e soleil arrive rapidement, trop rapidement, alors qu’ils ouvrent les yeux Ileniel, Marah et Océane remarquent que tout le petit monde du camp est déjà bien occupé et actif, il semble qu’on les a laissé dormir.



Joro lui se reveille prêt de Seï comme il s’était endormi, il remarque que Jask est en train de l’ausculter et de lui donner à boire à l’aide d’un linge mouillé qu’il essore contre ses lèvres. Lorsque Joro bouge, il le salut d’un signe de tête.


« Aerys nous a raconter ce qu’il s’est passé, elle a pris sur elle de vous laisser dormir sans vous demander des tours de garde et est restée tout le long avec celui dont s’était le tour, elle risque d’avoir besoin de se reposer. »

Autour du petit déjeuné, Océane à l’occasion de découvrir les autres rescapés du camp :

Un gnome, bien habillé faisant montre d’une grande verve, Gelik

Matghen, un solide gaillard humain jamais loin de sa grande épée

Jask un Mwangi en haillon portant encore la trace de fer sur les poignets et disant être un prêtre d’Irori

Et finalement Sasha, une humaine rousse à qui il manque un doigt à la main gauche.

Devant leur curiosité, Océane reraconte son histoire, puis Aérys l’air très fatiguée prend la parole.


« Il faut mettre l’accent sur la protection du camp, avec le risque que les cannibales approchent s’ils ont vu la lumière cette nuit. Dans le même temps il est important de continuer à avancer si nous ne voulons pas rester ici à jamais »
La demi-elfe s’arrête de parler et s’assoit, elle à l’air exténuée. C’est Gelik qui prend la suite.


«  Merci douce Aérys… donc il semble essentiel qu’Aérys se repose ici, Matghen surveillera le camp avec l’aide d’Ishirou et en cas de problème il la réveillera. Jask et Sasha si vous pouvez chasser, je m’occuperai de Seï et d’organiser le camp. Pendant ce temps-là Joro guidera Ileniel, Marah et Océane pour explorer un peu plus loin l’île. » sans vraiment laisser le temps à quiconque de montrer son désaccord mais sans non plus avoir l’air de vouloir clore le débat à toute vitesse.


Alors que tout le monde se prépare pour la suite des évènement, Aérys s’approche de Marah


« Désolé de vous laisser y aller sans moi, mais je ne serai qu’un poid, si jamais tu vois ce dont on a parlé, pense à moi… »

Vous avez une heure le temps de vous préparer avant le départ, si vous prenez plus de temps, vous aurez moins de temps d’exploration. Vous n'êtes pas fatigué outre mesure grâce à Aérys.
Marah à le droit à ses jets de premiers secours pour les traitements des malades, et les malades ont le droit à leur jet de vigueur.

Le sommeil l’avait gagné. Marah rêva d’hommes et de femmes en tenue traditionnelle qui dansent sur des rythmes endiablés autour d’un grand feu. Ils portent des énormes masques effrayants, diaboliques, leurs pieds semblent rebondir sur le sol à une telle vitesse qu’on a l’impression qu’ils ne touchent pas le sol. Du bassin à la tête, les corps semblent ne pas bouger, seules les jambes s’actionnent tels des pistons et ne cessent de soulever la poussière du sol tandis qu’ils opèrent des légers déplacements, tournant les uns autours des autres comme s’ils se défient et s’affrontent de leurs seuls masques horribles ou du rythme incessant de leurs jambes. Les tam-tams redoublent de force et de rythme, ceux qui ne suivent pas celui-ci sont tout simplement éliminés jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un… ou une… le rituel cessant d’un seul coup au dernier vainqueur et dans un cri d’exultation d’icelui, tel un possédé qui expulse le démon. Un grand silence envahit la foule, tandis qu’on n’entend plus que la respiration essoufflée du vainqueur et les craquements du bois dans le feu… Puis lentement alors qu’il fait face au feu et dos aux spectateurs, il enlève lentement son masque, une cascade de cheveux noirs retombe jusqu’au niveau des reins, la peau perlée de sueur, la jeune femme se tourne vers la foule le doigt pointé vers le ciel – « Esprits de la Vie ! Aidez-moi ! » – Marah se réveille en sursaut et en nage…

Elle prend le temps de revenir dans le présent et dans la réalité. Puis elle descend à la rivière pour se rafraîchir et se rincer, avant de remonter avec le marmiton rempli d’eau. Elle place celle-ci sur le feu et tandis que l’eau chauffe jusqu’à ébullition, la mwangie renoue avec les esprits de la vie et prépare ses remèdes, sans oublier Aerys bien-sûr, qu’elle remercie pour son dévouement et sa vigilance – « Reposes-toi, là, je vais continuer à chercher des plantes pendant l’exploration. En attendant, bois ça, là, ça va apaiser, wha. » – Puis comme tous les matins, elle ausculte avec minutie chaque personne qui veut bien se laisser examiner et essaie de soigner et aider au mieux chacune d’elle. Une fois fait, elle s’occupe d’elle-même et de son inséparable petit singe toujours, lui, très agité et vivace, d’aucun dirait… hyperactif… avant de prendre ses affaires et de rejoindre Joro, prête pour une journée, enfin ce qu’il en reste, d’exploration. Lorsqu’elle passe à côté d’Océane, elle ne peut s’empêcher de lui poser une question – « J’aurais une question, là. Quand tu as raconté ton histoire, tu as dit « on » et « nous », wha. Qui sont les autres personnes avec toi, là ? Faut-il aller les chercher ? Les secourir, wha ? »

Si besoin de jets :

Bleu, tout est bleu. Océane ne voit que ça, tout autour d’elle, d’un bleu turquoise et lumineux au-dessus d’elle jusqu’au bleu sombre des profondeurs en-dessous. Elle coule lentement, incapable de bouger ses bras ou ses jambes. Des bulles de plus en plus rares s’échappent de sa bouche pour remonter vers la surface. Alors qu’une sensation froide l’enveloppe petit à petit, l’impensable se produit. Elle voit des visages qu’elle n’arrive pas à identifier, chacun devenant flou à chaque fois qu’elle tente de les observer. Elle ne voit que leur sourire, ou leur grimace, elle n’arrive pas à deviner leur expression. Elle voit des corps danser autour d’elle, des bras et des mains s'allongeant dans sa direction. Ces membres passent à travers elle, elle sent parfois leur chaleur, parfois leur fraîcheur, dans une cascade de sensation. Ses lèvres bougent lentement, mais aucun son n’en sort, seules les dernières bulles d’air qui lui restaient sont expulsées. Alors que le monde s’assombrit autour d’elle, elle continue de se sentir pénétrée de toute part, mais également quelque chose qui la soulève, ou qui la tire, à une vitesse vertigineuse vers la surface. Le soleil perce l’obscurité, l’éblouissant petit à petit, alors qu’elle commence à perdre connaissance…

Océane ouvre les yeux, éblouie par un liseré de soleil pénétrant dans la tente. Elle se couvre les yeux d’un bras, et reste allongée sans bouger. Elle entend l’agitation du camp autour d’elle, et prend le temps de s’imprégner de son nouvel environnement alors qu’elle revient lentement à la réalité.. « Encore ce rêve… A chaque fois que je raconte cette histoire, il revient… » murmura-t-elle, toujours immobile dans sa couche. Elle prit le temps d’écouter les sensations de son corps. Elle se rendit compte qu’elle se sentait légère, le stress accumulé et la tension constante ayant pû s’échapper malgré la courte nuit qu’elle avait eu.
Enfin, elle se redressa, regardant autour d’elle. « On est saufs, enfin ! Je n’y croyais plus, mais qu’il est bon de dormir allongée avec un abri au-dessus de la tête ! »
Elle prit le temps d’adresser une courte prière aux divinités ayant permis cette rencontre salvatrice la veille, et se leva pour se joindre à l’activité du camp.

Océane se joint au groupe pour le petit déjeuner, ravie de pouvoir manger autre chose que ses rations de survie. Elle enregistre les noms de chaque personne autour d’elle, et se joint de bons cœur aux discussions, essayant également d’en apprendre plus sur chaque personne du camp. Elle les remercie également de l’avoir accueillie, promettant de se rendre aussi utile que possible.
Elle hoche silencieusement la tête devant les indications d’Aérys et de Gelik, puis alors que tout le monde commence à vaquer à ses occupations elle s’approche d’Aérys « Merci pour cette nuit, vous ne savez pas à quel point ça nous a fait du bien de dormir dans des conditions décentes après l’errance dans la jungle. Je suis désolée toutefois désolée pour l’état de fatigue dans lequel cela vous a mis, sachez que si vous avez besoin de quoi que ce soit je vous suis redevable. »

La question de Marah vient la couper dans ses préparatifs pour la journée à venir, et elle prend une petite pause pour réfléchir à sa réponse, se grattant l’arrière de la tête d’un air gêné. « Non non, il n’y a personne d’autre qui s’est échoué avec moi. C’est juste… une façon de parler. Peut-être ma proximité avec les esprits qui fait que je ne me sens jamais seule, peut-être vois-tu toi-même de quoi je parle étant donné ta propre affinité. En tout cas j’ai pris l’habitude d’inclure cette sensation dans mon quotidien, si j’avais effectivement de la compagnie ce serait dommage de la vexer en l’excluant ! » Elle ponctue cette dernière phrase d’un petit rire, guettant tout de même la réaction de Marah.

Joro donne le signal de la pause et range sa machette maculée de sève et de feuilles. Il descend de Vorace, qui s'en va tenter de happer un papillon, et embrasse la vue du regard en émettant un sifflement ravi.
« C'est beau hein, ce que nous offre Madiba.  »
Il laisse ses compagnons se délecter de la vue pendant qu'il évalue la difficulté de descendre, et remonter. Il observe ensuite la suite du surplomb qui se poursuit vers l'est.
« Mes amis, que désirez-vous faire, descendre pour suivre la rivière et se rendre jusqu'à la séparation des deux bras, mais il faudra planter des cordes et quelques pitons pour nous assurer une descente et une remontée faciles; ou alors garder cela pour demain et longe la crête vers l'est avant de faire une boucle vers le campement ?  »
Il interroge chacun de ses compagnons du regard tout en sortant de sa besace sa collation de 11 heures, quelques fèves au café accompagnée d'un fruit roulé dans de la poudre de piment.


Effet en cours : aucun
imitation animale disponible pour la journée.

Marah remercie Océane pour sa franchise – « Prrrrrincipalement, là, Diamé est mon animal esprit, wha. C’est à travers lui, là, que je communique avec les esprrrrits de la vie, wha. Toi tu n’as pas d’animal… Mais tu communiques avec les esprrrrits, là. C’est différrrrent. Et quand c’est différrrrent, c’est pas parrrreil, wha. Quels genres d’esprits parlent avec toi, là ? Nous pourrrrons en parler à la veillée, un long chemin nous attend, wha. »

Puis elle rejoint Joro, prête à partir en exploration, proposant le même ordre de marche que durant la nuit : Joro en tête en éclaireur, Océane ensuite, puis Ileniel et la mwangie ferme la marche. Ainsi il y avait un survivaliste devant et derrière, le premier pour prévenir du moindre danger, la dernière pour aider celles et ceux qui pourraient rencontrer des difficultés. La jungle est son domaine, elle y a quasiment toujours vécu. En tant que native, elle connait cet environnement, sa faune, sa flore, la plupart de ses dangers et surtout des vertus de certaines plantes et racines. Sa curiosité la pousse en ce moment à s’approcher régulièrement des rives de la rivière à la recherche d’une plante bien précise ou plutôt d’une baie…

Aussi lorsque la question se pose de savoir s’il faut suivre la rivière au périple d’une escalade ou longer la crête, Marah a déjà fait son choix – « Pour moi, il faut continuer à suivre la rivière, là. Même si la majorité d’entre vous se sentent mieux avec la maladie, là, ils ne sont pas encore complétement guérrrris, wha. Jask, Gélik, Aérys, moi et même toi, Jorrrrrro, vous avez encore l’estomac fragile, là. Il faut que je continue les soins, wha. Sur les rives des rivières, en pays Mwangie, il pousse ce qu’on appelle des orties vipérrrrines, wha. Ce sont des plantes rares et dangerrrrreuses, wha. Pas seulement parce qu’il y a des serpents, des vipères, qui se cachent à leurs pieds, mais aussi elles ont de longues aiguilles qui font très mal et s’enfoncent facilement et profondément, là. Elles sont difficiles à enlever. Mais dessus, il pousse des baies, des petites boules rouges… Ces baies sont très bonnes pour l’estomac et arrrrête les nausées et les vomissements, wha… Il faut que j’en trouve, là pour chasser présentement les dernières traces de la maladie. Sinon elle va revenir, wha… »

Marah attend la réaction des autres explorateurs avant de poursuivre – « Jorrrrrrro… Tu as dit que si on longe la crête, là, on fait une petite boucle et on rentre… Ce matin tu as dit qu’il fallait suivre la rivière le plus loin possible, wha. Car c’est près des sources d’eau qu’on peut trouver des endroits intéressants, là. Si on continue à faire que des petites boucles, alors on n’avancera pas vraiment, wha. Qu’en pensez-vous, là ? »

Ileniel était sans doute la plus expérimenté du groupe question escalade. Elle avait l'avantage d’avoir toujours vécu sur un bateau et de grimper aux cordes. Cependant, ici on parlait d’une falaise, de planter des pitons dans la roche, et d’une dizaine de mètres qui séparait le haut du bas. Un seul faux pas, et c’était une chute mortelle qui en résulterait certainement. A cette pensée, la jeune pirate gloussa, mais il fallait bien que quelqu’un se lance.

« Je vais le faire. »

Sans perdre de temps, Ileniel attrapa une corde. Elle en attache une extrémité à sa taille, serrant bien le noeud, un noeud dont seuls les marins avaient le secret - elle ne voulait pas risquer la chute - et calcula une longueur libre de neuf mètres environ, assez pour ne pas heurter le sol si jamais quelqu’un lâchait la corde. La demie-elfe attacha le restant de corde à un arbre qui lui semblait bien enraciné, et fit le même nœud qu’à sa taille.

« Voilà, vous me ferez descendre en rappel au fur et à mesure que je planterai les pitons. Une fois en bas, je me détacherai et sauterai le dernier mètre, si j’ai bien calculé. »

Elle regarda ses compagnons à tour de rôle, mais ses yeux se posèrent sur Vorace un peu plus longtemps, d’un air intrigué.

« Il va descendre comme lui ? »

Après que quelqu’un ai répondu à son interrogation, elle s’empara du matériel pour planter les pitons, et, après s’être assurée que ses camarades étaient prêts à la faire descendre, entreprit son dur labeur.

Modifié par un utilisateur vendredi 22 septembre 2023 21:28:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

N’étant pas dotée d’une grande force, Marah fait ce qu’elle peut pour aider les compagnons sans gêner davantage les manœuvres, que ce soit pour la descente en rappel d’Ileniel ou pour treuiller Vorace jusqu’en bas. Sur l’épave échouée, Matghen, Rashka et Thrall avaient fait fonctionner leurs muscles. Aucun de ces trois gaillards n’est là… Reste à espérer que le bipède peut se servir de ses griffes pour ralentir la chute au cas où… En tout cas, Marah propose de faire passer la manœuvre en priorité tant que tout le monde est en haut et même si sa faible force n’est pas un atout, au moins elle aura essayé… Une chute de 10m, même pour ce genre d’animal, peut être mortel…

Cependant, ils peuvent se servir des arbres comme « poulie ». D’abord un tronc pour faire une rotation horizontale, puis une solide branche pour la rotation verticale. Ainsi la corde sous tension sera freinée naturellement et les tireurs pourront concentrer leur force sur uniquement le relâchement progressif pour la descente ? Marah avait déjà pu observer l’efficacité de ce système dans les villages de la jungle, pour pouvoir soulever des charges lourdes comme des troncs qui servaient de charpente principale lors des constructions des grandes huttes communes. Puis avant de charger Vorace et de le hisser - « Tu es sûr de toi, là Jorrrrro ? »

Puis à son tour de descendre, elle se concentre sur Diamé, son esprit lié est doué pour la grimpette, il sera de bon conseil… Un dernier regard pour la crête, elle s’assied au bord puis saisit la corde, puis se laisse glisser doucement jusqu’à ce que ses pieds rencontrent un appui, puis elle se tourne face contre la paroi en tenant fermement la corde contre elle. Elle s’accroupi, descendant les mains alternativement et progressivement, puis elle libère un pied à la recherche de l’appui suivant plus bas, puis un bascule tout son poids dessus une fois celui-ci assuré, puis libère l’autre pied puis progresse avec les mains… Lentement mais sûrement, enfin c’est ce qu’elle espère… - Diamé, guide-moi…

Modifié par un utilisateur dimanche 30 juillet 2023 21:46:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ileniel observa un instant Vorace, peu rassurée de se retrouver seule avec un tel “animal”. Elle ne se risque pas à l’approcher, et se contente de faire de lents gestes avec ses mains, paumes vers le bas.

« Tout doux Vorace… C’est très bien… Joro va arriver… »

Elle n’était pas tranquille, et s’apprêtait à s’encourir si la bête montrait quelconque signe d'agressivité.

Modifié par un utilisateur vendredi 22 septembre 2023 21:28:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Océane observa la falaise, moins à l’aise que ses comparses à l’idée de pratiquer une nouvelle séance d’escalade. Elle pu toutefois constater l’expertise de Marah et Ileniel, toutes deux très efficaces dans leur domaine respectif, et n’ayant pas grand chose de plus que sa faible force physique à apporter aux manœuvres elle se tint en retrait durant ce temps. Elle était toutefois rassurée de se savoir entourée de personnes aussi compétentes. Maintenant que le chemin était tracé et la voie libre, elle entreprit donc de descendre afin de continuer leur exploration.

En voyant Joro partir nu dans l’eau, Ileniel ne semblait ni choquée ni gênée. Il lui arrivait fréquemment de voir des hommes sans pagne que ce soit dans les tavernes ou sur son propre navire. Elle semblait plutôt hésitante. Cela faisait quelques jours qu’elle n’avait pu profiter d’une occasion de se laver, et il fallait bien admettre qu’une légère odeur de sueur commençait à émaner de la pirate. Elle s’avança un peu près de l’eau, observa Joro barboter, mais se ravisa bien d’aller plus loin. Si ils le voient, je suis foutue…

Elle se tourne vers Mara et Océane.

« Allez-y. Je reste là au cas où une bête voudrait interrompre la baignade. »

Ileniel prit place sur un tronc et resta attentive à son environnement.

Modifié par un utilisateur vendredi 22 septembre 2023 21:28:27(UTC)  | Raison: Non indiquée