Prenant la parole pour la première fois, Timothee remercia le conseil elfique en s'inclinant d'une révérence qui n'aurait rien eu à envier aux protocoles de la cour de Syldaris

« Président du conseil elfique Erd’wel, Finrannar, membres du conseil elfique, nous sommes venus ici pour éviter une guerre ouverte entre hommes et elfes tandis que démons, orcs et éventuels autres comploteurs inconnus nous prennent tous à revers. Merci de votre écoute ... et de nous laisser repartir vivants. Le prisonnier orc que nous avons amené détiens des informations dont je pense que vous pourriez utiliser à bonne escient; et si cela n'est pas trop demander nous aimerions pouvoir également accéder à ses dites informations pour mener notre enquête ... »

Une nouvelle révérence élégante destinée au conseil et il s'apprêtait à suivre ses compagnons




- edit - je fais tellement des jet de merde en diplo depuis le début, ça en est frustrant.

Les révérences qui se voulaient respectueuses n'étaient pas aussi soignées qu'il escomptait, et le timbre de sa voix était rauque à cause de sa soif et du délai duquel il n'avait usité sa voix.

Modifié par un utilisateur mercredi 9 novembre 2016 18:44:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le viel elfe, qui s'était penché vers ses conseillés, se retourne vers Tim
« Vous pouvez interroger l'orc autant que vous le souhaitez, il sera ensuite placé dans un de nos cachot et nous l'interrogerons nous même, Indwael vous raccompagnera »
Le groupe comprend alors que l'entretien est résolument terminé. L'elfe aux deux épées qui est venu à leur rencontre devant le village les attend près de la porte, il leur fait signe de le suivre. Ils prennent le chemin inverse et redescendent dans le village. Aucun des elfes croisés n'a son arme sortie et tout se passe comme si le village était plongé dans l'insouciance... Ou une confiance exagérée. En tous cas les troubles environnants ne semblent pas avoir d'incidence ici. La marche est lente et leur accompagnateur s'arrête souvent pour saluer certains elfes ou discuter quelques instants avec d'autres soldats. Hugo profite de l'une des pause pour se pencher sur une rambarde et admirer l'architecture elfe; à nouveau il est frappé par l'harmonie des construction, s'il n'y prêtait pas attention il ne remarquerait même la plupart des bâtiments verts ou marrons. Le village est construit sur plusieurs étages et un grand nombre de ponts en liane et en bois relient les diverses plateformes qui entourent gracieusement les arbres centenaires. De la fumée s'échappe de certaines bâtisses mais une agréable odeur de résine et d'encens flotte dans l'air. Il profite de cet instant de répit pour s'interroger sur Son dessin. Il n'eut évidemment aucune réponse mais il crut entendre un rire mythique résonner au loin.
Après quelques instants de marche supplémentaire, ils arrivent dans un endroit un peu à l'écart, une élégante porte gardée par deux elfes en armure de cuir marque l'entrée de ce qui sert de prison aux elfes. Les trois cellules présentes sont vides. Le dénommé Indwael pousse l'orc à l'intérieur de la première, provoquant un léger grognement.
Il s'assoit dans un coin de la salle et déclare
« Il est à vous. Je n'interviendrai pas mais j'écouterai tout ce qui se passe. Une fois que vous aurez fini, je vous raccompagnerai là où je vous ai trouvé et vous serez libre de "mener votre enquête" »

Je regardais Hugo avec impatience et une certaine admiration, je savais que je ne serais d'aucune utilité à l'interrogatoire mais j'avais hâte d'observer l'interrogatoire. Je fis une petite declaration qui pourrait interessé mes deux nouveaux amis Hugo et Tim

« Au cas où, je parle l'orque également ... » puis une petite idée germa dans ma tête et je souris en parlant à l'orque

« Ortj ark fush plish »

Traduction

Tu vas souffrir mon petit

«  Oh, je comprend. Je n'ai jamais eu de père, alors j'aurai du mal à me souvenir de sa gueule aussi ! »

Juan était bien plus mystérieux que je ne le pensais. D'où vient-il ? Qui est cette elfe chez qui il s'est réveillé ? Quelle gueule avaient ses vieux ?

Il ne suspecte pas l'elfe noir, il me dit qu'il n'a pas l'air dangereux.

«  Quant à lui, nous verrons, les magiciens n'ont jamais l'air dangereux... »

Puis il me demande à propos de la tribu.

«  Lorsque nous n'avons pas à nous battre, la majorité du temps, hormis les taches habituelles de chasse, nous nous entraînons. Personne ne doit faillir lorsqu'un combat arrive. Comme tu as pu le voir, la "rage" est une technique à double tranchant. Si le barbare dans mon dos faillit, c'est moi qui prends le coup d'après, et comme j'abaisse ma défense lors de ma rage, je subis d'autant plus le coup. »

J'hésitai quelques secondes avant de reprendre.

«  Moi, je m’entraînais aussi, mais moins... J'ai cette magie dans les veines, qui coule, et je la sens. Je me suis cachée toute ma vie pour essayer de la pratiquer, pendant que les autres faisaient des entraînements physiques toujours plus durs. Depuis le combat dans la grotte, elle est plus présente. J'arrive enfin à lancer des sorts, et notamment un sort de bouclier. J'ai peut-être trouvé la parade au défaut de la rage ! »

Je prend une gorgée de bière. A force de parler, ma gorge était devenue sèche.

«  Bon, une fois que tu as fini, on va voir les têtes mises à prix, ça te dit ? Je n'ai qu'une hate, c'est de tester mes nouveaux pouvoirs !  »

« Compte pas sur le fait que je sorte d'ici avant un bon moment. J'ai mes munitions à fabriquer et ça me prend en général la journée entière. »

Il cessa alors de moudre son souffre et entama l'opération avec le charbon.

L'orc a l'air de comprendre que c'est dans son intérêt de collaborer... En tous cas jusqu'à ce que de meilleurs auspices se présentent
« Je pas connaître plans! Moi guerrier, Shaktor dire tuer, moi tuer...Tribus orcs unies, Shaktor tuer autres chefs et devenir chef, Shaktor fort! Moi pas entrer dans hutte de Shaktor, moi pas savoir si lui visiter... »
Il serre les dents, attendant une nouvelle attaque des humains.

Le tavernier interrompt sa discussion avec l'elfe noir et prend l'argent de Crysania. Il lui répond avec un sourire mielleux
« Je ne sais rien sur les mises à prix madame, vous pouvez vous renseigner au bureau des tirailleurs. C'est à deux pas d'ici un peu au nord, difficile à manquer »

Timothee vit l'orc se raidir et ses dents se serrer sous l'attente du coup. Il lui aurait bien suggéré de souffler et d'adopter une détente physiologique, car c'était précisément lorsque les muscles et le corps étaient tendus que les plus gros dégâts survenaient lors d'impacts. Mais cela aurait été mal interprété. Au lieu de quoi il rangea sa fronde.

« A titre personnel je ne prends aucun plaisir à cela, tu continues de répondre avec honnêteté et nous n'aurons plus besoin de te molester. »

L'heure était à la diplomatie alors il ne mentionna pas le fait que s'il retentait de bluffer, les soins du Sir d'Ouerk pourraient bien ne pas suffire après en avoir finit avec l'orc. Posément Timothee demanda.

« Soit donc, tu ne connais pas les motivations de ton chef.
Tu vas nous indiquer quelles sont les directions à prendre pour arriver à votre campement, les risques encourus en terme de forces armées et patrouilles, les chemins empruntés et ceux qui ne sont pas usités.  »

En me retournant, l'elfe noir me parle de détails qu'il a déjà pu glaner au bureau des tirailleurs.

« Je t'écoute. »