Je termine la boisson infusée que j'ai devant moi et me lève d'un bond léger
« C'est donc réglé! Merci maître tavernier, nous discuterons ensemble des détails et reviendront vers vous. »
Je me tourne vers le groupe, puis vers le tieffelin, affichant un large sourire
« Il me semble que nous avons tous à faire, retrouvons nous ici pour le déjeuner et faire le point sur nos progrès, enfin pour ceux qui le souhaitent. Sieur d'Ouerk, si vous le voulez bien... »
J'accompagne mes paroles d'une petite courbette et d'un geste théâtral de la main vers la sortie

A l'invite de l'elfe noir Hugo se leva.
« Il est effectivement temps d'y aller, je n'ai pas envie de souffrir de l'humeur de dame Crysania si elle a passée une mauvaise nuit, je ne suis pas si téméraire » dit il en souriant.
« Allons-y  »et il se dirigea vers la porte.

Juan, à la suite de ses camarades, se leva et annonça son point de vue.

« Bien, je suis aussi de la partie pour le convoie. Surtout qu'il y a moyen de faire d'une pierre deux coups avec ça. »

Se touchant le nez du bout de l'index, il continua «  M'étonnerai pas des masses qu'au moins un des trois dont la tête est mise à prix si ce n'est plus ne soit impliqué là dedans. Juste pour vérifier les liens, je vais aller demander au tavernier la date de la première attaque. Après, j'irais faire les achats. Par contre, si vous voulez que je vous achète un truc, faudra surement m'avancer. Je compte vider presque entièrement ma bourse pour mes achats. Donc, à part l'haramaki, rien d'autre ? »

Après la réponse de ses camarades, il partit se renseigner sur la date de la premiere attaque de convoie, puis se dirigea vers le premier de ses objectifs : le forgeron.

Modifié par un utilisateur mardi 30 août 2016 22:21:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

C’est donc décidé et les aventuriers se mettent en route, le chemin de Snirff, Hugo, Zszaufeiin et Tim est commun puisqu’ils se dirigent tous vers les baraques de la garde. Juan quant à lui va questionner un peu plus le tavernier. Ce dernier lui apprend que les attaques ont commencé il y a environ un mois et demi et qu’il a persisté depuis en tentant diverses approches. Il a essayé de camoufler son chariot, d’embaucher une escouade ou même d’envoyer plusieurs petits chariots mais rien n’a eu l’air particulièrement efficace. A quelques occasions il n’y a pas eu d’attaques mais ça ne semblait pas spécialement en lien avec les contre-mesures du tavernier.
Après sa discussion, il sort et n’a aucun mal à localiser le forgeron car il entend au loin le bruit régulier du marteau qui bat le fer. Lorsqu’il rentre dans la boutique, un jeune homme qui a l’air de manquer sérieusement de sommeil l’accueille. Il a l’air particulièrement jeune pour tenir une échoppe seul mais personne d’autre ne semble présent. Il semble très heureux de voir rentrer un client
« Bonjour bonjour ! Bienvenu chez moi, que puis-je pour vous ? »
Le forgeron dispose de tout l’équipement standard
Les quatre autres aventuriers traversent le village dans l’autre sens et sont à nouveau frappés par le peu d’activité, elle semble effrayée et paralysée et les gens croisés ont l’air anxieux. A tort ou à raison, le problème des elfes semble être dans tous les esprits. En traversant la petite place, ils remarquent un homme en robe noire encapuchonné qui crie, ignoré par le peu de populace présente :
« LA FIN EST PROCHE ! L’AUBE DE LA NUIT ARRIVE ! LA FIN EST PROCHE ! CONVERTISSEZ VOUS ET SOYEZ EPARGNES ! »
De l’autre côté de la place se trouve la caserne. C’est un bâtiment assez imposant par rapport au reste du village et on peut apercevoir des patrouilles régulières, ce qui donne une impression d’ordre et de contrôle. La lourde porte en bois à double battant est gardée par deux soldats en cotte de maille, chacun armé d’une hallebarde. Ils restent impassible à l’arrivée des aventuriers.
Phase courte volontairement pour 1- laisser Crysania choisir ce qu’elle veut faire 2- laisser la place à une petite conversation si vous le souhaitez, désolé Juan qui a priori est tout seul =) Je vous laisse la terminer vous-même en faisant avancer l’action

Modifié par un utilisateur samedi 3 septembre 2016 10:31:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une fois dehors Zszaufein fit une remarque non dénuée de sens au tiefflin:
Tu as raison, j'ai connut des jours meilleurs, je n'ai même pas réussit à me convaincre et pourtant e suis quelqu'un de très naif.... Je ne vois que trois possibilité:
« Soit le village est prit à la gorge et il n'a pas le choix; ou bien il ne compte pas nous payer en nous mettant la milice sur le dos. Dernière possibilité que j'entrevois est qu'il fait partit de la bande et estime que l'on a aucune chance de survie. Au final ça ne change rien pour moi, je ne l'aime pas et le moindre prétexte me va pour lui régler son compte, je verrais bien la p'tite servante prendre sa place, ça me déplairait pas. »
Tandis que le groupe restreint se dirigeait pour mener à bien leur mission ils passèrent devant une sorte prophétiseur, Hugo ne put s'empêcher de rire en entendant le discours du personnage.
« Les drows et les fils de démon arpentent les rues du village, pas étonnant que la fin du monde est annoncé. »
Retrouvant bien vite son sérieux il glissa ensuite à l'elfe noir:
« Il faudra malgré tout faire attention à ce guars, c'est le genre de personnage qui montent la foule contre nous pour nous mener au bucher alors que l'on revient à peine de sauver la veuve et l'orphelin ». dit il amèrement.

Je décide de suivre les autres, laissant Juan vaquer à ses occupations.

«  Attendez moi, j'arrive. Si il y a besoin de l'intimider, laissez moi faire. »

Nous passons à coté d'une sorte d'auspice funeste criant que la fin était proche. Je ne pus m'empêcher de rire en pensant à un jeu de cartes qu'on avait l'habitude de jouer à la tribu...
Arrivés devant les gardes, je reste en retrait et laisse mes compagnons nous introduire.

Modifié par un modérateur lundi 12 septembre 2016 21:45:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Hugo et Zszaufeiin arrivent un peu avant leur camarades devant les gardes. Le garde est poli et professionnel lorsqu'il répond à la question de l'elfe noir :
« Oui, le commandant Barn nous a prévenu de votre arrivé, vous devez allez voir notre intendant... Passez les portes derrière moi et montez l'escalier, son bureau se situe sur la droite ».
Les deux aventuriers, suivis par le petit lézard de compagnie de l'elfe noir, suivent le chemin indiqué et trouvent sans problème le bureau en question. La porte est ouverte et ils aperçoivent le fameux intendant assis derrière un bureau en train d'écrire sur un parchemin. Même s'il est difficile de voir sa taille dans cette position, l'homme est de faible constitution, son visage mince affiche une concentration extrême et il replace sans cesse deux petit morceaux de verre cerclés de métal posés sur son nez. Lorsqu'il entend les aventuriers arriver, ils ne lève pas les yeux et annonce
« Vous devez être les protégés du seigneur Tharn... Barn m'a prévenu de votre arrivée... Vous avez des choses à vendre? Ne vous attendez pas à ce que je vous fasse des fleurs, j'ai un métier à faire et nous sommes loin de rouler sur l'or »
Il pose en suite sa plume, retire ses lunettes et tourne vers les non humains un regard froid et calculateur

Snirff, Tim et Crysania suivent quelques mètres plus loin, ils arrivent près des gardes quelques secondes après que leur compagnons entrent. A nouveau le garde est professionnel et poli lorsqu'il répond :
« Le commandant Barn nous a prévenu de votre arrivée, la première porte à gauche vous mènera dans la chambre commune, traversez la pour le trouver tout au fond »
cette fois aussi, les aventuriers trouvent le chemin sans problème. Alors qu'ils approchent du bureau, la porte s'ouvre violemment et le dénommé Barn en sort, il s'arrête immédiatement en reconnaissant les aventuriers
« Ah... Bonjour! Je suppose que vous avez bien dormi? Son oncle peut être antipathique mais Aliya est une petite merveille, elle s'occupe toujours très bien des clients »
Il se rappelle soudain la raison de leur présence
« Je dois aller régler une dispute mais je vais d'abord vous conduire au prisonnier. Je ne pourrai pas rester avec vous mais s'il y a le moindre problème, n'hésitez pas à appeler le geôlier. »
Il les conduit ensuite aux prisons qui se situent dans le sous-sol du bâtiment. Lorsqu'il entre le geôlier se met au garde à vous, les salue et leur ouvre la porte.
Barn les conduit ensuite à la dernière cellule, passant devant quelques ivrognes en train de cuver. L'elfe en question est toujours ligoté et bâillonné et semble particulièrement en colère. Barn fait signe au geôlier d'ouvrir la porte et s'excuse
« Je dois vous laisser mais je ne devrai pas en avoir pour très longtemps. Tenez moi au courant lorsque vous aurez fini »
Il se tourne vers le geôlier
« N'hésitez pas à faire appel à lui en cas de besoin »
Il s'en va ensuite d'un pas vif.

De l'autre côté du village, le forgeron sourit de plus belle
« Bien sur messire, j'ai tout ce qu'il vous faut et je peux vous faire un super prix! Vous ne trouverez pas mieux ailleurs! Ca fera une pièce d'or pour le hamaraki, 5 pièce d'argent pour le lingot de fer et 1 pièce d'argent pour le charbon »
N'attendant pas la réponse de l'aventurier, il part dans son arrière boutique en trottinant. Il revient un instant après avec le matériel demandé

Lorsqu'Hugo laissa tomber sur le plancher son fardeau chargé des différentes armes récupérés les vibrations du choc firent vibrer les vitres.
« Effectivement nous avons récupéré une ou deux choses que nous accepterions de vous vendre si le prix est correct, mais c'est mon ami ici présent qui s'occupera de la tractation. Pour ma part je manque trop de patience pour ce genre de choses, j'ai toujours l'impression que l'on cherche à me voler et après je m’énerve donc je vais le laisser faire. »

Désignant une des affiches des personnes recherchés qui trainait sur un coin du bureau Hugo repli la parole:

« En tout cas vous avez suffisamment d'or pour afficher ceci, si vous nous en disiez un peu plus sur ces avis de recherches. »

Le comptable ricane :
« 200 pièces d'or pour ces armes médiocres? Je vous en offre 100 et c'est non négociable, si cela ne vous convient pas, allez donc voir le forgeron et revenez lorsqu'il refusera de vous les prendre »
Il reporte son regard sur Hugo
« Je m'occupe des finances, pas des avis de recherche! Tout ce que je peux vous dire c'est que si un officier m'apporte l'assurance que vous avez repli la prime, je vous donnerai la somme qui est inscrite sur l'affiche.Allez donc vous renseigner au bureau des chasseurs de primes, remontez le village vers le nord, c'est deux rues au dessus de la taverne de l'ours riant »
diplo du comptable (thread dés) : 21

Modifié par un modérateur lundi 5 septembre 2016 12:00:13(UTC)  | Raison: Non indiquée