Les aventuriers donnent donc une petite liste d'objets à retrouver ainsi que les fonds pour les acquérir, et le marchand les quitte non sans moult mots d'encouragements. Il leur remonte le moral et tente de les rassurer en leur disant qu'il a pleine confiance en leurs capacités et qu'il est sûr qu'ils trouveront une solution à leurs problèmes. Avant de s'en aller, il leur souhaite bonne chance pour le combat de demain, et de garder un œil ouvert à de potentielles traitrises, comme si les aventuriers avaient besoin de ce genre de conseil après la terrible journée qu'ils venaient de passer.

Conscients de la situation, le groupe décide de dormir dans la même pièce, avec des tours de garde et des heures de sommeil fractionnées pour éviter d'être surpris. Ils vont donc se coucher tôt et passe les 12 heures suivantes à se reposer mais aussi être sur le qui-vive. Heureusement, rien ne se passe pendant la nuit, et le petit déjeuner se passe dans une atmosphère tendue, avec les autres équipes qui se préparent mentalement aux combats du jour. Le tirage au sort des rencontres est annoncé peu après le petit déjeuner: la Bande à Auric rencontrera les Dents de Kord (au grand plaisir des deux équipes), les Crânes de Murk rencontreront les Rejetons des Dragons, et les Diamants Ambrés rencontreront en fin de journée les Ténèbres Profondes (qui explosent de joie malsaines à cette annonces). Le reste de la journée passe dans une attente interminable. Avant le repas du midi, les deux premières équipes vont dans l'Arène, et seule la Bande à Auric rentre. Ils sont tout sourire et n'ont pas blessure apparente : le combat a dû être facile. Puis sur la digestion c'est aux tours des nains fletchling et les barbares du nord d'aller dans l'Arène, et c'est les Rejetons des Dragons qui rentrent, même si leur cheffe est couverte de sang et fait peine à voir.

C'est donc à l'heure du thé, environ, que les Ténèbres Profondes remontent avec les Diamants Ambrés des profondeurs du Cénobie vers l'Arène. Les nains vous regardent avec animosité et vous invectivent tant qu'ils peuvent, avant que chaque équipe soit dirigée vers un ascenseur spécifique. Les Ténèbres Profondes sont les premiers à être annoncés, et les acclamations du public sont nourris. Vous entendez plusieurs "Détruisez-les" en encouragement, et il semble que les deux nains soient connus par le public pour leur style manquant de subtilité, mais remarquablement efficace. Les acclamations des nains font toutefois pâle figure face à l'explosion de cris et d'excitation quand c'est au tour des Diamants Ambrés d'arriver sur le sable de l'Arène. Le public est fortement acquis à la cause des aventuriers, et les nains ne s'y trompent pas : ils crachent sur le sable en votre direction, vous promettant une mort longue et douloureuse, malgré le rappel au règlement de l'arbitre qui insiste bien que les combats ne sont pas sensés être mortels. Les nains ricanent en souriant à cette remontrance, et vous commencez à vous demander si ce combat ne va pas être plus compliqué que prévu...

Une fois passé le rideau dissipant la magie en cour, vous savez que vous n'avez que quelques secondes pour lancer divers sorts de protection avant que le combat ne commence, juste le temps des présentations des équipes. Utilisant ce temps comme prévu, c'est bien protégés par la magie que le groupe se lance à l'assaut des deux nains qui ont, eux, bu plusieurs potions et utiliser des baguettes (seraient-ils des lanceurs de sorts?). Dès le coup d'envoi du combat, les deux nains s'envolent pour essayer de franchir la ligne de combattants pour atteindre les lanceurs de sorts à l'arrière. Ce mouvement est inattendu et les Diamants Ambrés doivent se reprendre et improviser une contre-stratégie. Sanéra vole au secours de Gimble alors que Géhenne s'interpose entre Gimble et un des nains. Les nains encaissent les coups, mais plutôt que de se défendre, ils visent les armes ou les armures des aventuriers. Les haches des nains sont en adamantium et coupent dans le métal de l'équipement comme dans du beurre. Ils continuent toutefois à charger Gimble et Méliane, qui ont du mal à éviter certains coups. Il devient rapidement évident que les nains ne sont pas intéressés par le spectacle, et sont rapidement hués par le public. Ils sont également peu intéressés par la victoire, semblant préférer s'acharner sur leurs cibles de prédilection, encaissant les coups sans trop y faire attention, mais pour toucher infliger un déchaînement de violence sur leurs adversaires à portée de haches. Les armes et les armures des Diamants souffrent énormément, mais finalement c'est les sorts de Gimble et Méliane qui parviennent à émousser la résolution des barbares. Pourtant, ils continuent de venir au combat, ne cherchant et ne donnant aucun quartier: il est évident que les deux nains cherchent à tuer les Diamants Ambrés, et pas seulement à vaincre dans l'Arène. Ce qui était un combat spectacle, dans une humeur relativement bon enfants devient peu à peu un combat pour la survie. Les nains ne demandent ni n'accordent la moindre pitié, et c'est au terme d'un éprouvant combat, où les aventuriers doivent utiliser les tréfonds de leurs ressources, qu'ils arrivent à vaincre les nains.

Mais la victoire a un goût amer, et même le public ne s'y trompe pas : point d'acclamations ni de joie à la clôture de ce combat. Les nains, emportés par leur colère, n'ont pas survécu, succombant instantanément à leurs blessures quand leur rage s'estompe. Les armes de Shogwu et de Géhenne sont en piteux états, de même que l'armure de Sanéra. Elles sont brisées, mais pas totalement détruites, et auront besoin d'être réparées avant d'être totalement utilisables. Méliane et Gimble ont surtout subit de grosses blessures, mais rien que des soins ne pourront combler à temps.

La remise des prix est étrange : le public applaudit les Diamants Ambrés, mais le cœur n'y est pas. Ce sont plus des applaudissement de respects, mais les aventuriers sentent aussi que le public ne s'y trompe pas : ils n'ont pas assisté à un combat "amical", mais à une tentative de meurtre en bonne et due forme, et malgré les récriminations de l'arbitre il n'aura rien pu faire pour empêcher les Diamants Ambrés de simplement se défendre. Eykem reçoit en votre nom la récompense, soit une figurine en argent représentant un gladiateur nain (et évaluée à environ 500 pièces d'or), ainsi qu'une bourse contenant 500 pièces de platine (de quoi payer pour les achats demandés la veille). Raknian fait bonne figure en remettant le prix aux vainqueurs et s'excuse de la médiocre qualité du spectacle aujourd'hui.
Psychologie DD 20 ET Perception DD 20:

Loris Raknian a l'air à la fois surpris et enragé que les Diamants aient vaincu les nains mais, surtout, il a une terreur enfouie dans son cœur. Une terreur qui n'était pas là lors de vos précédentes rencontres. Raknian semble même légèrement plus pâle que la fois précédente, mais peut-être est-ce le temps nuageux qui blêmit sa peau normalement hâlée.

Les Diamants Ambrés rentrent ensuite au Cénobie, en grande partie désert maintenant. Seuls restent la Bande Auric et les Rejetons des Dragons en lice avec eux. Et l'ambiance n'est pas au beau fixe et les autres équipes remarquent que les Diamants sont en piteux état. Ralgir propose même que Maelin, sa "conseillère", répare leur équipement magiquement s'ils ne peuvent le faire eux-même.

Le sommeil fut bien agité. Les esprits semblaient s'amuser au sein même de ses rêves.

Ishtar, la première comme à son habitude, le mena dans une forêt sombre et profonde dans laquelle la faune et la flore le regardaient passer avec étonnement, le jaugeant à chaque pas attendant un geste, une parole ou une action. Le gnome savait qu'il pouvait désormais discuter avec eux. Il stoppa faxe à un arbre plusieurs fois centenaire. Ce dernier lui parla alors d'une Janni endormie près d'une cascade. Le cœur de Gimble s'accéléra. Ce pouvait il qu'il s'agisse de la douce et séduisante combattante ? Il accourut porté par l'amour d'ishtar près des animaux qui feulaient, crissaient, grognaient et ronronnaient, à travers les arbustes qui bruissaient, palpitaient et se courbaient sur son passage.

Au bord d'un plan d'eau garni de nénuphars en fleur, Korush dormait paisiblement. Trop paisiblement. A son approche, le ciel s'obscurcit, les plantes se rétractèrent, la jeune femme ne respirait plus. C'est alors que Ninazou se pencha sur l'oracle et lui montra comment souffler sur le corps inanimé. Le souffle divin enveloppa sa bien aimée et celle-ci ouvrit les yeux. Le sourire qui apparut sur ses lèvres redonna de la couleur au paysage. Elle se releva, lui pris la main et se mit à courir en riant.

C'est ainsi qu'ils arrivèrent dans une arène semblable à celle où ils s'étaient combattu l'un l'autre.Gilgamesh le colosse, ouvrit une porte par laquelle surgirent une multitude de vers qui souillèrent sa compagne. Imitant l'esprit des batailles, il grossit et de rage se mit à piétiner ces créature maléfiques. Son corps, immense atteignit les nuages, les murs de l'arène se rapprochèrent et le ceinturèrent. Il savait ces simples murs infranchissables par la force.

Enkidou, l'ami éternel de gilgamech lui montra alors le chemin. Puisque la force pure ne suffisait pas, il fallait contourner le problème. Le corps du gnome rétrécit aussi soudainement qu'il avait grandi. Son corps se modifia, alors que ses mains se paraient de griffes, que sa vision s'embruma, que ses jambes ou pattes se rétractaient, il ressentait les vibrations aux alentours. Il utilisa alors ses griffes pour creuser un tunnel dans la roche. Péniblement, lentement il progressait, se frayant un chemin à travers la pierre.

Puis l'esprit d'Enki l'appela. L'appel venait de très loin et de très proche en même temps. D'un autre lieu, d'un autre temps, d'un autre plan. Se concentrant, il voulu franchir le portail qu'il s'imagina mais subitement il fut incapable de réfléchir. Piégé au milieu de la pierre, enfermé dans un corps qui n'était plus le sien, sans l'amour de Korush pour le guider, le gnome sombra dans le désespoir et voulu hurler...mmmhhh

Mmmhhh. Dans sa paillasse, Gimble se réveilla en sueur. Aucun son ne sortait de sa bouche. Les esprits lui avaient montré la voie. A lui de faire bon usage des pouvoirs qu'ils lui avaient octroyés.

Repensant à la djinn, il marcha machinalement vers l'arène d'où les encouragements montaient. Il se défendit contre les assauts particulièrement meurtriers des sombres nains. Avec ses compagnons il vainquit à nouveau mais il s'interrogeait. Les regards qu'il aperçut dans leurs yeux le ramenait à la réalité. Il était certain que, plus que la victoire et le noble combat, leurs adversaires voulaient attenter à leurs intégrités. Et comme le faisait remarquer Géhenne, Raknian ne semblait pas serein.

Sous les hourras nuancés du public il se tourna vers ses camarades, l'air inquiet.
« Il nous révèle sa faiblesse dis tu ! Tu penses que le public nous protège. Puisses tu avoir raison. J'approuve ta sagesse, malgré les efforts que nos ennemis emploient pour nous détruire, nous sommes meurtris mais toujours vivants. Réparons ce qui peut l'être, soignons nos blessures, buvons à notre victoire puis repartons rechercher les secrets que cache ce complexe »

Les conclusions de cette journée étaient sombres, et la nuit fut spécialement noire. Avec des cauchemars débordant de vers dentus, de prêtres fous et de traîtres mages.
Son tour de garde fut finalement le moment de calme, tout en vigilance et en concentration sur le recopiage de sort à la lanterne sourde... pendant que Tryphania batifolait en jacassant de -silencieuses- pensées échangées en toute intimité avec sa compagne humaine.
Comment autant de futilité pouvait tenir dans une si petite... bestiole ? hi ! hi ! Fée... était bien son nom, et empathie subtile sa force : elle chassait sombres pensées plus vite encore que les moustiques en plein vol, d'un coup de langue agile... et peu appétissant.
Le réel dilemme était que Méliane avait plus peur pour sa nouvelle compagne, que pour elle-même. Mais la petite maligne fit remarquer que c'est pas une p'tiote jeunette humaine qui va apprendre à dragonne trrrrrrrrèèèèèès âgée, à faire des niches aux méchants qui croient avoir de plus grandes dents. Pî d'abord la prochaine fois, qu'on ira prendre un p'tit ver ensemble, elle le bouffera tout cru pour voir s'il est goûtu, na !
D'ailleurs elle rappelle qu'elle dispose d'un souffle magique anti-terreur, spécial...ement pas pour le combat, mais quand même !
Et la studieuse arcaniste qu'arrive à pouffer silencieusement pour ne pas réveiller les autres d'un rire très spontané mais qui serait bien mal placé à cette heure nocturne, concède que la curiosité intrépide serait une excellente défense contre les zombies mal animés ky-eussent mérité boule de feu bien placée, pour un "nettoyage" de zone contaminée. Dommage que la boule de feu, dans les souterrains étroits, c'est franchement pas recommandé, à ce qu'on sait, hein ? il faut savoir raison garder.
« Mieux vaut curiosité que frilosité » répondit l'impertinente, adepte des rôtis -et zombies aussi ?- très cuits. Et de discutailler sur tout ce qu'elle pourrait découvrir... en dehors des cuisines, hein ! Jusqu'à obtenir la permission -comme si elle en avait besoin- de mener ses explorations comme elle l'entendait -avec prudence, s'il te plaît-.

Ainsi, le lendemain, laissa-t'elle Tryphania vagabonder comme elle l'entendait... et bien sûr au niveau des cuisines.
La distribution des équipes était manifestement truquée, on pouvait s'y attendre.
Mais même le matériel : depuis quand les nains savent-ils voler ?
Même si ceux-là puaient autant que mouches à m... , ils n'avaient manifestement pas eu le temps de tester leur matos'... sûrement apporté par le sbire de Raknian, l'ex-assassin Okoral qui lui servait de garde en chef. Repéré.

Et les mouches à m... chassant en bourdonnant lourdement l'arcanique libellule auraient été ridicules si elles n'étaient pas si lourdement armées. La "rapidité" était heureusement du côté des diamants ambrés, y compris "repli expéditif" pour celui aux jambes aussi courtes que ses poursuivants armurés et mal embouchés, avec "extension de durée" et bon lot de "dissipation(s) de magie" en plein vol pour les ramener au plancher des vaches -qu'était leur place- même s'ils bénéficiaient d'une résistance raciale à bien des arcanes, et qu'ils étaient artificiellement gonflés de réserves vitales... c'était pas du jeu.
Cela ne pouvait passer inaperçu.
Et l'arbitrage... inefficace. Faisant juste semblant d'être là ?
Mais Méliane devait optimiser chacun de ses instants, rien que pour survivre, déjà ! et n'avait pas le temps de regarder les spectateurs, ni l'arbitre, ni le(s) responsable(s) Okoral et Raknian.
Les derniers tressautements des cadavres bardés de métal, sous les éclairs intermittents de ses boules de foudre, ne laissaient aucun doute sur l'état de leurs adversaires, et son attention se porta avant tout sur ses compagnons, en piteux état pour l'avoir protégée -ainsi que leur ami oracle-.
Désolant.
Oui, c'était désolant.
Lèvres pincées, Méliane retint tout commentaire pour aider avant tout Gimble à soigner leurs amis avant de retourner au Cénobie. Eux profiteraient peut-être de l'approbation de la foule... elle n'avait envie que de vomir, et partir d'ici.

Pendant leur retour au Cénobie, Tryphania a sûrement déjà disparu.
Et si un garde les importune, elle en fera sac à vomi... avec soulagement.
Il n'y aura pas de problème pour l'équipement : dès que leur soigneur aura rafistolé son épaule, avant le reste, elle utilisera arcanes mineures de réparation magique sur le matériel qui le nécessite, remerciant en même temps Raelgir et Maelin de leur proposition d'aide.
Et bien sûr ses compagnons d'avoir tenu bon.
« Dans toute cette arène, il n'y a pas cœur plus vertueux que le tien, Géhenne !
Je vais aller aider Sanéra à se repoudrer le nez... et maître Gimble, ne lésinez ni sur la qualité, ni sur la quantité, comme vous savez si bien faire... qu'on se requinque avant d'aller partager un ver ou deux...  »
Elle adresse un salut et un clin d'œil à Shogwu, en se traînant à son tour vers le coin toilettes pour dames...

Modifié par un utilisateur mercredi 8 novembre 2023 20:00:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méliane prit le temps d'exposer à ses compagnons qu'il y avait un contrat sur sa tête... déjà avant qu'elle ne connaisse Gimble, et qu'apparemment, le maître brasseur en "bénéficiait" aussi, maintenant, sans doute depuis qu'ils avaient éliminé le... les commandos d'assassins changeformes et leur patron, Zyrzog. Celui qui avait fourni le manuscrit maudit à Raknian.
Qui était le commanditaire de tout ça... mais commençait à sentir le crâmé. Pas seulement dans l'arène, ni au dessous... le danger principal était la triade d'Ébène -le réel commanditaire- sans grand doute possible... et ce n'étaient sûrement pas des compréhensifs.
Le bon côté de la chose, c'est que Raknian -intermédiaire- était le prochain maillon... entre marteau et enclume !


Elle présenta toutes ses excuses envers ses compagnons, désolée de les confronter à ces bandes de cinglés, et les remercia encore pour leur précieuse aide qui leur avait déjà sauvé la vie. Mais précisa qu'il ne fallait pas s'attendre à meilleur traitement, tant qu'il seraient sur le terrain de ce noir trafiquant : le frogémoth serait pour eux, cela ne faisait aucun doute...
Elle écouta leur enquêteur, maître en renseignements et exposa ce qu'elle savait de ce monstre aberrant, son immunité au feu qui invalidait nombre de ses offensives arcaniques, et sa vulnérabilité partielle à l'électricité qui restait fondamentale pour minimiser le nombre de ses attaques multitentaculaires à grande allonge : elle se consacrerait à leur donner cet avantage, dans la mesure où la bestiole ne devrait pas pouvoir "toujours" y échapper... mais ce gros tas de vie monstrueuse apte à gober n'importe lequel d'entre eux nécessiterait tout leur art du combat, et un maximum de rapidité...
Quant à Tryphania... si elle voulait bien aller voir ailleurs pendant ce temps-là... cela rassurerait la jeune arcaniste.

Modifié par un utilisateur lundi 27 novembre 2023 19:35:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dans l'ascenseur qui menait dans l’Arène, le gnome se laissa pénétrer par les esprits. Il hésita ! Devait il choisir Anou et ses sauts de bouffons permettrent à ses alliés de franchir d'un bond les défenses de la créature. Ou bien préférait il avoir Ninazou à ses cotés. Après le combat, qui sera certainement dur, il faudrait pouvoir explorer à nouveau le complexe souterrain et ses soins seraient certainement efficaces. Mais s'ils survivaient, les autorités et ses capacités naturelles le feraient tout aussi bien. Il se décida alors. « Enkidou viens à moi et apporte nous ta fureur  » Le corps du gnome s'épaissit et devint plus musculeux.

Il prononça les mots sacrés et ses compagnons s'emplirent de pouvoir divin



Juste avant le combat, il rajouta d'une voix plus grave qu'à l'accoutumée « Enkidou peut vous apporter une peau plus dure que la pierre, vous agrandir ou vous donner plus de rage ou de force. Que désirez vous d'Enkidou ? ». Puis sa voix redevient la sienne « Je peux l'envelopper dans une gangue de glace qui permettrait de vous approcher sans trop de danger ou bien convoquer de faibles créatures qui la harcèleraient »

Que de choix ! Et si peu de temps.

Modifié par un utilisateur mercredi 29 novembre 2023 22:09:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Emporté par sa frénésie Géhenne ne sent pas la langue du monstre s'enrouler autour de son torse. C'est la force de la traction, la brutalité avec laquelle le froguémoth l'attire vers sa gueule affamée qui lui fait prendre conscience de la menace. Géhenne voudrait frapper mais ses bras sont bloqués par la langue du monstre. Les tendre lui est impossible, en tout cas pour ce qui est de manier sa chaîne cloutée. Alors sa main droite lâche la chaîne, qui pend à présent dans le vide. De sa main valide, Géhenne tâte à la recherche de sa dague, celle-là même qui a été achetée avant le début des combats. Ses doigts se referment sur le pommeau, la tire hors de son fourreau. Le visage déformé par les substances chimiques, ses yeux prêts à jaillir hors de des orbites, Géhenne plaque la lame contre la langue du froguémoth, espérant trancher la chair, un muscle, n'importe quoi. Les cris de la foule lui parviennent et Géhenne rugit en écho à leur approbation.

Dague en fer froid avec les bonus de la foule et la rapidité :

+10 BBA, +8 Force, +2 encouragements foule, +1 rapidité, +2 bénédiction de ferveur, +1 arme en fer froid, -2 agrippé, -3 attaque en puissance = +19 au toucher ;
+8 Force, +6 attaque en puissance = +14 aux dégâts

Modifié par un utilisateur vendredi 8 décembre 2023 19:29:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le coup de dague de Géhenne plonge dans la gueule ouverte du monstre et lui inflige une énorme blessure. Du sang gicle de la blessure ouverte alors que le public, enchanté, lance un "OHHH" de joie à la vue du spectacle.
Les archons invoqués par Gimble se rapprochent du monstre et l'un d'eux se fait happer par la gueule qui le renvoie au paradis illico presto. Le second passe la patrouille et lance une boule d'énergie sur le monstre qui lui fait quelques brûlures à la grande joie du public. Voyant que la stratégie de dévier les coups du froghemoth sur des invocations fonctionnent, Gimble recommence une autre invocation similaire.

Mais Sanéra voit l'ouverture avec les défenses du monstre ouvertes. Elle courre pour se jeter sur le monstre pour lui infliger une série de coups que le public, manifestement appréciateur, savoure. Les coups pleuvent sur le crapaud géant. Le public s'amuse et se délecte de voir une petite femme tenir tête à une énorme bestiole comme Dents Folles. La créature regarde alors la petite humaine d'un œil (ou trois) nouveau. Alors que Shogwu arrive au contact avec le monstre, celui-ci décide d'avaler sa prise actuelle et de se concentrer sur la petite chose à côté plutôt que les trucs inoffensifs. Géhenne se fait mordre vicieusement avant d'être englouti dans l'estomac du monstre, là encore à la grande joie du public, puis il se recule pour utiliser ses tentacules pour se défendre de la petite énervée.

Shogwu et Sanéra ont une attaque d'opportunité sur le froghemoth. En passant, celui-ci ne peut pas être pris en tenaille.
Géhenne est avalé et ne peut que tenter de sortir (evasion) ou passer à travers l'estomac

Géhenne tombe tête la première dans la gueule grande ouverte du monstre. Les crocs se referment autour de son torse et déchirent sa peau que la paroi rugueuse de la gorge du froguémoth râpe jusqu'au sang. L'air est irrespirable, l'intérieur du monstre est semblable à une grotte minuscule, suintante d'humidité. Comme aveugle dans cet environnement hostile, Géhenne frappe au hasard, essayant d'entailler la chair qui l'oppresse de toutes parts pour se frayer un passage.

Dague en fer froid avec attaque en puissance, rapidité et autres :

Modifié par un utilisateur mercredi 17 janvier 2024 16:12:06(UTC)  | Raison: Non indiquée