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Offline vaidaick  
#41 Envoyé le : mercredi 16 mars 2016 17:39:29(UTC)
vaidaick
Rang : Sage d'honneur
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Lars - Pavillon du lieutenant Armand de Sénaille, Belle Espérance


Le lieutenant hocha simplement la tête à l'explication de Lars, avant de lui répondre. « C'était la nuit du 26 au 27 Rova. Ces enfoirés ont profité qu'on soit sur les dents avec les orques qui nous assaillaient depuis deux jours pour attaquer Belle Espérance. Y a eu des blessés, et trois morts. Les trois étaient défigurés, enfin, c'est surtout qu'ils avaient plus leurs yeux, de ce qu'on m'a dit. Arrachés, sûrement à la dague, y paraît. Pas par magie. Après, ce qu'ils font des yeux, je veux pas le savoir. Mais faut pas être bien sain pour faire un truc pareil. »



Sterenn - Tente du lieutenant Sidae Elindel, campement militaire de Belle Espérance


Sterenn n'avait pas l'impression que le lieutenant comptait la mettre aux arrêts. Si ça avait été le cas, elle l'aurait fait immédiatement, d'autant plus qu'elle était en position de force, en plein campement militaire.

Plus elle cogitait, plus elle avait l'impression qu'elle n'avait pas mentionné le nom du sergent Falka sans raison, juste après avoir dit qu'elle ne s'adressait pas à la bonne personne. C'était comme si elle la poussait à aller le voir, sans vraiment le dire clairement.

Dans tous les cas, l'humanité dont elle avait fait preuve n'était pas feint. Au contraire, Sterenn avait même l'impression que la lieutenant était en colère, à la fois après Sterenn et après elle-même, d'avoir montré cette "faiblesse". Elle n'était peut-être pas aussi froide qu'elle voulait bien le laisser paraître.



Filip, Gezh, Draegloth, Valentine et Jortok - La Rose et l'Épée, Belle Espérance


Le tour de la pièce fut vite fait. Il n'y avait nulle magie, nulle cachette. Peu de choses avaient de la valeur, mise à part une robe de mariée emballée et quelques tenues un peu plus habillées que la moyenne. Cette jeune fille semblait vivre plutôt simplement, et disposait de peu de décorations - pour l'essentiel le genre de bibelots qu'on pouvait gagner lors des foires. Il n'y avait ni livre, ni journal intime.

Quant aux traces, Filip put déterminer que le passage le plus récent datait bien d'une bonne semaine, et que depuis, la poussière s'était déposée sur le sol sans que personne n'entre dans cette pièce. Aucune effraction ne semblait avoir eu lieu.

Une fois l'ensemble de la chambre inspectée de fond en comble, il n'y eut qu'une seule conclusion possible : c'était une chambre tout ce qu'il y avait de plus ordinaire, où il ne s'était a priori rien de passer d'extraordinaire.
Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells.
Offline Mornelune  
#42 Envoyé le : jeudi 17 mars 2016 01:04:12(UTC)
Mornelune
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Lars
Audace 3/3
Souriant

28 / 28
« Et qu'on décrit les témoins blessés lors de l'attaque? »
Offline alcazar  
#43 Envoyé le : jeudi 17 mars 2016 04:07:08(UTC)
alcazar
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Gringalet

CA 8 (C8,D8)

15 / 15

Gringalet super sayan

CA 17 (C11,D16)

25 / 25

« Je comprends. Je me contenterais donc de ces ouvrages. » Gringalet se rendis tranquillement dans le rayonnage et commença à chercher un livre qui pourrais l'intéresser. Ca aurait l'air moins suspect que d'attendre bêtement un informateur.
Offline vaidaick  
#44 Envoyé le : jeudi 17 mars 2016 10:19:12(UTC)
vaidaick
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Lars - Pavillon du lieutenant Armand de Sénaille, Belle Espérance


« Eh bien... Je ne sais pas vraiment. Tu sais mon gars, c'est pas moi qui ait fait l'enquête. Vu que c'est le village qui a été attaqué, c'est la milice qui s'en occupe. J'ai entendu dire que c'était des humains, armés classiquement : armures légères type cuir, arcs longs pour certains, armes de corps à corps diverses, mais plutôt des armes de guerre comme des épées longues, des rapières ou des épées courtes. J'ai pas entendu parlé de signes distinctifs, ils étaient en tenues sombres et sans motifs. Par contre, il devait y avoir un ou deux magiciens parmi eux. Des miliciens ont sombré dans le sommeil sans raison apparente, et peu avant leur arrivée, il y a eu une brume épaisse qui s'est levée. Mais pas de magie noire, apparemment, ni de magie élémentaire. Plutôt de la magie de contrôle, semble-t-il. »



Gringalet - Bibliothèque, Belle Espérance


Le bibliothécaire prit quelques ouvrages et se mit effectivement à parcourir les rayonnages, en rangeant certains, en sortant d'autres, tout en sifflotant un air entraînant et guilleret.

Pendant ce temps, Gringalet consultait des tomes traitant de la nécromancie. Certains étaient trop généralistes pour l'intéresser dans l'immédiat, évoquant les bases théoriques, telles que l'énergie négative, sa provenance, ou son utilisation pour relever les morts. D'autres, plus poussés, se révélèrent ardus en première lecture pour le gnome. L'un deux, particulièrement intéressant et intitulé "Énergie négative et êtres vivants : explications, implications, applications", exposait avec forces détails théoriques le processus d'annihilation de la vie en un être en lui insufflant de l'énergie négative. Une variante permettait même de récupérer temporairement la vie détruite au profit du nécromancien.

Plongé dans sa lecture, le gnome n'entendit pas arriver l'aasimar. « Excellente lecture que voilà, cher confrère ! Je vous conseille d'aller la lire plus attentivement dans le petit salon ! » dit-il sur un ton toujours enjoué, alors qu'il tenait sous le bras deux autres ouvrages. Il attendit que Gringalet referme son livre pour poser dessus d'autorité ceux qu'il tenait, et rester ainsi les mains sur les ouvrages, sans les lâcher. « Je vous conseille ceux-ci également, vous verrez, ils sont très intéressants ! »

Celui qu'il avait posé sur le dessus était nommé "La mort n'est qu'une étape". Le second n'avait pas de titre, simplement relié d'une couverture rouge et or. L'aasimar regarda Gringalet de ses yeux rubis, tapotant de l'index la tranche de la couverture rouge et or. « Bonne lecture à vous ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à m'appeler. » Il émit un sourire en relâchant la pile des trois livres et s'en retourna à son rangement.
Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells.
Offline Guyde  
#45 Envoyé le : jeudi 17 mars 2016 11:22:36(UTC)
Guyde
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Filip
-
CA : 18

31 / 31
Filip fit part de ses conclusions d'un laconique : « Rien. Allons voir le père qu'il nous indique qui elle fréquentait. »

Il retourna dans la grande salle à la recherche de l'aubergiste. Il voulait lui dire de ne pas garder la chambre en l'état, de tenter de tourner la page, mais il savait que celà ne servait à rien. La souffrance était trop vive.
« Merci. Nous n'avons rien trouvé. Pourriez-vous nous indiquer qui étaient les plus proches amis de votre fille ? »
Offline Skooma  
#46 Envoyé le : jeudi 17 mars 2016 14:44:00(UTC)
Skooma
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Sterenn

16 / 16
Sterenn ressortit de la tente du Lieutenant un peu déboussolée et le cœur battant la chamade. Elle avait récolté une information de taille mais à quel prix? Il faudrait qu'elle réfléchisse à ce qui l'avait amenée à cette situation. Même si elle n'était pas aux arrêts, elle n'était pas libre pour autant. Elle ne pourrait pas narguer indéfiniment la Lieutenant par sa présence. Sans compter qu'il était pour l'instant difficile de dire si celle-ci signalerait Sterenn le plus rapidement possible. Ses dernières attitudes faisaient penser à la jeune militaire qu'il n'y aurait pas d'autre avertissement. Il fallait maintenant aller vite...

Elle s'éloigna quelque peu de la tente avant de demander à un quelconque soldat si le sergent Bast Falka se trouvait dans les parages.

Modifié par un utilisateur jeudi 17 mars 2016 14:46:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline vaidaick  
#47 Envoyé le : dimanche 20 mars 2016 16:41:46(UTC)
vaidaick
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Sterenn - Campement militaire de Belle Espérance


Le campement était vaste. La caporale s'éloigna de la tente, à la recherche d'un soldat capable de l'informer. Elle savait, compte tenu du nombre de militaires estimés, qu'il devait y avoir vingt à trente sergents dans le campement, et que tous ne seraient forcément pas connus par tous les soldats. Il fallait qu'elle trouve un membre de la compagnie du défunt capitaine d'Orberoc, voire un soldat de la section du lieutenant Elindel, pour être sûre de le retrouver.

Elle regardait attentivement chaque soldat, à le recherche d'un signe quelconque qu'il pourrait l'informer, lorsqu'il lui sembla reconnaître un des soldats qu'elle avait croisé la nuit de leur première rencontre avec le sergent Falka. De son côté, il ne sembla pas la reconnaître, mais il lui répondit qu'il était probablement avec leurs chevaux, « presque comme toujours » ajouta-t-il, dans l'enclos réservé aux patrouilleurs, vers l'arrière du campement. « On nous mélange pas avec les sections d'élite. » fit-il, l'air morose, en jetant un coup œil morne vers l'enclos qui se trouvait vers l'avant du campement, où étaient parqués les chevaux de la cavalerie lourde et des chimères.

Sterenn se rendit à l'endroit indiqué, et trouva effectivement le sergent Falka occupé à brosser les chevaux. Il était seul, il n'y avait nul palefrenier en vue, ni qui que ce soit d'autre.



Filip, Gezh, Draegloth, Valentine et Jortok - La Rose et l'Épée, Belle Espérance


Il baissa la tête, l'air déçu. Il semblait avoir eu l'espoir que vous trouviez quelque chose. « Je m'en doutais, la milice n'a rien trouvé non plus. J'aurais aimé... comprendre... » Il soupira. « Elle s'entendait bien avec la fille du bibliothécaire, Pyrop. Elle n'avait pas beaucoup de temps libre, on a un métier exigeant. Mais quand elle le pouvait, elle passait du temps avec elle. »
Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells.
Offline Guyde  
#48 Envoyé le : lundi 21 mars 2016 12:41:53(UTC)
Guyde
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Filip
-
CA : 18

31 / 31
Filip serra la main de l'homme avec chaleur, l'assurant à nouveau qu'il ferait tout pour éclaircir ce mystère et faire payer les responsables.

Il invita ensuite Gez, Draegloth, Jortok et la morte à le suivre à la bibliothèque. Il ne voulait pas les laisser seuls en ville et espérait que sa carrure et l'armure qu'il portait suffiraient à décourager les violents du coin.

Il se rendirent à la bibliothèque, espérant recevoir bon accueil de la part du bibliothécaire. Filip répéta son petit discours dans sa tête sur le chemin.
« Bonjour Monsieur, nous sommes au service de Nathan Thompson, le fiancé de la fille de l'aubergiste qui a été tuée lors de la récente attaque sur votre ville. L'aubergiste, dans son chagrin, nous a également chargé de faire la lumière sur toute cette affaire. Nous savons que la malheureuse et votre fille étaient amies et nous imaginons bien la douleur qui doit être celle de votre fille aujourd'hui... et sa soif de réponses.
Afin de faire la lumière sur cette histoire, nous avons besoin d'en savoir plus sur la malheureuse qui a perdu la vie. Aussi, nous aimerions poser quelques questions à votre fille. Si elle accepte bien sur.  »

Filip avait employé son ton le plus diplomatique, mais il devait concéder que l'apparence du bibliothécaire le décontenançait.
Offline alcazar  
#49 Envoyé le : lundi 21 mars 2016 13:23:06(UTC)
alcazar
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Gringalet

CA 8 (C8,D8)

15 / 15

Gringalet super sayan

CA 17 (C11,D16)

25 / 25

Etant invité dans le petit salon, Gringalet remarqua: « Les prestation de cette bibliothèque sont remarquables. Je saurais m'en souvenir. »
Le gnome se rendit au petit salon susnommé, et commença la lecture des deux ouvrages recommandé par l'aasimar, en commençant par le rouge et or.
Offline Mornelune  
#50 Envoyé le : lundi 21 mars 2016 15:08:24(UTC)
Mornelune
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Lars
Audace 3/3
Souriant

28 / 28
« Ok. Ca reste étrange mais au moins j'en sais un peu plus sur ce truc là. Sinon vous connaissez un atelier ou je pourrais réparer mon mousquet? C'est un cadeau du facteur d'arme Maitre Veem, mais c'est pas une première main. Faudrait que je répare un tas de truc, le percuteur tiens par miracle et le tir dévie de deux pouces en diagonale vers le haut à droite à dix pas, je compense mais c'est pas pratique... Y'a un peu de boulot quoi... »
Offline Ginololo  
#51 Envoyé le : lundi 21 mars 2016 17:40:30(UTC)
Ginololo
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Localisation : Entre Brest et Lorient

Valentine
...
...
CA 22

13 / 13

Sifflote

Draegloth
Canalisations et
contrôle MV : 5/5
CA 20

24 / 24

Angry

Toujours sur la réserve de peur de s'attirer l'ostracisme des autochtones, le trio suit Filip de bonne grace. Après tout à la bibliothèque on ne devrait y trouver que des gens aux idées larges.

Modifié par un utilisateur lundi 21 mars 2016 23:48:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Skooma  
#52 Envoyé le : lundi 21 mars 2016 19:42:59(UTC)
Skooma
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Sterenn

16 / 16
Sterenn remercia chaleureusement le soldat puis rejoint Falka. S'approchant, elle attira son attention par un léger raclement de gorge.

« Bonjour Sergent, avez-vous un instant à m'accorder je vous prie? J'aurais aimé discuter avec vous de mon père et le Lieutenant Elindel m'a dit que vous aviez trouvé le corps...
Au fait, je n'ai pas eu l'occasion de vous expliquer la raison de cette mise en scène lors de notre première rencontre. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur mais je ne tenais pas à ce que mon voyage s'ébruite du côté de Vigile. »


Marquant une pause, elle tenta de mesurer le degré d'antipathie ou de méfiance que Falka nourrissait envers elle, si du moins elle avait bien compris les propos du Lieutenant un peu plus tôt.

  • Psychologie : 1d20+3 donne [14] + 3 = 17
Offline vaidaick  
#53 Envoyé le : vendredi 25 mars 2016 00:58:01(UTC)
vaidaick
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Sterenn - Enclos des chevaux des patrouilleurs, campement militaire de Belle Espérance


Le sergent ne sembla pas tout de suite remarquer l'arrivée de Sterenn. Il semblait perdu dans ses pensées, brossant machinalement mais avec délicatesse la crinière d'un cheval. Sterenn avait même l'impression qu'il broyait du noir, ou que quelque chose le préoccupait. Mais dès qu'elle fit connaître sa présence, son expression passa de la surprise d'être interpelé, à une l'expression neutre mais presque affable qu'elle avait vue chez lui jusqu'à présent lorsqu'il la vit.

« Caporale. » salua-t-il en reprenant ses soins sur l'équidé. Aux paroles de Sterenn, il expira un « Hm ! » sarcastique. « Vous daignez enfin rejoindre la discussion ? » Malgré les excuses de Sterenn, il paraissait bel et bien lui en tenir rigueur. Un silence se fit, seulement brisé par les bruits des sabots des chevaux, de leurs rares hennissements, et des sons provenant du reste du campement. Il claqua la langue d'un air agacé, et s'exprima sans hausser le ton, mais avec une colère visiblement contenue, arrêtant par la même occasion de brosser l'animal. « Vous saviez dès notre première rencontre que c'était moi qui avait trouvé le corps de votre père. Peut-être même avant. Vous auriez pu vous éviter bien des recherches et des mensonges ! Vous aviez peur que votre voyage ne s'ébruite ? Mais bon sang ! Comment comptiez-vous enquêter en toute discrétion ? C'était évident que, tôt ou tard, il vous faudrait vous révéler à quelqu'un ! Et qui d'autre que celui qui a retrouvé les corps, qui plus est un subalterne de votre père, serait l'individu idéal pour ça ? » Il tourna un regard furibond vers son interlocutrice. « Et vous m'auriez éviter bien des ennuis également. Une chance que le lieutenant vous ait redirigée vers moi. Car si je comprends bien, c'est à elle que vous êtes allé vous ouvrir de vos recherches ? » Il soupira en secouant la tête.

Lorsqu'il reprit, sa voix se fit plus posée, alors qu'il jetait un regard alentour. « Maintenant que vous êtes là, que voulez-vous savoir exactement ? »



Lars - Pavillon du lieutenant Armand de Sénaille, Belle Espérance


« Étrange, je sais pas, mais inquiétant, ça, oui. Ils sont un peu trop bien armés et organisés à mon goût. J'espère qu'on parviendra à les chopper un de ces quatre. »

Le lieutenant jeta un coup d'œil à l'arme de Lars, et sourit. « Ah ça oui, ta pétoire tient plus de la relique qu'autre chose ! » se moqua-t-il gentiment. Il tira de son étui un sublime pistolet à crosse dorée dotée d'un barillet à six chambres un revolver de maître, et dit d'un air fier : « Ce genre de petit bijou coûte une fortune. Ce sont les dernières créations de Maître Sagace, le meilleur facteur d'arme de tout le pays ! Et t'as de la chance mon gars, parce qu'il réside ici, à Belle Espérance ! Je pense qu'il n'aura aucun mal à corriger ton mousquet. Il à trois rues d'ici, en direction du sud. Tu pourras pas rater son échoppe. »



Filip, Gezh, Draegloth, Valentine et Jortok - Bibliothèque, Belle Espérance


Après avoir quitté un aubergiste partagé entre tristesse et espoir, le petit groupe formé de Filip, Gezh, Draegloth, Valentine et Jortok, se rendit à la bibliothèque sans encombres.

Un aasimar souriant leur ouvrit, et leur lança sur un ton joyeux. « Eh bien ? La bibliothèque ne désemplit pas aujourd'hui ! Que puis-je pour vous ? »

Mais lorsque Filip évoqua le malheur qu'avait subi l'amie de sa fille, son sourire disparu. « Ah, oui... Vous ne la trouverez pas ici. Notre maison est plus loin. » Il tendit le bras et désigna l'ouest. « Vous verrez à trois minutes une maison aux volets rouges. Vous y trouverez ma fille. Je ne peux malheureusement pas vous accompagner, vous comprenez... »



Gringalet - Bibliothèque, Belle Espérance


Gringalet se rendit dans le petit salon, une pièce équipée de trois confortables canapés trois places, de quatre fauteuils tout aussi attractifs, et de deux tables permettant chacun de s'asseoir à six autour d'elles tout en restant à l'aise. Il n'avait, en fait, de petit que le nom, et la décoration, faite de poteries, tapisseries, et sculptures de tous horizons, était superbe. Des lumières éternelles posées sur de belles torchères ouvragées brillaient à intervalles réguliers, un capuchon permettant "d'éteindre" chacune d'entre elles.

Gringalet s'installa et commença la lecture du mystérieux ouvrage sans titre. Il se rendit vite compte que la couverture l'était dans les deux sens du terme : à la fois un moyen de protéger physiquement son contenu, mais également un moyen de cacher sa teneur. Qui que fut l'écrivain, ce livre était manifestement en cours d'écriture, et ressemblait presque au journal intime d'un enquêteur. Il relatait minutieusement de nombreux cas étranges relatifs à la nouvelle région, dont un point récurrent semblait être d'inexplicables disparitions de personnes et de cadavres, ainsi que des décès inhabituels. Le capitaine d'Orberoc et ses hommes figuraient parmi les cas les plus récents évoqués, tout comme les mutilations de Belle Espérance. S'y trouvaient également cités la disparition de quatre demi-orques à Belle Espérance sur la dernière année, et la présence de trois rassemblements nocturnes au cours de l'année : un en Abadius, à la première nouvelle lune ; un en Desnus, à la pleine lune ; et le dernier le 9 Arodus.

En s'intéressant de plus près au cas du capitaine d'Orberoc, Gringalet apprit que le décès eut lieu le 27 Rova dans les plaines bordant la nouvelle frontière avec le Belkzen, par une dévitalisation du corps, d'après l'auteur. Une note griffonnée en marge précisait "Méthode inconnue. Magie nécromantique ? Drain d'énergie ?" Le paragraphe précisait également le nom de chacune des victimes, et le fait qu'elles aient été retrouvées avec leur équipement a priori complet, ainsi que l'absence de traces autres que celles des victimes. Nouvelle note de l'auteur en marge, précisant "Victimes en provenance du Belkzen".

Le second ouvrage, "La mort n'est qu'une étape", traitait de deux sujets. La première partie de l'ouvrage expliquait les différentes méthodes de résurrection, qui consistaient principalement en de puissants sorts ou pouvoirs divins, et en précisait même le coût et les limites. La seconde partie de l'ouvrage rapportait les différents types de morts-vivants intelligents, dont l'âme demeurait attachée au corps après la mort. Cet ouvrage, extrêmement complet, se voulait probablement aussi exhaustif que possible, et demanderait des journées de lecture et de prises de notes pour en faire le tour.

Il put rapidement comprendre que le troisième ouvrage n'était utile qu'à un nécromancien, puisqu'il se bornait à expliquer comment utiliser la magie nécromantique, ou comment invoquer ou créer des créatures absorbant la vie. Cependant, il trouverait peut-être quelques pistes sur la cause de la mort du capitaine d'Orberoc.

Gringalet le savait, il ne pourrait pas se concentrer sur l'intégralité des trois ouvrages : il lui faudrait effectuer un choix, ou passer de nombreux jours à la bibliothèque pour ne pas perdre la moindre information.

Modifié par un utilisateur dimanche 3 juillet 2016 11:15:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells.
Offline Guyde  
#54 Envoyé le : vendredi 25 mars 2016 11:10:20(UTC)
Guyde
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Filip
-
CA : 18

31 / 31
Filip remercia le bibliothécaire à l'étrange apparence et se rendit avec les autres à la maison désignée.
Il frappa à la porte et attendit.
Lorsque quelqu'un ouvrit, il présenta leur groupe.
« Le bonjour, je me nomme Filip, et voici mes compagnons, Gezh, Jortok membre de l'armée, Draegloth et sa soeur.  »essayant de ne pas tiquer lorsqu'il mentionnait la non-morte qui les accompagnait et dont la présence le mettait toujours un peu mal à l'aise.
« Nous sommes au service de Nathan Thompson, le fiancé de la fille de l'aubergiste qui a été tuée lors de la récente attaque sur votre ville. L'aubergiste, dans son chagrin, nous a également chargé de faire la lumière sur toute cette affaire. Nous savons que la malheureuse était une amie proche pour vous et nous vous présentons nos condoléances. Cela a du être un moment terrible pour vous, et je n'imagine pas votre douleur.  »
Il laissa un moment de silence.
« Afin de faire la lumière sur cette histoire, nous avons besoin d'en savoir plus sur la malheureuse qui a perdu la vie. Aussi, nous aimerions vous poser quelques questions. Pouvons-nous entrer ? Acceptez-vous de nous aider ? »

Le renégat espérait que les manières de Gezh les aiderait mais il faisait son maximum de son côté. Cependant, crotté comme il était, avec son armure et son regard dur, il devait plus certainement avoir l'air d'un bandit de grand chemin que d'un enquêteur pour la bonne cause...
  • Diplomatie : 1d20-1 donne [1] - 1 = 0

Modifié par un utilisateur vendredi 25 mars 2016 11:11:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Ginololo  
#55 Envoyé le : vendredi 25 mars 2016 12:36:23(UTC)
Ginololo
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Localisation : Entre Brest et Lorient

Valentine
...
...
CA 22

13 / 13

Sifflote

Draegloth
Canalisations et
contrôle MV : 5/5
CA 20

24 / 24

Angry

Pendant que Filip fait peur à tout le monde, Draegloth essaye de montrer tout le peu de compassion qu'il lui reste.« Si nous pouvons arrêter les tristes sires qui ont commis ces méfaits, certes cela ne ramènera pas votre amie d'entre les morts, par contre ça éviterait que d'autres connaissent le même funeste destin. »
  • Diplomatie Draegloth : 1d20+6 donne [15] + 6 = 21

Modifié par un utilisateur vendredi 25 mars 2016 12:39:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Mornelune  
#56 Envoyé le : lundi 28 mars 2016 13:40:18(UTC)
Mornelune
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Lars
Audace 3/3
Souriant

28 / 28
Lars observa le revolver avec intérêt, il demanda la permission de le regarder de plus près puis en détaillant l'objet il annonça « Il est magnifique... Je cherchait plus un atelier pour faire les réparation moi même, par défi. Mais j'irai à son échoppe par curiosité et en lui demandant si je peux utiliser sa forge. » Il regarda l'arme de longue minute, faisant jouer le mécanisme du barillet et réfléchissant sur le percuteur. Puis il reposa le revolver sur bureau et annonça l'air de rien «  J'ai entendu dire qu'un capitaine et son escouade avaient été attaqués et tués dans le coin y a quelques jours, pas de rapport avec cette attaque? »

Modifié par un utilisateur lundi 28 mars 2016 13:45:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline alcazar  
#57 Envoyé le : lundi 28 mars 2016 17:09:13(UTC)
alcazar
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Gringalet

CA 8 (C8,D8)

15 / 15

Gringalet super sayan

CA 17 (C11,D16)

25 / 25

Gringalet décida d'étudier en priorité le journal. Si il lui restait du temps après ça, il commencerais à étudier la troisième livre, afin de trouver la cause probable de la mort du capitaine.
Pour le reste, il fera le point avec le reste du groupe le soir, afin de savoir de combien de temps il dispose.
Offline Skooma  
#58 Envoyé le : lundi 28 mars 2016 20:06:07(UTC)
Skooma
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Sterenn

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« D'accord sergent, vous êtes en colère, je peux le comprendre. Mais vous ne savez pas tout sur cette affaire, comme par exemple le fait que certaines personnes en haut lieu ont tout mis sous clef : le journal de mon père, les rapports le concernant... et ils ne veulent pas que l'enquête continue. Pourquoi pensez-vous que j'ai préféré enquêter seule jusqu'à me retrouver dans l'impossibilité de faire autrement? Il fallait que j'arrive le plus loin possible sans que l'on me mette de bâtons dans les roues. Je n'avais jamais eu l'occasion de vous connaître, comment savoir à qui me fier? J'aurais du vous parler à Avancée Écarlate. J'ai pensé - certes naïvement - que vous viendriez me voir après avoir découvert qui j'étais. Si je vous ai causé des ennuis, j'en suis désolée mais de quels ennuis parlez-vous au juste... Vous a-ton reproché de ne pas m'avoir signalée avant Avancée Écarlate?

Ce qu'il me faut savoir, c'est à peu près tout ce que vous pourrez me dire. Je ne sais pas s'il reste la moindre chance de retrouver les deux disparus ou de résoudre l'énigme du meurtre de mon père mais je vais continuer d'essayer, jusqu'à ce qu'on m'en empêche, du moins.

A quel emplacement exact avez-vous trouvé les corps? Quels sont les endroits suspects ou inexplorés dans le coin? Quelles légendes ayant trait à la magie noire ou autres réjouissances connaissez-vous? Pourquoi, d'après-vous, mon père se trouvait-il à cet endroit exact et qu'était-il en fait sensé faire à ce moment-là? Bref, vous voyez... c'est déjà pas mal pour un début, j'imagine... »

Modifié par un utilisateur lundi 28 mars 2016 20:07:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline vaidaick  
#59 Envoyé le : jeudi 31 mars 2016 00:55:04(UTC)
vaidaick
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Sterenn - Enclos des chevaux des patrouilleurs, campement militaire de Belle Espérance


« Écoutez, ce que je vais vous dire, vous ne devez en parler qu'à des personnes en qui vous avez entièrement confiance, compris ? Et de préférence pas à des militaires. » Il parlait vite, et jetait des regards neveux alentours. Mais pour le moment, il n'y avait personne qui semblait se diriger vers l'enclos : Sterenn et le sergent Falka étaient seuls et hors de portée de voix s'ils prenaient garde à ne pas hausser le ton. « Lorsque nous avons trouvé votre père et ses hommes, nous venions de repousser les orques et nous revenions sur Belle Espérance. Il faisait nuit, mais d'après les traces que nous avons trouvées, ils semblaient venir de la direction du Belkzen. Pourtant, nul ne les avait vus pendant les combats. Nous avons ramené les corps au campement militaire, et les avons confié au commandant Alister. Je sais que les corps sont partis le lendemain pour Vigil. Le commandant m'a demandé un rapport détaillé, ce qui est normal. Mais chose étrange, il n'y a eu aucune suite. Je n'ai pas eu ordre d'aller enquêter sur les lieux en plein jour pour trouver d'autres indices, ni quoi que ce soit.

Il faut dire que la veille venait d'avoir lieu l'attaque de Belle Espérance par les bandits. On m'a plutôt confié le pistage des bandits avec mon escouade. Sur le moment, j'ai juste trouvé stupide de demander à une dizaine d'hommes d'en pister au moins vingt avec plus de 24 heures de retard. Mais j'ai fait mon boulot sans discuté, et je vous ai rencontré une première fois. Ensuite je suis allé vers La Brèche, puis je suis remonté à Avancée Écarlate, la piste n'ayant mené nulle part. Je vous ai de nouveau rencontré, et j'ai appris votre identité. Et là, j'ai compris : on ne m'avait pas envoyé trouver la planque des bandits, on m'avait éloigné de Belle Espérance pour éviter les questions embarrassantes. Je ne sais pas ce que votre père faisait là-bas, tout ce que je sais, c'est qu'il était censé être de repos. Mais je sais qu'aucune enquête n'a été menée sur sa mort, tout ce qui est officiel repose sur mes seules déclarations, et la seule version officielle est que le capitaine d'Orberoc est mort en mission près de la frontière. En mission... Alors qu'il était de repos, et avec seulement une poignée d'hommes ? A moins d'une mission secrète, je trouve ça étrange... Et maintenant, vous m'apprenez que son journal a été placé sous scellé au lieu d'être exploité ? Connaissant votre père, il notait tout. Il serait étonnant qu'il n(y ait rien à propos de ses derniers jours qui puisse être utile.. Alors pourquoi l'enfermer ?

Toujours est-il que j'ai hésité à venir vous voir à Avancée Écarlate, mais je ne voulais pas attirer l'attention avec à la fois les traqueurs dans les environs, et ma section sur place. Finalement, je n'ai parlé de mes doutes au lieutenant Elindel que le lendemain, en tête-à-tête. Elle m'a confié ne rien savoir de plus et qu'elle s'interrogeait aussi, que j'aurais dû l'informer avant de tout ceci, mais qu'il fallait faire confiance à nos supérieurs et de me concentrer sur mes missions "en bon soldat". Je vous l'ai fait soft, mais le recadrage a été sévère, croyez-moi. Mais je dois dire qu'elle a été clairvoyante lorsqu'elle m'a dit que "de toute façon, la baronne d'Orberoc, tôt ou tard, viendra nous poser des questions sur son père". »
Un bref sourire en coin souleva la commissure de ses lèvres.

« Je peux vous conduire à l'endroit où j'ai trouvé les corps. Disons demain matin. J'irais balader mon cheval, et vous me rejoindrez au sud-ouest, à une dizaine de kilomètres. Il y a là-bas une colonne rocheuse et une petite colline à côté, avec un arbre robuste et solitaire à son sommet. Je vous attendrai là-bas. »



Lars - Pavillon du lieutenant Armand de Sénaille, Belle Espérance


Le lieutenant récupéra son arme et la remis dans sa gaine. Il regarda un moment Lars sans rien dire, comme pour le jauger, avant de répondre. « Tu as entendu beaucoup de chose on dirait pour quelqu'un qui vient d'arriver. Et tu poses beaucoup de questions. Honnêtement, j'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a eu des morts, et que leurs corps ont été envoyés à Vigil. Les circonstances et les détails, je les connais pas. » Il se resservit un verre de rhum et baissa le ton. « Tu devrais faire gaffe mon gars, il y a des affaires dont il vaut mieux pas se mêler. La curiosité, c'est bien, mais faut savoir quand la refréner. » Il but un coup et reprit sur le ton de la conversation. « Concentre-toi plutôt sur ton arme et ta technique, ça vaut mieux. Et répare-moi ça, bon sang ! C'est pas permis de se trimbaler avec une relique pareil ! Va voir maître Sagace de ma part, je pense qu'il te permettra d'utiliser son atelier. »



Filip, Gezh, Draegloth, Valentine et Jortok - Chez Pyrop, Belle Espérance


Après que Filip eut frappé à la porte, une voix douce et chaleureuse répondit presque immédiatement un « Un instant, j'arrive ! », qui paraissait provenir de l'autre bout de la maison. Une trentaine de secondes passèrent durant lesquelles on entendit d'abord rien, puis des bruits de pas légers derrière la porte. Enfin, celle-ci s'ouvrit sur une magnifique jeune femme qui semblait baigner dans un halo de lumière rougeoyant. Sa beauté hypnotique endormit le cerveau de Filip, qui ne réussit à dire son texte que d'une manière monocorde et sans émotion. Sans le ton adéquat, et en harmonie avec son apparence, les mots raisonnèrent de façon assez brutale. L'aasimar eut un mouvement de recul, tandis qu'un air suspicieux qui n'enlevait rien à son charme naturel se lisait sur son visage.

Elle s'apprêtait à refermer la porte, lorsque Draegloth prit la parole. Elle arrêta son mouvement, visiblement à la fois surprise par l'apparence de celui-ci, et sensible à son discours. Elle marqua un temps de réflexion, scrutant l'assemblée qui se présentait à sa porte, et finit par laisser entrer le groupe. « Très bien, je répondrai à vos questions. Je vous en prie, rentrez. »

Le groupe se massa dans la hall d'entrée, et elle referma la porte derrière elle. « Suivez-moi je vous prie. » D'une démarche élégante, elle vous mena vers un salon décoré d'objets d'art précieux, pour beaucoup visiblement anciens, et vous désigna un canapé trois places et deux fauteuils. « Prenez place, je reviens tout de suite. »

Elle s'absenta quelques minutes, pendant lesquelles le groupe eut tout loisir d'observer leur environnement. Tous les objets présents semblaient anciens, et avaient probablement une valeur certaine. Ils étaient disposés avec goût dans le salon qui parvenait à grand peine à contenir l'ensemble du trésor que cela représentait. Non pas que le salon fut petit - il était d'une taille plus que raisonnable - mais il était à la limite de la surcharge de décoration.

Enfin, la jeune femme revint avec un plateau sur lequel trônait des biscuits secs à l'air appétissants, un récipient dont émanait la forte odeur d'une boisson chaude, ainsi que des tasses et des assiettes à dessert. Il disposa le tout sur une table basse, et s'assit sur une chaise face à vous, faute de place sur les assises plus confortables. « Bien, je vous écoute ? » demanda-t-elle de sa charmante voix.



Gringalet - Bibliothèque, Belle Espérance


Gringalet s'attela à la lecture du journal. Le nombre de disparitions de personnes pouvait paraître faible étalé sur les dernières années, mais son côté récurrent, et associé à la totalité des cadavres ayant également disparus, parvenait à donner un chiffre assez effrayant de plusieurs centaines personnes sur l'ensemble de la nouvelle région au cours des vingt dernières années. Le journal ne remontait pas au delà de la création de la nouvelle région, à part par quelques annotations en marge lorsqu'un cas similaire était apparu à l'écrivain.

Le mode opératoire semblait être toujours relativement similaire : une personne seule, ou un petit groupe de personnes, disparaissait dans des endroits généralement isolés. Il s'agissait pour la majorité de personnes n'ayant que peu de relations sociales, peu voire pas de famille, et dont la disparition n'inquiéterait donc pas grand monde. Il y avait également la notion de deux hameaux entiers dont les habitants avaient disparus en 4712, mais l'auteur précisait en marge qu'il s'agissait peut-être de légendes. Quoi qu'il en soit, il ne semblait pas y avoir d'endroit de prédilection pour ça, tous les coins de la nouvelle région ayant déjà subi ce type de pertes.

Quant aux cadavres disparus, cela arrivait généralement peu de temps après de lourds affrontements, une fois que les troupes s'étaient retirées de part et d'autres. Une parenthèse de l'écrivain indiquait que les orques étaient généralement accusés de ces vols de cadavres, et on prétendait qu'ils les mangeaient, ou se servaient de leurs os pour faire des colifichets, des crânes pour faire des bols, ou d'autres rumeurs du même acabit. S'il était possible que certaines tribus procèdent ainsi, ce n'était certainement pas une majorité, et ça n'expliquait pas l'ensemble des disparitions de cadavres.

Au final, le journal n'apportait pas de réponses, mais permettait de comparer et de chiffrer les faits. Gringalet retourna à la fin du journal, et relu le passage parlant du capitaine d'Orberoc et de ses hommes. Ouvrant le troisième livre, le gnome compara le traité aux causes de la mort du capitaine. Malgré toute sa bonne volonté, il ne put arriver qu'à une conclusion : pour qu'une dévitalisation soit mortelle, elle devait être faite par l'utilisation d'un sort du quatrième cercle au minimum, ce qui n'était pas à la portée de n'importe qui. D'autant plus que l'auteur mettait en garde contre le fait que les adversaires les plus coriaces - ce qui, a priori était le cas du capitaine d'Orberoc - pouvait résister à plusieurs rayons avant d'en mourir.

Mais ce même livre apprit également à Gringalet que certains morts-vivants, pour la plupart intelligents, pouvait causer le même effet par simple contact, dévitalisant toute créature qu'elle touchait. C'était le cas des nécrophages, des dévoreurs, des vampires, et des spectres, pour n'en citer que quelques uns.

Quoi qu'il en soit, il s'agissait probablement d'un nécromancien ou d'une de ses créations...

Modifié par un utilisateur mercredi 20 avril 2016 10:31:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells.
Offline Mornelune  
#60 Envoyé le : vendredi 1 avril 2016 17:48:35(UTC)
Mornelune
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Lars
Audace 3/3
Souriant

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Lars répondit en souriant calmement:« Je compte bien en faire mon métier de m'occuper des affaires qui me regarde pas contre rémunération. Bien, je vous remercie de votre accueil et je vais de se pas chez Maitre Sagace. A bientôt j’espère. »
Puis une fois les salutations échangées Lars chercha l'atelier du facteur d'arme.
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