Malgré l'exaltation que ressentait Alia à l'issu de l'une des journées les plus riches en émotion qu'elle ait vécu, elle s'endormit aussitôt la tête posée sur l'oreiller d'un lourd sommeil réparateur, les larmes et la joie l'avaient épuisée. La nuit fut néanmoins courte, ses yeux s'ouvrirent d'eux-même avant l'aube et elle se sentait totalement reposée. Elle voulait voir le soleil se lever sur la première journée de sa vie de femme libre. Elle secoua Bhaal pour le réveiller et l'emmener avec elle mais il grogna, se retourna et se rendormit sans même se rendre compte qu'il avait été réveillé. Elle allait insister lorsqu'elle se rendit compte à quel point le visage de l'homme qu'elle aimait était fatigué, elle le laissa donc tranquille et sorti de la paillasse qu'ils partageaient pour quitter le plus silencieusement possible le dortoir sans réveiller Nemlak et Célestin.
Elle parcourut les couloirs déserts du monastère, salua les gardes en faction de nuit, et s'avança légèrement dans le désert. Elle ne s'éloigna pas, n'étant pas inconsciente des dangers de la région mais elle se décala suffisamment pour ne pas être dans la ligne de vue des soldats.

La nuit commençait à s'éclaircir, elle se mit face à l'est et attendit. Bientôt les premières lueurs rosées de l'aurore apparurent et les rayons éclairèrent le désert endormi, Alia souriait, offrant son visage à la lumière du soleil qui naissait. C'était elle le soleil aujourd'hui, elle renaissait à la vie, libre et amoureuse. Et surtout c'était Sarenrae, la Fleur de l'Aube, qui montrait au monde entier qu'elle veillait toujours sur eux. Qu'elle veillait toujours sur elle, sa servante. Dans l'Aube naissante, l'ancienne esclave eut la conviction que la déesse souriait et se réjouissait pour elle, pour lui, pour son amant qui découvrait que la vie n'était pas que ténèbres et mort. Vardishal répondait au sourire de sa maîtresse et Alia se sentit inondée de lumière, de bonté et de joie.
Elle se mit à danser, elle accompagnait la montée du soleil dans le ciel, elle s'offrait aux rayons en ondulant dans la lumière et la chaleur qui naissaient. Elle dansa jusqu'à ce que les teintes rosées disparurent pour laisser place à un doré implacable. Elle ralenti, s'arrêta doucement, et resta un moment immobile.

Les bruits de la vie renaissaient dans le monastère, les hommes de la Princesse se réveillaient et se préparaient au combat. Elle rentra et rejoignit Bhaal qui émergeait d'un sommeil trop court en grognant.



Lorsqu'ils arrivèrent là où allait se réunir le conseil de guerre, Alia salua Célestin avec un grand sourire, désireuse de partager sa joie avec celui qui les avait tant aidé, mais s'il lui répondit sincèrement et lui souriait, elle vit bien qu'il y avait un problème. Il semblait souffrir, elle se désola pour lui et voulu en savoir plus pour l'aider mais alors qu'elle allait l'interroger, Garavel déploya une carte sur la table près d'eux.

Alia salua avec un profond respect l'homme, elle ne le fit pas par obligation mais par respect. S'ils étaient libres aujourd'hui, c'était bien grâce à lui, s'il ne les avait pas achetés et fait confiance, Bhaal serait dans les mines de sel et elle..., elle réchaufferait la couche d'un noble katapeshien en mal d'amusement.
Elle compléta la réponse du demi-démon à la question du bras-droit d'Almah.
« Nous restons oui, nous reprendrons la ville de notre bienfaitrice, que son nom et celui de sa lignée soient à jamais honorés. »

Elle écouta les propositions de Bhaal puis de Nemlak et intervint à son tour d'une voix un peu timide. Elle n'avait pas l'habitude de donner son avis mais le sujet était d'importance.

« Je pense également qu'il nous faut commencer par ce prêtre. Nous savons que l'homme qui tient la ville est allé dans ce temple et en est ressorti transformé. Il faut savoir ce qu'il s'est passé, il faut savoir tout ce que l'on peut pour le moment où je... où nous l'affronterons. Ensuite, Nemlak, je suis d'accord avec vous, je pense également que le marché est important et qu'il nous faut contacter les personnes dont nous a parlé la harpie. Nous n'aurons pas trop d'alliés. De la même façon, il serait bien de libérer les prisonniers notamment l'ami d'Andrus, ils combattront à nos côtés.
Par contre, ce que je refuse totalement est que vous n'y alliez qu'à deux, Bhaal et vous, vous n'irez pas affronter les dangers seuls. Je sais mentir et je sais me faire passer pour une personne que je ne suis pas si c'est ce qui vous inquiète. »
Elle fit une pause et regarda de nouveau la carte.
« Je ne suis par contre d'aucune aide pour décider de ce que nous devons faire des mercenaires. »

Elle regarda Célestin et demanda d'une voix douce :
« Et vous Célestin, quel est votre avis ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 12 octobre 2016 22:19:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

« M'ouais ben justement, » objecta Bhaal, « moi je trouve qu'on met un peu la charrue avant les bœufs. Vous en êtes déjà à parler de la reprise du commerce avant la reprise de la ville. Je vous rappelle qu'elle n'est pas reprise, justement. La vraie vacherie n'a pas encore commencé. »

Le demi-démon se tourna vers Garavel. « D'une, faudrait d'abord savoir si la princesse a envie de traiter avec des types qui n'ont pas de problème à faire du commerce avec des gnolls. Et si oui, ben... Ce sont des marchands. S'ils peuvent traiter avec des gnolls, il pourront traiter avec une princesse. Je ne vois pas de raison de prendre des risques pour leur faire risette. »

« De deux, il y a les risques, justement, » dit-il en se tournant de nouveau vers ses compagnons. « Ce sera quand même bien couillu de faire ça, et les chances de se faire gauler ne sont pas minces. Ils savent probablement qu'on est là, maintenant, et Kardswann sait que quelqu'un tue ses gnolls, rapport au combat d'hier. Là-dessus, le lendemain, une petite troupe de marchands se pointe à la fraîche, directement du désert, sans chameaux et sans marchandises ? Et même si on donne le change à ce niveau-là, si le Kardswann est un peu méfiant, il se pourrait qu'il cherche à nous interroger assez étroitement. Ce qui m'amène à mon dernier point : s'il est capable de sentir la présence de Vardishal, et on ne peut pas l'exclure, alors ce sera quitte ou double. On devra se battre sans possibilité de renforts et peut-être sans possibilité de retraite. Et s'il prend soin de nous désarmer avant, alors c'est foutu. On va finir au pire les boyaux à l'air comme Andrus, au mieux esclaves des gnolls. Autant vous dire que pour notre premier jour de liberté, Alia et moi on goûterait assez peu l'ironie. »

Après avoir jeté un regard vers sa compagne pour recueillir son approbation sur ce dernier point, il poursuivit : « pour moi, clairement, ça vaut pas le jus. Je vous suivrai, bien sûr, mais je suis pour qu'on s'en tienne, pour l'instant en tout cas, à un plan purement militaire. On fait des incursions dans la ville avec les mercenaires, on tue tout ce qu'on peut, et on se replie quand on en a besoin. Quand les kulldis seront vraiment affaiblis, on pourra réévaluer le risque de ce genre de pari. »

Modifié par un utilisateur samedi 15 octobre 2016 10:02:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Interloqué, Bhaal dévisagea un instant son ancien maître, hésitant quant à la conduite à tenir, mais il fit l'effort de lui répondre sur un ton calme et posé. « Vardishal et Kardswann sont deux des Templiers des Cinq Vents. On peut donc supposer qu'ils partageaient un lien quelconque. Qui peut savoir avec ces créatures surnaturelles ? Demandez aux petits génies si vous voulez en apprendre plus, » acheva-t-il en désignant du pouce Nemlak et Célestin.

« Quant à votre autre question : on veut parler au prêtre parce que la harpie nous a révélé que Kardswann avait pénétré dans la crypte du temple et en était ressorti transformé. On vous l'a dit hier, ça. Et tout ce qu'on pourra apprendre sur ce connard pourra nous servir à le combattre. »

Modifié par un utilisateur samedi 15 octobre 2016 10:01:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

« D'après les dires de la harpie, Kardswann cherchait quelque chose qu'il n'a pas trouvé. Le prêtre pourra nous dire ce dont il s'agissait. Je ne sais pas si c'est un ennemi ou un allié potentiel, mais si nous savons ce que le Templier cherche, nous aurons peut-être un avantage sur lui. »

Elle réfléchit aux paroles de son compagnon et de Garavel.

« C'est évident que je ne goûterais pas d'être de nouveau esclave et surtout de gnolls ou de leur chef mais je pense que nous devons essayer de repérer les lieux avant d'attaquer. C'est dangereux, je le sais, mais je pense que nous devons le faire si nous le pouvons. »

Après un bref instant, elle ajouta.

« Rien ne dit que Kardswann peut détecter Vardishal et je ne sais pas quel lien ils avaient, on sait juste qu'ils ont combattu ensemble avec trois autres mais qu'ils se sont séparés. Si l'homme dans Kelmarane n'est qu'un... représentant du Vent du Sud alors rien ne dit qu'il a des pouvoirs surhumains. »

Elle s'interrompit et se mordilla les lèvres comme lorsqu'elle était nerveuse.
« Je... je ne sais pas si ça vaut la peine ni même si ça fonctionnera, je n'ai même aucune idée de comment faire mais... il m'est arrivé d'avoir des souvenirs qui ne m'appartenaient pas ces derniers jours, ils m'ont renseignée sur les flagelleurs notamment, je n'en avais jamais vu et j'ai su ce que c'était et de quoi ils étaient capables. Je peux peut-être essayer de faire remonter des souvenirs sur Kardswann ? Si je me concentre, peut-être que Vardishal saura me donner des informations ? »

Nemlak était resté silencieux alors que la discussion s'engageait entre Bhaal, Garavel, Alia et Célestin.

Il finit par prendre la parole, d'un ton neutre.

« Je comprends qu'étant donné ton ancien statu, ta perception des enjeux ne soit pas des plus élevés Bhaal. Je suis plus déçu de toi Célestin que tu puisses penser que faire appel uniquement à Undrella pour cela puisse nous être d'une grande aide.
Déjà, elle ne semble pas prête à retourner dans le Marché, ensuite, qu'est ce qui aura plus de poids ? La parole d'une harpie ? ou la parole d'un envoyé de la Princesse, portant une missive accordant le pardon à ceux qui la rejoindrai ?
Pour l'instant, nous avons un avantage, les membres de la tribu Kuldis ne savent pas qui nous sommes.
Si je me présente seul aux portes du Marché, il ne se méfierons pas forcément. Cela me laissera le temps de parler aux gens et de savoir qui est prêt à se rebeller. Undrella peut même me présenter à ceux et celles qu'elle pense de confiance.
D'ailleurs, il est certain que si elle est à mes côtés, elle sera un plus pour convaincre les gens de rejoindre la Princesse.
Ce sera là une belle preuve de sa loyauté envers Dame Roveshki et envers nous. »

Il se retourna vers Garavel.

« Laissez moi une journée pour tenter cette approche. Je peux même y aller avec Dashki si vous pensez que y aller seul est un risque inutile. Je suis certain qu'il est prêt à tout les sacrifices pour prouver sa loyauté. »

Nemlak ne sembla pas relever les remarques du demi-démon et continua.

« Que sais-tu des marchands Bhaal ? Avant de venir ici as-tu participé à une caravane ? As-tu travaillés avec des marchands ?
Non, c'est bien ce que je pensai.  »

« Moi, j'ai travaillé avec de nombreux marchands et je sais comment ces derniers procèdent, je n'aurai aucun mal à me faire passer pour l'un d'entre eux ou un de leur représentant. Pour cela, je n'ai pas besoin d'être babysitté par un innocent, un ancien gladiateur repentit et une sainte. Votre présence ne pourrait qu'être un frein à ma mission.
Quant à Dashki, qui connaît son histoire à part les membres de sa tribu qui sont désormais des os blanchis sous le soleil du désert ? »

« Quant au fait que je sois fait prisonnier et torturé, quelle importance ? Vous mènerez l'assaut si je ne rentre pas à temps. Je ne suis qu'une part de cette troupe, ni plus, ni moins. »

«  Dashki n'ira pas avec vous. » dit Garavel sur un ton de conversation au bord d'un bon thé, en répondant à deux questions d'un coup. « Qu'un homme dévoué à reprendre cette ville et malin comme vous tente un coup dangereux, je peux l'accepter. Que ce coup et toute cette expédition puisse être mis en échec par un homme qui a déjà plusieurs fois changé de camp, y compris pour des gnolls, est un risque que je ne prendrai pas. Il suffirait qu'il prenne peur comme avec ses "frères" pour retourner tous nos plans. Il n'a pas votre bagout, il pourrait facilement tout faire foirer. Si il faut un accompagnateur, j'enverrais Khem, ou l'un des mercenaires des Lames des Sables. Trevvis fut esclave, ça pourrait convenir. » Il regarda chacun ensuite en s'éclaircissant la voix. « Combien de temps joueriez vous ce petit manège Nemlak? Si l'on compte ça, et aller voir le prêtre, ça prendra bien deux jours, peut-être trois. Il nous faudra gagner du temps le jour J, qui sera peut-être celui de votre visite à l'église. Vous semblez capables de vaincre des ennemis ou groupes coriaces, utiliser vos talents sur des gnolls patrouilleurs serait un gâchis de bonnes ressources. Les Lames de sables s'occuperont des patrouilles gnolls alors que vous terrasserez tout ce qui pourrait gêner le siège de cette arène ou sa prise. Jyll, Rondar et Khem s'occuperont des posts de guet, et Andrus vous suivra à distance raisonnable. Si tout cela vous convient bien sûr, premières lignes. » Garavel avait presque un air de Nemlak, conscient de regarder des gens, mais parlant d'eux comme de simples ressources.

Modifié par un modérateur vendredi 14 octobre 2016 22:10:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nemlak était parti, réussissant le tour de force de le faire accompagnée de Dashki. Certains dans la caravane murmuraient leur souhait de ne pas voir revenir l'homme-gnoll. La journée, partie pour être un assaut et finissant par être une attente, ne fut pas pour autant molle. Les chameliers avaient préparé un surplus de rations, les mercenaires, armurés, en profitèrent pour s'entraîner dans une activité qui valait bien le total de l'effort fait depuis leur arrivé dans les environs. On murmurait même que la princesse s'était entraînée avec Garavel. Le repas du soir était copieux, mais fort heureusement très digeste, de la soupe, de l'igname, de la viande maigre séchée ... tout ce qu'il fallait pour contrecarrer l'anxiété grimpante de l'affrontement qui approchait, et le non retour de Dashki et Nemlak. Étrangement, au cœur de la nuit, les gnolls n'avaient pas hurler à la mort à travers Kelmarane, ce qui aurait en temps normal inquiété par son chant inquiétait à présent par son absence alors que deux d'entre eux étaient parmi les gnolls.



Au petit matin, les heures de réveil avaient étaient plus dispersés que la veille. Certains étaient anxieux, et levés tôt, d'autres avaient profité qu'il n'y avait pas d'ordre pour dormir plus longtemps, parfois vraiment plus longtemps. Le petit déjeuner était composé de pain et de fruits, assez facile à digérer tout en permettant de tenir un moment sans avoir faim. Hadrod et Hadrah avaient abattu un boulot de dingue, chacun avait des repas pour trois jours, variés, ne prenant pas trop de place, goûteux, mais pas trop odorants. Pour une fois au premier repas, il y avait même un peu d'alcool, de quoi motiver les mercenaires à entamer la journée. Alors que le repas prenait place au milieu de la nef et des préparatifs, Podarn, l'un des gardes des Maîtres, hurla de l'entrée

«  Ils sont tous deux là, et n'ont pas l'air blessés Maitresse »
Almah ne finit pas son thé et se tourna vers le lieu de leur arrivée à tous deux, une certaine excitation sur le visage.

Nemlak se présenta au camp comme une fleur fraiche, ses habits n'étaient pas poussiéreux, son visage n'affichait aucun effet de la chaleur et lui même semblait souriant.
A ses côtés se trouvait Dashki, son exact opposé, à l'exception de l'expression d'un sourire à peine formé sur son visage anguleux et crasseux.

D'un ton badin il répondit aux visages anxieux. « Tout c'est bien passé. » Il s'inclina devant la Princesse et dit « J'ai rencontré les habitants du marché et leur chef. Je pense que nous avons à parler, en privé avec Alia, Bhaal et Célestin. »
Avant de quitter l'assemblée, il s'adressa à Andrus « J'ai vu votre compagnon. Il est toujours prisonnier, mais vivant. »

Une fois seul avec la Princesse, Garavel et ses trois autres compagnons il dit
« J'ai pu parler avec les marchands sur place, ils sont prêts à nous soutenir, ainsi qu'Undrella. Je me suis aussi assuré la coopération d'une mercenaire, une certaine Haleen qui dans l’arène du marché a défait un Ogre à elle seule. Pour cela, j'ai du négocié une protection car il semblerai qu'elle ait laissé des dettes à Katapesh et aux maîtres des Étals de Nuit.
En plus des gnolls, il y a des mercenaires gobelours, des créatures apparentées aux gobelins mais se rapprochant plus des orques en terme de taille et de puissance. Je ne pense pas qu'ils soient prêt à nous servir. Il y a donc aussi un Ogre, mais je pense que si Haleen est à nos côtés, il n'osera pas se joindre à la défense du marché.
Je n'ai pas pu voir le démon, mais j'ai noté les emplacements des différentes patrouilles rencontrées et des postes de garde passé. Là, là et là » dit-il en pointant la carte. « Dashki pourra peut-être vous en dire plus, il a l'oeil plus exercé que moi pour repérer les gnolls. Ce poste de garde là est lui gardé par un immense sanglier, de la taille d'un ogre. »
Après une petite pause pour voir si tout le monde suivait il rajouta « Je n'ai pas pu voir le démon gardien. S'il s'agit réellement d'un démon, alors il faut prévoir des armes en fer froid ou mieux alignée au bien. Soyons prêt à tout. »
Il prit une nouvelle pause, cette fois prenant une longue inspiration « J'ai pu voir le maître des Lieux, qui se fait appeler "La Bouche du Roi Charognard". C'est... il est ... impressionnant.
Je l'ai vu tuer, à main nue, un combattant orque qui semblait pourtant expérimenté. Prendre un coup qui aurait décapité n'importe quel personne sans que cela n'ai semblé l'affecter outre mesure. Pour l'exemple, il a dédaigné sa lame, une grande hache et utilisé ses mains nues. Lorsque je lui ai parlé, j'ai constaté quelque chose, quelque chose d'étrange.
Il semblait par moment absent, comme si une partie de lui m'écoutait et comme si une autre semblait être ailleurs. Je suis suffisamment au fait des Arcanes pour comprendre qu'il est clairement sous l'influence d'un puissant sort de contrôle mental. Un de ceux que je ne maîtrise pas encore, loin de là. Je pense qu'il s'agit d'un charme plutôt que d'un effet de coercition mais au point où il en est, il me paraît peu probable que cela change grand chose.
Quoi qu'il en soit, si on additionne 2+2, il me semble clair que quelqu'un ou quelque chose dans la crypte de l'Eglise a prit le contrôle de Kardswann et que si le prêtre est encore présent, c'est que soit c'est une marionnette dans les mains de la chose de la crypte, soit il est lui-même le marionnettiste.
Mon conseil, étant donné que l'on sait que les gnolls évite cette zone, c'est de nous en occuper une fois Kelmanare libérée de ses possesseurs actuels. Inutile d'ouvrir deux fronts sans savoir à quoi nous nous engageons. »

Modifié par un utilisateur lundi 17 octobre 2016 14:06:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Célestin sourit au retour de Nemlak. S'il ne le considérait pas comme un ami, il n'en était pas moins un membre de leur groupe, et il aurait été peiné d'apprendre qu'il avait échoué... et les conséquences de cet échec. « Bon retour parmi nous, Nemlak. Et félicitations ! »

Après quoi il acquiesça aux paroles d'Alia. « S'il est si puissant que ça, mieux vaut chercher à l'avoir de notre côté qu'avoir à le combattre. Peut-être que nos efforts en ce sens seront vains, peut-être seront-ils couronnés de succès... Mais je pense que nous devons essayer. Délaisser le prêtre, et prendre le risque qu'il vienne renforcer leurs défenses, ne serait pas non plus une bonne idée.

Malgré toutes tes informations, il me semble que le prêtre et la crypte restent notre priorité. »

Modifié par un utilisateur mardi 25 octobre 2016 22:26:16(UTC)  | Raison: Non indiquée