Après une courte discussion le groupe se met d’accord. Une partie des aventuriers se cachera et l’autre montera la garde. Le groupe décide d’attendre le surlendemain que le convoi parte et se prépare. Après avoir vaqué à leurs occupations respectives pendant une journée, ils se réveillent sous une pluie battante et se retrouvent à l’aube dans la salle commune de l’auberge. Comme convenu, James les attend dans la salle, il est habillé de la même façon que la fois dernière et sa longue cape noire cache la plupart de ses attributs
« Bien le bonjour les amis »
Il se tourne vers les membres du groupe qui ne l’ont pas encore rencontré et ajoute avec son sourire habituel
« Enchanté, je suis James, je suis sur qu’on vous a expliqué la situation ».
Quelques instants plus tard, alors que la servante leur sert le petit déjeuner de leur choix dans l’obscurité ambiante, ils sont rejoint par le tavernier. Il étale une carte grossière sur la table et marque ses propos à l’aide de son doigt sale
« Comme vous le savez nous sommes ici… Le convoi doit se rendre ici, les conducteurs connaissent le chemin mais je préfère vous laisser cette carte au cas où il leur arriverait…quelque chose. La caravane va partir dans quelques minutes, venez avec moi  »
Bien que grossière, la carte est assez claire, Valmy se trouve à 20km au nord nord ouest, il n’y a qu’une seule route dégagée qui semble circuler entre les deux villes
Le tavernier guide les aventuriers derrière son auberge où un chariot les attend. Comme il avait expliqué à Zszaufeiin deux jours plus tôt, il est de taille moyenne, d’environ 2,5m de haut sur 4m de long, recouvert de toile. A L’intérieur, la moitié de l’espace est occupé par des caisses en bois simple fermées par un gros cadenas et il reste largement assez d’espace pour abriter tous les aventuriers. Deux conducteurs sont déjà assis sur la banque à l’avant et sont recroquevillés dans leur cape pour se protéger de la pluie et du vent. Ils font un signe de tête au tavernier lorsqu’ils l’aperçoivent mais semblent pressés de partir. Ce dernier leur rend la pareille et explique simplement aux aventuriers :
« Voici Jacob et Tom, les conducteurs. Désolé je n’ai pas de chevaux à vous prêter, vous devrez marcher ou vous mettre dans le chariot. Je vous laisse vous organiser avant le départ. »
Il sert la main à tous les membres du groupe et part se réfugier dans la taverne.

Le lendemain passa sans trop de soucis pour Juan. Ses armes furent briqués et il s'entraina un moment à l'épée. Il avait passé la journée dehors, à profiter de ce temps libre pour travailler un brin sa musculature et son adresse. Que ce soit par le footing matinal ou par un entrainement sur les toits du village, il finit la journée en sueur mais débarrassé des crasses alimentaires et surtout, dérouillé de la journée qu'il avait passé assis.


« Et merde... »

Juan n'aimait pas la pluie. Ça mouillait, c'était froid, ça faisait rouiller les armes et pourrir les cartouches. Abritant au mieux le matériel sensible dans sa cape, il s’avançât à grands pas dans l'eau. Histoire de tremper le moins ses bottes. Il observa le chariot. Il y avait mieux mais cela suffirait. Il s'avança et d'un pas leste, grimpa dans le chariot. Il tendit la main pour aider ceux qui avaient plus de mal et s'installa contre la toile, cherchant à se faire le plus discret possible. Il sortit ses armes et chercha dans sa poche ce qu'il cherchait. Il brisa le cachet de cire qui retenait la poudre et les composantes alchimiques. Un A marquait le papier. Il versa le contenu dans son arme à dispersion et verifia que tout était en place. Alors, il attendit le départ.

Le manque de monture associé à la météo et les routes boueuses mettait à plat leur maigre stratégie d'escorte.
« Bah, inutile de se faire mouiller, nous ne pourrons suivre correctement à pieds. » Attrapant la main tendus de Juan il grimpa avec souplesse à l'arrière du véhicule.
« Merci l'ami. »
Il alla ensuite s'installer de manière nonchalante sur une des caisses fermées, attendant d'être sortit du village pour s'assurer du contenu et de sa légalité.

Modifié par un modérateur jeudi 15 décembre 2016 13:31:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mes deux jours de repos passèrent vite. J'ai pu tester, au calme, mes nouvelles aptitudes magiques. Ce nouveau sort de bouclier me sauvera surement la vie plus d'une fois !

Le jour où le convoi part, je constate comme les autres membres du groupe que la pluie est battante. Ca ne me dérange pas plus que ça; dans les steppes du nord, il pleut rarement, mais lorsqu'il pleut, c'est une pluie torrentielle. Ce n'est pas ça qui doit nous arrêter de faire ce que l'on doit faire.

J'esquisse donc un petit sourire lorsque je vois les autres membres décider d'aller à l'intérieur, même celui qui devait m'accompagner à l'extérieur.

«  Oh, mon dieu, de l'eau tombe du ciel, nous sommes perdus ! »

Mon ton railleur ne plaira surement pas à tout le monde, mais peu m'importe.

Je me place en tête, puis dégaine mon épée.

« Allons y ! »

En voyant Hugo sortit des outils de cambriolleur, je souris montrant mes petites dents pointues pas très propres.
Je m'approchais de l'homme au regard de glace, je vis que Zz tentait de l'aider mais il était maladroit.

« Je ne vous avais pas dit que j'avais aussi des talents dans ce domaine, je peux tenter aussi.
As-tu vérifier si la serrure n'était pas piégé ?  »

Je souris à l'homme rat
« Bonne réflexion, je me relâche depuis que je suis à la surface... »
J'étudie la serrure avec attention, elle me semble tout ce qu'il y a de plus standard.
« Aucun piège en vue! Je pense que tu peux y aller petit homme rat! »

Tendant une bouteille au petit rat Hugo en saisit une seconde et utilisa sa magie pour l'étudier.
« Qu'en penses tu toi qui semble t'y connaitre un peu en potion » demanda-t-il à Snirff.


détection magie
détection poison

« Bien dit il Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir.  »Annonça le tiefflin. Il réchauffa le goulot dans ses mains afin de faciliter l'ouverture puis, bloquant la bouteille entre ses jambes il utilisa ses outils de crochetage pour pincer le bouchon de liège et le retirer délicatement sans l’abîmer, souhaitant étudier le contenu puis tout remettre en l'état sans laisser de trace de son acte pour plus tard.

Modifié par un utilisateur mardi 20 décembre 2016 10:36:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

« De l'alcool fort » annonca Hugo en refermant délicatement la bouteille « Rien de bien dangereux, au pire peut être un peu de contrebande. »
Il remit en place la bouteille et referma le coffre. Il s'installa ensuite à proximité de la sortie de manière à intervenir plus rapidement si besoin, et il serait qu'il serait au première loge pour voir la barbare s'étalée dans la boue si celle-ci glissait durant sa course. Rien que cette simple pensée lui mit du baume au cœur et un sourire naquit sur son visage balafré.