Sagacius venait de terminer d'attacher les mains de Parn dans son dos. Il s'accorda un instant pour interpeller Sorina qui s'était approchée de l'homme à terre : « Aveți dreptul să se răzbune, dar soarta celui nevinovat așa cum nu am fost mântuiți prin ignoranță va fi pe mâinile tale. »

Il s'écarta ensuite légèrement pour montrer qu'il ne s'opposerait pas à la décision de la liseuse de Tourment. « Acum sau niciodată . Ori feliat gâtul ei , sau vă ajută-mă să gag . Dar tu trebuie să te decizi...Ceilalti ar putea avea nevoie de ajutorul nostru. »


Varisien :

Quelle femme... pensa l'enquêteur. La varisienne avait réussi à jouer la comédie aussi bien que lui puis à se contrôler lorsque sa haine s'était trouvée à son paroxysme. Sagacius la considéra d'un oeil nouveau. « Je suis désolé d'avoir dû t'imposer ça. » Sa voix portait clairement une note de remords.

Puis, sans perdre plus de temps, il sortit son poignard pour en poser la lame sur la gorge de Parn. Il voulait être sûr d'être prêt lorsque l'homme ligoté au sol se réveillerait.

Modifié par un utilisateur lundi 4 juillet 2016 12:54:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ne voyant pas Ninaerthil, Grachius saute élégemment du dos de la bête etla laisse en tête à tête avec l'elfe courroucé.

Modifié par un modérateur mardi 5 juillet 2016 19:48:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ninaerthil put éviter la charge du sanglier, mais le vacher n'eut pas cette chance. En outre, ce dernier, constatant la mise hors-jeu de ses complices, sembla tout disposer à se rendre. Restait le problème du cochon sauvage, peu enclin à retourner s'allonger dans sa soue. Il fallait donc que Gracchius et lui le mettent au pas.
Au point où j'en suis, autant boire le calice jusqu'à la lie. Le demi-elfe lâcha alors son arme et se mit alors à gesticuler pour attirer la charge du sanglier. Lorsque ce dernier arriva à sa portée, il fit un magnifique plongeon dans le purin, volontairement cette fois-ci. Ceci permit à Gracchius de l'embrocher à toute sérénité. "Voilà, les gens du quartier auront autre chose que de la chair humain au souper..." Sur ce, il entra dans la boucherie en quête d'une bassine d'eau ou d'un quelconque moyen de se nettoyer, même s'il savait qu'à terme ses vêtements étaient bons pour le rebut et que seuls quelques bains savonneux pourraient le rendre un tant soit peu présentable.

Modifié par un utilisateur mercredi 6 juillet 2016 19:40:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Et alors que le fossoyeur arrivait devant l'étalage, il jeta un œil aux différentes pièces de barbaque pour vérifier leur provenance. Son regard expert, habitué à côtoyer la viande froide, balaya les morceaux. perception et profession fossoyeur

Il n'avait guère envie de se retrouver avec un bout humain en guise de déjeuner. Mais tant qu'à être là, autant essayer de rapporter quelque chose de succulent qu'ils pourraient déguster à la taverne des Trois Anneaux.
Et face à Baldrago, il insista :
« Dites, z'avez du veau? J'veux pas abuser de votre gentillesse et je prendrai ce qu'il y a hein, mais j'aime bien le veau! »

• perception : 1d20+2 donne [8] + 2 = 10
• profession fossoyeur : 1d20+6 donne [8] + 6 = 14

J'attends les résultats de ces jets pour réagir en fonction de ce que je détecte.

Ninaerthil avait donné de sa personne, ce jour-là. A deux reprises, il avait plongé dans le purin, tête la première, pour assurer le succès de la mission. Il pénétra dans l'abattoir à la recherche de quelque chose susceptible de lui permettre de se nettoyer. Les grands établis, les cuves d'abats et d'os, les crocs de boucher suspendus au plafond, la large grille à travers laquelle s'écoulait le sang, dans quelque fosse fétide (L18)...la sinistre pièce était telle que Méry l'avait décrite. Le sol était recouvert de paille souillée de sang, et l'odeur de la mort y était omniprésente. C'était l'antre de Parn, l'ancien boucher.

Ninaerthil aurait pu se plonger dans l'une des deux grandes cuves d'eau au centre de la pièce... mais c'était sans doute une mauvaise idée : l'une était bouillante, et l'autre glaciale, et le demi-elfe. Dans sa quête désespérée, Ninaerthil ouvrit la porte de droite (R12) et déboucha dans un grand saloir, qui lui aussi, empestait la viande et le sang. C'était sans doute là qu'on stockait les bêtes abattues et coupées en morceaux, avant qu'elles ne gagnent la boutique...et c'était sans doute ici aussi que se serait retrouvé le cadavre débité de Vesuvius Hocato, s'ils n'avaient pas arrêté Malder et Karralo.

Mais pour l'heure, le saloir était vide : la grosse vache abattue la veille avait déjà dû gagner la vitrine. Il n'y avait rien ici d'intéressant, et Ninaerthil rebroussa chemin. Sans doute ne trouverait-il pas mieux que les abreuvoirs pour sangliers, après tout. Plutôt que d'aller déranger celui de l'enclos nord, le jeune apprenti de Vencarlo Orisini se dirigea dans l'enclos sud. Et alors qu'il allait plonger tête la première dans cette baignoire improvisée, quelque chose à ses pieds attira son attention (L10). Là, juste sous ses pieds, la terre avait été creusée, comme si on avait voulu y cacher quelque chose. Il ne fallut que quelque secondes à Ninaerthil pour déterrer le trésor qui se trouvait là. Il y avait douze sacs de cuir... soit autant que le nombre de victimes des Marteaux, si Karralo avait dit vrai. Ninaerthil venait de trouver l'endroit où ils gardaient leur butin !

Il y en a pour 600 pièces d'or, soit 50 par tête de pipe, comme Parn l'avait annoncé à Sagacius. Je ferai le post du butin de la boucherie et des Marteaux quand vous y aurez terminé vos affaires !

Lien vers la battlemap



« La Société Céruléenne...? » répéta Vérik, incrédule. Manifestement désarçonné, l'ancien capitaine réfléchit de longues secondes. « Mais qu'est-ce que vous racontez...c'est impossible ! Je ne fais que ce qu'on... je ne fais que ce qui est juste et bon ! Il ne se passe rien ici qui justifie que la Société applique ses taxes sur le vice, je vous assure, et certainement pas des assassinats comme vous semblez le croire ! » persista-t-il, malgré le kukri plaqué contre sa gorge. Il jeta un coup d'oeil au bureau. « Où est ma chère dague...? La dague vudraine, vous l'avez volée, n'est-ce pas ? Si vous ne comptez pas me tuer, rendez-la moi, s'il vous plaît, elle m'est précieuse. Je...je ne saurai pas vivre sans elle. »


« Nôôôn, rien qu'une grosse vache tuée hier, » répondit le gros bonhomme de sa voix suave, d'un sourire aussi ravageur que celui de l'enseigne de la boutique. A voir la quantité de viande disponible, Rakyel estima qu'il disait sans doute vrai... les morceaux qui se trouvaient là étaient tous de provenance bovine. Si l'opération de Malder et Karralo avait réussi, nul doute qu'il y aurait eu beaucoup plus de viande disponible ce matin. Mais manifestement, il n'y avait pas eu d'autre meurtre commis par les Marteaux depuis, et la vache de la veille était tout ce qu'ils avaient à proposer.


L'elfe blessé se laissa ligoter par Gracchius de mauvaise grâce. « Qui êtes-vous ? » grinça-t-il entre ses dents. « C'est vous qui avez tué Karralo et Malder ? Pour qui travaillez-vous, et qu'est-ce que vous nous voulez ? » Il déglutit bruyamment, jeta un oeil à Parn, qui semblait parfaitement impassible malgré les liens et le bâillon. « Je suis sûr...qu'on doit pouvoir trouver un arrangement. On a de l'argent. Beaucoup d'argent. »

Modifié par un utilisateur vendredi 8 juillet 2016 19:19:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

La sorcière suivit Sagacius qui tenait à sa merci Parn, elle ne lâchait pas celui-ci des yeux. Une partie d'elle souhaitait qu'il s'échappe afin de pouvoir mettre fin à ses jours mais l'autre partie, la plus grande, savait qu'elle avait fait le bon choix. Ils devaient obtenir des informations et Parn pouvait leur en donner, s'il consentait à parler.

Quand elle vit Gracchius et Ninaerthyl, elle fut un peu rassurée, ils n'avaient rien. A voir leur mine et leurs vêtements leur combat avait dû être rude mais ils semblaient sauf.

« Vous allez bien, avez-vous besoin de soin ? Que s'est-il passé ? Où sont les autres ? »

Alors ça ! Pour une belle connerie... c'est une belle connerie...
Méry ne s'attendait pas vraiment à une telle réaction. Heureusement pour cet abruti, il ne travaillait pas pour les céruléens, sinon nul doute que ce cri aurait été son dernier. Néanmoins, le halfelin réagit -presque par réflexe- en plantant son kukri bien en profondeur... non dans le cou du suicidaire mais dans son épaule droite pour commencer, tout en grommelant :
« Tu comprends vraiment rien, toi. Si j'avais voulu te tuer, ça serait fait. Maintenant si tu veux la jouer hard... on va la jouer hard : toi et tes bourreaux vous avez découpé en steaks douze braves korvosiens, tu vas voir ce que ça fait... si tu n'restes pas tranquille !  »

Modifié par un utilisateur mercredi 13 juillet 2016 14:55:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Éberlué, Ninaerthil contempla le trésor des Vachers. C'est alors qu'il entendit le cri d'alarme du capitaine. N'étant pas encore au fait de la situation de ses compagnons à l'intérieur du bâtiment, le demi-elfe n'était pas serein. Ce qui l'inquiétait le plus était la réaction des autochtones. Il n'avait guère envie que cela tourne à l'émeute. Il était désemparé. Ne sachant quelle action privilégiée, il tendit l'oreille...

Je cherche à connaître les premières réactions de la foule. Accessoirement, est-ce que j'entends Baldrago monter les escaliers ?

• Jet de perception : 1d20+11 donne [17] + 11 = 28

Oula... on dirait que ça se gâte de leur côté... mais pas question que je laisse celui-là filer si facilement! On va faire d'une pierre deux coups!

L'oracle fit quelques pas à la hâte dans la boutique pour suivre Baldrago, prétextant sa surprise et son incompréhension :
« Hey... mais ho... dites! Pour ma viande alors?...  »

Ce faisant pendant qu'il avançait, Rakyel jeta un œil auprès de la foule alors qu'il contournait un peu le comptoir : personne ne semblait clairement pouvoir le distinguer clairement d'ici. O5
Ses yeux se révulsèrent et son index droit se pointa en direction de Baldrago. Et au même moment, un rassemblement de poussière s’agglutina face au déserteur jusqu'à prendre une forme humanoïde : un squelette se dressa pour faire barrage dans le couloir. O9

Profitant de cette situation, le fossoyeur, de sa voix la plus caverneuse, s'adressa à qui voudrait bien l'entendre :
« DES DAMNÉS!! CE SONT DES DAMNÉS!!
...
Là! Vous avez vu?!
...
Ils ont offensé Pharasma! Ils ont profané des corps! Ce groupe n'est pas composé de bienfaiteurs! Ils ont voulu nous le faire croire mais ils ont commis un sacrilège! Des corps humains... ils ont profanés des corps humains!! J'ai déjà vu ça dans le District Gris!

Là... la viande! Quelque chose ne va pas avec la viande qu'ils ont distribuée!! Ils ont commis l'irréparable et Pharasma veut leur faire payer! »

L'oracle, toujours avec des attitudes théâtrales, avait désigné la vitrine en laissant pendre ses bandages et affichant ses doigts noircis au public pour ajouter plus de dramatisme et de crédibilité à ses propos!

Avec un peu de chance, la foule va se retourner contre eux... pourvu que ça ne tourne pas à la révolte d'affamés... Korvosa n'a pas besoin de ça vu les temps qui courent!