Imitant Ragnar, Silka mit un genou à terre. Une simple pensée, et une lame argentée se manifesta dans sa main, coulant depuis ses veines.
« Majesté, vous m'avez plus donné aujourd'hui que ma famille ne l'a jamais fait. J'ignore si je suis à la hauteur de la tâche, mais je ferais tout pour l'accomplir. Je traquerai la corruption de l'Abysse où qu'elle se cache, et protégerai ceux qui ne peuvent se défendre.  »
Elle passa la lame dans la paume de sa main, laissant le sang goutter sur le fer ensorcelé.
« Ceci est mon serment. Sachez que Silka Yaniel est votre serviteur, en toutes circonstances. »

Chevalier...

Miro était aussi léger que pouvait l'être un semi-homme. Il n'était pas le premier Piedblanc qui devint chevalier pour les croisades, loin de là. Mais lui. Son père Tobold lui-même n'avait pas réussi à en devenir un malgré ses exploits lors de la troisième croisade. Miro l'avait toujours soupçonné d'avoir évité les honneurs.

Mais aujourd'hui. L'héritier de la famille Piedblanc était devenu chevalier ! Miro n'en comprenait pas encore bien tout les tenant et les aboutissant de cette nouvelle fonction et il fut le premier surpris lorsqu'on lui apporta un destrier. Il acheta rapidement la meilleure selle possible et le meilleur équipement équestre et fit un nouvel adieu à ses sœurs. Abasourdie par le nouveau rang du grand frère. Il rejoignit ses compagnons eux aussi adoubé et ne pipa mot. La tête dans les étoiles. Toujours.

Miro prend un destrier léger et achète le nécessaire pour monter correctement (20po)

Modifié par un utilisateur samedi 31 janvier 2015 23:59:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pône écoutait les réponses de la reine, toujours en silence, avec respect, mais aussi parce qu’il ne se sentait pas véritablement impliqué. Son destin avait pris les commandes et il le suivait. Il pouvait râler, se révolter, au fond, il n’avait plus beaucoup d’impact sur son futur.
La nuit avec la fille de l’aubergiste l’avait réconforté et permis gentiment d’accepter sa destinée. Les suivantes lui avait même permis de commencer à l’apprécier. Son regard légèrement dans le vague, il souriait en se remémorant ces nuits avec la fille de l’aubergiste.

Ses compagnons continuaient à discuter avec la reine. Il saisissait quelques mots à la volée. Il avait compris qu’à nouveau, ils allaient devoir combattre, se mettre en dangers pour un but dont la portée et le symbole le dépassait.

Il ferma les yeux, sourit un moment d’un air goguenard, essayant de s’imaginer les autres filles d’aubergistes qu’il allait croiser alors s’il en revenait vivant.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, tout ces compagnons, sauf Alderic, étaient à genoux devant la reine. Il ne comprit pas ce qu’il se passait mais les imita immédiatement l’air de rien. Il releva la tête et vit toute la beauté de la reine. Il était subjugué. Ses mots étaient du velours à ses oreilles, son visage, un régal pour ses yeux !

C’est seulement lorsque le mot « chevaliers » fut prononcé que Pône se réveilla ! Il en avait le souffle coupé. C’était comme s’il avait reçu un uppercut dans le plexus solaire, une enclume sur la tête. Il en était abasourdi. Vlà encore autre chose !! Mais quand cela prendra-t’il fin !!

Bouche bé, il était encore à genou quand ses compagnons étaient déjà sur le point de sortir à la suite de la reine… Il les suivit encore groggy, souriant tout de même en se disant que sa sœur, sa gentille sœur serait bien fière de lui. Sa famille serait bien surprise… de même que Valia ! La belle Valia qui avait combattu avec lui… mais qui n’avait pas répondu à ses avances. Lui, Pône… chevalier… Pône CHEVALIER ! et dire qu’il n’était encore jamais monté sur le dos d’un équidé.

A la suite de la reine, Pône voyait les soldats, les paladins le saluer de manière respectueuse. Au début, il se retournait pour voir qui derrière lui avait cet honneur. Puis il s’habitua et comprenant que personne ne se tenait derrière lui, répondait par un hochement de tête et un regard sérieux.

Ils arrivèrent devant leur troupe. Une centaine de paladins en rang… c’était très impressionnant. Pône eut un mouvement de recul, mouvement résiduel reflexe de son ancien statut social. Il se cogna contre Ragnar qui le regarda férocement. Il se reprit avec autant de prestance qu’il le pouvait. Il était, lui et ses compagnons, leurs chefs ! Il se redressa, leva la tête, recula les épaules pour le regarder fièrement dans les yeux.

Alors que les 3 spécialistes s’avançaient et se présentaient, Pône regardait intéressé Aron Kir. Ce dernier semblait être un maître de l’infiltration, et il pressentait qu’ils allaient probablement collaborer étroitement…

Avant le retour à l’âme des défenseurs, ils furent amené aux écuries. Chacun choisissait un destrier. Pône regardait les chevaux sans trop savoir. Alderic, lui en conseilla un : puissant, noir jais avec une crinière qui volait au vent quand celui-ci se cabrait… Il était magnifique : Tornado serait son nom ! cheval lourd, étant au contact, on ne sait jamais cela sera p-ê utile plus tard…
Pône profita du reste de la journée, pour acheter une selle de bonne qualité selle de guerre : 20po

Modifié par un utilisateur lundi 2 février 2015 17:32:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quand il mit genou à terre devant la reine, Ragnar n'était qu'un fier combattant.
En se levant et en rengainant Radiance, il était chevalier, anobli pour services rendus.
Il vit l'étincelle dans l’œil de ses compagnons, surtout Pône.
Mais pas Alderic, sire de Roncenoire.
Le chevalier portait déjà le titre et en avant la gestuelle.
Alors lorsque la reine demande de nommer un général pour commander les troupes, Ragnar ne fut trop qu'heureux de lui laisser ce commandement.
Sachant qu'il aurait déjà fort à faire à être en pointe du combat.
Car il ne se voyait nul part ailleurs...
« Alderic, de nous deux, tu es celui qui est né pour commander.
-prenant et serrant la main d'épée du chevalier-
Moi, je suis tout juste bon à ferrailler.
Avec, certes, une certaine efficacité.
Tu peux compter sur moi pour être en pointe des affrontements, au cœur des combats les plus violents.
Cape écarlate et lame brillante... tu sauras où me trouver. »
Entendant la conversation entre Silka et Anevia.
« D'ailleurs, je vais de ce pas voir Irabeth pour la convaincre de nous accompagner. »
Ragnar alla donc voir les trois jeunes femmes alors en pleine discussion.
« Mesdames -effectuant un bref salut de la tête- je vois que Silka vous a déjà fait part de mon idée.
Anevia, j'aimerai en effet que toi, Pône et... Aron Kir soyez nos éclaireurs, l'idée ayant été validé par Alderic, il ne reste plus que votre accord.

Et je te veux, toi Irabeth avec moi au plus fort des combats.
Ensemble, nous seront comme un soc de charrue éventrant les formations adverses.
Qu'en dis-tu? »
Plus tard, Ragnar alla aux écuries et fit l'acquisition d'une solide et calme jument grise avec la crinière et la queue blanches comme le givre de ses terres natales, et qui s'appelait Hrímfaxi, ainsi que d'une selle de guerre conçue pour empêcher un cavalier inconscient de tomber de sa monture (20po).
Enfin, après avoir fait un détour par l'auberge pour acheter une bouteille d'hydromel et quatre verres, il alla voir les trois experts présentés par la reine Galfrey.
Arrivé devant eux, il les salua tous trois brièvement, comme des soldats de grade équivalents se salueraient.
« Sosiel, Aron, Nurah.
Bonjour à vous trois.
Je suis Ragnar Kriegyrson... euh le chevalier Ragnar en fait maintenant. -ses joues s'empourpraient-
Mais appelez moi Ragnar tout court, cela sera plus simple.
Ah pendant que j'y pense, Aron, une fois notre conversation terminée, aller voir ce jeune... hum... -indiquant Pône du menton- oui, vous pouvez lui donner du chevalier, ça va lui plaire. Donc aller le voir, il a une idée à vous soumettre.
Mes compagnons et moi -indiquant ses compagnons-, j'imagine qu'étant arrivés avec sa Majesté, vous ne nous connaissez pas.
Exception faite du sire de Roncenoire.
Cela tombe bien, nous aurons le temps de faire connaissance en chemin.
Mais en ce qui me concerne, je pense que cela crève les yeux, je suis un serviteur de l'Héritière. -tapotant le symbole ornait le plastron de son harnois-
Ceci étant dit, j'aurais besoin que vous me parliez un peu de vous.
Sosiel, parlez moi un peu de vous je vous prie.
Personne n'est contre boire un verre d'hydromel j'espère... » fit-il en attrapant un tabouret qui traînait dans le coin et en posant bouteille et verres sur un coffre transformé en table improvisée.

Puis Aron, puis Nurah.

Modifié par un utilisateur lundi 2 février 2015 17:41:44(UTC)  | Raison: Ajouts

*flashback*
Alderic fut tout d'abord surpris par ce que disait Ragnar. Il resta silencieux un instant avant de répondre:
« Je te remercie. Vraiment.
Lors de la bataille de kenabres, j'espérai recevoir le commandement d'une petite troupe une fois la ville libérée, frapper les forces démoniaques sur la ligne de front. Les frapper du plus fort que j'aurai pût avant de mourir à la frontière de la faille. Je voulais venger ma femme, venger mes hommes.
Je réalise maintenant que ce que la reine nous demande de faire est le meilleur moyen de repousser les forces abyssales de Mendev.
Je te remercie pour l'opportunité que tu m'offres de diriger cette action. La reprise de Drezen devrait raviver l'espoir des croisés, et la forteresse elle-même, ainsi que la bannière qu'elle renferme serviront d'épine dans le flanc des démons.
Je te remercie également pour l'aide de ton épée, elle sera des plus utiles sur les champs de bataille qui nous attendent. Et peu peuvent se vanter de la manier aussi bien que toi. Et moins encore sont aussi favorisés par l'Héritière elle-même. »

Modifié par un modérateur mardi 3 février 2015 12:52:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Silka salua les deux femmes, et retourna à sa monture, étrenner sa selle neuve. Elle n'avait jamais eu l'occasion de monter, mais elle considéra que compte tenu des circonstances, elle ne s'en tirait pas trop mal. Le temps de rejoindre le camp, elle était beaucoup moins inconfortable sur sa selle, et si elle n'avait pas encore la grâce d'une cavalière, au moins pouvait elle chevaucher correctement. Arrivé sur place, elle confia sa monture à un des palefreniers qui accompagnaient toutes les armées du monde. Elle passa sa main sur l'encolure de la jument.
« Peut être qu'un nom ne serait pas de trop. Que penses tu de Brise?  »


Laissant la question rhétorique flotter, elle se mit en quête de Ragnar, qu'elle retrouva en compagnie de leurs trois experts.
« Bien mal leur en a pris »
« C'est le moi que l'on puisse dire, Ragnar! Mais j'en oublie les présentations. Mon nom est Silka, une des très nombreuses nièces de Yaniel la Rédemptrice. Enchantée! »

Elle s'assit à la table avec un soupir.
« Longue journée...je pense que l'avenir n'a pas fini de me réserver des surprises. Dis donc, Ragnar, je n'ai pas souvenir que tu nous ai dit avoir été pirate...ou bien je perds la mémoire? Je dois avouer que j'ai du mal à t'imaginer sur un drakkar en portant ça... »
Elle fit teinter ses phalanges sur l'armure du paladin.
« Mais à chacun son passé! L'important, c'est que nous œuvrions tous dans le même but. Je n'ai jamais franchi les frontières de la Blessure...à quoi est ce que ça ressemble, là bas? »

Alors que Pône avait déposé son achat (une selle joliment ouvragée, avec des P en acier fixés sur les cotés) à l'écurie près du box de Tornado, il allait retourner à l'âme des défenseurs lorsqu'il vit Silka et Ragnar discuter non loin de là avec les 3 spécialistes. Ragnar répondait d'un ton sec à Silka : « Pirate? Moi?
Bon, si sauter de bateau en bateau pour aller saluer ceux d'en face, ou si récupérer ci et là de l'approvisionnement font de moi un pirate... alors oui, on peut dire que j'ai été un pirate...
Je n'ai jamais caché que je n'étais pas très fier de certains passages de ma vie. »

« Héhéhé mais c'est que notre Sainte Nitouche, serait un peu plus coquine que prévu! fit Pône sur le ton de la plaisanterie avec un grand sourire et hochant de la tête pour saleur leurs nouveaux compagnons Salut vous autres, je suis heureux de faire votre connaissance! Vous avoir parmi nous, va me changer un peu de mes compagnons dévots. Dites-voir mon bon Monsieur s'adressant à Sosiel je crois comprendre que vous faîtes partie de l'église de Shelyn? Je comprends votre choix: sacrément jolie! Et vous se retournant vers Aron, tout en se servant un verre d'hydromel j'ai crû comprendre que vous aviez quelques atouts d'éclaireurs? J'admet aimer aussi jouer l'imprévu et connaître le danger avant de l'affronter tête baissée! Peut-être devrions-nous profiter de nos talents pour permettre aux lourdos qui nous suivront de ne pas tomber directement dans une embuscade  » conclu-t'il avec un clin d’œil à Ragnar, avant de vider cul-sec son verre.

« Comme c'est réjouissant -tout en faisant rouler son verre entre ses mains-, j'imagine que les éventuels puits et sources sont soit taris soit corrompus de manière analogue.
Il va nous falloir un sacré train de marchandises pour sustenter tout ce beau monde.
Sosiel, combien avons-nous de prêtres dans nos rangs?
Je sais que vous pouvez créer de l'eau et purifier les aliments, cela nous sera probablement essentiels ces prochains jours.
A toi Nurah.
Comment t'es-tu retrouvée ici? »

Voyant ses amis regroupés autour des trois personnes présentées par la Reine, Elewien se joint à la conversation.
Nurah a étudié l'histoire du Mendev, si elle s'est aussi penchée sur ce à quoi je pense, elle va peut être m'aider à en savoir plus sur les gardefailles, et donc m'aider à retrouver la trace de mes parents.
Elle écouta néamoins en silence dans un premier temps, ses amis posant les questions pour elle.
Puis elle demanda à la bardesse :
« Vous venez d'Absalom ? J'ai entendu parler de cette ville. Est il vrai qu'il y a une pierre qui peut transformer les gens en dieux ? On m'a dit que.... » puis sentant qu'elle s'éloignait du sujet qui lui tenait à coeur, elle se reprit.
« Oups ! Pardon, je m'égare ! Non en fait je voulais savoir : qu'avez vous appris de l'histoire du Mendev ? Ca m’intéresse grandement. »

« ...De quelle guilde faisais tu parti? Les Mains de Minuit de Magnimar? Les Ferrailleurs de Pluie d'Etoile? Les Brumes de Nerosyan? »



« ... mmmh... moi je faisais partie des "Héros de Kassen"... puis par un concours de circonstances, des servants de Sarenrae m'ont proposé de me joindre à eux, avant de faire partie de cette fine équipe désignant ses compagnons et toi? Comment es-tu devenu "croisé"?  »