eorten secoua la tête...

« Si nous couchons la cage, la créature dedans sera exposé encore plus aux barbelés. Il vaut mieux la maintenir debout, sinon nous risquons de lui faire encore plus de mal. »

Cette discussion lui faisait comprendre que tous ne voyaient pas la situation comme lui....
« Bloquons cette chaine, je reste en alerte pour maintenir cette cage pendant que tu enlèves l'ancre, puis nous pourrons ouvrir la cage et sortir ce malheureux du piège dans lequel il est.... »

Il reprit sa respiration car mine de rien cette charge était loin d'être neutre....

Pour le moment Ferrèol se sentait inutile, non pas qu'il n'avait pas en vie d'aider, mais dans son état ce serait plus un handicap pour les autres qu'une aide.
Mais le problème c'est que même une aide moral ne lui venait pas à l'esprit. Depuis la sortie de la cage, il tentait de fouiller dans sa mémoire pour trouver ne serait ce une parole de Saxifrag, qui aurait pu aider à comprendre ce qu'il voyait en fasse de lu!





Elémentaire de feu: vd 15m, +4 en perception, bonus de taille de +1 à la Dextérité, dex +1, esquive +1 et un bonus d’armure naturelle de +3, Sens vision dans le noir 18 m, Combustion (+1d4 DD11).

Baguette de soin: reste 17 ch
CA:21

out ce que put en conclure Ferrèol, c'était qu'il y avait là un désir profond de faire souffrir la personne ainsi prisonnière, un peu comme une vengeance personnelle ou intime d'une personne qui voulait montrer sa supériorité et qu'il maîtrisait parfaitement les connaissances et le savoir faire pour infliger les pires douleurs au point d'en venir à la supplication pour achever ce calvaire devenu insupportable. Quant à la victime, si elle n'était pas brisée, elle devait être dans une posture horrible qui a chaque seconde devait lui faire endurer un cauchemar indescriptible. Pour rien au monde, le druide aurait voulu prendre sa place, il avait besoin de sentir le vent dans ses cheveux, il avait besoin des odeurs de la forêt, il avait besoin de liberté et ici tout semblait indiquer qu'il était impossible de boucher ne serait-ce qu'un battement de cils.

Derrière, Beorten, Vesalius et Frédrigo semblaient mettre au point un plan afin de pouvoir libérer le malheureux sans trop le faire souffrir d'avantage. mais l'attente en elle-même était elle aussi un véritable calvaire, aussi il fallait maintenant se décider et agir.

LA MAP

Modifié par un utilisateur jeudi 29 décembre 2016 21:42:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Fredrigo sortit des réflexions dans lesquelles il s'égarait, voyant que Beorten commençait à devenir tout rouge et que Vesalius s'impatientait.

Il rapprocha la première cage, y noua la corde de la manière la plus tendue qui soit pour faire contrepoids, et bloqua la roue de poulie avec l'un des pitons qu'il avait dans son sac.

« Bon, espérons que cela soit suffisant pour maintenir cette cage le temps d'en extraire le pauvre bougre !?

Au fait Vesalius, je ne sais pas de quels outils tu disposes, mais j'ai dans mon sac de bons outils qui appartenaient à Selim, quelqu'un de très doué pour bricoler serrures et pièges : je vais te les sortir et te les donner, je n'en ai guère l'usage...  »




Il s'agit d'outils de voleur de maître, si jamais tu es preneur Poulosis !?

Reste à identifier :

Sur Phvarthaart - Le sorcier de feu :

• 1ère baguette => magique
  
• 4 parchemins (1-2 et 7-8) => magique
  
• 2 dagues => magique

Sur Hellhaine - La guerrière borgne :

• 1ère plume => magique
  
• 1 Cuirasse => magique
  
• 1 Rapière => magique

eorten laissa glisser la code de l'une de ses mains, mais il garda la corde dans son autre tant que l'homme n'était pas libéré.

e groupe unifia ses forces et compétences afin de libérer ce qui était entravé à l'intérieur, un traitement spécial à n'en point douter et d'une extrême cruauté. Une fois la cage stabilisée et sécurisée, Vesalius put s'attaquer au différentes difficultés à surmonter afin de libérer le malheureux. Il coupa délicatement les filins qu'il trouva d'une extrême résistance presque aussi solide que du métal. Sans doute bénéficiaient-ils d'un traitement spécial et il eut beaucoup de mal à ne pas lui même se couper lorsqu'il serrait le filin entre ses doigts afin de l'empêcher de bouger tandis qu'avec ses outils il sectionnait les ancrages au niveau des barreaux. Un travail d'une extrême minutie qui prit pas mal de temps, de sueur, de concentration et de halètements, avant d'ouvrir ne serait-ce que le cadenas qui fermait les deux parties articulées de la cage.

Prenant une profonde inspiration, il ouvrit celle-ci permettant enfin de s'attaquer à la chaine barbelée qui saucissonnait telle une momie la victime toujours impossible à voir derrière cet amas de ferraille. Avec une grande précaution insoupçonnable chez le semi-orque qui avait plutôt l'air d'une grosse brute épaisse sans aucune finesse, il démêla l'extrémité de la chaine barbelée cadenassée sur les derniers tours de maillons, puis la déroula lentement, cherchant surtout quelques surprises cachées et se méfiant avant tout de ce qui pouvait se trouver à l'intérieur. D'autres filins avaient été accrochés aux maillons et il fallait eux aussi les sectionner avant de pouvoir dérouler. Sectionner puis dérouler un bout, puis sectionner encore et encore. Décidément, la cruauté des tortionnaires avait été crescendo.

Après un temps interminable, il avait défait quelques tours, commençant à voir du sang maculer la chaine, du sang frais, l'immersion dans l'eau de mer avait sans doute nettoyé les traces les plus anciennes. Prenant encore plus de précautions, il prit son temps pour examiner chaque maillon et repérer chaque filin tendu afin de ne pas tirer dessus et de ne pas provoquer un hoquet de retenue de douleur qu'il commençait à entendre dans une respiration lente et faible comme si la victime essayait de se concentrer en permanence pour ne pas bouger ne serait-ce qu'un iota. Puis petit à petit la victime se révéla. La dernière couche de chaine poissait du sang de la victime et se déroulait par le bas, remontant des pieds à la tête. Ainsi se révéla l'individu ainsi que la destination des filins. Chaque filin tendu possédait un hameçon qui transperçait de part en part la peau. Le filin étant tendu, si on le bougeait, on aggravait la blessure provoquant un léger saignement. Le corps du pauvre bougre était transpercé de toutes parts par des hameçons, comme si tous les poissons de l'océan se vengeaient contre celui qui représentait leur ennemi : le Pêcheur.

Le jeune homme tenait à peine sur ses jambes, ses vêtements n'étaient plus que des guenilles et son corps montrait de graves blessures, contusions mais aussi de profondes entailles. Il avait des hameçons qui lui transperçaient les paupières et les lèvres, l'obligeant à garder les yeux ouverts sans ciller et la bouche toujours grande ouverte sans pouvoir empêcher quoi que ce soit d'y entrer, surtout lorsque la marée devait être haute. C'était la première fois que Vesalius et Beorten voyait ce personnage. Il avait l'air plus jeune que Frédrigo et Ferrèol lorsque ce dernier était sous sa forme humaine, les cheveux blonds cendrés, la peau hâlée par la vie au grand large, des yeux bleus-gris aux pupilles pailletées, il regardait hagard ses sauveurs. Son regard se posa vers le druide enflammé et son visage se détendit. Une voix faible et calme put enfin sortir - « Tu en as mis du temps... Mon ami... » - Fit-il dans un soupirs. Puis il put enfin se laisser aller, glissant au sol tandis qu'il relâchait une pression et une concentration qu'il avait dut maintenir sans doute pendant des heures...

LA MAP

etrouvant forme humaine en un rien de temps, Ferrèol rattrapa L'Pêchou avant que celui-ci ne glisse au sol inconscient. Le druide examina minutieusement le corps de son ami. C'était incroyable de le voir encore en vie après le traitement qu'il avait subit. Il revoyait encore la griffe des récifs géante s'emparer de lui entre ses pinces durant leur naufrage. Les pinces avaient broyé les os de la colonne, déplaçant plusieurs vertèbres et probablement brisant des cottes. Puis le ou les tortionnaires l'avaient quelque peu maltraité, on pouvait voir plusieurs marques de coups formant des traces pourpres violacées ou encore des traces de brûlures au fer rouge ou enfin des profondes entailles comme si on s'était livré à des expériences anatomiques ou chirurgicales dans la recherche perpétuelle de faire souffrir sans faire mourir. Quoique... Il fallait tout de même une bonne dose de volonté , de ténacité et de résistance pour encore pouvoir survivre à ça. Au final, son, sa ou ses bourreaux l'avaient constellé d'hameçons comme si son métier de pêcheur était devenu son accusation et donc sa condamnation. Transpercé de toutes parts par les hameçons dont il se servait pour attraper du poisson, puis immergé dans l'eau de mer, c'étaient es poissons eux-même qui finiraient par e bouffer et non l'inverse. Mais tout ceci n'expliquait pas les énormes mesures prises pour l'entraver et l'immerger, comme en témoignaient la chaîne barbelée et l'encre suspendue sous la cage. C'était comme si on voulait s'assurer que malgré son état, on s'était assuré qu'il n'avait vraiment aucun moyen de se sortir de là ou alors que son sauvetage serait voué à l'échec voire extrêmement difficile. Pourtant ce n'était que Luke, un simple pêcheur...

Ferrèol sentait encore la vie chez son ami. Il avait besoin de soins, à commencer par lui enlever tous ces hameçons sans aggraver les blessure, puis ensuite réduire les fractures et remettre la colonne en place et enfin si on voulait accélérer la guérison et le voir rapidement conscient alors user de la magie de guérison d'une façon ou d'une autre. Mais en l'état, le pronostic vital était engagé...

LA MAP

Vesalius était resté observer la scène des retrouvailles entre les deux amis. De vrais potes, on dirait. Il contemplait pour la première fois le transformiste sous sa vraie forme. Il n'aurait pas cru voir apparaître un petit gros. Une corpulence démentie par des gestes d'une aisance insoupçonnée. Un peu comme lui, toute proportion gardée. Il voulut proposer son aide, mais Ferréol se débrouillait fort bien seul.

Aussi détourna-t-il son attention sur le prisonnier. Rien ne trahissait ce qui avait pu lui valoir un tel enfermement. Aussi incompréhensible que la façon dont il avait résisté à pareil traitement, du reste. Il était mourant, mais vivant ! La proposition de rester sur place l'arracha à ses soupçons naissants. Il grogna. Sa main droite essuya la sueur de son front, laquelle dégoulinait après les efforts nécessités par le halage de la cage et la concentration intense exigée par la libération des serrures et des filins.

« Frédrigo a raison. On ne peut traîner ici. Ce serait mieux de poursuivre notre nettoyage de cette... immonde vermine. » Il posa une main sur l'épaule de bouboule, sa voix s'adoucit de façon étonnante. « Si je peux t'aider dans tes soins... Mais je crois qu'il lui faut surtout une bonne dose de magie pour le sortir de cet état. » Il retira sa grosse paluche et sourit. Ou grimaça, difficile à dire. « Content de te voir en chair et en os, Ferréol. C'est bien ta forme réelle, n'est-ce pas ? »

Il jeta un bref coup d'œil vers ses deux autres compagnons et croisa les bras. « Bon. Peut-être pouvez-vous nous dévoiler qui est vraiment votre ami Luke ? Un homme normalement constitué n'aurait pas survécu à cette torture. »

Ferrèol sorti sa baguette qu'il utilisa par deux fois, son ami était dans un état plus que critique et il fallait faire au plus pressé. Puis il répondit à ses nouveaux compagnons, « Mmm, on peut aussi dire que c'est la première fois que je vous vois avec mes propres yeux, bon, je suis d'accord pour vous dire qu'il y a une moins grande différence que pour moi!! »
Alors qu'il commençait un travaille soigné sur le corps du pèchou, pour lui enlever les premiers hameçons, il continua « S'il est transportable, c'est difficile à dire!!
Tout ce que je sais c'est que nous avons deux blessés très grave à nous occuper!!

Mais je suis aussi d'accord pour entreprendre le nettoyage de ce taudis!!

Ce que je vous propose, pendant que je tente d'enlever les hameçons les plus critiques, voyez s'il n'y a pas des couchage pas loin, de mémoire, le mousse en bas quand il a fait le plan, il me semble qu'il a décrit des chambrés pas loin?
Ce serait déjà un plus si on pouvait mettre nos deux blessés sur une paillasse! »




Baguette de soin: reste 15 ch
CA:21

Modifié par un utilisateur vendredi 6 janvier 2017 12:47:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

eorten voulut suivre son ami, mais la vue de l'homme dans les bras de Ferréol le ramena à sa mission première : Aider les gens. Il aida donc le pretre de la Nature à soigner leur ami Luke.



Il précisa malgré tout à l'attention de son compagnon demi-orque
« Fais attention à toi, ne prends aucun risque. Les gens qui vivent ici ne sont pas des être normaux »

Modifié par un modérateur dimanche 8 janvier 2017 14:30:55(UTC)  | Raison: Non indiquée