Lloreth revint vers ses compagnons

Il fit un rapport de ce qu'il avait vu et repéré et fit deux propositions
« Les deux boutiques ont l'air complètement abandonnées L'une d'entre elles semble avoir été mieux protégée que l'autre : L'ancienne boucherie. . »

Il attendit éventuellement une réponse avant de préciser
« Je préconise d'essayer d’ouvrir la porte de la boucherie et que vous veniez dès que la porte s'ouvre. Qu'en pensez-vous ? »

Modifié par un utilisateur mardi 10 mai 2016 12:35:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Surpris d'entendre la voix de Lloreth qui est toujours invisible, Quaïs sursaute. Puis écoute attentivement le rapport du voleur ... Une boucherie, encore, il fallait que ce soit une boucherie« Très bien, je vais récupérer mon familier et nous faisons le tour ...  » Laissant quelques secondes au jeune homme pour s'éloigner, le magicien se concentre espérant rappeler à lui le corbeau ... Franchement, je sais pas trop comment ça marche j'irai voir le druide dès que possible et entame de faire le tour du bâtiment ...



De l'autre côté, dans la rue, Quaïs attend discrètement de voir la porte la porte de l’échoppe tressaillir avant de tenter d'entrer ...

Alexite opina du chef aux recommandations du roublard : il n'était pas vraiment à l'aise sur la marche à suivre et Lloreth semblait maîtriser le sujet, il suivit donc Quaïs en restant vigilant.

Lloreth entreprit de vérifier si il y avait ici des traces d'activité récente : Trace de pas dans la poussière, etc...



Dans le cas où il n'aurait rien vu, il hausse les épaules et indique tout en soupirant
« Pffff ! Encore une fausse piste. Reste plus qu'à aller vers le magasin de jouet... »

Lloreth ne voit pas de marque de passage récent si ce n'est celles dont le groupe est probablement responsable. Trois fois rien, quelques trace dans la poussière,

Inspecter tout le bâtiment à la recherche d'aura magique prend un certains à Quaïs au terme duquel il déduit qu'il n'y a ici rien de magique en dehors de vos effets personnels. S'il y a eu des sources magiques ici elles sont partie depuis au moins quelques heures, le temps pour les derniers résidus pour disparaitre.

Modifié par un utilisateur dimanche 22 mai 2016 03:59:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

C'est au tour du magasin de jouet de faire l'objet de l'expertise du roublard. Là encore la serrure cliquette et cède sans mal. Grâce à vous la lumière pénètre enfin à l'intérieur de l’échoppe... elle a vu de meilleurs jours. Le sol est jonché de débris en tout genre, principalement des jouets de bois cassés réduit en sciure par une infestation d'insecte. Le plancher est couvert de petits trous à coté desquels des monticules de poudre brune ont été érigés avec soin. Le tout fait penser à un paysage vallonné miniature. Bon nombre de ces collines brunes lilliputiennes ont été bousculés, sans doute par un coup de vent mais peut être aussi par une chaussure imprudente. La poussière encombre immédiatement vos poumons et gêne votre respiration ; au moins le parfum de "vieux" occulte l'odeur des cadavres entassés dans la ruelle.

Contrairement à la boucherie il est clair que ce magasin là a été fermé en toute hâte. Les établis sont encore couvert d'ouvrage et tout a été laissé en plan. Ainsi on peut observer les étapes successive de la fabrication d'une armée de petit soldat en sapin. Plus perturbant la caisse du jour est encore là. Elle contient très précisément 7 pièces d'or 86 écus d'argent et 42 pincées de cuivre. La main desséchée que vous avez entraperçu à travers les rainures du volet est toujours là. Elle n'a pas bougée de l'accoudoir de son fauteuil au revêtement élimé. Heureusement elle est rattachée à un corps, au moins le destin vous aura été fait grâce d'une surenchère de morbidité.

Le cadavre appartient à un vieux monsieur aux habits passés de mode. Ils ont été rapiécés avec soin avec toute sorte d'étoffes de couleur qui rappellent les tissus dont sont revêtus les poupées de l'établissement. Ses traits sont osseux, aussi osseux qu'on peut l'être, comme si la chaire de ses joue s'était flétri avec les années. Son épaisse tignasse grise est aussi sèche qu'un fagot de paille. Elle a poussé dans tout les sens au delà de la longueur qu'il convient d'adopter à Korvosa. Le corps ne sent pas la décomposition, en réalité son parfum de lavande est même plutôt agréable. Il a la tête incliné sur la gauche et il souris immobile comme un bien heureux qui n'a pas souffert au moment de sa mort. Pour dire vrai, il ne lui manquerait que la respiration pour faire partie du monde des vivant.

Durant son inspection Lloreth remarque une trace du brûlure étrange sur la main de votre hôte. La marque coïncide avec la raie de lumière qui illuminait auparavant sa main lorsque vous êtes rentré. Il aurait aussi juré que cette main était posé sur l'accoudoir en pleine lumière mais désormais elle est posé sur ses genoux. Peut être un de ses camarade l'a t'il déplacé par mégarde ?

Quaïs ne voit pas bien l'intérieur de l'échoppe de jouet depuis la fenêtre. Il peut par contre observer sans mal la pile de corps et la brèche dans le mur du magasin. Si quelqu'un tente d'y pénétrer pour surprendre le bretteur il sera en première position pour intervenir.

Pour clarifier les éventuels doutes sur la configuration des lieux : la carte.

Modifié par un utilisateur jeudi 2 juin 2016 00:12:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lloreth sort de l'échoppe les épées au clair. L'absence d'ombre à ses pieds et les passants dans la rue qui ignore allégrement sa présence l'informe que le sortilège d'invisibilité de Quaïs fait toujours effet. Personne ne s'est arrêté pour s'inquiéter de cette porte ouverte alors que le magasin est sensé être fermé depuis longtemps... Personne à part un enfant aux joues sales qui scrute l'intérieur de la boutique à travers la silhouette translucide du bretteur. Il porte des vêtements en mauvais état et n'a plus que la peau sur les os. Ses yeux émerveillés de crève la faim ont repéré un des petits soldats sur l'établit. Il dévore goulûment du regard les jouets qui pourraient être siens mais n'ose risquer de se faire prendre par le vieillard "endormi".

J'ai considéré que Lloreth sortait sur le pas de la porte. Si tu voulais rejoindre tes camarades à la place, considère que tu es à côté d'eux dans la boucherie et rédige ton poste à partir de là.

Modifié par un utilisateur jeudi 9 juin 2016 01:56:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le petit garçon fait immédiatement un pas en arrière, effrayé par la voix menaçante qui lui intime l'ordre de décamper. Il recule nerveusement sans jamais quitter la porte des yeux, refermée si spontanément. Dans sa fuite maladroite il percute par inadvertance une promeneuse qui passait dans la rue un panier d'osier au bras. La passante est surprise par le marmot et dans sa stupeur renverse son panier de provision. Un pot d'argile se fracasse sur le sol et répand une coulure de miel entre les pavés. Cette dernière émotion est plus qu'il n'en faut pour convaincre le bambin de prendre ses jambes à son coup. Une fois loin, mais toujours à portée de vue, on peut le voir escalader un muret effrité et grimper sur les toits de la ville.

Lloreth rentre alors dans la boucherie auprès de ses camarades. Une fois à l'intérieur, son ombre réapparais peu à peu et sa silhouette commence à se dessiner. Le bretteur est désormais visible.

Modifié par un utilisateur mardi 14 juin 2016 01:43:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quaïs opine gravement du chef « Je vais me prémunir d'un mauvais coup et nous pourrons y aller, un petit instant ... » De gestes rapides accompagnés de murmures Quaïs invoque son armure magique avant d'emboîter le pas du roublard « Allons voir ça »