sanctifie les armes serait à sa place dans les mains de Lovaris pour les trois autres je ne sais pas trop, qu'en pensez-vous ?

Quant aux armes, répartissons les entre ceux qui ne sont pas armés en fonction de ce qu'ils savent manier. Nous risquons d'avoir à défendre nos vies avant de sortir d'ici... »

Les paroles de Kélérine rappelèrent Daeliel à son devoir et l'elfe l'aida à finir le cairn pour les morts.

« Je vais t'aider mon ami, rendons un dernier hommage à ces hommes et ces femmes. »

Daeliel blinda son coeur contre l'horreur de la situation et ferma les yeux aux victimes avant de les recouvrir avec les rochers et les débris. Il resta aux côtés de son ami pour le dernière prière pour les morts, à laquelle il ajouta une prière silencieuse pour le dragon.

Modifié par un modérateur lundi 28 avril 2014 18:55:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après un long moment de méditation, Kélérine revint au présent. Il était temps d'agir et de commencer à progresser pour rejoindre la ville ou ce qui pouvait en rester.

Il se tourna vers Lovaris
« Je vais remettre Anévia sur pied, elle pourra nous aider une fois que j'aurais soigné sa jambe. Réfléchissons à nos problème, de quelles ressources disposons nous, pour ma part je n'ai qu'une outre d'eau mais si nous devons rester plus d'une journée sous terre je pourrais demander à Iomédae d'en créer. Par contre quelqu'un a t'il de la nourriture au cas ou?

Pour la progression, je serais plutôt partisan de rester ensemble. »

Kélérine revint voir Anévia et pria pour la soigner.

Je transforme ma detection du mal en soin léger:

• soin Anévia : 1D8 +1 donne [5] + 1 = 6

Comment sont équipés les trois PNJs?

Très bien sa jambe était maintenant soigné, il lui tendit la main pour l'aider à se relever en lui souriant pour lui donner du courage.

Si j'ai pu trouver ou tailler un bâton, j'irais le donner à Aravashnial en l'aidant aussi à se relever.

Modifié par un utilisateur lundi 28 avril 2014 22:04:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Il y a des hommes fait pour se battre, d'autres, d'autres pour donner aux autres et d'autres pour faire prospérer les villes et en faire des bastions qui se dressent contre le mal. Horgus Gwerm est un entrepreneur de génie et de ce fait il a beaucoup œuvré pour que les villes à la frontière de la Plaie soient aujourd'hui ce qu'elles sont et en particulier Kénabres. Sont enrichissement et ce qui lui a permis d'investir toujours plus et je gage que la ville a su elle aussi en tirer partie et le saura encore si jamais l'attaque des démons ne l'a pas entièrement détruite. » Répondit le caravanier aux remarques qu'on lui avait faite.

Anévia voyait d'un bon œil le fait que le prêtre d'Iomédaé se dévouait à user de magie pour soigner alors qu'il semblait au guerrier qu'il n'avait pas usé de tout ce qui était utilisé traditionnellement par les soigneurs et qui était tout aussi efficace, le paranoïaque ulfe se demanda à quoi jouait cet aasimar ce qui le rendit plus que méfiant à son égard. Les rumeurs de la ville se rappelèrent au bon souvenir de Lovàris, tout était possible. Staunton Vhane, un nain traitre à sa cause. Celui qui passait pour un paladin était en fait un anti-paladin qui quitta la ville suite à la révélation de son vrai visage. Se pouvait-il que ce prêtre use de tout ses sorts pour ne plus pouvoir le faire lorsqu'ils seraient vraiment nécessaires ? Il les verrait alors tomber, les uns après les autres... Le guerrier chassa ses idées essayant de ne pas voir le pire des scénarios qui pourrait leur arriver. Il se pencha sur les objets que la femme qui aimait une autre femme avait posé sur le sol. Il retira quelques flèches de son carquois et les donna à Anévia. « Tiens tu peux prendre ces flèches, je te prends pour ma part ce feux grégeois. Gardefaille, je t'ai vu boire plusieurs potions curatives, je n'aurai pas toujours la même chance de tomber sur d'aussi piètre adversaires et serait amener à me prendre des coups. S'il devait te rester une fiole je pense que je serai à même de l'utiliser à bon escient si tu acceptais de m'en donner une et si Desna me protège pour ne pas que j'ai à m'en servir je te la rendrai volontiers une fois à la surface. »

Lovàris n'avait pas vu qu'Anévia l'avait écouté lorsqu'il avait posé sa question et se sentait quelque peu gêné de n'avoir pas demandé son avis ouvertement. S'il était évident qu'elle pourrait suivre et aider le groupe de la meilleure des manière, alors il n'y avait pas à hésiter mais cela impliquerait également que tous les autres suivent car Horgus ne porterait certainement pas l'elfe qui était aussi prétentieux et imbu de sa personne que lui, de même le noble ou le riche bourgeois qu'il était n'hésiterait pas à fuir à la moindre frayeur s'il restait en retrait avec Aravashnial laissant seul le Gardefaille qui n'y voyait rien... Lovàris élabora mentalement un ordre de marche qu'il proposa à tout le groupe cette fois.

« Très bien, nous progresserons tous ensemble alors. Je pense que ça peut le faire si nous avançons comme ceci dans la mesure du possible. Leam en tête avec Daeliel, le premier parce qu'il est prompt à réagir et peut éclairer le chemin avec ses lumières, je sais aussi qu'il peut les envoyer très loin devant pour explorer le chemin, le second parce que les elfes je le sais ont une meilleure vision que nous les humains et qu'il pourra tirer de son arc sans être gêné. Je suivrai juste derrière prêt à me porter au combat en cas de danger mais aussi assurerait la protection d'Horgus qui sera derrière moi. Derrière se trouveront Anévia et Aravashnial. Kélérine fermera la marche, si j'ai bien compris, les yeux des aasimars peuvent voir à travers les plus obscures ténèbres, assurer nos arrières sera aussi important que progresser... » En disant qu'il s’évertuerait au mieux à protéger Horgus, Lovàris espérait entrer dans les bonnes grâces du marchand.

Fiche de perso mise à jour.

Modifié par un utilisateur mardi 29 avril 2014 08:55:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lovàris répondit par l'affirmative à la proposition de Daëliel et distribua les écailles comme il le demandait, il s'arrangea ensuite avec Leam qui avait fait l'erreur de ne pas prendre son cimeterre et se retrouvait à manier une petite épée, le genre qui allait bien au gens de petites tailles ou comme arme secondaire lorsqu'on combattait à deux mains mais qui n'était pas digne du guerrier qu'il disait être. Toutefois il comprenait fort bien pourquoi l'osirionnais rechignait à l'avoir à ses côté en permanence... c'était une lame noire... lui aurait dit une sombre chose corrompue par le mal et s'il n'y était pas intimement lié, il lui aurait dit depuis longtemps de s'en débarrasser. Surtout ici, à Kénabres où il ne fallait pas grand chose pour être soupçonné de pactiser. Bref il lui laissa l'écaille qui pouvait rendre plus puissante son épée courte contre les démons et empocha celle de protection contre les énergies naturelles.

« Je n'ai pas grand chose dans mon sac tout comme toi Daëliel. » Dit le guerrier en regardant Aravashnial sortir fioles et parchemins de son sac. « Heureusement vos fioles n'ont pas souffert de la chute, elles seront d'une aide précieuse et je t'en remercie... » Lovàris prit une potion bleutée étiquetée comme potion de soins et reprit au sujet de son équipement. « Oui je disais pas grand chose une outre de deux litres et trois jours de rations de survie, c'est à dire pas assez pour un repas correct pour tous le groupe pour une seule journée...

Nous n'avons donc plus de temps à perdre et trouver une sortie, avec de la chance si c'était autrefois habité nous trouverons des sources ou des infiltrations d'eau potable en chemin et des choses comestibles comme des champignons... Bon un chemin en vaut un autre et de toute façon il faudra explorer le plus de passage possible pour trouver une issue et ne rien laisser au hasard. Il y a peut-être d'autres survivant aussi à secourir. » Lovàris serait prudent et vigilant une fois sorti de cette caverne.

Daeliel fit signe à tout le monde de s'arrêter et désigna la sac, puis, tout en encochant une flèche à tout hasard, il dit à la compagnie :
« 
Quelqu'un aurait-il une corde ? Nous pourrions l'accorcher à une dague, une flèche ou un ustensile quelconque pour attraper ce sac à dos, peut-être contient-il des choses utiles... Sinon Kélérine pourrai tester les pouvoirs de l'écaille, mais il serait dommage de gaspiller ces pouvoirs. »

Puis l'elfe se mit en position pour détecter tout ce qui viendrait de l'avant de la colonne en attendant que quelqu'un décroche le sac.