Le jeune homme se tourna vers Qualindra.

« Je t'aime mon ange... » fit-il en lui rendant son baiser.

Il lui jeta un regard énamouré en la voyant avec le bébé dans les bras.

Il lui sourit avant de lui répondre.

« Ne t'inquiète pas mon amour... Ça ne devrait pas être trop long. Je reviendrai tout à l'heure pour dormir avec toi... »

Les pensées d'Orphilas se mélangeaient, prises dans un tourbillon infernal ou il était tantôt déterminer à trouver la créature qui avait tué le chien et effrayé l'enfant, et tantôt accablé par une forme de culpabilité dans laquelle il se reprochait d'avoir contribué à traumatiser le gamin. Et ses réflexions ballottaient d'une crête à l'autre : deux vagues menant dans deux directions différentes.
Alors qu'il tentait de calmer Aéren, et d'obtenir quelques informations de la part du petit, il eut une intuition, comme un déclic...
«  Mes amis, attendez, je crois savoir comment piéger ces créatures »

Quel suspense !!
En fait, la suite dépend de la réponse que me donnera le gosse, donc je suis autant suspendu à mes propres lèvres que je vous soupçonne de l'être en ce moment

La belle elfe remarqua le regard du chevalier. « Mon amour je serais tentée d’aller avec vous, mais je vais rester ici avec la maman et les enfants, je veillerais sur eux en vous attendant, j’ai proposé notre chambre si Madame Amèle veut se reposer seule ou avec son ou ses enfants autant que ce soit dans la notre. »

« Qui est la meilleure chambre de l’auberge, tu ne crois pas mon ange ? »Ajouta la jolie elfe tout bas. La magnifique elfe tenait toujours le bébé dans ses bras et le regardait de temps à autre dormir.

« Ça va lui faire du bien un peu de calme, Vérah dormira bien ici. » Dit la magicienne en regardant Méliandre avec un sourire.

« Soyez tous prudent mes amis. Soit doublement prudent mon cœur, je sais que tu sais te battre, mais vas-y doucement, pense a tes blessures amour de ma vie. » J’aimerais qu’un homme reste avec moi si nous nous faisons attaquer je ne pourrais jamais me battre contre plusieurs gobelins toute seule. Si monsieur Ursion pouvais arriver. Ils ont besoin de mon beau chevalier c‘est sûre.

L’ensorceleuse reprit la parole: « Excusez-moi messieurs je ne vais pas vous enlever Méliandre mais je souhaiterais que l’un d’entre vous reste avec moi, si monsieur Ursion tarde et si on se faisait attaquer, seule je ne pense pas pouvoir protéger tout le monde. »

La jeune elfe attendait une réaction d’un des hommes. Elle embrassa tendrement son fiancé, « Je sais qu’ils ont besoin de toi mon tendre amour, je t’aime. »

Modifié par un utilisateur mercredi 15 août 2012 12:11:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

De toute évidence le gamin était en état de choc et Orphilas en était certain, on ne pouvait pas être comme cela après avoir commis quelque chose d'horrible sauf si on y avait été obligé... Si c'était donc Aéren qui avait égorgé son chien, il l'avait donc fait contraint et forcé par quelqu'un de maléfique. Ce qui amené à ce que tous pensaient maintenant, il y avait quelque chose de malfaisant chez le Barett. Est-ce que c'était un gobelin ? Pour le savoir il faudrait se rendre sur place pour en avoir le coeur net.

Après quelques hésitations Alergast entrevit la possibilité que son fils ne puisse pas être fou comme il le pensait. Il acquiesça de la tête à la proposition de Méliandre et accepta de se faire accompagner. Le groupe qui ne resta pas avec les enfants et Améle prit la direction de la maison voisine qui plus petite semblait écrasée entre la demeure des Cornuire et l'auberge du Dragon rouillé. Le père de famille ouvrit la porte et entra dans la pièce faiblement éclairée par une lampe à huile. Il se dirigea vers la table pour la prendre ainsi qu'un couteau qui traînait là et montra ensuite la direction de la chambre.

Les aventuriers qui l'accompagnaient pensaient trouver un monstre dans la chambre d'Aéren peut-être en train de dévorer le chien Pétale. La fenêtre de la pièce était effectivement ouverte. Le chien au pied du lit gisait dans une marre de sang, un peu plus loin se trouvait le ciseau à bois. Le mobilier pour une chambre d'enfant était de qualité, sans doute le travail d'Alergast. Il y avait entre autre un grand lit et une armoire de chêne. Les portes de l'armoire étaient entrouvertes. Il n'y avait pas de gobelins à moins que ceux-ci soient cachés.

Modifié par un utilisateur mardi 30 août 2011 23:59:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les hommes étaient maintenant partis, la belle elfe se dirigea vers le jeune garçon.

« Vient avec nous mon garçon, assied toi près de ta maman. Oh, madame vous êtes épuisée ainsi que votre fils, il est certain que vous n’avez pas du beaucoup dormir ces dernières nuits. Dans notre chambre il y a un lit très confortable, vous pourriez vous y allonger avec votre fils, regardez comme Vérah dort bien. Ayez confiance en moi, je m’occuperais bien d’elle, mais si vous souhaitez rester près d’elle je demanderais a Améiko si elle n’a pas un petit berceau, on pourrait le monter dans la chambre comme cela vous serez avec vos enfants. Ces chaises ne sont pas confortables pour dormir pour vous et pour Aéren. » Dit la jolie elfe de sa voix très douce.

Attendant une réponse de la jeune mère, Qualindra pensa : Pourvu que tout se passe bien pour eux. Mes prières vous accompagne, revenez nous tous saint et sauf. Oh mon amour je t’en supplie fait attention, je sais que tu es courageux et fort mais tu es blessé. Je t‘aime tellement fort.

La jolie elfe avait toujours Vérah dans ses bras, elle pria pour les aventuriers et recommença à chanter des berceuses pour les deux enfants.

Modifié par un utilisateur mercredi 15 août 2012 12:13:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une fois dans la chambre, Bido laissa Méliandre se diriger vers l'armoire. Lui se dirigea vers la fenêtre prudemment en essayant de faire le moins de bruit possible.

Une fois prêt de celle-ci il regarda si rien n'était caché ou s'il était possible pour quelqu'un ou quelque chose d'agile de passer par ici facilement. Il avait l'habitude de cela, il le faisait souvent à Magnimar pour essayer de trouver de quoi se nourrir les longue nuit d'hiver.

La première chose qu'il regarda c'est vers le haut puis très vite il regarda vers le bas et ensuite à droite et à gauche. En tout cas c'est par là que je serais rentré !

• Discrétion : 1d20+13 donne [6] + 13 = 19
• Perception : 1d20+7 donne [10] + 7 = 17
• Escalade : 1d20+5 donne [15] + 5 = 20

Mon jet d'acrobatie n'est pas pour grimper mais plutôt pour savoir s'il est facile d'escalader et de passer par la fenêtre que ce soit pour entrer ou sortir.

Modifié par un modérateur jeudi 1 septembre 2011 07:02:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

A l'auberge du Dragon rouillé avec Qualindra :
Améle accepta de suivre la jeune elfe jusque dans la plus grand chambre, celle du couple amoureux. Entre temps Béthana avait été alertée Améiko qui se reposait dans ses appartements. Elle proposa d'elle même une autre chambre assez grande pour accueillir la famille comme il n'y avait pas grand monde à l'auberge, ce qui laisserait à Qualindra et Méliandre la chambre qu'ils avaient réservé depuis près d'une semaine. Même si cette dernière n'avait fait payer que deux jours au lieu des huit. Un geste commercial qui montrait à la fois générosité de la Xianaise mais aussi qui inciterait forcément les aventuriers à revenir dans son établissement.

2 po seulement j'avais oublié Vlad

Dans la maison des Barett :
Précautionneusement les aventuriers entrèrent dans la petite chambre silencieuse, chacun s’occupant d'une tâche bien précise. Une fois qu'Alergast fut entré et eut allumé une seconde lampe à huile qui se trouvait sur la table de chevet. L'éclairage fut suffisant pour ne rien laisser au hasard. Alergast s'intéressa à l'armoire, il n'y avait pas trente six cachettes dans la pièce, si ça n'était pas sous le lit, ce ne pouvait être que dans l'armoire à moins qu'on ce soit amusé à enlever des lames du plancher pour s'aménager une cachette. L'armoire était pleine de vêtement et de linge de maison tout ce que l'on trouvait dedans n'appartenait pas au seul Aéren. A première vue il n'y avait rien !

Oraz réfléchissait à ce qui avait bien pu se passer et restait pour le moment dans l'encadrure de la porte. Si un diable sortait de sa boîte il serait coincé par Bido à la fenêtre et par lui de ce côté... La chambre d'Aéren se trouvait pile poil en haut de la montée de l'escalier. Quand au cellier maintenant cadenassé, il avait remarqué qu'il se trouvait en bas de ce même escalier, le chemin pour aller de l'une à l'autre pièce était donc direct. Il comprit également que comme dans sa propre maison familiale même si elle était beaucoup plus grande, le cellier menait à son tour à un escalier descendant à la cave...

De son côté, Bido inspectait la fenêtre, il ne lui fallut pas longtemps our comprendre que quelqu'un d'agile pouvait facilement passer par là et même plus se balader de toit en toit. La chapelle d'Iomédaé des Cornuire jouxtait leur maison et il n'y avait qu'un mètre pour passer de l'une à l'autre. Tout comme pour aller sur les différents bâtiment qui composaient l'Auberge d'Améiko. Le plus difficile était par contre pour descendre, à moins d'être chevronné, il fallait sauter de plus de trois mètres de haut pour arriver dans la ruelle. Au dehors il faisait froid, on avait déjà l'impression d'être bien avancé dans l'automne alors que ce n'était que le début. Certains diraient que l'hiver serait rude. Le ciel était un ciel d'hiver en tout cas on y voyait magnifiquement bien les constellation qui éclairaient donc naturellement la ruelle qui était déserte.

Modifié par un utilisateur jeudi 1 septembre 2011 17:30:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méliandre se tourna vers ses compagnons.

« Apparemment, il n'y a rien ici... »

Le chevalier demanda alors à Alergast :

« La fenêtre de la chambre de votre fils était ouverte quand vous l'avez trouvé avec le ciseau ensanglanté ? » indiquant la fenêtre d'un signe de tête.

La belle elfe était trop énervée, trop anxieuse et trop inquiète pour dormir, par une fenêtre elle voyait de plus en plus d’étoiles, la nuit était bien avancée. Les minutes lui paraissaient des heures. L’ensorceleuse fixait la porte et elle espéraient voir apparaître son chevaliers et les autres hommes. Vérah dormait toujours dans ses bras.

Pauvre enfant, elle n’a pas du beaucoup dormir ces dernières nuits, dors mon ma chère enfant. Que faites-vous ? Plus les heures passent plus je me demande ce qu’ils font; si je n’avais pas Vérah j’irais a leur rencontre. Que fait Mademoiselle Béthana ? J’aurais besoin d’un berceau ou de quelque chose qui fasse comme un couffin ou un petit lit pour Vérah. Je veille sur toi ma petite et belle Vérah, je te promet que personne ne te fera du mal. De toute façon je ne peux pas dormir.

La magicienne embrassa le bébé. Et recommença doucement à bercer l’enfant dans ses bras. Méliandre mon amour, que fais-tu ? Revenez vite. La douce elfe avait du mal de rester calme, elle aurait aimé savoir ce qui se passait dans la maison des Barnett.

Modifié par un modérateur vendredi 2 septembre 2011 19:30:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

A l'auberge du Dragon rouillé
La petite s'endormit rapidement dans les bras de Qualindra. Béthana était partit voir ce qui pourrait faire office de berceau mais ne trouva rien à part une caisse en bois qu'elle avait enjolivé en posant un coussin et un drap dans le fond. Après tout c'était mieux que rien. Par une petite fenêtre de l'auberge l'elfe aperçue la silhouette de Bido qui se découpait au premier étage de la maison voisine. Il se penchait par la fenêtre et avait l'air de chercher quelque chose.

Après quelques nouvelles secondes qui passaient aussi lentement que des minutes. C'est Ameiko qui descendit dans la salle commune. « Améle m'a raconté ce qui venait d'arriver. Vous croyez le petit ? C'est vrai que l'on a du mal à s'imaginer entre d'égorger le chien quil aimait temps, surtout avec un couteau à bois ?! Les bords ne sont pas assez tranchants pour qu'un. enfant puisse arriver à quelque chose. A la limite infliger des dégâts perforants...

Béthana va servir à nos invités une infusion d'herbe-à-chat, cela les calmera et mets en une bonne dose pour le gamin. Il a besoin de dormir et n'y arrivera pas sans qu'on l'aide tellement il est apeuré. »

Dans la maison des Barnett
« Je ne sais pas je n'ai pas fait attention ! Ma femme a dit à votre ami qu'il faisait plutôt frais donc je pense que ce doit être possible. Je vais t'emmener voir le cellier Orphilas mais nous avons tout nettoyer depuis, donc je ne sais pas si tu y trouveras quelque chose d'intéressant. » Alergast laissa sur place une des deux lampe à huile qu'il avait allumé pour Bido et Méliandre puis ouvrit le chemin en descendant l'escalier. Le chevalier en profita pour jeter un nouveau coup d’œil à l'intérieur de l'armoire. Rien ne semblait dérangé.

Il prit une petite clef attachée à un cordon autour de son cou et ouvrit la petite pièce. Elle ne devait pas faire plus de deux mètres sur deux et était encombré d'étagères où se trouvaient divers contenants. Ici se rassemblait une grande partie des réserves de la famille. Cette dernière ne semblait pas être dans le besoin. Une autre porte plus petite en chapeau de gendarme permettait de descendre à la cave. C'est l'air frais qui passait par le dessous de la porte qui permettait la conservation des aliments du cellier, évitant toutefois de les geler en hiver, ce qui serait certainement arriver si toutes les provisions se trouvaient à la cave. Contrairement à la porte du cellier, celle de la cave ne comportait pas de cadenas.« Tu veux aussi descendre à la cave ? »

Modifié par un utilisateur samedi 3 septembre 2011 08:35:35(UTC)  | Raison: Non indiquée