Je ricane intérieurement à l'altercation de mes deux compagnons de voyage
Quelles drôles de mœurs ces humains! Chez moi on prend des dagues entre les omoplates juste pour oser tenir des discours aussi long! Cela dit il s'est un peu lâché sur l'endroit d'où il vient, peut être dépasse-t-il seulement son traumatisme? Il faudra essayer de relancer le sujet à l'occasion
Je saute du chariot et passe devant eux, mains en l'air en signe d'apaisement, sourire aux lèvres
« Allons, allons, cessez vos chamailleries, vous avez tous les deux un point. Le sort de druide nous a rendu servie mais il aurait été utile d'être au courant ou de se concerter... Nous sommes un groupe récent et peu habitué à combattre ensemble... Je pense qu'il serait plus productif de simplement discuter tactiques de base longuement de temps en temps et plus rapidement avant chaque situation qui nous amènerait potentiellement au combat... En attendant nous avons plus urgent...  »
Je m'approche d'Hugo et de son prisonnier
« Je suppose que ce brave homme et ses défunts confrères n'ont pas attendu toute la semaine ici, d'une façon où d'une autre ils devaient savoir que le convoi passerait.... Pardonnez les manières rustres de mon ami, moi vivant, personne ne vous torturera! Il voulait simplement dire que votre coopération serait appréciée... »
Je m'accroupis en face du bandit et prend un visage compatissant
« Pardonnez le carnage, il faut dire que vous nous aviez laissé peu de choix l'ami! Je suis sincèrement navré de répandre le sang de braves gens rarement aussi coupables que les bourgeois aimeraient nous le faire croire! On nous a effectivement engagé pour protéger la caravane, notre travail est accompli, mais comme il me peine de voir des gens qui font ce qui peuvent pour survivre souffrir, je préfère vous prévenir. Vous courrez un grave danger! Vos attaques ont attiré l'attention des puissants, et si la situation ne se calme pas, ils enverront une véritable armée pour vous exterminer. Je vous propose en toute amitié de nous conduire à votre chef pour que nous puissions trouver une solution qui arrangerait tout le monde et qui éviterait un bain de sang... Et soyons honnête, le massacre de tous vos frères d'armes »

Modifié par un utilisateur vendredi 27 janvier 2017 17:37:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pendand et Juan échangent des diatribes, les prisonniers expérimentent une vaste game d'émotion en quelques instants; ils blêmissent aux sous entendus d'Hugo puis leur visage se ferment alors qu'ils se blindent contre la peur et ils se préparent à dire au tieffelin d'aller caguer. Lorsque l'elfe noir intervient, une légère trace de surprise - mais aucune peur particulière - se lit sur leur yeux, les bandits n'ont probablement jamais vu de drow et le prennent simplement pour un elfe exotique. Enfin, la peur se lit sur leur visage lorsqu'ils écoutent son discours et les menaces d'une armée. Malheureusement pour les aventuriers, c'est plutôt compliqué de devenir ami avec quelqu'un lorsque l'on vient de tuer 6 de ses compagnons. Celui a qui Hugo s'était adressé directement répond enfin
« S'il vous plait! Nous sommes que des pauv'gens! Sans argent on a dû fuir et on s'est rgroupé dans la forêt pour survivre! Ya régulièrement des chariots avec dl'alcool alors tous les jours on a des guetteurs près de l'ville, quand un part, on s'occupe d'faire une embuscade... On n'veut tuer personne, c'est juste pour donner dla richesse à not'camp! On n'sais rien d'vos affiche et on n'veut dmal à personne! On n'peut pas vous amener au camp, tout le monde compte sur nous mais laissez nous rpartir et plus personne n'entendra parler d'nous dans la région!  »

Modifié par un utilisateur dimanche 29 janvier 2017 16:59:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je reprenais mes forces petit à petit pendant que les deux comparses se livraient à une petite joute verbale.

Hugo essayait de convaincre les brigands capturés mais, semblait-il, ça ne marchait pas trop.

Je me relevai du chariot et m'approchais d'eux, épée ensanglantée en main.

«  Bon, on va faire simple : soit vous nous dites ce qu'on veut savoir, soit vous finissez comme votre pote là. Enfin, maintenant, c'est VOS potes vu qu'il est en deux morceaux. »

Je serrais mon épée de telle façons qu'ils voient que je suis prête à trancher.

• Intimidation : 1d20+6 donne [18] + 6 = 24

Entre la langue de velour du tieffelin et de l'elfe noir et les menaces de la barbare (celles de Juan n'ayant aucune incidence), les bandits ne savent plus vraiment sur quel pied danser. Ils estiment que le groupe a largement les moyens de leur faire payer leur manque de coopération et croiraient presque en la bonne foi des aventuriers mais leur loyauté est forte. Le deuxième bandit qui était resté silencieux jusque là prend la parole
« Les zaut, c'est not' famille, on peut pas vous laisser leur faire du mal! On répondra à tout' vos questions mais on ne vous amènra pas au camp! Plutot mourir! Si c'est tout cque v'voulez savoir, autant nous tuer tout dsuite! A part ça, on vous dira tout squ'on peut si vous nous laissez la vie tranquille! »

Snirff ignore royalement ce qui se passe autour de lui et se met à fouiller les cadavres à la recherche de nourriture ou d'espèces sonnantes et trébuchantes. Malheureusement, il ne trouve rien, les bandits portent juste leur équipement et rien d'autre.

Le bandit hurle sous le coup de la douleur. Cela ne dure que quelques secondes, il blêmit à vue d’œil et s'évanouit sous le coup de la douleur. L'autre bandit détourne le regard et serre les dents. Lorsque la barbare s'approche de lui épée levée, il panique
« Pitié! Laissez moi vivre! Je vous dirais tout ce que vous voudrez savoir! »

Modifié par un utilisateur lundi 30 janvier 2017 11:22:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le bandit est en pleurs lorsqu'il répond à la barbare. Visiblement sa propre lâcheté et son incapacité à résister à la pression le dégoûtent. Il se reprend pour répondre à la barbare
«  Je connais Bradeon, il est v'nu y a quelqu' semaines, on sait pas trop pourquoi... Faut dire qu'on pose pas trop d'questions... Il a fait sa part comme tout l'monde! Un bon gars... »
Il semble hésiter quelques instants, mais un regard vers l'arme de la barbare l'encourage à parler plus
« Le camp est à plus ou moins deux heures, par là »
Il indique le nord ouest
« Ya plein d'arbres et aucune route, c'est facile dle manquer, yest pas très grand! On est plus ou moins 100, avec des femmes et des enfants... leur faite pas dmal siouplait! »
Il sanglote à nouveau

Le bandit écarquille les yeux à l'idée de ne pas satisfaire ses tortionnaires. « Jvous jure! jles ai jamais vu! Et on a jamais attaqué ni les elfes ni le village! Juste volé les bourgeois pour survivre! Des caravanes et des marchands! »
A nouveau il reprend un peu ses esprits et est plus calme lorsqu'il continue
« On n'a personne au village, c'est trop dangereux, juste des gens qu'patrouillent dans les forêts autour et qui nous disent quand ya des affaires »

J'avais observé le comportement de mes compagnons humains et ne fut pas très surpris de leur brutalité.
Depuis que je cotoyais les humains, je n'avais vu en général que brutalités, mensonges, haines et jalousies.
Cette race était vraiement en clin à faire le mal et vouloir dominer les autres.

Il fallait vraiment que je fasse attention à ne pas froiser leur égo, il serait capable de me couper ma longue queue.

Je m'approchais de la pauvre victime, j'avais une question en tête

« Tu dis que vous êtes une centaine ... mais d'où vient un si grand nombre et comment faites-vous pour subvenir à autant de personne sans que les autorités ne soient au courant ? Un camp pareil, cela fait du bruit, des déchêts, cela en fait des bouches à nourrir en étant caché. Alors comment êtes-vous organisé ? »

Je me tourne vers Hugo et hausse les épaules
« Pourquoi ne pas simplement les tuer? Un problème de moins à gérer... »