Les ratés de Leam et Lovàris eurent au moins le mérite de distraire le second cafard alors qu'Anevia le prenait à revers. De la meme précision dont elle avait fait preuve sur le premier, elle tua celui-ci d'un coup net. Alors que Leam commençait à se relâcher, il regarda en arrière pour voir si tout allait bien et aperçu Kélérine, plus loin dans le tunnel, à coté du cadavre d'un serpent. Il semblait que l'attitude du prêtre avait été la bonne depuis le début, tout absorbé par le combat contre les deux cafards le jeune magus n'avait pas remarqué le reptile qui s'était glissé dans leur dos. Tout compte fait, à part Daeliel qui avait été mordu lorsque les cafards les avaient pris par surprise, le groupe s'en était tiré sans encombres. Leam reprit la tête du groupe, attendant que Daeliel fasse de même, afin de continuer l'exploration. Ce faisant, il commenta le combat passé :

« Félicitations Anevia, il semblerait que vos talents nous seront plus qu'utiles ! Cette formation semble avoir porté ses fruits, notre ami le prêtre à l'air d’être totalement à même de gérer l’arrière garde à lui tout seul. »

Le combat était terminé et Lovàris n'avait pas brillé, sans savoir s'il pourrait toujours compter sur les autres, il lui fallait sérieusement améliorer ses compétences martiales. Il écarta du pied la bestiole sur laquelle il marchait. « Ouais sacrément grosse cette bestiole ! Sont bien nourries ceux là et avec les cadavres qui sont tombés dans les failles en même temps que nous ils auront encore de quoi faire. Pour des cafards comme ceux là bouger des pierres comme celles dont on à recouvert les malheureux ça sera une partie de plaisir...

Quand on voit la taille de l'araignée, des vers et de ces cafards, j'ose à peine imaginer ce qu'on va rencontrer ensuite et surtout la aille qu'il va mesurer ! J'espère qu'ils sont à une aille adulte ?! » Lovàris examina le tas d'os pour essayer de déterminer si c'était des os humains. Il éparpilla le tas avec a pointe de son épée. Il espérait également pouvoir déterminer de quand datait ce campement. Si c'était assez récent, ils pourraient peut-être négocié de l'aide mais il n'y croyait pas. Ceux qui allaient s'enterrer si profondément sous terre, à près de soixante-dix mètres, avaient certainement de bonnes raisons pour le aire et sans doutes d'horribles secrets...

« Un coup de main peut-être pour faire le sale boulot ?!  »Lovàris essaya d'être minutieux. Après le tas d'où étaient sortis les cafards, il s'attaquerait à la paillasse et encore une fois la retournerait avec son épée et fouillerait en essayant de pas y mettre les mains et en se couvrant le nez et la bouche. Il finirait par les restes du feu camps, on trouvait parfois dans les cendres des choses intéressantes, des choses qu'on essayait de détruire voir de protéger si elles pouvaient résister au feu...

• Test de perception : 1d20 donne [14] = 14

Modifié par un utilisateur jeudi 1 mai 2014 22:11:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Anevia balaya les compliments d'un revers de la main, et pendait qu'elle allait rechercher son arc, répondit à ses nouveaux admirateurs.


" Je vous en prie, c'est le moins que je puisse faire. Ce n'était pas grand chose."

Horgus ne tarde pas à faire part de son mécontentement.

"Et bien si ce n'était pas grand chose, vous auriez pu accélérer ? Mes yeux ont malheureusement eu le temps de graver dans mon esprit l'image de ces vermines à vomir."

La jeune femme ne prit pas le temps de lui répondre et se contenta de l'ignorer, alors qu'Aravashnial était en pleine conversation avec Kélérine.


" Il n'est pas rare de croiser ce genre de vermines sous terre, mais la connexion avec Deskari est fascinante de bon sens. Il est très certainement lié à l'attaque de Kenabres, et ces insectes peuvent très bien être des rebus, ou des égarés de la force principale ? Ou peut être est-ce là le résultat simple de son influence, les vermines se concentrant là où il agit ? Quand aux Gardefailles, nous sommes un groupe qui a pour mission la fermeture des failles entre les plans, quels qu'ils soient. La branche locale était évidemment spécialisée dans la lutte contre les abysses. "

Rapidement pansé par Kélérine, la blessure de Daeliel le faisait toujours souffrir, mais l'elfe avait appris à serrer les dents et à ne pas se plaindre. Ils n'étaient pas sortis d'affaire et l'heure n'était pas au repos.

Indiquant rapidement à Lovaris : « Je veux bien porter la corde et la paillasse, cette dernière servira à Anevia si nous devons dormir dans ces souterrains. », Daeliel était déjà en position, arc et flèche en main, prêt à reprendre la progression à travers les souterrains où ils avaient atterrit.

Leam ne détecta rien de magique sur la broche, et c'est sur cette découverte que le groupe repris la route dans leur formation. Ils retrouvèrent l'intersection et continuèrent par le chemin de droite. La caverne était ici en partie effondrée, surement un dommage collatéral dû au combat titanesque qui avait eu lieu à la surface. Le groupe continua son chemin dans le sombre tunnel, et après une demi heure de marche, arrivèrent à une nouvelle intersection.
Dans le mur du tunnel, un trou béant laissant entrevoir une caverne illuminée par des lueurs vertes. A l'intérieur, un bâtiment de pierres sans fenêtres s'élevait jusqu'à 6 mètres du sol. Un immense marteau de 3 mètres de diamètre est gravé sur la façade de la structure, alors qu'aux alentours, les restes de dépendances reposent en ruine.
Le tunnel en lui même continuait plus loin.

« Horgus vous avez déjà vu ce genre de bijou à Kénabres, à votre avis ça vaut combien ? »Alors que la broche faisait le tour du petit groupe et qu'ils arrivaient devant ce qui semblait être un temple de Torag. Lovàris essaya de la récupérer avant que Kélérine ne la range. Le combattant voulait estimer sa valeur et la montrer à Horgus, si quelqu'un avait l'habitude d'acheter des bijoux dans ce groupe c'était lui et si la broche représentait quelque chose pour une famille ou une organisation, peut-être serait-il en mesure de le renseigner.

« Étrange ce temple au milieu de nulle part ? Vous croyez que ça date de quelle époque ? Je crois qu'on peut faire une pose... Nous allons faire le tour de la bâtisse à quatre pour voir s'il n'y a pas de danger qu'est que vous en pensez ? Anévia pourra monter la garde et reposer sa jambe par la même occasion » L'ulfe ne lâcha pas son sac à dos, pas question de le laisser sous la surveillance d'autres pour le moment, il préférait rester alourdi par ce dernier pour le moment. Il était attentif aux réponse des uns et des autres mais ne quittait plus des yeux ce temple prêt à recevoir toutes créature hostile... Il dégaina sa dague qu'il garda dans sa main non directrice, dans l'autre il avait toujours son épée.

Quand les autres furent prêts, il avança jusqu'à l'entrée, prudent comme à son habitude et attendit que l'on détecte s'il y avait de la magie sur la porte puis l'examina à son tour pour voir comment elle s'ouvrait.

• Test d'estimation (broche) : 1d20 donne [20] = 20
• Test de perception : 1d20 donne [13] = 13

Sur le chemin vers le temple perdu, certains se remémoraient les terribles évènements qui les précipita sous terre, d'autres cherchaient à se rattacher à des choses plus tangibles pour occuper leurs esprits.
Ravi de trouver quelqu'un à qui exposer ses théories, Aravshnial répondit de bon coeur à Kélérine.


" Vous savez, ce n'est pas la première fois que la ville est attaquée. Il est clair que la corruption démoniaque a atteinte des gens au dessus de tous soupçons. Il y a 20 ans lors de la première attaque du Roi Tempête sur la ville, qui marqua le début de la Première Croisade, déjà les démons avaient bénéficier de l'aide de Staunton Vhane et de ses Marteaux du Paradis. Il est manifeste qu'il ne s'agissait pas des seuls croisés passés à l'ennemi. Mais pour aujourd'hui, quelque chose de beaucoup plus puissant a été mis à l'oeuvre. Il y a 20 ans, le Roi Tempête ne fit qu'ébrécher la Pierre Gardienne. Vous avez vu comme moi, après tout il s'agît de la dernière chose que j'ai vu, la forteresse du Cerf Volent volée en éclat. Sans la Pierre Gardienne, les démons ont pu entrer en ville aussi facilement que ... ce qu'ils ont fait. "

Horgus leva les yeux au ciel suite aux propos de l'elfe.
" Et c'est repartit avec vos délires conspirationistes. C'est d'avoir la tête si haut du sol qui empêche l'air de faire fonctionner correctement votre matière grise ? Si nos rangs étaient infiltrés au point de pouvoir permettre cette attaque, vous ne pensez pas que le seigneur Hulrun aurait fait quelque chose ? Il n'y a pas plus suspicieux que ce vieil inquisiteur ! Et je sais très bien ce qu'elles valent vos hypothèses."

L'elfe sembla embêter par la tirade de l'entrepreneur. Légèrement confus, il se contenta de quelques mots pour guise de réponses.
" Une hypothèse reste une hypothèse, il existe de fait un risque d'erreur. Et lorsqu'une erreur survient, de sincères excuses suivent aussitôt. Vous le savez très bien sire Gwerm. Quoi qu'il en soit, je ne pense pas qu'Armasse signifie quoi que ce soit pour les démons, mais peut être ont ils jugés bons de profiter d'une telle fête pour attaquer."

Lovarìs coupa court à l'échange entre les deux hommes en remettant la broche à Horgus, il lui suffit d'un coup d'oeil pour énoncer un prix : 200 pièces d'or. Il resta ensuite silencieux, comme pour réfléchir.

Une fois arrivés devant ce que Kélérine identifia comme un temple de Torag, la parole se dénoua à nouveau au sein de la troupe. Lorsque Lovàris proposa à Anevia de rester près de l'entrée pour reposer sa jambe, la réponse de l'éclaireuse fut quelque peu étrange. Sa voix était tremblante et ses yeux ne quittaient pas le sol.


" Oui... Je... Ma jambe me lance, je... Une pause serait la bienvenue."

Un seul coup d'oeil sur la jeune femme suffisait à deviner qu'elle luttait avec toute la dignité dont elle était capable contre les larmes. Daeliel, Aravashnial et Horgus restèrent à ses côtés tandis que les trois autres firent le tour de la bâtisse. Il était clair que c'était ancien, mais aucuns moyens de savoir à quel point. Quoiqu'il en soit, aucune menaces ne se présenta au groupe. La porte d'entrée du temple se trouvait sur la façade ouest, et était des plus simples. A leur retour de leur inspection, Horgus se rapprocha de Lovàris. En même temps qu'il parlait, il indiquer de son regard Anevia.

" Regardez là, il est clair qu'elle nous ralentit. Elle ne tient pas le coup, peut être devrions nous nous séparer ? Pour qu'une partie du groupe atteigne rapidement la surface ..."

La remarque du noble n'échappa pas à Anevia. Elle releva son visage, dont les yeux rouges trahissaient la perte de son combat. Elle explosa de colère.
" Cela suffit Horgus ! J'espérais pouvoir réussir à endurer votre attitude déplorable, pensant que quelque chose de bon se cachait quelque part en vous. Mais je suppose qu'il n'y a rien à attendre de quelqu'un qui a honte de sa propre foi. Vous ne pouvez même pas réaliser l'impact que ce genre de temple, dédié à l'un des dieux alliés de la Croisade, peut avoir sur les vrais croyants. Car oui, Horgus, avoir honte de la foi est aussi détestable que vénérer des démons ! "

Horgus sembla sincèrement déstabilisé par la jeune femme, mais il reprit rapidement sa posture. Il ricana tout en fausseté. Et appuya de ses doigts les parenthèses de quelques uns de ses propos.

" Attendez, c'est vous qui essayez de me parler d'honneur ? Quelle ironie. Figurez vous que les pamphlets venus d'une "femme" fréquentant des voleurs et autres coupes jarrets n'ont absolument aucunes valeur."

La mâchoire d'Anevia se crispa aussitôt, et il n'était pas difficile de voir dans ses yeux quelque chose d'encore plus terrible que la colère. Mais elle posa sa main sur sa poitrine et souffla, comme pour prendre sur elle. La tension entre elle et Horgus était plus que palpable.

Modifié par un utilisateur samedi 3 mai 2014 22:30:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après l'inspection du temple et de son entrée principale, Leam suivit d'un oeil désabusé les échanges verbaux. Il semblait que personne n'était décidé à changer quoi que ce soit dans son comportement, et étonnement seul Aravashnial faisait preuve d'un peu de recul quand à sa position. Kélérine tentait de calmer le jeu, mais Leam ajouta son grain de sel en s'adressant à Horgus d'un oeil torve :

« Ecoutez, quelle que soit la manière dont vous le formulez, notre avis ne changera pas sur le fait de ne laisser personne en arrière. Vous savez pertinemment que si un groupe plus rapide part en avant pour rejoindre la surface plus tôt, même si ce groupe ramène des secours le plus rapidement possible ceux restant sur place ont toutes les chances d'y passer, d'autant plus que nous n'avons aucune idée du temps qu'il sera nécessaire pour sortir à l'air libre. De plus, même le groupe partant en avant se mettrait en danger, se privant des qualités individuelles des personnes laissées en arrière. Tant que la situation ne sera pas réellement désespérée, il me semblerait correct de cesser de proposer d'abandonner des membres du groupe. Cela calmera les nerfs de tout le monde, et nous permettra de nous focaliser sur notre seule tâche importante : sortir d'ici vivants. Quant à vous Anévia, je sais que la situation est difficile et j'ignore ce que vous pouvez ressentir, mais cette épreuve est dure pour tout le monde, vous devez faire de votre mieux pour vous montrer forte et laisser vos sentiments de côté. Tâchez de vous ignorer l'un et l'autre, cela sera pour le mieux pour l'ensemble du groupe. »

Leam avait tenté de se montrer équitable, en laissant de côté du mieux possible son animosité personnelle envers Horgus. Il n'avait pas nécessairement d'affection pour Anévia mais il avait tendance à respecter uniquement les gens qui avaient fait leurs preuves l'arme en main. Il savait suivre les ordres des puissants et des fats, sa formation l'avait éduqué dans ce sens, mais il ne se privait pas de prendre de haut les personnes qu'il considérait comme impotentes martialement parlant. Il reconnaissait l'intelligence et la connaissance, mais ne parvenait pas à estimer les personnes dont les qualités se limitaient à comploter et faire du profit en faisant le minimum d'efforts possible.

Se tournant vers Lovàris, il évoqua ce qu'il avait ressenti en terme de présence magique :

« Je ne détecte rien provenant de la porte elle même, cependant il y a quelque chose possédant une assez faible signature magique juste derrière, à un ou deux mètres je dirais.Je détecte aussi une faible aura provenant du centre du temple, soyons sur nos gardes. »

• diplomatie pour aider Kélérine : 1d20-1 donne [7] - 1 = 6

Modifié par un utilisateur dimanche 4 mai 2014 00:04:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lovàris laissa la porte pour le moment et essaya à son tour de calmer tout ce beau monde avant d'entamer l'exploration du temple. « Ce temple s'il n'est pas corrompu par le mal sera peut-être un point de replis important pour nous. On ne sait pas en effet ce qui nous attend plus loin. Il faudra peut-être passer les lignes ennemies. Il est donc nécessaire de perdre du temps de toute manière Horgus et peut-être nous trouverons de quoi soigner cette jambe ou d'autres blessures qui pourraient nous tomber dessus. On aura peut-être de l'escalade, les chutes n'épargnent personne... »

Il remarqua que Kélérine avait noté certaines choses qui lui avaient échappé et que comme les deux disciples d'Iomédaé et Leam avec lui, les trois autres qui les accompagnaient semblaient se connaître et avoir un certain passif qui ne s'était pas forcément bien passé et le prêtre plaçait déjà ses billes pour essayer d'en savoir plus dans le but de régler le problème. Le guerrier s'aperçut également qu'Anévia avait réagi de manière étrange, c'était la seconde fois qu'elle portait sa main à sa poitrine alors qu'elle était contrariée et cette fois il y avait effectivement plus que de la colère comme si la jeune femme devait lutter pour ne pas que quelque chose s'empare d'elle...

« Tu as raison Daëliel si ce qui se trouve derrière la porte est sans danger vous pourrez nous suivre pour vous y mettre à l'abri... Je pense que le lieu devait être une place forte pour lutter contre le mal avec le temple au cente et ses dépendances qui pouvait accueillir une caserne. Il possible que durant les croisades on se battait autant en surface comme sous terre où il était nécessaire de stopper l'ennemi. Par contre je n'arrive pas à voir d'où viennent ses lumières vertes... Des mousses sur les pierres ?

Bon essayons d'entrer couvrez moi avec vos arcs, je vais essayer de pousser cette porte. » Lovàris essaya d'ouvrir tout simplement. Si ça ne passait il chercherait un mécanisme d'ouverture pour le crocheter. Il espérait ne pas avoir à enfoncer la porte du temple de Torag.

• Test de diplomatie (pour aider Kélérine) : 1d20-1 donne [4] - 1 = 3
• Test de perception (mousse verte) : 1d20 donne [13] = 13
• Test de perception (écoute à travers la porte) : 1d20 donne [3] = 3
• Test de crochetage (essai en armure) : 1d20-2 donne [12] - 2 = 10
• Test de diplomatie (pour aider Kélérine Horgus) : 1d20-1 donne [1] - 1 = 0

Modifié par un utilisateur dimanche 4 mai 2014 11:37:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Satisfait du compromis trouvé, Leam s'avança à l'intérieur du temple. Il lança une autre détection de la magie pour être certain que la source magique provenait de la bassine, et pour savoir si c'était le liquide lui même qui était magique ou son contenant. Il voulait aussi être certain que la porte frappée de l'insigne de Torag était inoffensive. Une fois cela fait, il laissa Lovàris passer afin qu'il puisse essayer de l'ouvrir.

• Art de la magie sur la bassine si c'est elle qui est magique (ou sur la source magique si elle est visible dans la salle) : 1d20+7 donne [9] + 7 = 16