Du peu que chacun pouvait voir, les lianes et mauvaises herbes semblaient avoir condamnées momentanément ce passage : débroussailler (ou non) il faudra.

Piye prit un peu de temps pour reconnaître la magie du marteau mais se souvint des techniques de forge gnome antique, l'aidant à comprendre ces enchantements. Ce marteau guidait quelque peu le bras de celui qui le brandirait.

La nef, silencieuse à présent, attendait patiemment vos prochains mouvements.

Modifié par un utilisateur samedi 19 décembre 2015 15:08:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le cimeterre balayait les herbes avec une fulgurante rapidité, en quelques minutes, il était à prénset possible de se faufiler. De hauts murs sans ouvertures apparentes entouraient ce petit jardin à l’air libre. Les moines devaient autrefois venir ici pour se détendre et contempler les voies de la nature, mais il ne restait presque rien de l’ordre avec lequel ils avaient pu organiser ces lieux il y a bien des années. Malgré le débroussaillage d'Alia restait une certaine cacophonie sauvage de buissons et de mauvaises herbes multicolores du désert ayant presque totalement envahi l’espace. Au milieu de celles-ci trainaient au sol quelques pages usées mais encore lisibles de La naissance de la lumière et de la vérité, le livre sacré de Sarenrae.

Les pages sacrées avaient résisté au temps, elles semblaient avoir été écrites la veille tant la couleur de l'encre était profonde et les enluminures magnifiques. Sans plus hésiter, Alia mit les feuilles dans une des poches de la robe qui recouvrait son corps et qui la protégeait du soleil et du sable, la culpabilité lui pinça le cœur.
Alia fit le tour de la pièce comme elle le pouvait malgré la gêne de la végétation, quand elle fut certaine qu'il n'y avait aucun autre passage ni rien de plus dans ce jardin, elle rejoignit ses compagnons.
Dès son retour dans la chapelle, elle s'adressa à Nemlak :
« Il s'agit d'un petit jardin, il est maintenant envahi par la végétation. Il n'y a rien à l'intérieur, pas de passage, rien.  »
Gênée de mentir, l'aasimar detourna les yeux en parlant.

Mise à jour de la BM http://www.pathfinder-fr.org/Wi...ies.P96%20Battlemap.ashx

La troupe approchait du cloître par les entrées supérieures de la nef, en l'occurrence par celle là plus à l'est.. Le long du mur à leur gauche, une fresque en bas-relief représentait cinq humains barbus plus grands que nature, chevauchant le vent avec une expression de triomphe gravée sur le visage. Bien que leurs bras et leurs mains étaient en partie manquants, il était évident que chacun d’entre était censé manier une arme distincte aux vues des postures. L’un des cinq guerriers brandissait une grande hache, tandis qu’un autre tenait un fragment de ce qui a dû être un bâton majestueux. Au loin, une sinistre montagne surplombait le quintette d’un air menaçant. À l’est de la décoration murale, deux arcades ouvertes menaient à de petites salles opposées à ce mur. Le mur en face n’était guère plus qu’une succession d’arcades ouvertes qui donnent sur une cour en plein air, cour qui ne semblait pas vide.

Connaissances (religion) DD 15


À votre droite, le mur extérieur de la promenade du cloître porte une sculpture massive. Le personnage central, à la barbe pointue et à l’attitude héroïque, prêchait devant divers prêtres humains. La première scène dépeignait le personnage se manifestant de manière spirituelle à un petit groupe de pèlerins de Sarenrae. Une autre le montrait en train de converser avec un homme vêtu d’atours religieux, le monastère lui-même étant en construction à l’arrière-plan. Suivait ensuite un cortège de scènes similaires, chacune représentant une visite de l’homme barbu et le dirigeant sur ce qui semblait être une succession de visites dans le temple à travers les âges. La description de ces prêtres comportait également souvent des éléments d’identification qui incluaient des dates couvrant les derniers siècles. La sculpture la plus récente de ce qu'en dirait Piye devrait dater d'une trentaine d'années et, s’il restait suffisamment de place pour de nouvelles sculptures sur le mur, les dix derniers mètres environ était totalement vierges. L'autre arcade du mur vous ramenez sur vos pas dans la Nef.

Perception DD 15

Modifié par un utilisateur mercredi 23 décembre 2015 17:05:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bhaal avait attendu patiemment que chacun termine ses investigations, d'autant que Nemlak semblait s'en arranger, mais il rongeait son frein. Les sculptures et les bas-reliefs ne lui disaient rien et il se sentait stupide et inculte au milieu de ses compagnons plus instruits. De plus, il trouvait plus urgent de sécuriser l'ensemble du bâtiment avant de songer à étudier quoi que ce soit, aussi accueillit-il avec soulagement le signal du départ.

« Il ne semble pas y avoir d'oiseau ici, Nemlak, » dit-il après avoir jeté un coup d’œil au jardin intérieur. « J'espère que le gros crapaud ne vous a pas raconté de bobards. Mais va pour les singes. »

matériel supplémentaire non noté sur la fiche : corde 15 m, grappin, pitons, marteau, pelle

Vous longeaient la cour pour rejoindre l'autre côté du monastère.D’énormes branches et autres mauvaises herbes folles avaient envahi la cour dégagée située au centre de la promenade du cloître du monastère. En des temps meilleurs, les prêtres monastiques y pratiquaient la contemplation en plein air en faisant le tour du cloître mais, aujourd’hui, le regard ne portait guère à plus de quelques centimètres au travers de l’enchevêtrement végétal, et il était encore plus difficile de voir le côté opposé de la promenade. Çà et là, les broussailles s’éclaircissaient suffisamment pour qu’un explorateur motivé puisse être en mesure de créer une sorte de passage, mais elles ne consistaient pour la plupart qu’en un enchevêtrement infranchissable.



Repassez-vous par la Nef ou par le mur d'en bas?

« Nous verrons cela plus tard. Occupons nous d'abord des occupants présents. Nous aviserons ensuite.
Je suppose que si la créature couve ces oeufs, elle risque de revenir. »

Répondit Nemlak qui continua par le cloître, observant régulièrement les fresques.

Bhaal se retourna vers Nemlak et prit un air blasé. Il fit un signe de tête à Alia pour l'inviter à le suivre. Le géant rouge avança ensuite prudemment le long du mur est en essayant de ne pas faire de bruit. Malheureusement, les courroies de son armure, mal graissées, s'obstinaient à grincer, leurs petits couinements résonnant dans le silence crépusculaire régnant dans le monastère à l'abandon. Et plus il redoublait d'efforts, plus son armure grinçait.

• Discrétion : 1d20+2-5 donne [5] + 2 - 5 = 2
• Perception : 1d20+7 donne [10] + 7 = 17

matériel supplémentaire non noté sur la fiche : corde 15 m, grappin, pitons, marteau, pelle

Modifié par un utilisateur samedi 2 janvier 2016 01:03:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alia répondit d'un hochement de tête à l'invitation de Bhaal. Elle suivit le démon aussi discrètement possible. En pure perte. Bhaal faisait un tel vacarme qu'elle avait l'impression qu'elle allait se déchausser les dents à force de les serrer à chaque grincement de l'armure du géant. Ce n'était pas possible de si mal entretenir une armure, dès leur retour au campement, elle exigerait qu'il la graisse correctement. Elle surveillera le temps qu'il faudra mais il ne fera plus jamais autant de bruit.

Ils étaient presqu'arrivés, et nul doute que les singes, s'ils étaient bien là, les avaient entendus venir.
Elle tendit l'oreille, guettant leurs cris.