Thème de Bleidd : Celle qui entrouvrit la porte


Bleidd écouta tour à tour Aunua, Fex, Beatrix et Darda avec la plus grande attention. Bien que le gardant pour elle-même, cette étalage d’argent n’était en aucun cas perçu comme un don par la vampire, mais bien comme une farce. Cela n’aiderait en rien, une fois sur place, selon les critères de la jeune femme. Cela n’aiderait qu’auprès des autres nobles chéliaxiens.

«  De beaux cadeaux cher oncle, merci…  » répondit laconiquement la mort-vivante.

La perspective de l’entretien avec un diable supérieur était certes intéressante, mais prématurée. Ne jamais conclure un contrat si l’on n’y était pas forcé par l’horizon des évènements, c’était une règle d’or. Nul diable ne concluait de pactes dans l’intérêt des autres partis de celui-ci, c’était un fait. Le fait que le Cheliax soit sur le déclin et son incapacité à reprendre l’Andoran en était une démonstration réelle.

La venue d’une sorte d’enseignant attira l’attention de Bleidd, celle-ci s’adossant dans son siège, attendant d’en apprendre davantage.

«  La gestion d’un domaine dites-vous ?  »

Thème de Beatrix - Mon nom est...

Béatrix ne laissa pas la grimace apparaître sur son visage, mais elle n'en pensait pas moins.
Le Chéliax peut être mais nous ne sommes pas le Chéliax. Nous sommes à peine ses représentantes.

Elle était tout de même satisfaite de voir que ses soeurs semblaient globalement partager son avis en ce qui concernait le Gelugon: Merci, mais non merci. Pas qu'elle doute de l'assistance que le diable de givre pourrait leur apporter, pas du tout même. Surtout à en juger par les circonstances de la mort de l'oncle de l'impératrice, qui honnêtement paraissait suspectes à la jeune bagarreuse - pas qu'elle l'admette jamais à voix haute. Mais le prix d'un accord avec un tel diable n'en valait jamais la chandelle.

Béatrix tenta de se montrer diplomate.
« Je ne dis pas que l'invitation n'est pas intéressante, ne serait-ce que pour prendre la mesure de notre interlocuteur, mais je pense que tout accord devrait être considéré avec la plus extrême circonspection. »
Et de préférence payé avec les ressources de quelqu'un d'autre.

La dernière remarque de l'oncle Fex lui fit lever un sourcil.
« "Elle"? De qui s'agit il, mon oncle? »

Ravie de la réaction de sa sœur face à cet agaçant zébub, Dardra ne peut s'empêcher de sourire tout en savourant son plat. En revanche, les sous-entendus d'Auna lui échappent totalement. Les propos de Darellus quant à la gestion d'un domaine prouvent que leur mission ne se limitera pas à une simple reconquête, et cette occasion de faire revivre l'héritage de la famille la rend suffisamment enthousiaste pour se resservir une troisième fois. Un bon guerrier mange quand il peut, un bon noble s'assure de ne pas paraître grossier en le faisant, et si elle suit toujours la conversation, Dardra ne se sent pas directement concernée pour l'instant.

Béatrix s'efforça de n'en rien laisser paraître, mais la mention du groupe qui était à l'origine de la chute de leur oncle attira son attention. Il lui manquait trop d'éléments et d'histoire pour savoir s'ils allaient représenter un danger pour elle et ses soeurs ou non. Et dans tous les cas, la simple réaction de leur oncle à l'égard de ses meurtriers était suffisante pour qu'elle soit curieuse.

Mais le sujet serait à explorer une autre fois. Apparemment, la suite de leur histoire démarrerait vraiment à Baie Sanglante, cela commençait à faire plusieurs fois que la ville revenait dans la conversation, et un certain nombre de leurs alliés semblaient s'y être déjà rassemblés. Bon point de départ, en ce qui la concernait. En revanche, elle ne partageait pas la vision de Darellus.
« Je ne suis pas opposée à faire alliance avec les Chevaliers Infernaux...ou même avec l'Eglise, selon les conditions, mais ce serait un accord de circonstances et d'intérêt, clairement défini, et si je pense que nous sommes collectivement capable de négocier avec eux.

Ce n'est pas le cas avec les diables, ou en tout cas avec les diables du calibre d'un Gelugon. Pas que je doute de tes talents, Aunua, mais battre un diable aussi puissant à son propre jeu me paraît plus qu'hasardeux.

Maintenant...peut être qu'une conversation pourrait tout de même nous servir, ne serait-ce que pour déterminer ce qu'il cherche exactement. Même si on ne peut pas exclure le risque de lui donner un avantage sans le savoir. Dans tous les cas, avoir des options n'est jamais une mauvaise chose. »

Aunua écoute attentivement les réponses de Fex et de ses sœurs. Elle a le sentiment qu'elle sera bien seule à faire les négociations. Ça ne sera pas un mal, car elle n'aura pas (trop) à consulter quelqu'un d'autres, mais si elle se rate, alors personne ne rattrapera ses bourdes. Elle prend une note mentale sur le sénéchal que Fex voudrait leur fourguer. À y réfléchir, ça ne parait pas trop mal. Elle a des facilités avec les maths et les comptes, mais ce n'est clairement pas quelque chose qu'elle aime faire. Elle est plus intéressée par le décompte de leurs possibles alliés. Vu leur situation, il parait un peu étrange de faire la fine bouche, même si Aunua n'est pas à l'aise avec l'Église, ou avec les Chevaliers Infernaux à vrai dire.
« Je crois comprendre aussi bien que possible la situation cher Oncle, avec leurs avantages et leurs inconvénients.
Mais avant de parler plus avant des alliances qu'il nous faudrait faire, ou pas, j'aimerai toutefois aborder un sujet important : nous n'avons pas encore dit oui. Nous voyons bien que vous avez pensé à tout dans les moindres détails, et nous sommes flattées que vous ayez pensé à nous, et plus encore que vous nous pensez capable de réussite dans cette entreprise. » Aunua laisse un petit blanc passer, histoire que les compliments soient entendus et digérés par l'Archbaron.
« Mais il nous faudrait autre chose comme récompense que le simple fruit de notre labeur si nous devions travailler pour vous et votre "situation". De la même manière que nous vous aiderions dans votre "situation" en réussissant dans cette entreprise, il ne serait que juste que nous profitions de votre réussite sur nos actions. Nous pensons que la promesse écrite de faire de nous vos héritières plénières, si vous arrivez à résoudre vos problèmes légaux avec la Couronne, serait une bonne motivation pour nous pour nous convaincre d'accepter cette dangereuse mission.
De même, nous apprécions tous les efforts que vous avez effectué pour nous préparer au mieux, mais je ne me sens pas forcément capable d'être une soldate ou une conquérante. Vous êtes vous même un puissant conjurateur, ne serait-il pas possible d'adjoindre à notre petit groupe un diable mineur, mais suffisamment puissant pour nous protéger dans un combat ? La durée pourrait aussi courte que quelques mois, ou une année car il me semble qu'ils sont friants de ce genre de durée.

Sinon, sur un autre sujet, je ne pense pas que nous devrions refuser l'aide d'autres factions à ce stade. J'aimerai aller voir ce Gélugon, malgré les dangers. Mais si mes trois sœurs sont contres, j'accepterai volontiers que nous n'y allons pas. »

Béatrix eu le plus grand mal à retenir un sourire lorsque leur oncle mentionna ses bonnes oeuvres - l'homme n'aurait pas versé la moindre pièce ou goutte de sang par abnégation - mais elle préféra ne pas commenter. Au final, et malgré le fait de devoir composer avec autant de diabolistes, elles avaient tout de même obtenu le principal: hériter de leur oncle et ne pas être privées des fruits de leur labeur.

Elles en étaient encore loin, et il restait un bon nombre de détails à lisser avant le départ, mais la plus jeune du quatuor s'estimait, somme toute, satisfaite de la manière dont les choses tournaient. Et, elle devait bien l'admettre, assez impatiente et plutôt excitée par la perspective de cette entreprise...considérable. Il n'était pas dans la nature de la bagarreuse de se montrer pondérée, mais même elle était consciente de la nécessité de bien préparer leur départ.
« Je vais être honnête Aunua, je suis curieuse de ce que ce Gelugon nous veux. Si tu veux le rencontrer, j'en suis...mais rien ne nous obligé à toutes participer à l'entrevue. J'imagine que nous ne manquerons pas de choses à faire avant le départ, nous pourrions nous séparer quelques jours le temps d'organiser cette entrevue avec celles qui veulent y participer, et préparer notre départ par ailleurs?

Une chose est sûre: nous partons ensembles! Je pense que personne n'aura d'objection? »

Le mention de Calcifère poussa Béatrix à marquer une pause. Fondamentalement, elle n'appréciait pas l'idée de dépendre d'un diable...mais elle connaissait Calcifère depuis de nombreuses années et pensait - espérait, en tout cas! - avoir une assez bonne idée de la manière dont le diablotin fonctionnait. Il n'était pas remarquablement puissant, c'est vrai, mais il pouvait quand même être de bon conseil et Fex n'avait pas tords: en dehors du Consortium d'Aspis, qu'elle et ses soeurs connaissaient mieux, les autres factions étaient diabolistes. Béatrix avait beau ne pas aimer l'idée, elle savait aussi qu'ils devraient au moins composer avec eux, à défaut de s'y allier. De ce point de vue, les connaissances de Calcifère pourraient se révéler utile.

Béatrix échangea un regard prudent avec Aunua, Bleidd et Dardra.
« Je ne veux pas parler pour mes soeurs...Mais je dois dire que Calcifère pourrait être un compagnon des plus utiles. Je suis en faveur qu'il nous accompagne. »

Restait à espérer qu'elle ne mettait pas les pieds dans le plat...

« Puisque vous parlez de factions... Une autre raison pourrait vous pousser à vous rendre à l'ambassade... Je doute de toute manière que vous discuterez beaucoup avec Vespar ou que vous souhaitiez séjourner sur la route chez l'Ordre de la Pique... Ce sont les autres visiteurs que vous pourrez y trouver en ce moment...

Le Cardinal est absent, mais le licteur Vidoc est sur place et a demandé un entretien informel avec vous. Ludoviro Scarpo vous accompagnera pour cette rencontre. N'est-ce pas votre excellence ? » dit Razelago avec une expression gourmande (à moins qu'elle ne fut sadique ?)

L'archbaron marque une pause avant de répondre.

« Ce n'est pas une 'invitation' qui s'ignore celle-ci par contre... » confirma le baron.

Modifié par un utilisateur vendredi 18 août 2023 02:38:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Thème de Bleidd : Celle qui entrouvrit la porte


Bleidd émit une grimace acerbe avant de la tourner en petit rictus lorsque Beatrix prit les devants. Sa sœur était décidément devenue une sacrée gueule. Elle était impressionnée et fière du cran de cette dernière, se rappelant de celle-ci lorsqu'elle était gamine. Rare sourire sincère sur le visage parfaitement conservé de la vampire. Nul doute que ça, c’était quelqu’un avec qui elle aimerait travailler. L’on disait que la conquête d'un pays se fait aussi par les mots, et bon sang, en entendant ce genre de répartie, l’on pouvait le concevoir !

Elle reprit une gorgée de vin avant de répondre à leurs deux hôtes sur un ton légèrement cynique.

«  Ah… Donc vous nous parlez en premier lieu d’un noble et puissant démon que l’on peut se permettre de ne pas voir, puis de ce pignouf dont on ne peut point se dérober… Curieux ordre des choses, mon oncle… Sait-on de quoi il s’agit au moins, ou n’a-t-il pas daigné avoir le sens des convenances et exposer le motif de cette entrevue ? »

Consciente de son impertinence, la vampire se demandait tout compte fait quel était leur rôle dans cette histoire, hormis servir de pion ou de hibou entre ces différents acteurs que Fex leur vantait. Elle avait l'impression qu'elles n'allaient être que "femmes de paille", un rôle dont elle se dédouanerait sans le moindre regret, si cette impression s'avérerait exact. Elle se demandait même si cela était possible que leur mentor en sache bien plus que leur oncle sur leurs caractères et aptitudes respectives, à en lire son aimable lettre.

«  Bah, qu’importe après tout… Dites moi simplement quoi faire, et je le ferai, j’accompagnerai mes sœurs tant que cela me sied.  » répliqua-t-elle.

Modifié par un utilisateur samedi 19 août 2023 21:51:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dardra ne peut qu'acquiescer aux remarques de ses sœurs : toute cette discussion pour se voir finalement annoncé que la décision ne leur appartient pas, voilà qui pourrait lui faire perdre patience si les mets disposés sur la table n'étaient pas aussi succulents. Les explications de Darellus et de sa mouche volante lui tirent un sourire moqueur, et tout en les écoutant Dardra observe Auna du coin de l’œil, curieuse de voir sa réaction. Le fait que les manigances de leur oncle soient connues ne l'étonne guère, à vrai dire elle aurait même plutôt cru que ses projets étaient de notoriété publique, vu sa situation. La connivence entre les deux diables, cependant, la laisse davantage méfiante, et ses soupçons à l'égard de Calcifère n'en sont que renforcés.

« Dites-moi mon oncle, » commence-t-elle d'une voix mielleuse, « depuis quand ce genre d'informations passent d'abord par votre conseiller ? Les choses ont-elles changé à ce point au Chéliax pour que les maîtres ne soient informés qu'après leurs serviteurs ? Ou bien tout est en ordre et nous nous trompons simplement d'interlocuteur depuis le début ? »

Sa remarque n'a rien d'aimable ou de subtil, mais Dardra commence à se lasser de ces débats qui ne mènent à rien. C'est lorsqu'elles commencent à s'accorder pour ne pas rencontrer le gélugon que Razelago leur apprend qu'elles doivent tout de même se rendre à l'ambassade, et ce n'est pas la première fois que le zébub tente d'orienter la conversation. A-t-il vraiment reçu le message à l'instant, comme il le prétend ? Dardra en doute, et peut-être que Fex ne devrait pas accorder tant de crédits aux annonces de ses loyaux serviteurs. À moins que le magicien ne puisse faire autrement, lui dont les soutiens pourraient très bien s'être évaporés suite à l'annonce de sa disgrâce.

« Si ce Vidoc est aussi féru de justice que vous le prétendez », reprend la guerrière en prenant bien soin de s'adresser à Razelgo cette fois, « alors peut-être pourrions nous faire valoir la justesse de notre cause pour négocier des avantages ? Mais nous ne savons pas ce qu'il veut exactement, n'est-ce pas ? À moins que Calcifère vous ait averti d'une autre missive inattendu pendant que nous discutions ? »

Le sourire de Dardra se fait clairement moqueur à présent.

« Pourquoi disserter davantage, de toute façon, puisqu'il semblerait que nous n'ayons pas le choix ? Que l'Ordre du fléau soit informé ou non des quarante-deux plans de notre oncle nous concernant, ainsi que de leur teneur exacte, le licteur vous a fait parvenir une invitation à laquelle nous ne saurions répondre par la négative. Ce faisant, et si nous sommes encore en vie au terme de cet entretien, cela nous apportera d'autres informations, qui pourraient très bien changer complètement notre point de vue sur la situation. Je suggère donc de remettre toute prise de décision concrète à plus tard. Comment pourrions nous nous rendre à l'ambassade d'ailleurs ? À votre avis, notre oncle serait-il disposé à nous transporter au moyen de l'un de ses complexes sortilèges dont lui seul à le secret ? »

Béatrix retint la réplique qui lui vint aux lèvres, préférant se taire. Elle avait eu tords d'assumer que Darellus essayait de les manipuler d'une manière ou d'une autre avec le timing de ce courrier, qui était vraisemblablement le résultat de la hiérarchie interne plutôt complexe du manoir...et elle réalisait aussi que sa méfiance naturelle envers les complots de leur oncle faussait sans doute son jugement. Sans parler du fait que malgré leurs différences, abuser de sa patience était probablement une mauvaise idée.

Plutôt que de prendre de le risque de l'offenser plus avant, la bagarreuse garda le silence, écoutant attentivement le contenu du courrier et le coeur du sujet qu'il souhaitait aborder. Il y avait beaucoup à faire...Mais même sans parvenir à leur donner une forme définitive, des idées, des plans, des perspectives commençaient à se former au coeur de son esprit. Elle pouvait même percevoir l'avide impatience de la hyène à la perspective des conflits à venir.

Une fois que Fex eut terminé son exposé, Béatrix resta silencieuse un instant, inspirant pensivement avant de finalement prendre la parole.
« L'élément le plus simple est sans doute le courrier du Licteur Vidoc...puisqu'Aunua et moi pensions déjà nous rendre à cette ambassade infernale, nous pourrions en profiter pour toutes nous y rendre et rencontrer aussi le Licteur, en plus d'un entretien avec Vespar...

Et si vous pensez que Maître Scarpo serait ouvert à l'idée de nous conseiller au cours de cet entretien, je pense que nous devrions lui poser la question. Par prudence. »

Faisant craquer ses vertèbres, une mauvaise habitude dont elle ne s'était jamais vraiment détachée, elle reprit, portant son attention sur les possibilités d'altérer leur charte.
« Hum...le choix est loin d'être facile.

Le soutien de la Couronne serait des plus utiles, bien sûr, mais je vois quand même un certain nombres d'inconvénient à cette option. Pour commencer, nous serions sous l'autorité du trône, mais également très loin de la court...ce qui nous laisse vulnérable à toute sorte de complots qui se dérouleraient hors de notre portée. L'autre inconvénient majeur est que ça nous couperait un bon nombres d'options diplomatiques. Je doute que les habitants de la région nous voient d'un bon oeil, mais ça ne s'arrangera pas si nous sommes officiellement agents de la Couronne. »

Elle grimaça.
« Et je dois dire que j'apprécie l'idée d'un peu d'indépendance.

Nous avons aussi l'option du Consortium. L'avantage est que je les connais, j'ai déjà travailler avec eux....ce qu'ils cherchent, avant tout, c'est le profit. Ca nous donne l'avantage de ne pas avoir à percer leurs intentions. Au delà de ça, ils sont riches, et connaissent la région. Ils ne sont vraiment loyaux qu'à leurs propres intérêts, mais au moins nous saurions à quoi nous attendre. Et ils ont subi un certain nombres de revers récemment, ce qui aurait peut être l'avantage de les rendre prudents. Le problème, c'est qu'ils attendent un retour sur investissement sur tout soutien qu'il pourrait nous aporter. Donc par définition, il y aura un prix à payer, probablement plus élevé que le soutien qu'ils nous apportent.

En ce qui me concerne, ils pourraient faire un partenaire ponctuel intéressant, mais pas sur le long terme. »

Elle soupira, et conclut.
« Je n'ai pas la moindre once de confiance dans l'église, et même si je pense que les talents des Chevaliers de la Pique pourraient être utiles, je pense que leur influence n'est pas suffisante.

Donc, en ce qui me concerne, je penche pour l'option de le faire seule. J'admets que le challenge m'intéresse autant que l'indépendance. Mais si nous devons nous reposer sur un partenaire, mon vote va au Consortium. Au moins les enjeux seront clairs.

Qu'est ce que vous en pensez? »