Alors que la victoire est acquise, Conrad descend les escaliers à la poursuite de la naine que seuls Corfou et lui ont aperçue. Il parvient à la dépasser en faisant un magnifique saut périlleux au-dessus d'elle, qu'elle seule à priori a vu car il est invisible. Voyant que la sortie est bouclée, celle-ci tourne les talons et remonte l'escalier. Corfou l'aperçoit brièvement alors qu'elle continue de monter à l'étage supérieur, où se trouvaient les gardes qui restent là, la bouche pendante devant un scène improbable : tous les ennemis ont disparus de leur vision, ne laissant que leur chef agonisant au sol. Ils lâchent leur mousquet pour dégainer leurs épées et avancer pour protéger leur chef contre les ennemis qui sont encore là. À ce propos, Aaron dissipe le sort protégeant Handeïthil, espérant ainsi sauver sa sœur qui est mal en point.

De son côté, Nigl s'est caché au plafond aussi discrètement que possible. Rien ne monte de l'étage inférieur pour le moment, mais il entend clairement des donneurs d'ordres, ainsi que des incantations. La riposte s'organise.

Modifié par un utilisateur mercredi 13 septembre 2017 04:15:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Alors qu'il voyait la naine lui échapper à nouveau, Conrad ne put refréner un grommellement d'énervement. Décidément cette naine était aussi fuyante que les jouvencelles qu'il essayait d'amener dans son lit sans motivation pécuniaire...

Il l'a poursuivit ne voulant pas la laisser d'échapper. Il ignorait ce dont elle était capable, mais il pressentait que cela n'était rien de bon...

Bien qu’étonnamment rapide pour sa taille, Conrad la suivait sans peine dans les escaliers et profitait de son élan pour à nouveau la contourner. Positionné devant elle, il l’affubla de son plus disgracieux sourire. « La souris peut courir, mais le chat aura le dessus. Épargnes-toi de la salive et acceptes ta mort. Tu rejoindra ainsi tes compagnons! »






baguette détection de l’invisibilité 1/3 en AR22 ; après le combat Conrad ira évidemment la récupérer…

Surpris par l'arrivée impromptu de Nigl, un des gardes s'effondre, agonisant. Les autres, n'écoutant que leur courage,
attaquent le moine, uniquement pour se prendre une riposte en retour qui les envoie au tapis pour leur compte,
laissant Nigl seul visible au milieu d'un par terre d'ennemis agonisant, morts, ou simplement inconscient.

De son côté, la menace de Conrad n'est pas perdu par tout le moment. Répondant en commun avec un accent étranger, la naine répond.
« Tu vas voir ce que la souris peut faire. Tu rigoleras moins quand mon frère te fracassera le crâne en mille morceau, mais je n'ai pas dit mon dernier mot, au contraire. Tu es seul, et tu n'es rien contre moi. »
Cela dit, elle semble se concentrer un moment avant de tenter de lancer un sort sur Conrad. Elle garde son concentration malgré la situation stressante, et Conrad sent sa vision se brouiller alors que la magicienne attaque le sort de détection de l'invisible qui l'affecte. Mais la naine réalise, avec effroi, que son sort n'a pas l'effet escompté. Elle se retrouve face à un combattant expérimenté, parfaitement visible, alors qu'elle est elle même quasiment dépourvu de défense. Elle sert les dents, sachant qu'elle n'a presque aucun espoir.

« Mon frère me vengera. Et Vhaaxha ne laissera pas la mort de son fils impunnie. Vous avez signé votre arrêt de morts, humains. »

Le moine attendait une réponse de ses camarades qui devait probablement être dans la salle, il entendait des gouttes tomber et ne voyait rien: « On fait quoi maintenant? »

Modifié par un utilisateur lundi 25 septembre 2017 04:28:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après la célébration de la victoire, il y a un petit moment de flottement, avant que les Mâtins ne se réorganisent.
Ils savent qu'ils ont peu de temps avant que la cavalerie n'arrive, et ils savent qu'ils n'ont pas encore toutes les informations nécessaires pour avancer dans leurs quêtes. Le demi-dragon qu'ils ont tué, s'il est effectivement un dragon au sens propre du terme, ne correspond pas à la description de leur ennemi. Nigl et le Baron achève les blessés, mutilant le demi dragon et le géant pour éviter d'éventuels sorts de rappel à la vie, pendant que les autres se dispersent rapidement dans les différentes tours.
Dans la tour de la naine, Conrad ne trouve pas grand chose. Il y a plusieurs schémas de construction, en particulier sur des ascenceurs miniers, ainsi que des armes et armures. Manifestement, la naine savait s'y faire en artisanat. Il trouva également plusieurs parchemins écrits en nain qui montre un nain géant dominant d'autres nains de taille raisonnable et des esclaves humanoïdes s'épuisant à la tâche.
Aaron et Aldaris rentre dans la tour nord-est, manifestement celle du demi-dragon. Ils y trouvent plusieurs centaines de parchemins et de cartes de la région. D'un rapide coup d'œil, ils estiment que ce demi-dragon était en charge de la gestion des armées peaux-vertes. Plusieurs schémas d'attaques sur les villes de Schornebach, voire même de Salcasfjord, jonge un bureau rempli de paperasse divers. Comme meuble, la seule chose sortant du lot est un simple matelas de prière et de méditation qui semble déplacé dans une citadelle de peaux-vertes.
Handeïthil et Corfou rentre dans la pièce où il n'avait rien. Il trouve une chambre richement décoré, remplie de dorures et d'objets précieux. Il y en a facilement pour 1000 pièces d'or en ameublement de luxe et en bijoux de décoration. Un immense bureau est maniaquement rangé. Une plume à la pointe dorée, incrusté de diamants et au bout en métal noirâtre (adamantine?) est disposé en travers du bureau, géométriquement à équidistance des bords du bureau. Un siège à accoudoir, suffisamment grand pour y loger un géant, est disposé derrière le bureau. Pas de lit dans cette chambre, pas de papiers, mais une armure remplie d'une garde robe taille XXL remplis de robe de soirée, certaines extrêmement osées, mais pour des mesures sensiblement différentes. Une forte odeur de souffre est prégnante dans la pièce, qui n'a manifestement pas été aérée depuis longtemps. D'ailleurs, les fenêtres ont été renforcées, condamnées, et couverte d'une peinture qui semble au plomb. À y regarder de plus près, l'ensemble des murs, plafonds et sols sont également couverts d'une mince peinture au plomb. Handeïthil reconnait là une solution "pour le pauvre" pour se prémunir contre les sorts de divination. Manifestement, la personne venant ici tient à sa vie privée, au point d'en être paranoïaque. Quoique, c'est peut-être à raison...
Enfin, la chambre du géant du feu est fouillée par Mélusine. À part une armure de plaque adaptée au géant, elle voit plusieurs armes de remplacement et un lit qui a manifestement souffert et vu de meilleurs jours. Un "petit" bureau et un siège complètent le mobilier. Plusieurs lettres sont dispersées sur le bureau, écrites en géant.

Vous entendez finalement des bruits venant de l'étage directement plus bas, parlant (enfin, criant) en gobelin. Ceux qui la parlent comprennent que les hobgobelins ont envoyé des éclaireurs, et que ceux-ci rapportent plus bas que l'étage est clair.

double post... exceptionnel ! Pour la bonne cause, et faire avancer un peu de RP.

Pour les Mâtins, qui sont des professionnels, cette fouille est réglée plus facilement que ne l'a été le combat... malgré l'urgence de la situation.
Tout en veillant à récolter un maximum de documents (tant les écrits du géant que les plans du demi-dragon et la plume de leur ennemie... ) Handeïthil rappellera que la mission des Mâtins c'est de trouver celle-ci, cette Gyözhetetlen, absente aujourd'hui, et de l'empêcher de nuire.
Maintenant que s'est révélée sa manière de faire, qu'est identifié son entourage (dont une partie vient d'être éliminée), et qu'une part des plans d'attaque peut être étudiée, et déjouée... la sage chamane ne verra aucun intérêt stratégique à risquer des pertes parmi les Mâtins, pour s'occuper de la piétaille humanoïde dont on sait qu'ils ont le double avantage du nombre et des pistolets à balles réelles (aptes à traverser les meilleures armures).

« Nous devrions partir au plus vite. En volant au dessus de ces myriades sans cervelle mais armées de pétoires naines. Aldaris peut utiliser mes bottes, et je peux emporter Mélusine.
Le vrai combat n'aura pas lieu aujourd'hui. » résumera-t'elle.
Elle conseillera à Mélusine de mémoriser ce lieu, ainsi que le surplomb de la tour par où ils sont arrivés.

Modifié par un utilisateur samedi 21 octobre 2017 16:23:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Conrad prit tout les schémas, parchemins qu'il trouvait dans la chambre de la naine pour les fourrer dans son sac avant de rejoindre ses compagnons.

Alors que les éructations des hobgobelins se faisaient entendre depuis l'étage du dessous, il les trouva en pleine discussion, Handeïthil suivie de Corfou étaient pour la retraite. Mélusine, encore groggy, hochait de la tête. Conrad fit la moue : « Je suivrai la décision d'Aaron et celle du groupe... mais... bien que cela soit probablement la plus sage des décisions, j'ai peur que notre retraite rendre notre mission plus difficile voire impossible !

Certes, nous avons éliminé 3 de leurs officiers, mais Gyözhetetlen, quoique ce soit, pourra organiser leur défense... et le coup de l'arrivée par les airs et l'invisibilité risque de ne pas fonctionner la prochaine fois !  »

Modifié par un utilisateur dimanche 22 octobre 2017 20:20:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Et bien soit, si vous pensez que la mort des trois quarts des officiers ne suffit pas, je me range à votre avis.

Poursuivons notre exploration afin de retrouver le frère de la naine ainsi que ces mystérieux Gyözhetetlen et Vhaaxha.
 »

« Néanmoins, tuer ce menu fretin qui s'agite ne nous servira que trop peu. Évitons les, en profitant de nos discrétion et mobilité actuelles et trouvons cette entrée de mine.
Mais auparavant il serait bon de soigner les plus affaiblies.
 »



je ne sais plus où en sont les pv de chacun. Faut il se fier à la BM ou aux personnages dans le fil du forum ?

Modifié par un utilisateur samedi 4 novembre 2017 11:45:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le jeune moine répondit à Mélusine avec une lueur d'envie dans les yeux:« J'aurais bien aimé participer à celui ci, en bas c'était juste une démonstration à sens unique.
Le combat du camp ne m'a guère paru très intéressant, mais je suis heureux qu'on monte en intensité, peut être que je vais devoir repousser encore mes limites!

Par contre je ne suis plus invisible, mais je ne crains pas trop les balles, c'est pas l'armure que ça va traverser pour passer ma protection. Je peux m'occuper de tenir la masse temps qu'on me protège des mages. Aldaris tu aurais intérêt à prendre au moins un des arcs pris lors de l'attaque sur le camp orque pour être le plus efficace possible.

Je passe devant pour nettoyer le palier inférieur? »

Après un moment de flottement où tous les mâtins y vont de leur proposition de plan pour la suite des actions, Aaron tranche:


« Bon, même si comme vous je meurs d'envie de réduire ces peaux-vertes à néant, il ne faut pas oublier que nous devons trouver et tuer un dragon. Je veux éviter de perdre des ressources autant que possible. De plus, notre attaque a été rondement menée, mais il faut garder l'initiative. On ne peut pas attendre qu'ils répliquent. Rassemblement ! On monte d'un étage. Corfou, lance une nouvelle sphère d'invisibilité. On va aller sur le sol et tenter de trouver un passage vers la mine qui doit se trouver quelque part. Vu la reconnaissance de Silmaïwë, je ne vois que via la tour centrale. Avec le tumulte dans les étages supérieures, on devrait pouvoir faire ça pendant la durée du sort. »

En suivant, lui-même lance un sort de Message sur tout le groupe. Une fois à l'étage supérieur, Corfou rend tout le monde invisible. Utilisant les dernières secondes des sorts de vol, le groupe s'envole prudemment et atterrit quelques secondes plus tard dans la cour qui grouille d'hobgobelins et d'orques. Plusieurs groupes d'orques sont envoyés manu millitari par des hobgobelin vers la tour centrale dont l'immense double porte est grande ouverte. Utilisant comme Aaron l'avait prévu le chaos ambiant, personne ne remarque votre incursion.

Rapidement après l'entrée, les orques sont dirigés vers un escalier en colimaçon qui monte. Vous voyez que le même escalier descend également. Jouant des épaules, vous parvenez à vous intégrer au flot pour en ressortir immédiatement vers l'escalier qui descend.

Vous arrivez au sous-sol, dans une atmosphère froide et humide, mais heureusement déserte de peaux-vertes. Vous avez du mal à vous orienter, aussi essayer vous de retrouver la voûte centrale du sous-sol. Peut-être auriez plus de chance. Grâce au sens de l'orientation d'Aldaris et de Conrad, vous parvenez sans rencontrer qui que ce soit dans la pièce centrale du sous-sol. Quatre couloir s'ouvrent devant vous au quatre points cardinaux.

• À l'est, vous discernez au loin une double porte en marbre partiellement fracassée.
  
• Au sud, le couloir finit par une porte en bois. Des traces de roues sont visibles dans le couloir, mais pas de poussière.
  
• À l'ouest, c'est une porte en bois avec une fenêtre aux barreaux de fer, comme serait une porte de prison.
  
• Au nord, le couloir donne sur un escalier qui descend. Des traces de passage très réguliers sont évidents, et de la poussière de pierre est très abondante.

Si la majorité des Mâtins reste interdit devant cette croisée des chemins, Aldaris s'y repère comme un charme. À son avis, le couloir Est mène à la crypte naine, très rarement empruntée. Le couloir Sud mène à la réserve en vin de la citadelle, comme plusieurs tâches brunâtres le prouvent. Le couloir Ouest mène vers une prison, à priori vide ou quasiment vide : des gribouillis gravées sur les murs du couloirs sont remplis d'insultes naines, et une mince couche de poussière recouvre le couloir. À sa connaissance, les hobgobelins ne font prisonnier que les humains et les elfes, tuant les autres. Et aucun humain n'a été enlevé. Des elfes l'ont été, mais le manque de passage est contre un usage suffisant pour leur amener ne serait-ce que de l'eau. La poussière nombreuse dans le couloir Nord ressemble à de la poussière de granit quand on en extrait des minéraux. Plusieurs petites pépites de charbon sont visibles sur les bords du passage. À priori, le passage nord mène vers la mine. Par contre, il remarque que la majorité des empreintes ne sont pas des traces d'hobgobelins, mais de lourdes mais petites bottes. Seule une paire de bottes récentes ressemblent à celle utilisés par les soldats d'hobgobelins, s'éloignant de la pièce où ils sont pour s'enfoncer dans les ténèbres.

Modifié par un utilisateur vendredi 3 novembre 2017 08:55:48(UTC)  | Raison: Non indiquée