Aspexia achevait à peine de panser sa blessure, et la bande de tissu qu'elle avait utilisé commençait déjà à s'imbiber de sang. La satisfaction qu'elle avait tiré de la mise à mort aussi sanglante que brutale du capitaine mercenaire commençait déjà à s'estomper. Elle avait eu au départ l'intention de débarquer les mercenaires au prochain port, en les chargeant de répandre le nom de celle qui avait vaincu leur compagnie, mais elle commençait déjà à regretter sa décision. Il y avait peut être une autre solution...après tout, les îles ne manquaient pas, et ils pourraient ainsi se débarrasser du problème rapidement, et continuer leurs raids sans avoir à s'arrêter dans un port. L'arrivée de Drewan l'arracha à ses pensées.

Elle répondit avec un agacement à peine perceptible.
« Oui, je peux sentir la magie. Disons que puisque Sshaksii et Morelia sont occupées, je vais m'en charger.  »

Elle s'approcha du coffre, et se concentra sur la présence de magie...
Détection de la magie

• Art de la magie (identification) : 1d20+10 donne [12] + 10 = 22

Flashback
Sshaksii était en train d’invoquer lorsqu’elle entendit que le gnome fuyait. Elle hésita à convoquer un aigle… puis elle se ravisa : le temps qu’elle le fasse, il serait probablement loin. Elle s’en voulu. Elle espérait qu’ils ne s’en mordraient pas les doigts plus tard… A la fin du combat, les cris cessèrent, elle entendit alors sa cousine s’inquiéter de son état. Sshaksii décida de réapparaitre, il était inutile de rester invisible : « Merci Cousine… ça va ! Je vais bien… hormis le fait que je ne vois rien ! La blessure est magique, avec des soins adaptés je devrais pouvoir recouvrer la vue… Peux-tu dans l’intervalle me guider, je vais avoir besoin d’un peu d’aide… mais pensons aussi aux autres ! Amènes-moi auprès de blessés, je pourrais toujours y être utile… »


Fin du flashback
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Alors que tout le monde s’afférait à charger le butin, Sshaksii apprit que l’ensorceleuse qui l’avait rendue aveugle était toujours vivante. Son sang ne fit qu’un tour. Et elle entreprit aussitôt de trouver sa capitaine pour demander vengeance… elle réfléchissait à quelle supplice elle allait bien pouvoir pratiquer quand elle entendit les voix de son second, de Drewan et Aspexia qui discutaient ensemble à propos d’un coffre…

Modifié par un utilisateur vendredi 13 février 2015 16:13:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le coffre renfermait probablement un trésor ayant une valeur similaire à celle du reste de la cargaison. Le contenu, ensorcelé, était probablement le résultat d'une commande particulière, et tout le monde ne pouvait pas s'offrir ce genre de matériel.
D'ailleurs, le coffre lui même était assez étrange. Il était d'une taille très modeste, mais bien plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur. Si il n'était pas facile à transporter pour autant, le remiser dans la cale serait un bon moyen d'économiser de l'espace.
Le contenu lui même était magnifique. Une rapière ouvragée, la garde représentant un aigle déployant ses ailes, dans son fourreau de cuir noir traité pour résister au sel. Une Cuirasse forgée dans un métal bleu profond, qui était étrangement légère, comme si elle était faite de tissu. Une sacoche de cuir qui avait l'air tout à fait ordinaire, excepté la gravure de mousquets entrecroisés, qui la désignait comme un produit de la guilde des Artificiers d'Alkenstar. Une cassette, enfin, contenait un jeu de trois pierres parfaitement rectangulaires, polies, et gravées chacune d'une rune d'ambre.


Avant qu'Aspexia ait eu le temps de discuter cette découverte avec le reste de ses officiers...dont certains étaient de toutes façons occupés à interroger l'étrange femme cadavérique qu'ils avaient capturé, elle fut abordé par l'un des marins: Conchobar Shortstone, l'un des anciens matelots de la Corneille.
« Capitaine! J'ai trouvé ça, sur le pont, près du cadavre de leur capitaine. Je crois que ça appartenais au gnome... »
Il lui tendit un fouet de cuir, dont la lanière était parsemée d'éclats de métal tranchant, incorporés dans l'arme. Un tel outil n'était en général utilisé que par les gladiateurs, et portait le nom de fouet scorpion. Conchobar ajouta:
« Il y a autre chose...ce gnome n'était pas dans son état normal. C'était ce que nous appelons un Décoloré. A mesure que nous avançons en âge, l'ennui devient notre pire ennemi. Les gnomes qui cessent de faire de nouvelles expériences et découvertes, ils finissent pas s'étioler, et cela est en général fatal. Mais certains survivent les derniers stades de la maladie, et deviennent des Décolorés. Je voulais simplement vous prévenir que celui que nous avons affronté est sans doute à demi-fou...et il est tout à fait probable qu'il cherche à se venger. Nous n'avons pas fini d'en entendre parler. »

Flashback
Alors qu’elle descendait l’escalier, elle entendit le langage… fleuri de son amant. Elle décida de ressortir, accompagnée d’un marin qui avait eu l’amabilité de l’aider… Elle se rendit alors dans sa cabine pour se reposer, réfléchir à son avenir immédiat avec son infirmité et prier Calistria…
Fin du flashback

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Elle venait de se cogner la tête contre une étagère et maugréait entre ses dents lorsqu’elle entendit frapper. C’était Floyd et… son présent. Passant sur les quelques maladresses de son amant, qui avait eu là une charmante intention, elle le remercia et ordonna à la prisonnière, les yeux toujours bandés, d’entrer…

« Quel est ton nom ? »

Alors que Desepoir lui répondait, elle prit sa dague et se dirigea vers elle pour lui saisir violemment les cheveux. Lui faisant plier la tête en arrière, elle dégagea le cou…
Elle attendit un instant, couteau sur la peau, en pleine réflexion. Elle devait se contenir pour ne pas directement lui dessiner un deuxième sourire.

Puis elle relâcha sa prise, mit son couteau entre les dents, avant d’attraper sa proie vers la mâchoire appuyant avec force au niveau de l’angle interne de la mandibule, la forçant à ouvrir la bouche.

Sentant que celle-ci était ouverte, elle se saisit de la langue avec violence avant de la couper à sa base d’un coup de dague sec et précis !

Le sang giclait ! Sshaksii ne voyait rien mais sentait l’odeur acre de même que la chaleur et la viscosité du liquide sur ses mains. Elle entendait aussi le glougloutement de la respiration obstruée par l’afflux de sang. Le bruit était moins impressionnant que le capitaine esclavagiste, mais suffisant pour que Sshaksii ait le vertige un court instant : un pic d’adrénaline et de pure jouissance de vengeance, elle était en communion avec sa déésse.

Puis elle se reprit, elle ne voulait pas la tuer… pas tout de suite. Elle lui toucha l’épaule de sa main auréolée d’une aura de chaleur orangée. stabilisation Déjà le saignement diminuait et bientôt la plaie serait cautérisée. Sshaksii avec un sourire mauvais lui souffla alors d’une voix calme et froide : « ça c’est pour m’avoir rendu aveugle !! Muette tu seras moins dangereuse dans le cas où tu arriverais à t’échapper des ces fers !!
@Banshee :c’est bien correct, la grande majorité voir la totalité des sorts demande une composante verbale ?

Désespoir ! Tu n’auras jamais aussi bien porter ton nom ! Car dorénavant, tu es mienne ! Tu n’es pas mon esclave ! Non, tu es une morte en sursis ! Tu seras mes yeux que tu m’as volé tant que je n’aurais pas retrouvé la vue par des soins. Après… faisant passer sa langue bifide sur les lèvres tu découvriras pourquoi notre déesse s’appelle la vengeresse !!

elle ôta le bandeau qui cachait les yeux de l’arcaniste puis tirant sur la chaine

Chaque chose en son temps, va j’ai besoin de me décrasser les jambes ! Allons faire un tour sur le pont ! »


@Banshee :Ah sinon, Sshaksii préparera pour le lendemain le sort connaître son ennemi afin de donner un bonus de +10 au test de connaissance… quel type de connaissance faut-il à ton avis, pour connai^tre les secrets de Desespoir ?

Modifié par un utilisateur vendredi 13 février 2015 23:22:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque Morelia vit Désespoir monter sur le bateau, fer au poignet. Un étrange sentiment de malaise s'installa en elle. Elle vit également que l'équipage ne voyait pas d'un bon oeil sa présence sur le bateau. Mais elle n'avait pas eu le temps de s'inquiéter d'avantage que son Capitaine l'interpella quelques temps plus tard. Elle invita Drewan à installer les trésors dans sa cabine le temps de les inspecter avec plus de précision et pris son temps pour analyser la teneur en magie possible de ses objets.

Elle installa d'abord les cartes dans un coin de sa cabine de navigation, remercia Drewan en lui promettant que la sacoche étrange serait identifié en premier et ils sortirent de sa cabine qu'elle ferma soigneusement à clef. Elle avait à parler à son Capitaine. Lorsqu'elle trouva Aspexia. Elle l'invita à l'abris des oreilles attentives et après lui avoir dit qu'elle s'occuperais des trésors dans les prochaines heures. Elle lui dit tout bas.



Si c'est possible, Morelia lance détection de la magie puis fait 20 en art de la magie (+4) pour tout les objets du coffre et la boussole qui serait potentiellement magique. Si cela prend trop de temps, peux-tu considérer qu'elle le fera lors de son temps libre les prochains jours de traversée?

Le Second s'éloigna vers le bastingage avec Aspexia.

En tant que ton Second je vais te parler franchement car bien que cela puisse ne pas te plaire, c'est mon devoir.

Sans se faire prier, il débuta.

Les prisonniers ... je trouve que c'est une idée stupide ! Les garder, les nourrir, c'est une chose à laquelle nous prenons un risque d'une part, mais d'autre part nous sommes des pirates, nous ne faisons pas dans l'action sociale. Et dans les tavernes qu'es ce que l'on diras du Capitaine Thrune, hmmm ? Et bien je vais te le dire : que c'est une jeune pucelle au cœur tendre ! Nous avons acquis une certaine réputation dans à Senghor, réputation qui vas s'étendre dans toutes les entraves au fil du temps. Mais n'importe quel marchand peux acquérir de la notoriété ... Ce qu'il nous faudrait, c'est également une réputation de durs à cuire ... des gais lurons OK, mais aussi des fous sanglants lorsque l'envie nous prend !

Désignant les prisonniers.

Or, ces gars là, bien qu'ils ont rapidement baisser leur froc, il leur reste de la fierté. Et je suis persuadé qu'ils enjoliveront à leur sauce l'histoire : qu'on était bien plus nombreux ... que l'on à mit des heures à prendre le navire au lieu de quelque minutes .. tu me suis ? Maintenant que le mal est fait, on peux aussi bien éliminer une majeure partie des marins et laisser quelques survivants qui ne diront que la vérité, rien que la vérité, juste la vérité, toute la vérité.

Jusqu'à présent, il parlait d'un ton plutôt véhément, bien que mesuré. Mais c'était une chose que personne parmi l'équipage n'aurait osé. Néanmoins, toujours les yeux dans les yeux, il précisa.

Ne te méprend pas sur mon bord, ton ordre est volonté, Capitaine. Je voulais juste que tu connaisse les possibilités et les conséquences. Un bon Second se doit d'aviser son Capitaine, n'est-il pas ?

Puis il pointa Sshaksii et Désespoir.

J'ai lui ai offert la pitoyable créature qui l'a aveugler, enchaînée avec mes fers d'obéissances. Principalement, pour motifs religieux, tu comprends ? Une fois qu'elle se seras bien amusée, je pense qu'il seras préférable d'éliminer cette ... chose. Bien que je puisse proposer un système très efficace pour torturer les personnes de son acabit : chaque personne de garde se doit de l'empêcher de dormir. Ainsi ... elle ne seras un danger pour personne !

Floyd restait la, face à la changeline, exposant sans ciller et d'une traite tout ce qu'il avait à dire.

Laissant derrière eux le navire dévoré par les flammes, les pirates mirent le cap vers le Sud Ouest, en direction de la silhouette indistincte de l'archipel des îles Ushinawa. Les îles elle mêmes n'avaient pas grand chose de particulier, couvertes de jungles et de quelques ruines de l'ancienne civilisation Ghol Gan qui dominait la région il y a des millénaires. En revanche, elles abritaient l'une des curiosités de la région. Certaines îles étaient inhabitées, mais les autres servaient de demeures à un petit royaume taillé par des samouraï venus de la lointaine Minkai.
Si ils avaient rapidement assimilé les pratiques de la région en devenant pirates eux-mêmes, ils avaient également préservé le rigide code d'honneur, les arts et la culture de leur lointaine patrie Tian.


L'île, ou plutôt l'îlot auquel parvint la Vierge peu avant le coucher du soleil, était une bande de terre sinueuse, devenant un peu plus loin montagneuse. Il était difficile de juger la taille précise de l'endroit, mais elle pouvait probablement supporter un groupe de naufragés pendant plusieurs mois si nécessaire.
Ils trouvèrent une petite crique où faire escale, à quelques centaines de mètres de la plage de sable blanc et des cocotiers. Le décor enchanteur ne devait toutefois pas faire oublier que dans les Entraves, la vie était rude. L'île abritait sans aucun doute des prédateurs.

Modifié par un utilisateur mardi 17 février 2015 22:38:53(UTC)  | Raison: Non indiquée