Syrius s'en voulait, il avait fait pleurer son amie et celle ci semblait inconsolable pour le moment. Repensant à Illona, il savait que même si le temps pouvait apaiser certaines blessures, celles ci ne se refermaient jamais et qu'elle serait marqué à jamais par ce qu'elle avait vécu en ce jour. Il écouta Ameiko et cela le rappela à son devoir, il devait partir retourner voir comment la situation évoluait. Il va poser une main sur l'épaule de la jeune femme, cherchant les paroles qui pourraient la soulager mais pour une fois les mots lui manquaient et il comprenait la futilité des paroles qu'ils pourraient prononcer. Le plus important était qu'elle ne reste pas seule et qu'elle sache que ses amis étaient là pour elle. Syrius va lui sourire pour tenter de la réconforter avant de se tourner vers Jodh.

« Très bien, veille bien sur elle, les prochains jours vont être très difficile et elle aura besoin de tout le soutien qu'on pourra lui apporter. Je dois malheureusement retourner là bas pour voir ce qui se passe mais si il y a le moindre problème contacte moi. »

Sur ces mots, Syrius va retourner à la verrerie pour voir comment la situation avait évoluée.

Modifié par un utilisateur dimanche 20 mars 2016 12:07:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Syrius écouta Krajazyk et son regard se porta sur le gobelin
« Appelle moi simplement Syrius. Va voir madame Mvashti si tu le souhaite. Pour les soins rejoins nous à la garnison, nous verrons avec le père Tobyn ou ses assistants pour qu'il s'occupe de toi.

Par contre le gobelin n'ira nulle part, se promener avec un gobelin dans les rues est la meilleure chose à faire pour provoquer une émeute et se faire attaquer. Nous allons le ramener en prison et après je ne sais pas ce qui va lui arriver ça ne dépend pas de moi mais je ne me fais pas d'illusion sur la justice de la ville en ce moment le concernant. »

Syrius écouta Krajazyk et fut touché par l'attention que montrait le combattant en tentant de sauver ce gobelin. Il savait qu'il n'y avait quasiment aucune chance au vu de la situation et que la plupart des gens de la ville réagirait très mal à la présence d'un gobelin en liberté. Syrius se sentait tiraillé.

« Tu es honorable Krajazik et cela part d'un bon sentiment de vouloir le sauver. Je vais lui poser quelques questions pour tenter de me faire une idée, n'interviens pas je t'en prie.

Ensuite je verrais si je peux faire quelque chose mais je ne te promets rien, comme je te l'ai dit la décision finale ne m'appartient pas. Néanmoins pour le moment amenons le en prison ce sera sans doute l'endroit ou il sera le plus en sécurité. »

Puis se tournant vers le gobelin et mettant un genou à terre afin de pouvoir le regarder dans les yeux afin de juger de sa sincérité.
« Dis moi, que ferais tu si nous te laissions en liberté?

Resterais tu avec Krajazik?

Retournerais tu vers les tiens pour attaquer la ville avec eux?

Pourquoi pourrions te faire confiance alors que tu as tenté de nous tuer »

Je laisserais du temps au gobelin pour répondre à chaque question. je te mets un jet de psycho pour juger de sa sincérité

• Psychologie : 1D20 +10 donne [19] + 10 = 29

Modifié par un utilisateur mercredi 30 mars 2016 15:03:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dans le dos du gobelin, Krajazik anxieux, se tordait les doigts, opinant du chef à chaque "bonne" réponse ...

Syrius écouta les réponses du gobelin tentant de masquer ses réactions pendant que celui ci était présent. Il va appeler 2 miliciens.

« Amener ce gobelin en cellule, je vous prie et donnez lui quelque chose à manger »

Une fois que Grigniak fut éloigné par les gardes, il va se tourner vers le demi orque réfléchissant aux paroles qu'il allait prononcer et Krajazik pouvait voir que Syrius semblait embarrassé et ne faisait aucun effort pour le cacher.

« Krajazik, tu as pu entendre ses réponses. Il ne cherchait pas à me dire la vérité, il cherchait désespérément à trouver la réponse que j'attendais de lui. Il est fourbe et déloyal, il te poignarderait dans ton sommeil s'il pensait y gagner quelque chose. Il a vécu dans une société ou les forts dirigent et les autres suivent ou en subissent les conséquences qui sont apriori rapide et brutale.

Il est vrai qu'il dispose sans doute d'informations utiles et là se situe mon dilemme. En effet je crains les moyens qui risquent d'être employer pour faire parler Grigniak. Il faut comprendre que pour certaines personnes en ville, la vie d'un gobelin ne vaut rien et qu'ils seraient prêt à tout pour le faire parler. Au mieux il pourrait lui promettre la vie sauve pour avoir ces informations et ne pas tenir parole...

Pour ma part, contraindre ainsi une personne me dérange c'est pour ça que je parle de dilemme. Mais il ne s'agit pas que de moi, de nombreuses vies sont en jeu. Je pourrais si tu le souhaite en parler au seigneur Korvaski, il dirige la force de défense de la ville. C'est un guerrier saint au service d'Abadar, il est honorable et digne de confiance et pourrait nous apporter ses conseils sur ce sujet.

Si tu es d'accord pour cette solution, je t'attendrais et nous irons lui parler ensemble »

Modifié par un utilisateur mercredi 30 mars 2016 15:04:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

La réaction de Kriss avait douché l'enthousiasme naissant d'Adhuzal. A vrai dire il n'était pas loin de partager la réticence de l'elfe à l'égard de l'utilisation de poison. Il était frustré de ne pas trouver de plan qui utilise des moyens plus recommandables. Et de toute façon même avec le poison, Pic de Chardon risquait de leur opposer une forte résistance.

« Je crois que le Futur nous prodiguera notre lot d'actions héroïques...

A propos des Scarnetti c'était une simple supposition en passant. Lorsque je leur ai parlé j'ai eu le sentiment qu'ils avaient des choses à cacher. Après, en dehors de cette rencontre, je ne connais pratiquement rien sur eux, surtout des rumeurs. Cependant, je me dis que si cet homme seul qui dirigeait le fleuron de l'artisanat local avait des contacts étroits avec le Sczarni, il ne devait pas être le seul dans le village... Enfin relativement peu importe. L'essentiel c'est d'arrêter cette adoratrice de Lamashtu avant qu'elle ne rase la civilisation sous une marée verte. Et il nous faut agir avant le réveil de ce Malfeshmekor...

A priori cela implique un assaut sur Pic de Chardon et la charge nous revient. Une attaque frontale sans préparation sur la forteresse gobeline me parait suicidaire. En temps ordinaire, l'idée d'employer du poison ne m'effleurerait pas l'esprit, mais la situation est un peu désespérée je ne vois pas de meilleures solutions... Quoiqu'il arrive, il nous faudra massacrer des gobelins pour arrêter des desseins de cette déesse maléfique. »

Et sauver le monde, du moins un village. Il fallait faire attention avec des dictons du style la fin justifie les moyens, mais il fallait agir, c'était une certitude. Ecouter sa conscience et faire ce qui devait être fait.

es prévôts se regroupèrent à proximité de la verrerie, au coin de la ruelle qui y menait et de la rue qui menait à la Mairie et à la Garnison, situées l'une en face de l'autre. Ils avaient traversé la place du marché, sur laquelle de nombreux curieux avaient hélé une patrouille de miliciens qui tentaient, difficilement d'expliquer que la situation était sous contrôle et que tout allait bien. Des rumeurs d'arrestation de traîtres et d'attaque de gobelins semblaient avoir circulé comme un éclair parmi la population de la ville apeurée. Les miliciens semblaient avoir la situation en main pour l'instant, mais la tension semblait explosive en ville. De petits groupes se rassemblaient également à proximité de la caserne et de la Mairie.

Parmi ce qu'ils entendirent sur la place du marché en passant, plusieurs personnes évoquèrent la destitution du Conseil et la mise en place d'un conseil de guerre composé exclusivement de militaires et d'autres l'enrôlement de force de toute personne capable de tenir une arme.
Aucun ne savaient à quel point la ville manquait d'armes et surtout de personnes capables d'apprendre à des citadins et des paysans comment s'en servir sans se blesser ou blesser leur voisin.

A proximité de la verrerie, Pog avait mis en place un cordon de quelques miliciens qui empêchait qui conque d'approcher et lui-même allait et venait parfois à l'extérieur pour décourager les curieux. La silhouette de l'homme d'arme en armure lourde couplée à son regard dur suffisait à soudainement étancher la curiosité des plus assoiffés d'informations.

Les gens sont désoeuvrés pour la plupart et ne font qu'attendre... la mort ou on ne sait quoi... ça les rends fous peu à peu... indiqua Pog aux prévôts lorsqu'il les aperçu en conciliabule discret dans la ruelle et qu'il s'approcha faire son rapport.
« ça ne bouge pas là-dessous pour l'instant. J'ai fait établir plusieurs barricades et posté des lanceurs de feux grégeois. Mais ils m'ont tout l'air d'avoir les bras mous ces volontaires si vous voulez mon avis. Demandez à Syrius si nous pouvons lancer une patrouille dans les souterrains vous voulez bien ? »

Modifié par un utilisateur mardi 22 mars 2016 18:13:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bravache, Krajazik entame une série de moulinets destinés à montrer à tous qu'il est en pleine possession de ses moyens, mais ses lèvres pincées trahissent la douleur qu'il éprouve quand il agace ses plaies ...

« J'suis en pleine forme ! » affirme-t-il maladroitement ...

aissant à Pog la garde de la verrerie et du souterrain, les prévôts remontèrent la rue vers la caserne de la milice de la ville. L'accès au solide bâtiment fort en pierre était encombré de réfugiés et d'habitants qui voulaient obtenir des réponse. Depuis un balcon situé au premier étage de la Mairie, Kendra Deverin répondait aux questions comme elle le pouvait et tentait manifestement de faire garder leur calme à tous :
« Il s'agit d'une situation exceptionnelle et très temporaire. Soyez certains que les réserves de nourriture de la ville nous permettront de tenir le temps suffisant à la condition de rationner celle-ci. Les vivres seront répartis équitablement entre tous. » Déclaration qui provoqua un tolet chez les pointesablois, la Maire précisant alors : « Mais il faut que vous sachiez qu'une part importante des vivres à partager vient des troupeaux varisiens que ceux-ci ont mis à disposition de tous en signe de partage. Il n'y aura pas de perdants, nous devons nous unir pour tenir, nous battre et vaincre la menace gobeline !
 »

Les prévôts purent passer les lourdes portes de bois renforcées d'acier de la caserne, gardées par cinq miliciens volontaires menés par un soldat qui leur était inconnu et portant la livrée de la Ligue Mercantile de Pointesable. Le Seigneur Jasper Korvaski avait placé un de ses hommes pour tenir la porte ce qui était à la fois rassurant et inquiétant : il craignait de devoir défendre les portes de la caserne...

Un jeune page exténué les mena à travers les étages vers la salle des cartes où ils furent reçus par un Jasper Korvaski manifestement fatigué.
La lourde armure qu'il portait, frappée du symbôle d'Adabar, semblait gêner ses mouvements et lui peser lorsqu'il se leva pour les saluer d'une poignée de main encore ferme.
« Soyez les bienvenus messieurs, je suis fort aise de voir que le Père de la civilisation vous guide en la personne de Messire Porspéro dont j'ai pu entendre parler. Soyez le très bienvenu.  »
Se tournant vers Syrius, il ajouta : « Cyrdak fait un travail incroyable avec les varisiens, il arrive à tenir les plus agités pour le moment et a même prévu de monter tantôt un spectacle sur les légendes varisiennes les plus méconnues. Enfin vous le connaissez...  »

Une femme, que les pointesablois reconnurent comme sa soeur, Hayliss Korvaski, propriétaire de l'enseigne "La boutique de Pointesable" et fidèle servante d'Abadar, était attablée et s'était levée à l'entrée des prévôts. Elle portait une solide cuirasse d'acier frappée également du symbôle d'Abadar et une masse d'arme en argent pendait à ses côtés.
« Je doute que Messieurs les prévôts soient simplement venus te présenter leur bonjour et entendre des nouvelles de ton amant ». indiqua-t'elle d'un ton ferme. « L'heure n'est pas aux politesses me semble-t'il. »

Kriss connaissait Hayliss Korvaski, dont toute la famille Scarnetti et leur serviteurs se plaignaient puisqu'elle doublait ses prix pour les Scarnetti et leurs laquais dans sa boutique. Il avait été envoyé avec d'autre pour une tentative d'intimidation légère, mais leur petit groupe de gros bras s'était heurté à la volonté farouche et au tempérament dur de la fidèle d'Abadar qui n'avait pas reculé d'un pas, même lorsque Mousse, le plus baraqué des lames à louer des Scarnetti, s'était approché en se faisant menaçant. Elle était d'ailleurs en train de le fixer, sans doute le temps qu'elle se rappelle qui il était...

Jasper sourit et répondit :
« Ma chère soeur, tes manières ne s'arrangent guère. Mais tu as raison. Que puis-je pour vous Messieurs ? »

Modifié par un utilisateur jeudi 31 mars 2016 12:50:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque Hayliss le dévisagea, l'elfe ne chercha pas à échapper à son regard inquisiteur. Il connaissait son tempérament et la savait capable de résister à tout tentative d'intimidation.
Il choisit le profil bas et pris un ton respectueux.

« Nous venons de découvrir un repaire de gobelin au sein même de notre ville. Plus inquiétant, nous connaissons le moyen par lequel ils ont pu s'y introduire. Évidemment au nom de notre cité, nous les avons tous éliminés.
 »

Son regard se dirigea furtivement vers le semi-orc alors qu'il s’arrêta un instant de parler.

« Nous avons également fais un prisonnier que ...... nous aimerions protéger de la vindicte populaire.
Mes compagnons aimeraient poursuivre leur investigation et  »Il regarda la jeune femme dans les yeux « personnellement j'aimerais aider Pointesable d'une façon plus loyale que je n'ai eu l'occasion de le faire jusqu'à présent »

« Mais Syrius vous expliquera mieux que moi tout cela. »

Modifié par un utilisateur jeudi 31 mars 2016 20:55:55(UTC)  | Raison: Non indiquée