Johan resta à portée d'oreille et de vue au cas où la bête n'use pas du même canal de communication que ses compagnons d'égouts.

Modifié par un utilisateur vendredi 27 mai 2016 08:43:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ce truc marque un point. Avec ses yeux tentacule, il n'a pas d'angle mort, on est sur son territoire, et on a rien à lui donner.
« Mal pour qui on verra plus tard, on y est pas encore. Quand à la nourriture, tout dépend de ce que tu veux, et en quel quantité.
Est tu dans ces égouts uniquement pour la nourriture, ou garde tu un endroit de cet égout? »

• Diplomatie : 1d20+8 donne [11] + 8 = 19

Une des tentacules se tourna vers Shawndelle et s'approcha de son visage. Les cinq yeux gluants qui s'y trouvaient clignèrent les uns après les autres. Une vague du puanteur insoutenable envahit l'endroit quand l'otyugh parla. L'odeur rappelait à Shawndelle une "recette" que les tribus les plus au nord de Numérie pratiquaient : ils fourraient l'intérieur d'un phoque de mouettes entières puis enterraient la carcasse pendant des mois. La puanteur de la chose une fois déterrée était indescriptible, comme celle qui agressait ses narines en ce moment.



« La nourriture d'abord, les infos s'envolent vite. Plus de valeur, après. Pain moisi, viande pourrie, légumes flétris. Quantité pas importante, pas de manque ici. Du goût, du bon.  »

Comme s'il s'attendait à cette incompréhension, l'otyugh répéta et explicita ses propos, son vocabulaire culinaire semblait étonnamment développé au vu de son niveau ordinaire :



« Pas de la nourriture morte. Humains tuent la nourriture, tuent le goût en séchant, en fumant, en cuisant et en salant. Fermenté, c'est bon. Cru. Plein de vie.  »

Johan pointa son pouce vers le haut à destination du Vanara, avant de froncer les sourcils pour observer son ongle dressé.

Récupérant son pouce, il entreprit de curer son dessous d'ongle avec l'un de ceux de l'autre main. Il était intolérable à ses yeux que son anatomie soit moins bien entretenue que ces égouts.

Ar-Athaan s'éloigne en direction du marché afin de trouver une monnaie d'échange.
Il sourit à Grongrim une fois sortie.
«  Un boeuf va couté cher... ou.. tu comptes lui donner une indigestion? »

« Un bœuf en bonne santé est sans doute hors de nos moyens, mais c'est pas ça qu'on cherche, si? Si j'ai bien compris, ce serais plutôt une carcasse qui t'intéresserais? » demanda shawndelle à l'intéressé.

Attend, ça me rapelle quelquechose ça ...
Fronçant les sourcils, Grongrim essayait de se rappeler de leur "double" réveil.
« Ce matin, quand on s'est réveillé, on s'est fait pourrir par un conducteur de chariot. Et il transportait du poisson il me semble. On peut voir si'l accepterait de nous céder sa marchandise et son chariot. »

Ar-Athaan rit sans méchanceté.
«  mes amis voient en grand..
les poules et les restes de carcasses fraiches devraient suffir.
Il n'a ps préciser que cela soit un festin. Si le ne suffit pas on avisera.
Nous pourrions aussi chasser au lieu d'acheter une vache..
Et Grongrim a raison, si aujourd'hui ne suffit pas à le rassasier nous verrons demain avec ce conducteur.
C'est pas une mauvaise idée »

Le groupe sortit donc des égouts à la recherche d'un éleveur ou d'un quelconque possesseur de bétail, l'heure de la procession commençait à approcher et le marché commençait à se vider. Personne ne semblait avoir remarqué leur petite excursion mais les nez se froissaient tout de même à leur approche, la proximité avec la créature leur avait fait perdre le sens de la puanteur. Après quelques détours dans la ville, Barkeras capta quelques cris animaux lointain. En remontant la piste auditive, ils firent le tour des murailles et tombèrent sur un homme courtaud, le visage rouge, qui tirait avec acharnement sur la corde d'un bœuf au regard paisible mais déterminé à ne pas bouger. Il se trouvait sur un chemin caillouteux qui serpentait entre les massifs rocheux à quelques encablures des murailles. Il lançait de nombreuses insultes. Il semblait vouloir l'amener vers une porte qui donnait à l'arrière de la ville - probablement vers la boucherie - la fête imposait un réapprovisionnement immédiat.