Marah prit avec précaution les baies tant convoitées et les emballe une par une avant de les remiser dans sa besace et surtout avant que l’halfelin décide de les consommer en guise de friandises – « Way Jorrrro bien joué ! Dès que nous serons en bivouac, je préparerai le remède, là. Alors voyons voir ce que ta gourmandise a provoqué, wha ! » – dit-elle avec le sourire montrant une dentition parfaitement blanche tranchant avec sa peau d’ébène – Merci Diamé d’avoir été mes yeux.

Elle se concentre alors sur la piqûre et cherche des traces d’empoisonnement éventuel avant de pratiquer les soins – « Vraiment là je vous remercie tous, wha. Il fallait vraiment là, cueillir ces baies. Plusieurs personnes au camp souffrent de la maladie là, et j’espère que ça va les soigner définitivement, si on en a assez… »

Diagnostic puis premiers secours en prenant mon temps pour les deux jets afin de ne rien louper.

Modifié par un utilisateur mercredi 11 octobre 2023 21:15:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pendant tout ce temps, Ileniel observa tout. La sortie de Joro du buisson épineux, sa piqûre au postérieur, la façon dont Marah préparait ses remèdes. De temps en temps, elle jetait un coup d'œil autour du groupe, s’assurant que rien de dangereux approche.

La nuit tombant, elle réalisa bien vite qu’elle n’avait pas fini de surveiller les environs.

« Il commence à être tard… On peut retourner au camp, mais on risque d’arriver au milieu de la nuit, et je doute que se déplacer dans l’obscurité en pleine jungle soit un bon plan. Et les lumières de notre amie sont trop visibles par les locaux. On va devoir dormir ici… »

Mais ce n’était pas tellement de dormir à la belle étoile qui l’inquiétait, car le véritable problème se fit bientôt entendre lorsque son ventre se mit à grogner…

Satisfaite des soins apportés, il est en effet temps de repartir. Marah reprend donc sa position dans la procession, faisant confiance à leur petit cavalier et guide. Elle ne peut s'empêcher de penser à Seï, la chance qu'elle a d'avoir un garde du corps et guide tel que Joro - Seï Seï... - La guérisseuse sent la boule qui se forme dans sa gorge. La gnominette s'éteint à chaque heure qui passe, pourquoi n'arrive-t-elle pas à trouver un remède ?

Tandis qu'ils progressent, Marah regarde aux alentours ce qu'elle peut récolter en terme de choses comestibles, que ce soient des baies, des racines, des plantes, à moins qu'il y ait des traces de pistes animales qu'il faudrait suivre et chasser...

a nuit s’approchant, ne leur laissant pas le temps de retourner au camp les aventuriers choisissent de monter un bivouac. Joro utilise ses compétences de guide dans l’optique de trouver un endroit adapté, Marah profite du déplacement lors de la recherche d’un abri pour récolter fruits et racines en fonction de ce qu’elle trouve, la cueillette est prolifique et la shamane repère même des traces de rats.
Avec l’aide de Joro,dont tout le monde connaît le sens des priorités, elle en en attrape trois, au final, il y a de quoi largement nourrir tout le groupe. Malheureusement Joro s’étant occupé d’aider à la chasse, il a été occupé par autre chose que la recherche de lieu idéal pour le bivouac…


Voyant le guide baver en entendant parler de viande, Ileniel essaye de compenser l’absence de leur guide dans ce rôle et trouve un lieu potable, loin d’être parfait mais largement convenable, que le halfelin valide, presser de partir dépecer les rats le temps que Marah finisse sa cueillette.




Au final il est 21 heures, la nuit est tombée mais Joro et Marah ont fourni de quoi manger, Ileniel et Océane ont monté le camp et les aventuriers peuvent, après un repas festif, se reposer.

Suivant l’habitude, des tours de gardes sont organisés, chacun se succédant pendant un laps de temps définit couvrant ainsi la totalité de la période obscure. Au petit matin, force est de constater que la nuit a été paisible et sans visite impromptue. Le soleil se lève sur les naufragés et il va être temps, après les préparatifs matinaux de choisir la direction à emprunter.

Un jet de perception s’il vous plait


Rapidement, Joro et Marah remarquent une chose particulière, près de leur camps de fortune se trouve le cadavre d'un grand félin, présent semble t-il depuis peu de temps.

Modifié par un utilisateur dimanche 29 octobre 2023 12:43:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Joro bondit sur sa pique dès qu'il aperçoit le félin géant, et ne se décrispe pas même en constatant qu'il est mort, ce genre de bête ça ne pardonne pas pour des humains, alors pour des personnes de son gabarit. Il hume les alentours et prévient également Vorace qu'il y a quelque chose d'anormal.
« Personne n'a rien entendu pendant la nuit ? Encore un truc qui est tombé du ciel ? » Demande-t-il à Marah, tout en l'aidant à inspecter les lieux et le cadavre.

après l'inspection de la bête

« Bon, si on a assez de plantes pour soigner les autres, autant rejoindre le camp, en faisant une boucle pour continuer à explorer, donc on rejoint la côte vers l'ouest, puis on remonte au nord jusqu'à revenir au camp par l'est. »
Sur la carte sommaire, le halfeling pointe avec son doigt la direction approximative à prendre


Effet en cours : rien
imitation animale disponible pour la journée.

Au vu des dernières découvertes, Joro agite la main :
« Oubliez ce que j'ai dit sur la direction à prendre, il y a donc bien d'autres bipèdes sur cette île, donc on suit les traces ?  »


Effet en cours : rien
imitation animale disponible pour la journée.

Ileniel, à l’annonce du cadavre animal, et de la présence de potentiels ennemis intelligents, s’était équipée de sa rapière et était prête à cueillir le premier venu. Elle avançait, aux aguets, derrière ses camarades.

« Je serais d’avis que nous retournions au camp. Soigner les nécessiteux est prioritaire. Ces cannibales, ils seront encore là demain, et je crains qu’en les attaquant maintenant on s’attire plus d’ennuis. »

evant la découverte des traces, le plan d'exploration de la journée est bouleversé et tous choisissent de suivre cette nouvelle piste. Joro dans son rôle de guide commence à suivre les traces au fur et à mesure de leur découverte. La piste les mène vers le sud-ouest, l'exercice est difficile et long mais le halfelin est un expert et réussi ici à repérer une trace de pas, ici des branches cassées typiques d'un passage trop près du tronc, quelques morceaux de tissu arrachés par une branche.


En regardant ce tissu d'un peu plus près, les explorateurs remarquent qu'il s'agit d'un morceau d'étole dont les couleurs brillantes foisonnent, c'est exactement ce type de tissu que portait l'étudiante Varisienne, Ieana, sur le bateau avant le naufrage.

Les traces continuent ensuite vers le sud et au bout de trois bonnes heures de marche la température est déjà beaucoup montée, d'après l'estimation de leur guide; ils ont presque raté le troisième encas de la matinée. Les traces poursuivent vers le sud et ceux les ayant laissé, ne se sont pas arrêté, n'ont pas créé de piste et marchaient d'un pas certain.

Vous êtes situés en G14

Un capitaine… Si c’est bien lui qui a laissé une partie de ces traces, Ileniel espérait ne pas être connue de ce dernier. Cela la mettrait dans une situation délicate. Mais au vu des faits énoncés par Joro, ce capitaine méritait très probablement d’être jeté depuis une planche au-dessus d’un banc de requin.

« Vous ne m’aviez pas raconté cette histoire concernant votre capitaine. Soyez certain que si on lui met la main dessus, je lui ferai comprendre ce qu’il en coûte de s'attaquer à son propre équipage. Après que vous ayez posé vos questions bien sûr. Pour ma part, je n’ai pas peur de marcher sous la chaleur des tropiques. On peut continuer dès maintenant. »

La pirate prit une posture vaillante et déterminée, comme si elle était prête à diriger tout un équipage. Mais elle était surtout prête à en découdre avec un capitaine traître, si c’était bien lui qui avait laissé ces traces.

Quelle histoire affreuse… Océane était bouleversée par les événements qui lui étaient narrés par Joro. Toutefois, même si la situation appelait justice, il y avait à ses yeux plus préoccupant.

« Marah a raison, si ce ne sont pas des personnes en détresse alors le bien-être de nos compagnons d’infortune a priorité. Vu la situation je comprends l’envie d’en découdre, mais la vengeance n’aidera pas autant que les médicaments les personnes au camp qui ont besoin de soins urgents. »