Thème - The revolution will not be civilized

Thétys rumina les interventions des représentants des différentes...branches, faute d'un meilleur terme, des Ronces Noires. De bons arguments, même si certains la hérissaient.
« Giacomo met le doigt sur le plus important. Si on va bosser avec les Dottaris...ou en tout cas, sur le problème qu'ils rencontrer, parce que je maintiens qu'au final on a tout intérêt à se présenter comme capable de les supplanter...ça ne nous empêche pas de saisir les autres opportunités plus tard. »

La mention de la famille Novelli ralluma une lueur mauvaise dans l'oeil de la gnome.
« Hors de question qu'on bosse avec les Novelli. C'est déjà un compromis de collaborer avec les Dottari, comment est ce qu'on pourrait justifier de défendre le peuple de Sénara si on commence à s'acoquiner avec des nobles...? »

Aucun consensus n'apparait réellement sur le projet d'organisation en dehors d'un nom... L'idée de "Ronces noires" avait eu un certain succès. Toutefois le leadership n'était pas encore complètement défini au sein de notre insurrection visant à créer une république marchande. Chaque membre du groupe avait exprimé ses préférences personnelles sans qu'aucune décision n'émerge.

La stratégie était encore balbutiante mais le groupe s'était mis d'accord sur l'idée de collecter des ressources. Giacomo avait proposé plusieurs pistes de situations problématiques dans le district et le groupe avait choisi de s'occuper des attaques de créatures infernales dans le Nord-Est de la Chute.

Après bien des hésitations, le groupe partirait demain. Tandis que les équipes de Rosare et de Telb décident de rester dans le quartier du vieux temple asmodéen pour retaper un peu les lieux, le groupe de Paulus se porte volontaire pour accompagner nos aventuriers et Giacomo pour traiter le problème des gardes... D'une manière ou d'une autre... Giacofmo apprécia l'initiative, expliquant au groupe qu'avec l'équipe de Paulus, le groupe serait accueilli un peu plus sérieusement par les factions en présence.

D'ici au lendemain, le groupe vaque à ses occupations et profite de pouvoir prendre un peu de repos après les évènements difficile de la nuit dernière. Francesco se rendit auprès du juge Chart avec Giacomo pour aider aux soins de votre commanditaire. Le juge semblait aller un peu mieux mais ses fractures mettraient du temps à guérir sans soins magiques.

Giacomo l'informe du nom du mouvement, ce que le juge semble apprécier. Il prend aussi connaissance de l'action du groupe les prochains jours.

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Le lendemain - matin

Votre groupe s'équipe et s'occupe de sa magie. L'équipe de miliciens de Paulus s'est équipée de capes noires et de masques pour éviter de se faire reconnaitre. Le groupe fait un peu illusion. Cela étant dit, ceux qui parmi vous qui ont quelques connaissances en art de la guerre voit bien que les apprentis chasseurs de Paulus malgré leur entrainement ressemblent plus à des miliciens qu'aux vrais chasseurs des maisons nobles de Remesiana.

« Paul... Paume ! Équipe "main-forte" rassemblée ! On a mis les tenues de camouflage... Kari... Pardon, j'ai encore du mal avec le code. Ann, les a teintes en noir vite fait pour coller avec le nouveau nom... C'est pas génial... Mais au moins, on montre pas nos visages... » dit le plus grand des apprentis-chasseurs.

« Merci Maj » répondit Paulus.

« Ce camouflage est nécessaire. Personne ne veut rééditer les exploits du Palefrenier Ardent !

Seigneur Giacomo, le système de nom de codes est simple : il est basé sur les doigts d'une main et sur la taille de nos membres.
Pouce dit "Pou"
Index dit "Ind"
Majeur dit "Maj"
Annulaire dit "Ann"
Auriculaire dit "Aur"
Et en tant que leader de l'équipe je suis "Paume". »

« C'est une bonne idée » concéda le barde.

« A la fois fonctionnel et suffisamment différent de vos noms habituels pour jeter le doute... La mission de l'équipe "main-forte" est d'assister notre équipe dans cette mission. Votre travail consiste principalement à rendre le groupe plus crédible par notre présence et à chercher des opportunités de renforcer la sécurité du mouvement.

Votre consigne absolue est de garder le silence en dehors du strict nécessaire. Gardez l’œil ouvert. Si nous avons de la chance, vous pourrez faire vos preuves contre une vraie créature infernale. »

Une fois l'équipe assemblée formant un groupe de belle taille, Giacomo sonna l'heure du départ.

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Hedera - Rencontre sur le chemin de la caserne

Votre groupe quitte le marché abandonné et évite la place du temple en traversant aussi discrètement que possible la rue l'écorce pour vous enfoncer dans le quartier nommé Hedera où la végétation a en fait largement repris ses droits. Giacomo explique que cet endroit de la Chute avait un autre nom au temps de la guerre civile et était plutôt prisé. Les anciennes demeures de chasseurs du quartier était pour partie couverte de lierre et ce dernier était venu à bout d'une grande partie des anciennes constructions. Ce lierre avait d'ailleurs donné son nom à la zone "Hedera". D'ici quelques années, les arbrisseaux que vous voyez ça et là auront rapporté Murmebois en ville.

« Halte ! Créatures animales ! » s'écrit une voix.

« Vous êtes plus d'une dizaine et en plus vous êtes accompagnés d'une créature mécanique ! »

Une créature émerge de l'ombre de la ruine d'un manoir couverte de lierre. Elle ressemble à un petit humanoïde végétal. Difficile de savoir à quoi vous faites face.

« Viles bucherons ! N'en avez-vous pas assez de massacrer les plantes ?! Repartez vers vos feux et vos infâmes cheminées ! »

Un jet de connaissance nature peut être tenté si quelqu'un a la compétence.

Modifié par un utilisateur dimanche 11 février 2024 18:05:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avant même d'avoir pu trouver comment réagir à l'interjection de la créature végétale, Serena fût amusée par le ton et les mots choisis par Théthys. Ne jugeant pas utile d'en rajouter, elle croisa simplement les bras dans une posture légèrement menaçante pour appuyer les propos de la gnome.

Thétys avait pris la parole pour le groupe. Et heureusement, malgré le ton employé, il était bien plus diplomate que ce qu'aurait pu dire Rhédal.

Néanmoins, il s'inquétait de voir un... léchi comme disait Francesco... seul venir insulter 4 personnes armées. Il regarda aux alentours craignant une éventuelle embuscade. Il chuchota au crâne qui voletait près de lui
« T'vois quek'chose ? ça m'parait ben louche »

Francesco était quelque peu surpris par la réaction du leshy. Certes, il était content que la créature ne cherche pas à les attaquer, mais sa manière de réagir montrait une propension au dialogue et, peut-être, à une relation mutuellement bénéfique. Il s'avança alors, désarmé, et s'adressa à la créature.

« Je m'appelle Étain. Nous ne savions pas que ce quartier était habité par ... des végétaux, sans vouloir vous manquer de respect. Nous pensions qu'il était un peu déserté. La ville est grande, et il y a certainement de la place pour tout le monde, si tout le monde y met du sien. Nous sommes venus essayer de résoudre les problèmes des humains de la vilel, à priori nous allons aller vers Duramen, mais je suis curieux : ça fait longtemps que vous vivez ici ? Et vous êtes nombreux ? Je suppose que la loi des "créatures animales" ne vous regarde pas trop, mais je suppose aussi, du moins j'espère, que nous pourrions en discuter pour vivre en paix et en harmonie quand les troubles actuels auront cessé. Avez-vous un chef avec qui on pourrait discuter à un moment ou un autre ? »

La créature en face d'eux n'était pas commode, mais ses camarades s'en tiraient bien. Malgré la coutille qui la démangeait, Serena resta calme en se félicitant que son anneau dissimule arme et armure devant un tel individu cherchant visiblement le moindre signe d'hostilité.

Elle souhaitait également prendre la parole et, prenant en exemple ses camarades, elle chercha l'inspiration autour d'elle mais s'arrêta simplement à son accoutrement pour faire simple.

« Améthyste, enchantée. Elle se retint de rire à son double sens fortuit Nous ne vous embêterons pas plus longtemps, mais si vous avez en effet quelques informations qui nous aident à sécuriser Duramen, cela facilitera la vie de tout le monde. À ce titre, avez vous une idée plus précise de la raison pour laquelle lesdites créatures ne s'attaquent pas à vous ? Outre votre... puissance certaine qui inspire leur respect. »

Thème - The revolution will not be civilized

Thétys tiqua, la réponse belliqueuse du leshy la faisait grincer des dents, mais elle savait que les Ronces Noires avaient des problèmes plus urgent à régler et elle n'était pas pressée de ruiner les efforts de Serena pour être diplomate, mais ce n'était pas l'envie qui manquait. Heureusement, au moins, l'émissaire du lierre semblait satisfait de continuer à coexister en s'ignorant, ce qui lui suffisait. Pour le moment, pas besoin de venir éclaircir le quartier, donc.

Le bref échange entre Giacomo et la créature végétale causa un haussement de sourcil derrière le masque aviaire de la gnome, mais elle n'aurait pas du s'étonner que leur barde soit capable de parler le sylvestre. Elle choisit d'ignorer les récriminations du leshy pour se concentrer sur le coeur de ses paroles, laissant la petite créature s'éclipser.
« Des fiélons, hein...? A voir quand on sera plus près, mais je parierai sur des diables. Ce qui veut dire l'occasion de vérifier si on peut se mesurer à eux.

Cela dit, la précipitation ne va nous apporter que des ennuis, et pour ne rien arranger, j'ai surtout du matériel incendiaire...pas sûre que ça nous serve face à ces créatures.

Bref. Je pense qu'on devrait faire un peu de reconnaissance avant de décider quoi faire; mais ça nous donne déjà des pistes. »

Francesco remercie silencieusement le léshy de les laisser passer, ainsi que de fournir quelques précisions sur les prochaines épreuves qui les attendent. Il se demande toutefois comment, ou pourquoi, leur ami masqué connait si bien le sylvestre. Il attend d'être plus éloigné, et réagit aux props de Serena

« Infecte, je ne sais pas. Mais par simple pragmatisme, mieux vaut essayer d'avoir des relations cordiales avec un voisin qui ne veut pas vous détruire à court terme et qui n'essaie pas d'empiéter sur nos vies. "Chacun chez soi" est une maxime avec laquelle je n'ai aucun problème dans le cas présent. Ce quartier est tout simplement trop insignifiant pour mériter qu'on perde du temps, et probablement plus, à rentrer en conflit avec le Lierre alors qu'il est aussi simple d'avoir des relations correctes. Je ne pense pas que cette évaluation de la situation ici va changer avant un temps significatif, alors autant faire avec...
Par contre Giacomo, merci de nous avoir sauvé la mise là-bas. Je ne savais pas que vous connaissiez le sylvestre. Utile. Je peux savoir où vous avez appris une telle langue ? » demanda Francesco alors qu'ils continuaient vers la zone de conflit désignée par le leshy.

Nos éclaireurs volontaires Thétys et Paulus se frayèrent un chemin à travers les ruelles étroites du quartier de Duramen, leur attention attirée par les bruits de scies et de haches provenant des ateliers environnants. Les maisons de bois s'élevaient de chaque côté, certaines modestes et d'autres plus imposantes, témoignant de la vie de bucherons et de forestiers qui animaient Duramen.

Ils débouchèrent sur la place des menuisiers, où des artisans affairés travaillaient le bois avec habileté. Le bâtiment le plus proche, au nord de la place, était la caserne de la garde. Comparée à la grande caserne qu'ils avaient visitée auparavant, celle-ci était nettement plus modeste, mais pas moins importante pour la sécurité du quartier. Ses murs de pierre étaient moins imposants, mais les drapeaux flottant au-dessus de l'entrée témoignaient de son rôle crucial dans la protection de la ville. Elle était un peu ridicule lorsque que l'on connaissait les créatures rodant dans les bois, mais elle n'en était pas moins l'un des postes avancés les plus importants dans le dispositif de la ville et se dressait fièrement face aux ombres de Murmebois dans le nord.

À l'ouest, la route de Murmebois s'étendait, menant vers les profondeurs de la forêt, tandis qu'au sud, le sentier vert serpentait à travers les arbres, offrant un passage vers d'autres quartiers de la ville. Plus loin à l l'est, le sentier vert rejoignait la route des manoirs qui s'étendait, évoquant des demeures plus opulentes au-delà des limites du district vers Haut-Jardin et Portelac.

Thétys et Paulus prirent note de leur environnement, se préparant à leur mission d'éclaireurs dans ce quartier animé mais différent de ce qu'ils avaient connu jusqu'à présent. Plusieurs choix de destinations s'offraient à eux pour obtenir des informations.

1/ Marcher encore un peu suivant la route de Murmebois et tenter d'aller voir ce qui se passe à la lisière de la forêt.
2/ Se rendre à la caserne et prendre des informations auprès des gardes (ce serait le premier réflexe du Paulus, cependant il céda la priorité à Thétys soit par obéissance à la hiérarchie, soit parce qu'il n'avait pas envie de se disputer avec la gnome).
3/ Trouver une taverne pour prendre des nouvelles fraiches. Une taverne "La Souche Enchantée" est proche de la caserne.
4/ Le marché aux bois précieux, la place des menuisiers un petit marché où les bûcherons vendent leur bois fraîchement coupé et d'autres produits forestiers de qualité aux menuisiers et ébénistes.
5/ Aller chercher les autres.

Modifié par un utilisateur vendredi 22 mars 2024 23:08:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Je considère que le groupe est rassemblé.

« Bonjour à vous... Chers "aventuriers"... » dit le vieux garde après une seconde d'hésitation.

Le vieux garde, accueillant Thétys et ses compagnons à la caserne, était un gnome d'âge avancé. Malgré sa petite taille, il dégageait une impression de force et d'autorité, témoignant de nombreuses années passées à protéger Duramen. L’affadissement

« Je vous arrête tout de suite, je ne suis pas officier. Notre capitaine est tombé lors de la prise de la ville et notre dernier lieutenant est tombé, il y a trois jours. Je suis le dottari Eorphere, vétéran de la caserne de Duramen.

Si vous venez chercher des conseils pour une expédition en forêt, je crois que la météo soit au "rouge". Depuis la prise de la ville, les créatures diaboliques du nord harcèlent les forestiers... Les maisons nobles sont moins actives et nous avons perdus tout soutien pour maintenir la sécurité au-delà de l'agglomération. Ce sont bien des diables.. Des barbazus pour être précis... Et ils ne sont pas seuls... »

Le gnome marqua une pause pour attendre la réaction de votre groupe.

Modifié par un utilisateur jeudi 4 avril 2024 21:04:29(UTC)  | Raison: Non indiquée