Ragnar arrêta Pône dans son mouvement.
« Nous sommes d'accord.
Mais le protocole veut qu'Alderic de Roncenoire donne la réponse à cet écuyer.
D'ailleurs, en parlant de protocole, il me revient quelques souvenirs concernant la Reine Galfrey.
Elle est finalement assez peu portée sur les ronds de jambes et préfère de loin son harnois à ses robes de soie.
Et... c'est une combattante de premier ordre. »

Modifié par un utilisateur samedi 31 janvier 2015 12:59:13(UTC)  | Raison: Correction du jeton

Les jours qui suivirent, Elewien ne resta pas inactive et alla prêter main forte aux secours, aidant aux soins des blessés.
C'est pendant ces jours ci qu'elle découvrit qu'elle ne jetait plus d'éclairs mais qu' à la place un rayon blanc douceâtre sortait de ses doigt. Chose étonnante, autant ça lui avait permis d'achever un des derniers démon terrés dans la ville sur lequel ils étaient tombé par hasard, autant elle pouvait aussi soigner des gens avec. Ca lui permit de sauver des vies in extremis.
Ce doit être dû a la "chose" que j'ai ressentie à l’intérieur de moi, lorsque la voix m'a parlée. j'avais vraiment l'impression que quelque chose avait changé en moi, je le vois aujourd'hui.
Les gens la félicitèrent et la remercièrent plusieur fois tout le temps où elle resta à leurs côté.
Peu de temps après les soucis d'Elewien reprirent le dessus. Aravashnial lui avait parlé de cette ville, Nérosyan.
Elle se mit en tête de s'y rendre et commença les préparatifs quand on annonça l'arrivée de l'armée du Mendev.
Elle suivi leur progression depuis les remparts, puis dans les rues de la ville quand ils en franchirent les portes.
C'était la première fois de sa vie qu'elle voyait une armée aussi nombreuse et aguerrie. Armures étincelantes tout en ayant servie au vu des coups et bosses, chevaux lourds, paladins...
Elle n'avait jamais vu non plus de souverains ou de quelconque cortèges royaux, la venue de la reine et de sa garde rapprochée était du jamais vu pour Elewien.
Quand elle était plus jeune elle avait eu l'occasion d’apercevoir une fois le Maréchal Forestier du Nirmathas, quand sa famille adoptive était montée à la capitale une fois, pour voir des proches, mais c'était pas pareil.

Mais malgré ça, elle accueilli pas bien l'invitation de la souveraine, elle allait devoir remettre ses recherches et son voyage à Nerosyan à plus tard. Elle prit soin de garder ces pensées pour elle, tout en ayant été assez absorbées par celles ci pour rester sourde à l'énième "divergence philosophique" de ses compagnons .

« Nous vous suivons. » répondit elle simplement au messager.

Modifié par un utilisateur mercredi 28 janvier 2015 23:33:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ragnar, comme ses compagnons, suivit alors l'écuyer jusqu'à ma tente gardée par les deux gardes en armure blanche.
En entrant dans celle-ci, il découvrit la reine guerrière telle qu'il l'avait imaginé: belle, possédant un charisme hors du commun forgé par l'expérience des combats et l'exercice de la royauté.
Il s'avança, tout de blanc doré et rouge vêtu, et mit genou au sol devant elle s'inclinant
« Majesté.
Je peux sans trop m'avancer que nous sommes d'accord pour reprendre l'initiative en frappant les premiers vite et forts là où ils ne s'y attendent pas.
Et si par la même occasion nous parvenons à recouvrer L’Epée de Bravoure, alors...
Comme vous le dites, l'effet sur le moral des troupes sera immense.
Une charge menée par un porteur de cette légendaire bannière serait irrésistible. »
Ce faisant, il leva vers la reine un regard plein d'espoir.

Modifié par un utilisateur samedi 31 janvier 2015 12:58:54(UTC)  | Raison: Correction du jeton

Elewien restait dubitative.
« Et ben... une fois la ville prise et l'épée en notre possession, que devra-t-on faire? Attendre ou revenir vers Kénabres avec l'épée? Et si le gros des troupes démones décide de revenir avant qu'on réussisse, que doit on faire ? »
Elle dû réfréner ses autres questions, se rappelant de la solennité de l'instant.

Modifié par un utilisateur jeudi 29 janvier 2015 21:04:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Miro suivit le groupe sous la grande tente blanche de la reine. Il ne savait pas à quoi s'attendre. Il était tétanisé. Et le choc n'en fut que plus rude lorsqu'il découvrit pour la première fois la définition du mot beauté, celui de charisme, voir de divinité. L'avait-elle remarqué ? Il espérait que non. Il s'agenouilla, ce qui n'était pas compliqué pour un semi-homme puis commença à l'écouter. Il était littéralement absorbé par le ton de sa voix et ses yeux ne pouvaient plus quitter les siens. Sans s'en rendre compte il s'était assez avancé pour être devant le groupe puis oubliant toute dignité ou respect de la noblesse. Il dit d'une voix solennelle.

« Je mourrais pour vous. »

Mais d'un point d'un vue purement humain, certainement personne ne l'avait entendu puisque Ragnar parla au même moment et Alderic passa devant lui tel un colosse face à un chiot. Miro reprit ses esprits et après avoir fait monter sa température de plusieurs dizaine de degrés en quelques secondes, se cacha de nouveaux derrière le groupe. Silencieux éhonté.

Galfrey sourit doucement à la réponse de Miro.
« Je ne vous en demande pas, Miro Piedblanc. Mais votre dévotion est toute à votre honneur. »
Elle se tourna vers Alderic.
« Effectivement. J'ai fais savoir au Seigneur de Ronce que vous étiez encore en vie, mais que j'avais besoin de vos service. »

Elle accueillit gracieusement les doutes de Silka et Elewien.
« Bien sûr, c'est un risque, mais il y a plusieurs éléments qui jouent en notre faveur. Tout d'abord, l'armée que vous mènerez est assez réduite pour rester discrète. Ensuite, Aponavicius obéit sans aucun doute à des ordres, et surtout, si elle a laissé des subordonnés à la tête de Drezen, la nature des démons va nous être utile. Connaissant la réputation des commandants démoniaques, si les forces restées à Drezen se téléportent pour chercher de l'aide, ils n'y survivront sans doute pas. Leur arrogance et la certitude de leur supériorité sur les mortels sont un autre point qui devrait retarder l'envoi d'un message pour recevoir des renforts. Pour résumer, le temps que la nouvelle arrive aux troupes démoniaques, vous serez déjà dans la forteresse. Et une fois que vous aurez conquis les lieux, une partie des troupes restées en garnison sur la frontière Nord viendra vous rejoindre pour tenir les lieux. Drezen est une place forte très solide...surtout avec l'Epée de Bravoure. »

« Ils n'iront pas chercher du renfort juste à cause de leur "fierté" ? Même pas un peu ? »
Cette idée fit rire Elewien. Elle pensait les fiélons plus intelligent que ça.
« Combien de soldats nous accompagneront là bas ? Et s'il y a des murailles, comment on les franchit ?
Cette arme là, qu'on doit récupérer : "l'Epée de Bravoure", qu'est ce qu'elle a de particulier à part d'avoir appartenu à l'héritière ? »

« Elewien, l’Épée de bravoure n'est pas, malgré son nom, une arme.
-se relevant et commençant à se lisser la barbe-
C'est une bannière, mais pas n'importe laquelle.
La bannière utilisée par Iomedae, avant son ascension, lors de la Croisade étincelante.
Majesté, puis-je vous demander quelques -le far commençait à monter aux joues de l'ulfen qui s'éclaircit la voix- éclaircissements.
Tout d'abord, la bannière est dans la citadelle, mais avons-nous plus de détails sur son emplacement ou sur celui qui la détient?
Ensuite, si Aponavicius dirige l'ost démoniaque avec la réputation que vous lui prêtez, qui dirige la citadelle?
Enfin, autant nous six commençons à bien nous connaître.
Mais qui sont les trois... experts qui vont venir avec nous, pouvons-nous les rencontrer avant de partir?
Et quelle légitimité avons-nous pour les diriger, eux et la centaine de soldats aguerris au côté desquels nous allons chevaucher et combattre? »

Modifié par un utilisateur samedi 31 janvier 2015 12:58:32(UTC)  | Raison: Correction du jeton

La Reine avait réussi à rassurer Elewien. L'inverse n'aurait rien changé, de par son tempérament et son histoire familiale, elle serait partie vers la Plaie. Jamais elle ne supporterais qu'une catastrophe comme celle que vient de subir Kénabres se reproduise, et ce d'autant plus sue ses compagnons et elle même ont désormais le pouvoir de l'empêcher.

« Bonne idée, votre Majesté, nous vous suivons. »

Modifié par un utilisateur vendredi 30 janvier 2015 23:30:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Un sourire naquit sur les lèvres de Galfrey.
« Il reste une dernière formalité, avant que nous prenions la route. Il me semble que nous parlions de légitimité, il y a une minute.. »
Elle tira l'épée pendue à sa ceinture.
« A genoux, je vous prie. Sauf vous, Sir de Roncenoire.  »

L'expression de la reine, et sa voix, se firent solennelle. Elle brandit son épée devant son visage.
« Miro Piedblanc de Kenabres, Pône de Kassen, Elewien de Nerosyan, Ragnar Kriegyrson des Royaumes Linnorms, Silka de Mendev, en ce jour d'Arodus 4714, je prends à témoin l'Héritière. Vous vous êtes montrés digne d'elle en défendant les démunis face aux ténèbres d'outreplan, et vous avez prouvé votre valeur en risquant votre vie pour sauver celle de ceux qui sont sans défense. Vos actes parlent pour vous. Moi, Galfrey, Première du nom, Reine de Mendev depuis 4601, je vous fais chevaliers de Mendev. Levez vous, chevaliers!  »

Elle adressa un signe à Alderic.
« Il se trouve que vous êtes déjà chevalier de Mendev, mais je trouverai bien une récompense appropriée pour votre rôle dans la défense de Kenabres. »

Elle frappa ses mains gantées de fer.
« Bien, désolée de mener ceci sans plus de cérémonies, mais nous sommes en guerre et le temps me manque. Cela dit, cet adoubement est tout à fait officiel. Vous êtes désormais autorisés à lever et commander des troupes, et à gouverner des terres dans mon royaume. Et puisque nous en parlons, allons retrouver vos hommes. »

Leur faisant signe de la suivre, Galfrey quitta la tente d'un pas vif, en direction de la limite Nord du campement. Sur son passage, les soldats et chevaliers bondissaient instinctivement au garde-à-vous, tendis que la reine répondait à leurs saluts. Le camp lui même n'était pas très étendu, et ils parvinrent rapidement à un groupe de tente un peu à l'écart. Un des gardes aperçu la reine et lança un ordre à travers le campement.
« Soldats, sa Majesté arrive! En formation! »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les trois minutes nécessaire à arriver au cœur du campement suffirent pour que les soldats, portant tous l'armure mendevienne ornée du symbole sacré d'Iomedae, aient formé les rangs. A en juger par leur discipline et leurs cicatrices, il s'agissait là d'une troupe de vétéran déjà passé par le feu du combat. Tous saluèrent la reine avec une coordination exemplaire. Cette dernière inclina la tête en réponse.
« Repos, soldats! Retournez à vos postes! »
Elle se tourna vers les tout récents chevaliers de Kenabres.
« Ce sont des volontaires, tous ont déjà traversé plusieurs batailles. Ils connaissent les risques et ne faibliront pas...Ah, et voilà nos experts! »


Trois personnes s'approchaient d'eux. Le premier était en armure également, mais cette dernière portait une rose au lieu d'une épée gravée sur le plastron. Il avait la peau noire, et un regard doux, comme si le monde était un émerveillement permanent. Mais la hallebarde qu'il portait dans le dos était la preuve qu'il n'était pas sans défense pour autant. Galfrey fit les présentations.
« Voici Sosiel Vaenic, prêtre de Shelyn. Il faisait parti de l'Eglise de Kenabres avant l'attaque, et pourra vous être d'un grand secours en temps que guérisseur et de part ses connaissances sur les démons et leur tactiques. »

Sosiel s'inclina courtoisement.
« Enchanté. J'espère que nous aurons l'occasion de faire plus ample connaissance en cours de route. »


Le second était plus petit, les cheveux bruns, les yeux bleus perçants, bouclier dans le dos et épée au côté.
« Je vous présente Aron Kir, notre expert éclaireur et spécialiste des pièges et de l'infiltration. Il pourra vous aider à entrer dans la forteresse de Drezen elle même. »
Le petit homme exécuta une élégante courbette.
« A votre service! »


La troisième était une halfeline blonde aux grands yeux verts curieux. Ses cheveux tressés étaient retenus par un bandeau violet, et sa sacoche débordait de parchemins.
« Nurah Dendiwar, barde de talent, et experte de l'histoire de la région. Je serais prête à parier, ce qui n'est pas dans mes habitudes, que personne n'en sait plus qu'elle sur Drezen à l'heure actuelle. »
Nurah les salua de la main.
« Salut à vous! »

Galfrey leur rendit leur salut, avant de s'adresser de nouveau aux chevaliers.
« Si vous n'avez pas d'autres questions, je vais devoir me retirer, le devoir m'appelle. Un dernier détail: comme vous l'avez fait remarqué, la vitesse est primordiale. Plus vite vous partirez, meilleures sont vos chances. Si vous souhaitez acquérir du matériel ou recruter d'autres auxiliaires, faites le vite. »