Akron sortit à la suite de l'elfe et embrassa le campement du regard. ll repéra le demi-orque affairé à ranger les différents équipements qu'ils avaient ramenés de la caverne, jetant parfois quelques coup d'oeil par dessus son épaule afin de surveiller que les malandrins de Zincher ne lorgnent trop dessus.
Lorsqu'il remarqua qu'Akron s'approchait de lui, Damrok cessa son activité pour écouter ce que son employeur avait à lui dire.

« - Il semblerait que l'elfe tienne à sa vengeance. Pour éviter tout débordement et que ça dégénère, je la lui ai accordé mais avec quelques conditions. Tu es l'une d'entre elle justement.
Il compte utiliser sa créature, quand il le pourra, afin d'infliger quelques souffrances psychologiques à Zincher. Je n'ai rien contre un peu de peur et d'intimidation, mais je compte sur toi pour éviter que ça aille trop loin.
Si jamais notre ami devait oublier les limites de notre arrangement, tu as ordre de le stopper. Par n'importe quel moyen s'il le faut. Zincher doit arriver vivant à Korvosa et en état de parler. Je te sais assez sage pour savoir quand il faudra arrêter le revanchard. C'est compris ? »

Les oiseaux chantaient, le soleil tapait sur la tente, réchauffant rapidement la température intérieure, Doua ouvrit les yeux, se passa une main dans les cheveux, un sourire tout d’abord discret puis franc illumina son visage… et il se leva en un clin d’œil.
Il se sentait bien, la nuit avait été réparatrice et il ressentait pulser dans ses artères l’énergie magique retrouvée. Il allait convoquer Finesight… et se ravisa avec un sourire mauvais aux coins des lèvres : il le ferait revenir au moment opportun, lorsque Zincher serait à sa merci. Il s’habilla rapidement, puis sortit de la tente. Il ferma les yeux alors que son visage était soudain éclairé par le soleil.

La plupart de ses compagnons étaient déjà debout et paquetaient leurs affaires. Akron était occupé à donner des ordres, il le vit sortir de la tente et le regardait d’un air suspicieux. Doua le salua d’un hochement de tête…
Akron fit un signe à Darmrok, assis au bord du feu qui se leva , maugréant et le regard sombre en direction du conjurateur. Doua lui sourit en haussant les épaules. Sans vouloir l’admettre vraiment, il avait apprécié les paroles du prêtre la veille et il savait la situation malaisée qu’il vivait. Doua tourna alors la tête et vit Samaritha discuter avec un des ses collègues. Il lui fit un geste de la main et un sourire amical… avant de se diriger vers les cages.

Zincher était bien là, assis, dos aux barreaux, la mine renfrognée. Doua était silencieux, il regardait sa proie d’un air sombre. Il sourit. Il n’avait pas été simple de convaincre Akron, mais celui-ci avait finit par accepter. Certes sous certaines conditions, mais en l’occurrence, cela arrangeait presque l’elfe. Akron et Darmrok allaient pouvoir être utiles. Non seulement, ils garantissaient que Zincher ne profite pas de ce moment pour se faire la belle, mais cela lui donnerait aussi… un argument de poids pour contrôler Finesight. Celui-ci avait beau être son émanation, Doua craignait encore les excès quelque peu déstabilisants de son eidolon. Les derniers jours l’avaient rassuré : il le contrôlait… la plupart du temps !
Mais qu’allait-il se passer quand celui-ci se trouverait nez-à-nez avec Zincher, il l’ignorait.

Dans ses pensées, il remarqua au dernier moment la présence d’Akron et du prêtre de Gozreh dans son dos. Sans se retourner, il dit dans un souffle mêlant la haine et l’excitation : « Maintenant ?

soupir de contentement

Très bien ! Puis-je vous demander d’ouvrir la cage, et de contrôler que Zincher soit bien attaché… et bâillonné… pendant que j’appelle Finesight. Je vous en serai gré. » fit-il en baissant la tête de respect.

Alors que les deux hommes s’exécutaient, une lente mélopée sur un ton monotone se fit entendre. Doua, yeux mi-clos, respirait bruyamment à chaque pause, des gouttes de sueurs étaient visibles sur son front où des mèches de cheveux s’y étaient collées. Non loin de lui, une image flou se matérialisait doucement. Il était impossible encore de reconnaître une quelconque forme connue… et soudain :


« AAAAAARRRGHH BLBLBLB ! AIEUHH ! Bachibouzouk et morte mère, que ça fait mal ! » hurlait Finesight se tenant les côtes, là où il avait reçu le dernier coup fatal. Puis il s’arrêta, surpris de se retrouver à l’air libre et pas dans l’obscurité d’une caverne. Il regarda rapidement l’absence de blessures apparentes avant de se retourner vers le conjurateur :

« Bordel blondin ! Tu m’as envoyé au casse-pipe sans broncher ! Attends que je t’en colle une !  » vif comme l’éclair, Finesight mu par la haine fit virevolter son énorme paluche pour… interrompre son coup et venir pincer le joue droite du conjurateur : « Ouhou le méchant petit Doudou ! Il a eu peur hein ? Ouhou d’ailleurs ouhou il a le nez un peu plus tordu que dans mes souvenirs ? Ouhou bon tu sais que j’ai crû crever ?
On était dans la caverne, en train de se battre contre ces maudits elfes petite pause euh noires…

Et alors que j’me dit chouette un peu d’eau pour aller piquer une tête que…Ploup et voilà que j’étais revenu à la maison !
Maman était pas contente de me voir rentrer si tôt, oulàlà pas du tout contente et tu connais maman… enfin non, tu la connais pas. Mais voilà j’ai pris un gros savon. Et ça autant te le dire, on le souhaiterait à personne !

Oh He coucou Darmrok ! ça va copain ? Tu t’es fait une beauté ? Ah non chuis bête, c’est pas possible, c’est pas dans ta culture !  » ricanait-il alors qu’il voyait le prêtre derrière Doua

N’attendant pas la réponse du demi-orc, il commençait à se dandiner d’un pied à l’autre…

Sous les regards médusés d’Akron et Darmrok, Doua s’éclaircit la gorge «  Finesight, ta « mort » nous a tous beaucoup touché, je.. j’ai … enfin bref ! Et Berbie aussi a pleuré ta perte. Mais j’ai… enfin nous avons un cadeau pour toi ! »

A ces paroles, Finesight s’interrompit et se rapprocha en gloussant de contentement.

« Retournes-toi ! Là dans la cage, Zincher est à toi ! Mais attention tu ne dois pas le blesser ! Darmrok est ici pour s’en assurer »

« A moi ?Tout à moi ? hihihi  » sautillait l’eidolon comme un enfant à qui on avait offert un jouet tant désiré !

«  ouhou, bien, bien, est-il possible d’ouvrir la cage que je puisse y entrer… hihihi ça va être un peu petit mais on va se serrer, hein mon petit précieux.  »à l’intention de Zincher ligoté et bâillonné, alors qu’il entrait dans la cage, prévu pour une personne, poussant l’ex-chef de la pègre contre les barreaux. « Nous allons bien nous amuser tout les deux ! Je connais plein de jeux… heu… rigolos ! Si, si ! Enfin moi ça me fait rire, mais il est vrai que Doua, là, il trouve ça pas drôle. Alors tu vois au début, quand il était petit, je pouvais quand même jouer, hihihi il avait peur, c’était trop mignon. Mais maintenant il est plus drôle, il trouve pas ça rigolo ! » racontait Finesight , assis en tailleur ses grosses fesses prenant l’essentielle de la surface au sol. Zincher littéralement coincé entre le métal froid des barreaux et l’adiposité moite et suante de Finesight.

« Alors le premier jeu s’intitule « doigt dans l’œil, doigt dans le nez »… tu verras c’est rigolo ! le but c’est de dire « doigt dans… » avec un endroit de ton corps et de voir si j’arrive à y mettre le doigt… bon comme tu peux pas parler, on va changer un peu les règles : je vais dire à ta place l’endroit, hein ? Oui, super ! »

Doua pouvait voir l’eidolon ivre de joie déclamer une région anatomique puis toucher hilare la peau de Zincher, puis la main, puis l’œil droite, l’oreille gauche, la narine gauche avant d’enfoncer son doigt dans la narine droite :
« Oulàlà dis donc y a plein de crottes de nez-là, tu veux gouter ? Tu devrais ! C’est assez bon ! »

alors qu’il sucait son doigt avant de l’enfoncer dans la bouche de Zincher, passant le doigt sous le bâillon tout en coinçant la mâchoire de l’autre main pour l’empêcher de le mordre.

« Tu vois la tienne, elle est meilleure que la mienne » sortant un doigt couvert de morves de sa narine avant de l’enfoncer dans la bouche du pauvre humain. Le jeu se poursuivit, tout les orifices étaient explorés avec enthousiasme… de même que les yeux. Finesight appréciait particulièrement de voir le blaphérospasme que provoquait le contact de son doigt souillé avec la conjonctive de Zincher.

« Oouhou toi t’es copain, t’es gentil, tu ne m’empêches pas de jouer. » murmurait l’eidolon à son prisonnier bâillonné.

« Bon on va jouer maintenant à « tir un poil, quand t’en auras plus tu seras tout nu » : tu verras c’est aussi rigolo que « doigt dans l’œil, doigt dans le nez », c’est maman qui ma montré ce jeu. Oh oui,t’sais elle pas toujours commode, Maman.

Mais là c’est très rigolo, tu prends des poils et tu tires très fort ! Si tu pleures, l’autre continue et « quand tu en auras plus, tu seras tout nu ! » héhéhé….

ah oui, d’ailleurs tu connais quel est le nerf le plus long ?mmmh c’est celui du poil au cul ! Car quand tu tires dessus, ça te fait pleurer !

Ohohohoh c’est encore Maman qui me l’avait racontée, c’est rigolo hein ?
Oouhouh oui, elle a fait l’école du rire, maman ! C’est vrai, hein ! » ricanait l’eidolon tout occupé à arracher ici un cheveux, là un poil, d’abord du bras , puis des narines, des oreilles, des sourcils, pour retourner dans les narines, gouter un peu de morve et la comparer à nouveau à la sienne. Il était aux anges.
Alors que la pilosité de Zincher se faisait plus rare, l’eidolon arrêta son jeu pour chuchoter à Zincher : « Tu sais, à toi, je peux le dire. J’aime ces petits moments de jeu ! Doua ne me le permet plus. Quand il était petit, on s’amusait toujours comme ça, maintenant, il est devenu trop sérieux, mais toi tu m’écoutes.

D’ailleurs j’aimerai bien te montrer quelque choses. Hihihi, c’est un peu gênant, vois-tu, bon allez je me lance. » et subitement L’eidolon se releva d’un coup sec faisant brinquelbranler toute la cage, avant de se retourner et se baisser, montrant son postérieur à Zincher : « Tu vois là? » disait-il en écartant ses fesses de ses mains

« J'ai remarqué l’autre jour des petits bouts de peau bizarres.  » alors que Zincher la tête à moins de 2 centimètres avait une vue imprenable sur les condylomes de la marge anale de Finesight. Mais plus que la vue, l’odeur pestilentiel qui en ressortait en continue était difficilement supportable.

C’est alors que Doua suite aux regards appuyés d’Akron et Darmrok décida d’interrompre la session. Finesight avait suffisamment bien profité et Zincher subit l’esprit enfantin et malsain de l’eidolon. Il l’appela alors, Finesight maugréant lâcha ses fesses des ses mains, créant un onde de mouvement adipeuse couvrant à nouveau le spectacle, non pas de l’ « origine de la vie » mais de la « fin de la digestion ». Il se leva alors et se dirigea vers Doua, avec la moue d’un enfant à qui le jouet favori était retiré. La cage était refermée et Zincher libéré du joug de l’eidolon.

Doua se retourna : « Akron, Darmrok ! Merci ! Rien de fâcheux n’est arrivé à notre prisonnier, mais Finesight a pu bénéficier d’un moment privilégié et moi de ma vengeance. Je vous en serai gré ! » fit-il avant de se diriger vers le feu de camp pour se saisir d’un bout de viande et y croquer dedans. Cela lui avait ouvert l’appétit ce petit amusement.

Modifié par un utilisateur jeudi 28 janvier 2016 23:32:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ceux qui ne s'affairaient pas à ranger le matériel s'arrêtèrent quelques instants pour assister à l'humiliation certaine de leur ancien employeur. Certains visages se crispèrent et blanchirent, tandis que d'autres se fendirent de sourires malsains devant les "sévices" que subissait Zincher de la part de l'elfe et sa créature. Seul peut-être Akron gardait un sérieux mortel, se concentrant sur la séance de "torture" enfantine qui se déroulait devant lui. Son éternel cigare à la bouche, l'homme à la peau d'ébène alternait les regards entre Doua et Finesight, prêt à intervenir si ça dérapait. Ce n'est qu'à la fin du spectacle qu'il consentit à relacher la tension dans ses muscles, se contentant de répondre au commentaire de Damrok par un haussement d'épaule. Il recommença alors à organiser le départ :


« - Emportez que le stricte minimum ! Laissez les cages mais embarquez quand même quelques tentes ! Il faut qu'on soit le plus mobile possible pour arriver au port rapidement ! Là-bas, nous serons à l'abri des akatas mais restez tout de même vigilants, ce ne sont pas les seuls dangers de l'île ! »

Laissant derrière eux l'équipement jugé inutile ou sans valeur, les survivants des différentes expéditions se mirent enfin en route afin de gagner le seul port de l'île, où était censé les attendre le Nuage Volant, le navire ayant amené les membres du Gobelin Doré au Coude-du-Diable et désormais leur seul moyen de quitter cet oasis de verdure perdu au milieu de l'océan, où des étoiles infestées d'horreur venaient s'y échouer et des créatures légendaires complotaient.
La route n'était pas bien longue mais la troupe avançait à faible allure, surveillant les environs avec attention au cas où des akatas, ou bien une quelconque abomination du même acabit, débouleraient pour terminer ce qu'ils avaient commencé. Si un tel évènement venait à arriver, mieux valait être en état de se battre, courir ou vendre chèrement sa peau.

Durant tout le trajet, ils pouvaient tous clairement sentir qu'ils étaient suivis. Épiés. Traqués.

Tandis que la forêt silencieuse, hormis quelques piaillements d'oiseaux diurnes et des cris stridents mais ô combien bref qui signifiaient que quelque part pas très loin la chasse se poursuivait, s'épanouissait tout autour d'eux, des buissons s'agitaient parfois à leur approche, ou ce qui semblait être une ombre tapis derrière un arbre s'esquivait dans un mouvement furtif, sans même un bruit.

La tension était à son comble, surtout à quelques instants à peine du salut. Leur vigilance redoubla à l'approche de Flammesorcière, qui avait était le théâtre d'un assaut en règle. C'était ici que l'expédition des mages avait été massacrée, à défaut d'être anéantie. A la place de la tour de guet salvatrice qui avait connut un siège bref mais d'une rare violence, trônait maintenant un gouffre béant dans le bord de la falaise. Si les quelques membres de la Loge des glyphes avaient voulu se remémorer leurs collègues disparus, tous s'abstinrent de s'arrêter ne serait ce qu'un instant. L'heure n'était pas au recueillement. L'heure était à la fuite. A la survie.

Enfin, après avoir emprunté un sentier qui descendait en serpentant la crête de l'île, les rescapés atteignirent le port après une ultime ligne droite. Amarrés à l'un des rares quais encore en état après la chute du corps céleste, un quatre-mâts étroit avec une proue plutôt élancé, attend ses passagers comme convenue quatre jours plus tôt. Des cris de joie retentissent aussitôt lorsque les malandrins de Zincher et les mages de la Loge aperçoivent un homme à la longue chevelure brune et portant un bandana rouge et jaune, que certains reconnaissent comme le capitaine Josper Creesy, qui les salue d'un grand signe de la main. Toute discipline oubliée devant le salut à quelques foulées, les hommes et femmes se précipitent vers le navire en courant, dans le plus grand désordre.

Berbie ne comprenait pas trop la panique de toutes ces grands gens. Lui-même était très tenté d'aller voir ce qui faisait bouger les fourrés. Il n'avait pas eu l'occasion de bien voir ces fameuses créatures stellaires et sa curiosité le titillait. C'est ainsi qu'il trainait la patte derrière Darmrok...

Doua, accompagné de Finesight, regardait en silence les hommes monter à bord. Alors qu'il ne restait plus que ces amis et eux, il s'approcha du bateau pour se saisir d'une des cordes avant tenter de monter. Après une première tentative, il se retourna d'un air sévère vers Finesight. Ce dernier en maugréant se dandina des fesses en s'approchant pour soulever son maître afin que celui-ce grimpe sur le bateau...

dès que le bateau lèvera l'ancre et qu'ils sont en sécurité, Doua lancera deux fois régénération d'eidolon mineur.

Modifié par un utilisateur lundi 8 février 2016 22:51:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Matériels et passagers désormais à bord du navire, la capitaine ordonna le départ pour le continent. Direction : Port-Enigme.
Alors que ses hommes exécutaient ses directives, le maître à bord s'attarda quelques instants à observer les rescapés des différentes expéditions. La plupart était avachi contre le bastingage, prenant garde à ne pas gêner les marins dans leurs manoeuvres. Ils affichaient tous une la accablée mais soulagée de ceux qui viennent de survivre à l'impossible, heureux de mettre le plus de distance possible entre eux et l'endroit qui leur donnerait des cauchemars pendant un bon moment.

Le capitaine, pensif, lissa sa moustache avant de se tourner vers Grarok :
« Hé bien !
Quelles têtes !
Vous devez avoir une sacrée histoire à raconter... »

Un claquement l'interrompit, le faisant légèrement sursauté.
Zelphym venait de refermer le journal trouvé dans la grotte d'un geste sec. Elle n'avait pas quitter le livre des yeux depuis la veille, ne stoppant même pas sa lecture pendant qu'ils regagnaient tous le port.

« - Nous devons parler. Allons dans la cabine !
Capitaine, veillez à ce que personne ne nous dérange. »

Sans même vérifier si quelqu'un la suivait, la magicienne se dirigea d'un pas rapide vers la porte qui menait aux étages inférieurs du navire. Le capitaine, toujours stupéfié que quelqu'un ose lui parler comme ça sur son bâtiment, vit à peine les deux nains s'excusaient d'un haussement d'épaule avec un sourire gêné, avant de suivre l'elfe plus qu'hautaine.

Darmrok s'affairait à surveiller leur butin entassé et à s'assurer qu'il n'allait pas déraper sous l'effet du roulis. Il tendait des cordes autour des coffres, sacs et fontes pour essayer de transformer ce fatras en un tout cohérent. Étrangement, pour un mystique qui se disait peu intéressé par les biens matériels, le demi-orque prenait un soin particulier à veiller sur leur trésor de guerre.

« Ouais, l'écureuil, » grogna-t-il en réponse à sa remarque, « la belette parle à nouveau mais je ne suis pas sûr que des fleurs vont sortir de sa bouche. Et qui va surveiller le matériel ? Je n'ai pas très confiance en ces gars-là, » dit-il en désignant d'un signe de tête les marins qui s'affairaient sur le pont, non loin d'eux.

Mais malgré tout, devinant que la magicienne avait des révélations à leur faire sur les plans des drows, il la suivit à l'intérieur.