Le sort frappe Sanera de plein fouet sans qu'elle l'ait senti venir. La douleur lui déchire tout le corps et elle voit Gimble et Shogwu s'effondrer.

Modifié par un utilisateur lundi 31 juillet 2023 20:10:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le sortilège lancé par le filon touche violemment tous les Diamants Ambrés, asséchant leur gorge, absorbant l'eau de leurs membres. Ils tombent tous inconscients. Même le prêtre de Kyuss n'a pas été épargné par le fiélon. La figure d'insecte du fiélon est indéchiffrable, et personne de vivant n'est là pour la voir de toutes façons, mais il semble rigoler de sa vile trahison.

Géhenne, ignorant tout du sort de ses compagnons, continue de lutter contre l'ombre alors même qu'il sait qu'il est quasiment condamné. Ses forces vont faiblir, il le sait, mais cela ne l'empêche pas de continuer car jamais il n'abandonnera. Sa chaîne enchantée frappe le démon, passant à travers sa forme incorporelle, déchirant la volonté de l'ombre et la renvoyant dans les Abysses qu'elle n'aurait jamais dû quitter. Géhenne continue sa croisade, frappant à mains nues le mur de visages grimaçant. Ses poings ne sont pas aussi efficaces que sa chaîne, mais il y met néanmoins toute sa force et sa détermination, ne voulant pas céder de terrain au désespoir. Le mur s'effondre en partie, et il voit enfin la scène : le rejeton debout devant Sanéra agonisante à ses pieds, peut-être déjà morte. Une zone remplie d'un souffle brûlant, prêt à déchirer sa chair s'il y mettait un pied. Ses amis, de l'autre côté du mur de pierre qui avait enfin été ébréché, tous à terre, peut-être eux aussi morts. Seule compensation, la vision du prêtre lui aussi à terre. Géhenne sait qu'il ne fera pas le poids face à la menace qui reste, et que pourrait-il faire de toutes façons pour sauver ses amis. Il pourrait continuer le combat sur sa rage de vaincre et de souffrir, mais n'aurait pas la présence d'esprit pour pouvoir soigner ses amis. Et s'il arrête sa rage, il sait que dans son état il en aurait pour plusieurs dizaines de minutes d'inconscience avant de, peut-être, émerger. Il serait alors trop tard pour eux.
Finalement, tout cela, toute cette souffrance pour Daoud n'aurait servi à rien. Quel choix faire qui ne finisse pas par sa mort et celle de ses compagnons ?

Alors que ses pensées traversent l'esprit de Géhenne, une figure apparait au milieu de la zone de vent brûlant. C'est un homme, dans la cinquantaine, avec une barbe brune taillée à la perfection, en robe marron et avec un turban de la même couleur. Géhenne reconnait un humain de l'ethnie Baklunish, vivant dans les déserts loin à l'est ou parfois dans ceux de l'ouest et du sud. Le vent ne semble pas l'affecter. Son visage semble familier à Géhenne, comme s'il l'avait vu auparavant, mais pourtant il est sûr de ne l'avoir jamais rencontré.

L'homme fait un rapide tour d'horizon, remarque le fiélon et fixe son regard sur lui. Le fiélon arrête de caqueter immédiatement. L'homme se lance alors dans une incantation, utilisant un bâton de mage comme focalisateur. Géhenne cligne des yeux et la situation a changé. Le vent chaud a disparu. Le reste du mur d'ectosplasme aussi. Les effets magiques, y compris de ses objets magiques, ont disparu en un instant. Seul le rayon verdâtre provenant du parchemin en lévitation au milieu de la pièce persiste comme effet magique.
Pourtant, il sent l'énergie positive jaillir en lui, refermant les blessures qui ont failli être mortelles. Ses amis aussi sont soignés et reprennent des couleurs. L'homme enturbanné est aux côtés de Sanéra, de la poussière de diamants disparaissant en cendres dans ses doigts alors qu'il la touche, et celle-ci reprend brusquement vie avec une grande inspiration. Dans la même seconde ou presque, l'homme lance un rayon vert, presque négligemment, en direction du rejeton de Kyuss, le touchant dans le torse et le réduisant instantanément en poussière.

L'homme se relève de son contact avec Sanéra, et regarde le fiélon de manière très neutre. Le fiélon recule, apeuré, avant de se téléporter au loin. L'homme se tourne alors vers Méliane toujours en dehors de la salle et s'adresse à elle d'une voix mesurée qui porte à peine. Géhenne est surpris d'entendre également sa voix. Quelque soit l'effet qui le rendait sourd, il est fini.

« Je ne pensais pas devoir intervenir mais on dirait que j'ai bien fait de préparer une prévoyance pour cela, non ? Un acrididaémon n'est pas un adversaire de votre taille, ou de sa taille à lui. » dit-il en pointant vers le prêtre. Il soupire avant de reprendre. « Je me demande comment on va sortir de cette situation où nous nous sommes mis maintenant... » dit-il, l'air passablement contrit.

Méliane et Gimble reconnaissent immédiatement cette voix, c'est celle d'Allondo, mais son apparence physique n'est pas celle habituelle. Peut-être que dans sa précipitation pour venir ici, il n'a pas eu le temps de relancer ses sorts de protection habituels...
Connaissance Local DD 20:

L'homme est facilement reconnaissable. Son portrait est affiché depuis des années à chaque entrée et chaque poste de garde de la ville. Ce sont des avis de recherche : "Rary le Traitre, 1 million de pièces d'or si sa mort est prouvée définitive"

Modifié par un utilisateur jeudi 10 août 2023 17:48:00(UTC)  | Raison: typo mineure

Le souffle court, Géhenne observe le nouveau venu sans rien dire. Il croit d'abord se tenir en présence de Daoud, et une ferveur religieuse irraisonnée l'envahit, mais Gimble met bien vite un terme à ses délires en reconnaissant en leur sauveur un certain messire Allondo. Ce dernier leur a permis d'éviter une mort atroce et, pour la plupart des Diamants ambrés, injuste. Géhenne s'incline respectueusement devant le baklunish.

« J'ignore qui vous êtes mais je vous dois la vie et, plus important encore, mes compagnons aussi. Je ne sais par quels mots vous êtes arrivés jusqu'ici, et nous vous remercions pour votre intervention. Vous m'avez tiré hors de la caverne aux silences, vous êtes plus fort que la douleur. »

Géhenne tire ensuite une de ses baguettes de sa ceinture et se tourne vers ses camarades.

« Que nous poursuivions notre exploration ou non nous avons tous besoin de soins. Il n'est de corps plus robuste que celui qui a été brisé, et si nous sommes tombés aujourd'hui ce n'est que pour mieux nous relever. Cet adversaire est redoutable : nous devons apprendre de cet échec pour que lors de notre prochaine rencontre la mort vienne l'étreindre avant nous. »

L'air contrit du magicien ne s'améliore pas, et son humeur d'être ainsi interrogé empire. Il répond néanmoins calmement à chacun, dans l'ordre d'urgence alors que Tryphania revient vers Méliane encore passablement effrayée.

« Ma disjonction a dû normalement tuer le ver qui était en vous Sanéra. Je recommande toutefois l'application d'un soin contre les maladies ou les malédictions au plus vite, pour s'en assurer. Maintenant que vous êtes debouts, j'espère que Gimble pourra s'en occuper.
Shogwu, je n'ai pas à répondre à vos questions. Mes actes ne regardent que moi, et je n'ai que faire de répondre à une enquête lancée par des ennemis et dans une nation différente que la mienne : leur loi ne me concerne pas, donc je ne chercherai pas à me défendre. Pour être honnête, j'ai passé le stade où la justice des moldus s'applique à ma personne.
Oui Méliane, un acrididaemon. Seul un puissant lanceur de sort peut passer un pacte avec une telle créature, quelqu'un capable de maîtriser des sortilèges du huitième cercle. Ilthane ne peut pas être cette personne. Un tel sort est hors de portée d'un Grand Ver dragon noir, et Ilthane en est loin. En termes de dragons, seuls des vers rouges, ou des grands vers bleu ou vert pourraient en être capables. À moins que le culte de Kyuss ait un puissant prêtre dans leurs rangs, mais si c'est le cas il se cache bien.
Quant à la "situation", oui j'attends de vous des remerciements, et bien plus encore car je vous considère maintenant comme endetté envers moi. Mais cela devra attendre que vous résolviez le cas Raknian. Oui, un ulgurstata... Je suppose que ce parchemin magique, qui a résisté à ma disjonction dont est très probablement un artefact, est lié à cela. » dit-il, s'approchant avec prudence du parchemin et du rayon verdâtre allant frapper la double porte à l'est.
Perception DD 25:

Un senseur de scrutation apparait non loin du corps de Bozal Zahol, tournant autour.
Connaissance Mystère DD 25:

Un sort de scrutation simple demande une heure d'incantation, donc c'est probablement un sort de scrutation suprême, un sort du 7, qui est utilisé présentement.

"Allondo" semble remarquer quelque chose et il incante rapidement un puissant sortilège.
Art de la Magie DD 33:

Le sort est un Arrêt du Temps mythique.

Immédiatement, le temps s'arrête autour de vous, mais Allondo vous a inclus dans sa magie. Il parle toujours avec précision, mais son flot de parole est beaucoup plus rapide, comme s'il était urgent de communiquer quelque chose.
« Voilà, comme prévu, on dirait que la cavalerie arrive. Fuyez, et je déconseille de revenir ici. Je ne sais pas qui va venir, mais je n'ai pas l'intention de rester pour savoir quel archmage ou hierophante va débarquer ici dans quelques secondes, surtout après avoir utilisé tant de ressources pour vous. Et vous non plus si vous voulez voir un autre jour se lever. Vous avez quelques secondes pour prendre vos cliques et vos claques et faire comme si vous n'étiez jamais venus ici. Je vous surveillerai de loin, et vous contacterez plus tard. »
Allondo invoque une fosse acide sous le corps de Bozal, puis se téléporte hors de la pièce dans la foulée.

Modifié par un utilisateur vendredi 18 août 2023 12:17:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tryphania était vivante ! Finalement... avec leur survie à tous, c'était ce qui comptait.
Même si la révélation concernant heum... Allondo présageait de bien d'autres ennuis !
Mais vu la vitesse à laquelle il les enjoignait de partir... il n'était pas l'heure de tergiverser.
Le Bozal en train de se dissoudre dans son bain d'acide n'était pas le plus puissant intervenant local... et quand on voit ce qu'il avait fait, la jeune magicienne n'avait aucune envie de rencontrer ce qui faisait fuir Rary, surtout dans l'état pitoyable où ils se retrouvaient tous.

« Quoiqu'on puisse dire, il nous a prévenus de "Fuir, et déconseillé de revenir ici. Je n'ai pas plus que lui l'intention de rester pour savoir quel archimage ou hiérophante capable d'invoquer acrididaemon ou ulgurstatas va débarquer ici dans quelques secondes.
Ni aucun de nous non plus, accepte-cela, Géhenne. Nous avons quelques secondes pour prendre nos cliques et nos claques et faire comme si nous n'étions jamais venus ici"... Retournons dans nos quartiers discrètement et aussi vite que possible : je nous lance immédiatement un sort de rapidité pour filer deux fois plus vite (avec extension de durée)... et si besoin, Maitre Gimble, je peux vous doter d'un sort de repli expéditif pour que arriviez à nous suivre...
Ce qui a failli nous tuer aujourd'hui, nous a rendus plus forts... pour demain.
Fuyons, compagnons ! »

Modifié par un utilisateur lundi 14 août 2023 17:48:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les Diamants Ambrés ne se font pas prier et partent en courant, sortant du souterrain dissimulé par la porte secrète derrière le tonneau de vinaigre. Là, ils font une petite pause pour s'assurer que personne ne va tomber dû à ses blessures en chemin. Il semble que le ver qui remontait le long du bras de Sanéra ait été détruit par l'un des sorts de Rary. Quant à savoir lequel, vous en avez aucune idée vu que seul Géhenne a vu ses incantations, une partie du moins et elle n'a pas reconnu grand chose.

Reprenant leur souffle, les "gladiateurs" retournent vers leurs appartements, ne rencontrant personne pour les inquiéter. Ils se retrouvent dans leurs quartiers, où rien n'a bougé, pour discuter un peu. Faire le point sur la situation, mais aussi sur leur futur. L'alerte sera clairement donnée, mais que va-t-il se passer, les graves aventuriers n'en savent rien.

Peu après la pause déjeuner, chaque équipe reçoit la visite de leur manager pour ce jour de repos. L'Arène est occupée par des combats entre monstres, mais pas de gladiateurs sur le sable pour la journée.

Eykem vient donc vous voir et vient aux nouvelles.

« Vous en faites une tête de déterrés, qu'est-ce qu'il se passe ? »

Chaque autre équipe reçoit également la visite de leur manager et vont discuter dans l'intimité de leurs quartiers. Vous reconnaissez Tirra la voleuse, pardon "l'experte", qui va s'isoler avec Auric et Khellek, non sans vous avoir fait un clin d'œil. Vous ne reconnaissez pas les managers des autres équipes, mais celui des Ténèbres Profondes, une paire de nains bagarreurs, avinés et hirsutes, est une figure que vous reconnaissez : Okoral, le second et le grade du corps de Loris Raknian. Le sombre humain garde un visage impassible alors qu'il accompagne les deux nains dans leurs appartements.

La réponse de Méliane rassombrit encore plus le marchand. « Ça ne va pas aider nos affaires, autant les vôtres, que les miennes. Sans preuve, il sera difficile de lancer une enquête officielle sur Raknian, jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Avez-vous un plan pour la suite ? Qu'est-ce que je pourrais faire pour vous aider ? » demande-t-il avec espoir.

«  t'es diplomate le grand. On y a été comme des pucelles au bal et on s'est fait dérouiller. Techniquement, on est morts, c'est dire comment on était pas prêts. Et je ne sais toujours si ces saloperies ont toutes quittées mon corps ou si elle ne m'ont pas laissé une maladie ou je ne sais quoi.  »
Depuis sa "mort", Sanera reste d'humeur lugubre. Mais quelque part, voir le macabre Géhenne ne pas s'effondrer et se relever inexorablement après chaque défaite pour prevoir le combat d'apres a un côté... inspirant.
« Mais t'as raison, si on doit redescendre là dedans, faut le faire un peu moins comme des couillons. J'suis pas mage ou rien, mais j'en ai côtoyé plus d'un. Y a des choses qui protègent contre la peur, et d'autres qui la calment. Je me rappelle même d'un sort qui te rend tellement confiant en toi même que tu es persuadé de tout mieux réussir... et que tu réussis vraiment tout mieux. Et d'un autre qui rendaient mes bras justes assez flexibles pour aller tabasser ceux qui se croyaient protégés à distance sans que je perde une once en puissance. J'vous laisse mettre des noms la dessus, pas mon rayon.
Mais en vrai, si on redescend, y a mieux que de se protéger : s'ils ne nous voient pas, ils ne sous attaqueront pas. En tout cas, pas tant qu'on ne le décide pas nous. Et croyez moi, en cas d'embuscade, y a un côté vachement plus sympa que l'autre  »
Elle se surprends à avoir été aussi loquace, mais son humeur sombre revient rapidement à la charge. Ce dernier sarcasme, elle se l'envoie à elle même.

Peut être que cela contamine Géhenne, qui devient paranoïaque.
«  alors laisse les écouter. Ils doivent bien se marrer vu comment on a dégusté. On est la a preparer sereinement notre prochain aller simple a la boucherie. A leur place, j'irais surtout me resservir une bière »

« Je dois reconnaitre que j'ai ma part de responsabilité. Les esprits ne m'ont pas permis de résoudre les épreuves rencontrées. Ils ne permettent pas de soigner toutes les afflictions, surtout les infections en fait. Pour les maladies je pourrais être leur intermédiaire, mais pour les empoisonnements, autant demander à ma grand mère du coté de ma mère qui cultivait des poireaux dans les maleterres et s'y connaissait elle. Le problème c'est qu'avec sa goutte elle va falloir du temps pour qu'elle se déplace jusque ici, et le temps risque de nous manquer. Ce serait donc peut être plu srapide que vous nous achetiez une baguette qui pourrait remplir le rôle de grand'Ma Cunégonge »

« Je pensais que avoir demander aux esprits du courage de vous accompagner et de vous donner une ferveur plus intense. Peut être les avons nous contrarié. J'ai senti pourtant qu'ils nous protégeaient du mal, mais ces créatures ne semblent pas mauvaise dans le sens où elles sont bêtes et méchantes, comme mon oncle Thibautin qui tenait mal le vin. pour lui non plus, les esprits semblaient impuissants de nous protéger de sa méchanceté. Peut être faudrait jete run seau d'eau glacée sur la tête de ces vers pour calmer leurs ardeurs à vouloir .... bbrrr... J'en ai des frissons rien que d'y penser... A vouloir pénétrer notre intimité sans consentement stipulé. Peut être devrions nou sêtre plus clair à ce sujet. Mais quel langage parlent ils ? Ont-ils seulement un moyen de communiquer ? Comment nos adversaires du soir arrivent-ils à cohabiter avec ? »

« Mais là où je me suis trouvé encore plus vexé qu'au mariage de ma sœur au moment où... Humm... vexé donc par mon ignorance totale à détruire un simple mur. ma pique l'effleurait à peine. il paraitrait que dans une colonie de nains plus au nord, ils auraient utilisé une poudre qui résoudrait ce genre de soucis. J'en doute mais les rumeurs ont parfois un fond de vérité. si vous trouviez ce genre de poudre !?! Je pourrais l'étudier.  »


« Sinon, un peu de tactique et de stratégie. On pourrait peut être éviter de foncer tête baissée sur le premier quidam venu. Les surprendre puis foncer oui, Mais foncer tel un auroch en rut... Je sais pas, c'est pas moi qui mène les premiers assauts, je suis bien derrière. Mais l'un d'entre vous ?!? Hum ??? L'unité d'un groupe plus faible vaut plus que la somme des individualités plus puissantes. Comment croyez vous qu'un peuple tel que le mien résiste aux tourments de la vie. l'unité du groupe, je vous dis. »