Piye longea le mur en de la main gauche pour se diriger dans l'obscurité. Elle se tenait prêtre à lancer un sortilège approprié pour augmenter la luminosité dans l'éventualité où le groupe se ferait prendre en embuscade.

« Le fait qu'il y ai des pièces plongées dans l'obscurité la plus totale au sein d'un lieu consacré à Sarenrae me parait des plus étrange. Le fait que c'est à cet endroit précis que la plante désire nous emmener me parait encore plus étrange. Cela dit je ne partage pas ta crainte Bhaal. L'acide que je nous ai confectionné est capable "péter les rotules" d'un lichen ; même si pour être honnête j'avais plutôt en tête une nuée de rat ou un squelette lorsque je l'ai fabriqué. »

Modifié par un utilisateur lundi 1 février 2016 03:08:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nemlak était hésitant sur la marche à suivre, continuer dans les sous-sols ou rebrousser chemin. La vision des moisissures s'approchant deux complexifia encore plus les pensées du magicien. En effet, la magie pure contenue dans les moisissures était-elle bénéfique ou malicieuse ? Fallait-il se laisser toucher par elle ou au contraire l'éviter ?

Ses connaissances en moisissure étant faible, voire nulle, il préféra jouer la prudence. « Reculons. »

• Conn. Exploration souterraine (max 10) : 1d20+4 donne [14] + 4 = 18

Piye attendit que Nemlak exécute son propre ordre pour avant d'éventuellement faire un pas en arrière. Non seulement parce que fuir avant celui qu'ils devait protéger sonnait faux mais aussi par ce qu'il bloquait le seul accès vers la sortie.

Elle n'osa pas critiquer le coup de sang de Bhaal qui lanca l'acide sans agression claire de la part de la mousse. Si cette créature avait des intentions pacifiques alors s'y prenait mal pour instaurer un climat de confiance, et de toute manière le tiefling avait dors et déjà déclaré les hostilité... inutile donc d'épiloguer.

Modifié par un utilisateur mardi 2 février 2016 22:04:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nemlak jura intérieurement de la réaction du demi-fiélon. « Par Lanishra ! Quand je dis "reculer", je ne dis pas "attaquer" ! »
Il sortit sa lame et recula d'un pas.
« Nous ne serons jamais si la magie contenue dans ces vases était bénéfique ou non, Piye si tu peux attaquer ces vases, vas-y ! »

Modifié par un utilisateur jeudi 4 février 2016 10:42:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alia vit enfin ce qui inquiétait tant ses compagnons. Des plaques de moisissures avançaient inexorablement vers eux, mus par on ne savait quelle énergie.
A peine le constat établi qu'elle sentit l'une de ses plaques monter le long de sa jambe droite, essayer de s'infiltrer à travers la peau et chuter a ses pieds.

L'azata resta immobile le regard fixe, comme repliée en elle même.

Modifié par un utilisateur vendredi 5 février 2016 14:30:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alia cligna plusieurs fois les yeux, elle semblait sortir d'un rêve éveillé. Elle regarda Bhaal qui l'avait fait réagir en la secouant doucement sans vraiment lui prêter attention, toujours perdue dans ses pensées.
« Il y a eu un grand combat... Plus loin, il y a beaucoup de cadavres... Des servants de Sarenrae en tenue orange... et d'autres... surement les assaillants... Tous morts... Je dois... Il faut remonter, je dois retourner là où il y a l'oiseau... J'ai oublié quelque chose... Il faut que j'y retourne... » Elle se tourna vers le demi-orque. « Nemlak. Laissez-moi remonter. Je ferai vite, ce n'est l'affaire que de quelques minutes... S'il vous plait. »
Elle regardait Nemlak avec fébrilité et se mordillait les lèvres nerveusement en attendant sa réponse.

Nemlak resta quelques secondes pensifs à la vue des vases mortes et de la catatonie passagère d'Alia. Il laissa ses compagnons parler quelques instant avant d'agir. « STOP.

Ces vases contenaient une énergie magique, de la magie pure, universelle. Si ces "créatures" son désormais sans vie après avoir touché Alia, c'est que c'est cette énergie magique qui devait les faire "vivre" a été transférée dans Alia.
Bhaal prend son arme et tiens la fermement pendant que je l'observe.
Piye, tes connaissances alchimiques et magiques me seront aussi utiles.
Alia, laisse toi faire. »

Nemlak commença à incanter une détection de la magie sur Alia pour essayer de valider sa théorie.

Pour une fois, Bhaal écouta avec attention les explications du magicien. Il semblait soucieux et rangea sa grande hache dans son dos avant de positionner derrière Alia. « Allons, ma belle, laisse-toi faire, » lui dit-il en passant doucement son bras droit autour de son buste. Tandis que Piye formulait ses objections, le demi-démon procéda avec la lenteur précautionneuse de ceux qui tentent de passer une longe autour du cou d'animaux sauvages. Puis il cala sa hanche contre le dos de la jeune femme et verrouilla sa prise en saisissant son épaule gauche.

Une fois certain que l'azata n'échapperait pas à son emprise, il murmura à l'attention de la petite gnome : « on ne la menace pas, Piye. Nemlak veut juste s'assurer qu'Alia est bien toujours Alia. Reste tranquille. » Le fait que le géant rouge appelle son amie par son nom témoignait - pour qui le connaissait un peu - du caractère très exceptionnel de leur situation et de la confusion qu'elle semait dans l'esprit du barbare, peu habitué aux choses de la magie.

matériel supplémentaire non noté sur la fiche : corde 15 m, grappin, pitons, marteau, pelle

Les yeux de Nemlak prirent une lueur meurtrière un instant avant de s'éteindre à l'écoute des paroles de la gnome.
Sa main frôla un instant le manche de son fouet pour punir l'insolente gnome qui continuait à défier son autorité. Mais Nemlak savait que ce type d'esclave ne se maîtrisait pas avec la force, d'autant que la promesse d'une liberté avait été offerte aux esclaves et que bientôt leur vie aurait autant de valeur que la sienne, c'est à dire pas grand chose dans le désert de Katapesh...
Il se ravisa donc et pris une voix narquoise.

« Je comprend mieux pourquoi ton maître t'a revendu malgré tes talents. Tu as la langue plus pendue qu'un serpent du désert. Quant à la déesse qui a abandonné ses suivants, les a laissé se faire massacrer et n'a pas empêché la désacralisation de son lieu de culte, excuse moi de ne pas être apeuré par sa divine colère !
Tu parles beaucoup, mais tu réfléchis peu gnome. Tu penses savoir mieux que les autres ce qu'ils veulent ou ce qu'ils pensent. Mais c'est surtout à me défier continuellement que tu essayes. Contester mon autorité devant les autres pour me pousser à bout et faire l'erreur de m'aliéner les autres, mais je ne tomberai pas dans ton piège.
Pourquoi penses-tu que j'ai demandé à Bhaal de se saisir d'Alia ? Pourquoi penses-tu que j'ai demandé à la demi-céleste de se laisser faire ? Pour l'humilier ? Pour la sacrifier ? Pour le simple plaisir de faire usage de mon autorité ?
Non.
Non, je l'ai fait pour tous nous protéger ! La Princesse en premier et nous en second. Que crois tu qu'étais ces étranges mousses magiques. De simples créatures décervelées dont le seul but est de se nourrir ? Elles étaient plus que cela. Tu m'as toi-même mis en garde, étonné de me voir me mettre en danger pour les observer... Et lorsqu'elle touche Alia et que d'un coup, elles restent inertes et sans vie tu ne t'interroge pas ? Lorsque d'un coup, après avoir été touchée par ces vases, Alia parle de quelque chose qu'elle aurait oublier là haut tu ne t’inquiètes pas ?
Moi. Moi, je m'interroge, je m'interroge sur la magie et la sentience que semblait posséder ces vases. C'est la première raison pour laquelle j'ai voulu qu'on explore cette zone. Et toi, tu penses que je prends du plaisir à humilier ainsi ton "amie".
Ta peur pour moi était donc complétement feinte, je ne sais pas ce que tu caches, ni ce que tu veux trouver là haut mais clairement ce n'est pas la santé morale ou physique d'Alia qui t'inspire.

Mon choix est déjà fait. C'est celui de protéger la Princesse et de m'assurer que rien ici ne risque de la mette en danger. Je ne sais pas ce qui arrive à Alia, alors je m'interroge et je veux comprendre.
Vous voulez exercer votre "autorité" sur moi, m'obliger à faire un choix qui me mettrait en porte à faux vis à vis des autres ou de la Princesse ? Et bien, puis que vous le prenez ainsi et que je commence à arriver au bout de ma patience avec votre attitude je vais vous dire le fond de ma pensée.

Allez au diable et faite ce que bon vous semble. Je ne suis pas votre maître, c'est la Princesse. Si vous ne voulez pas suivre mes ordres qu'il en soit ainsi. Votre statut d'esclave n'est pas ma faute et si vous tenez tellement à votre liberté, vous pouvez la prendre, partir d'ici, le désert est grand et je ne dirai rien à la Princesse.

Mais si vous décidez de rester à nos côtés, alors obéissez moi. Pas aveuglément, mais avec sagesse, sagesse dont vous semblez dénué actuellement.

Le choix est votre. »

Modifié par un utilisateur lundi 8 février 2016 10:19:12(UTC)  | Raison: Non indiquée