« Ça me semble normal et acceptable, faut que je vois avec le reste de mon groupe pour le quand. Pour l'instant on est encore dans le peut être. Je vais jeter un œil à vos créations si possible et j'irai voir avec eux pour mettre au point un emploi du temps.
Ah, oui, et si je peux vous achetez de la poudre pour refaire mes réserves et du plomb, ça serait bien!  »

Maître Sagace, en se levant pour se diriger vers son comptoir derrière lequel se trouve un tonneau de poudre noire, laisse entrevoir pendre à son cou un pendentif portant le symbole de Torag, dieu nain des artisans. « Quelle quantité faut-il ? Je peux aussi vous proposer des balles de toutes sortes, ainsi que des cartouches alchimiques... si vous connaissez ? Et lorsque vous en aurez les moyens, sachez que j'enchante également les armes et armures. »

Lars a pu repérer dans la boutique plusieurs types d'armes à feu à une ou deux mains, mais également des armes classiques de corps à corps et à distance, dont certaines sont de très belles pièces.





Gringalet se rendit à l'auberge alors que la nuit était déjà tombée depuis une bonne demi-heure. Il remarqua en cours de route que toutes les boutiques commençaient à fermer. Lorsqu'il parvint à l'auberge, il repéra immédiatement Sterenn, tranquillement assise à une table, une choppe devant elle.

L'auberge commençait à se remplir peu à peu, sonnant pour l'aubergiste le début du coup de feu.

De son côté, Sterenn remarqua que si l'aubergiste avait jeté quelques regards similaires à celui qu'il lui avait lancé lors de son entrée à l'arrivée des premiers clients, il finit par être trop débordé pour y accorder de l'attention. Elle en revanche remarqua l'entrée passée presque inaperçue du gnome fluet.

Filip était renfrogné. La beauté de l'aasimar contrastait avec sa froideur totale et son absence de toute compassion envers sa prétendue amie et voilà que Dareagloth lui donnait des politesses qu'elle en méritait pas. Si ce n'était que lui, le renégat lui serait volontiers rentrer dans les plumes pour voir si elle était un peu humaine, puis l'aurait malmené pour lui faire cracher ce qu'elle taisait sans doute... Et il était également énervé d'être passé pour un imbécile. Son énervement était encore aggravé par le fait qu'il continuait à trouver la jeune aasimar terriblement attirante alors même qu'il commençait à le mépriser terriblement.

Mais il savait que leur position était plus que précaire et qu'ils n'arriveraient à rien en se comportant avec violence. Ils n'avaient aucun pouvoir et ne pouvaient rien exiger.
Se contrôlant avec difficulté, le guerrier fixa la jeune femme et demande : « Si elle avait un secret vous l'aurait-elle confié ? A qui d'autres sinon ? Et qui, à votre connaissance, aurait-elle pu bien suivre en pleine nuit ? »

Le ton n'était guère affable et pouvait même avoir des élans accusateurs, mais Filip faisait de son mieux pour masquer sa colère envers la femme qui parlait si froidement de la mort atroce de sa prétendue amie.

Son ton se fit dur, voire même outré, alors qu'elle répondit à Filip. « Est-ce là une manière détournée de me désigner comme coupable ? Non ! Elle ne m'a pas confié de secret, et je ne vois pas à qui d'autre elle aurait pu en confier ! D'ailleurs, je ne la vois pas avoir le moindre secret, ce n'était pas son genre. Quant à savoir qui elle aurait pu suivre, c'est une évidence : n'importe qui qu'elle connaissait. Elle travaillait dans une auberge, elle connaissait tout le village, et était appréciée de tout le monde. Ne m'avez-vous pas écoutée ? » Elle semblait avoir du mal à contrôler sa colère, alors qu'elle avait jusqu'alors été parfaitement calme. « N'importe qui lui aurait demandé d'aller l'aider, même au milieu de la nuit, elle l'aurait fait ! » rajouta-t-elle sur un ton étrange, sonnant presque comme un reproche.

Ses mains étaient crispées sur ses cuisses et tremblaient légèrement. Elle se leva, raide, et se mit à débarrasser la table en tremblotant, menaçant à plusieurs reprises de renverser une tasse ou de lâcher une assiette en les empilant sur le plateau. Sa bouche était close, les lèvres pincées, et elle évitait le regard de ses convives, les joues rouges feu. Elle s'en fut d'un pas vif dans la cuisine, accompagnée du bruit de la vaisselle s'entrechoquant, bien loin de l'élégance dont elle avait fait preuve jusqu'à présent. Mais malgré tout, elle restait belle, d'une beauté sauvage que rien ne semblait pouvoir altérer.

Modifié par un utilisateur lundi 25 avril 2016 19:06:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Ils sont partit interroger la fille du bibliothécaire, qui est une amie de la fille de l'aubergiste. Ils ne devraient plus tarder.
Quand au fait que l'aubergiste ne veuille rien dévoiler sur les autres, c'est plutôt une bonne chose. »

Lars entra dans l'auberge, son sourire chaleureux accroché au visage, il salua ses compagnons qui se trouvait dans la grande salle et s’intéressa au contenu de leur journée d'un simple « Alors quoi de neuf? »
Pour les munitions MJ ça te gène si on fais ça a la louche? genre tu me dis que je paye x pièces d'or en matériel quand je passe en ville et ça me va ça nous accélérera le truc au lieu de faire 4 ou 5 messages aller retour pour acheter trois plombs et deux onces de poudre. (genre là j'ai dépensé pour une vingtaine

La jeune femme se raidit à l'approche de Draegloth, et c'est sans se retourner qu'elle lui répondit d'une voix sèche. « Très bien. Alors faîtes. »

Une paire de secondes passèrent avant qu'elle ne pousse un soupir excédé. Elle se retourna à demi vers le prêtre, et celui-ci crut voir le coin de son œil briller... Une larme ? « Veuillez m'excuser... Votre ami semblait... » Elle soupira de nouveau. « Laissez-moi deux minutes pour finir de débarrasser, je vais vous raccompagner. »

Elle posa son plateau et commença à mettre la vaisselle dans un bac remplit d'eau. « Vous êtes étonnant, pour un tiefflin... » laissa-t-elle tomber tout en s'affairant. Elle semblait avoir retrouvé son calme.

Le visage de Pyrop perdit sa neutralité et, se tournant vers le druide, elle le foudroya du regard. Elle semblait contrariée. Elle pinça les lèvres, les sourcils froncés, et ne répondit pas de suite, le dévisageant. « Nous étions des amies. Des amies proches. Proches au point que je craignais le moment où j'allais la perdre. J'y pensais souvent. C'était inéluctable. Comme toujours. Mais je n'aurais jamais cru que ce serait si tôt. Mais je ne peux pas m'attarder là-dessus. Je ne dois pas... Je dois continuer à avancer. Mais vous, vous ne pouvez pas comprendre. Pas comme votre ami. Lui, il a compris. Lui, il me comprend, il sait. Étonnamment... Si différents, et pourtant si semblables... »

Gringalet répondit à Lars de manière énigmatique.
« Que du vieux, mais sous un jour nouveau. »

Blagueur Lars répondit « Si je réponds non, et que je ne viens pas, tout le monde ne sera pas là. Vous attendrez quoi pour parlez?

Mais oui, je vous accompagne, au bout du monde si ça vous amuse ,ou au moins jusqu’à ce que je finisse ma bière! »