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Offline mdadd  
#81 Envoyé le : samedi 11 octobre 2014 15:19:22(UTC)
mdadd
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De l’avis général, il n’y avait à priori aucune utilité de faire escale à Port Énigme. L’ Pêchou manœuvra lentement dans le port entre les dromons, caraques, frégates et gabares qui mouillaient majestueusement. Craquements de bois et des cordages qui se tendaient, clapotis de l’eau qui venait battre les flancs des navires, le vent apportait de la mer un air salin humide qui ne tardait pas à tremper les vêtements inappropriés. Ce n’était pas le cas du groupe qui était désormais chaudement vêtu en cette fin d’hiver. Les eaux devaient être glacées et l’air froid et humide était insupportable. Les eaux du port étaient par moment agitées par les griffes des récifs qui se battaient pour de la nourriture que les canaux de la ville rejetaient à la mer. Ces déchets étaient parfois de source organique… humanoïde pour ne pas dire humaine. Les rixes de la nuit avait eu son lot de morts et certains avaient été tout simplement été démembrés pour ne pas, sans doute, qu’on les reconnaisse et les morceaux jetés dans les canaux afin d’être débarrassés dans le port. Les griffes des récifs étaient des sortes de monstrueux carnassiers vicieux, ressemblant à des gros homards devant et à une anguille derrière, des piques rouge sang sur toute la longueur de leur corps de 3-4 pieds. Lorsque Luke montra au groupe une de ces créatures entrain de se battre pour un morceau de chair humaine, il expliqua que ces monstres chassaient des poissons, des crabes géants, des dauphins et s’en prenaient même parfois aux créatures terrestres qui s’approchaient à moins d’une centaine de pas du rivage. Dans les zones habitées, les griffes du récif s’attaquaient à ceux qui venaient chercher des trésors sur les plages, aux plongeurs et aux pêcheurs qui venaient ramasser des coquillages ou encore pratiquaient la pêche de rivage. Ils allaient même parfois à l’encontre de leur nature solitaire pour coordonner des attaques avec d’autres griffes du récif – « Oh l’est d’ vraies plaies c’te salop’rie là ! L’ pinces sont si puissantes qu’elles peuvent vous arracher l’ bras d’un coup sec. Pour les pêchoux comme nous, le déchirent l’ filet pour bouffer l’ poiscaille ! Au large y’a pas d’ça pour sûre. Alors faites gaffe à pas laisser trainer l’ main dans l’eau ou à passer par d’ssus bord. Ça t’ réduit en charpie un gars en moins d’ temps que l' faut pour l’ dire ! »

La barcasse avança calmement vers la grande et majestueuse arche qui marquait l’entrée du port depuis l’embouchure de la Grande Velashu. Au-delà le Golfe de Varisie attendait les navigateurs et marins. Tous levèrent les yeux vers cette antique construction d’une autre ère et pouvait voir les runes qui étaient gravées dans la pierre. L’ Pêchou se signa et dessina un papillon sur sa poitrine avec le pouce, lorsqu’il passa dessous. D’autres pêcheurs prenaient aussi la mer par cette matinée qui maintenant avançait. Des bateaux de toute sorte hissaient leurs voiles une fois l’arche passée et chacun se signait en passant dessous, en guise de respect ou de superstition. L’ Pêchou se mêla à cette flotte de pêche d’une bonne vingtaine d’embarcations. Dans l’embouchure du fleuve, il tendit simplement la voile, laissant les focs et la corne roulés, afin de ne pas paraître trop disparate par rapport aux autres. Chacun regardait l’autre avec suspicion et parfois même un œil malveillant – « L’ vont pas révéler sa zone d’ pêche aux autres. C’est des s’crets qui s’gardent d’ père en fils. Certains s’ront bredouilles, d’autres auront l’ filet plein. Des fois quand un pêchou vient lancer l’ filet dans l’ zone d’un autre, ils peuvent s’ battre comme des chiffonniers et aller même jusqu’à s’ tuer. Alors j’ vous dis pas quand un étranger comme nous prend la mer avec eux… L’ vont pas j’ter l’ filet tant qu’on s’ra en ligne d’ mire. Mais prendre l’ mer tous ensemble, c’est aussi éviter l’ pirates que c pour sortir comme pour entrer. Et ça l’ savent ben. Alors tant qu’ l’ barrière l’est pas passée, on peut rester avec. Après chacun son cap ! J’ hiss’rai l’ voiles quand on s’ra au large, sinon l’ pirates vont attaquer direct. Toutes voiles dehors, on r’ssemble pas aux autres pêchoux. Et on f’ra une cible d’ choix. Sur l’ cotte l’ long d’ l’embouchure, y’a des guetteurs. L’ communiquent avec des miroirs aux bateaux des îles. Faut pas longtemps pour l’ pirates pour lancer un raid. Si on éveille leur curiosité, on s’ra attaqué. Dois m’ rester l’ ptit filet dans l’ malle à l’ proue. Sortez-le et commencez à l’ démêler comme qu’ si on s’ préparait pour eun pêche. 2-3 gars pas plus. L’ barcasse d’ pêche l’a pas autant d’ passagers en principe. Vous autres, j’ vous conseille d’ vous mettre sous l’ toile en attendant l’ grand large. »

Il fallut moins d’une heure pour que le bateau quitte l’embouchure de la Grande Velashu et commence à être agitée par des vagues un peu plus hautes de la mer du Golfe de Varisie. Sur leur droite s’élevaient hautes falaises et monts rocheux des Montagnes Galphiaques, ils allaient caboter le long de ces hauteurs de pierre qui parfois se perdaient dans les nuages d’altitude. Ils avaient de la chance, le temps était plutôt clair, tempête de ciel bleu et de soleil qui se reflétait dans les eaux azur du Golfe, leur donnant un aspect plutôt idyllique. Les bateaux de la flotte se séparèrent pour gagner leurs zones de pêche tandis que L’ Pêchou redescendait de nouveau le beaupré, hissait les focs et la corne. Toutes voiles dehors, le vent s’engouffrait dedans, faisant prendre une gîte importante à la limite de toucher le bastingage et donc à la limite de chavirer, mais faisant gagner une vitesse qui dépassait de loin celle des bateaux de pêche. Étaient-ils hors de danger des pirates ? En tout cas ceux-ci auraient besoin de bateaux rapides et maniables pour rattraper ce beau diable de Luke… Dans les eaux du Golfe, la navigation paraissait moins compliquée que sur le fleuve. Le vent ne tournait pas, il n’y avait pas de remous et courants contraires et encore moins de méandres à négocier. Pendant un moment, L’ Pêchou resta à la barre sans broncher, maintenant le cap et tendant les voiles ou relâchant suivant le vent lorsque l’embarcation virait légèrement en suivant la cotte. La plus grande attention consistait à éviter le chavirement pour une petite barcasse ayant une voilure surdimensionnée. Il fallut un peu moins de 5 heures à l’ensemble pour approcher d’une île qu’ils avaient en ligne de mire depuis un moment. Durant ce temps les bateaux de pêche étaient bien loin et rares étaient les hauts de mât encore visibles et plus que tout, aucun pirate n’était venu leur faire la course ou les arraisonner. Presque une promenade de santé en somme.

La barcasse allait donc passer entre la cotte montagneuse et une île. Celle-ci était boisée et paraissait calme, ne présentant pas le moindre signe de vie. Une corniche basse formait une épine dorsale qui courait tout du long. Ses pentes étaient couvertes d’une épaisse forêt aux arbres hauts aux couleurs vert sombres, ne laissant apparaitre aucun endroit abrité ou sûr pour jeter l’encre à l’abri d’une crique ou d’une anse. Au sommet de la crête, à son point culminant, deux tours de pierre semblaient défier quiconque de s’approcher, telles des sentinelles prêtes à tirer en cas de menace. Par ailleurs, des récifs apparaissaient par endroit, au gré des flots, des courants et des marées, annonçant que toute tentative d’approche était très risquée – « Le Coude du Diable » – Commenta L’ Pêchou presque à mi-voix, comme si parler fort risquait de réveiller quelques malédictions anciennes. Il fallut un peu moins d’une heure pour laisser l’île derrière eux. Sur ses pentes Nord-Est, était apparu un immense cratère, non pas comme un volcan qui s’éveille, mais plutôt comme si quelque chose d’énorme était tombé à cet endroit là, ayant provoqué un énorme trou et brûlant la forêt alentours. Les pentes calcinées s’étendaient jusqu’à la mer et l’incendie ne s’était pas énormément propagé autour du cratère. Il ne restait à présent plus qu’une terre noircie, de nombreux troncs calcinés sans branches ni feuilles, montrant la densité de la forêt qu’il y avait d’antan. Certains se dressaient vers le ciel telles des piques, d’autres étaient couchés comme si un puissant souffle les avait déracinés. Ferrèol détermina que l’évènement avait dû survenir tout au plus il y avait un ou deux ans. Puis l’île quitta l’horizon des voyageurs. Désormais sur leur gauche, leur vision s’arrêtait vers d’autres montagnes entourées de nuages grisâtres : les Monts de Brumes. Toute l’après-midi, passa à naviguer sous un vent favorable et un ciel clément, mais le crépuscule s’annonçait tout comme les nuages sombres qui s’amoncelaient et que les vents poussaient vers les montagnes. Luke et Ferrèol étaient inquiets. Le jeune druide avait sans difficulté compris ce qui s’annonçait et ce qui préoccupait son ami d’enfance. Les nuages allaient buter contre les falaises et revenir sur eux en un grain digne des grandes tempêtes. Une tempête n’était jamais bon en mer. Déjà les vents devenaient plus irréguliers, soufflant parfois en rafales, les mouvements de roulis et de tangages devenaient plus forts, la mer se formait et les vagues s’élevaient de plus en plus pour dépasser la hauteur du mât. Bientôt les courants deviendraient forts, il faudrait affaler les voiles et ne laisser que le petit foc pour pouvoir garder une manœuvrabilité et ne pas se laisser balloter par les courants jusqu’à être projetés sur les récifs près des rivages. Pour l’heure le paysage ne présentait aucun abri digne de ce nom, dès la nuit tombée, la tempête serait là et il serait peut-être trop tard. Il leur restait moins d’une heure…

Le ciel devint sombre assez rapidement, les eaux agitaient la barcasse telle une coquille de noix mais L’ Pêchou parvenait, par on ne savait quel miracle, à maintenir à flot sans chavirer, malgré les énormes vagues qui passaient par-dessus le bastingage et venaient inonder le fond du bateau. Chacun scrutait les falaises à la recherche d’une faille, d’une anfractuosité, d’une crique, d’une anse, d’un abri même une grotte pour pouvoir attendre que la tempête faiblisse et passe. Le danger était imminent et à tout moment, la barcasse risquait de chavirer ou de se disloquer sous les coups de bélier que faisaient les vagues sur la coque. Tout craquait, tout inondait, tout était trempés, mais ça tenait encore à flot, lorsque soudain, une lumière apparut depuis la cotte, une lumière encore lointaine mais qui éclairait telle un phare dans la nuit. L’ Pêchou était obligé de hurler pour que sa voix se fasse entendre par delà les hurlements du vent et des vagues – « J’ savais pas qu’ y’ avait un phare dans c’ coin là ! En même temps j’ suis allé qu’une fois de c’ coté y’a quelqu’ z’ années. C’est comme c’ cratère sur l’ile, ça y était pas avant ! En principe l’ phare guide l’ marin dans l’ tempête vers un abri. On peut essayer ! Qu’est-ce vous en dites ? »

Modifié par un utilisateur samedi 11 octobre 2014 15:33:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Kolimar  
#82 Envoyé le : dimanche 12 octobre 2014 23:36:17(UTC)
Kolimar
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Denmel
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Denmel détestait la mer. Même s'il n'en disait rien, il avait une aversion pour tout ce qui se rapprochait d'une baignade dans de l'eau, ou dans n'importe quel élément d'ailleurs. Il se baignait quand cela avait un sens comme pour se laver, mais se baigner dans la mer relevait d'une profonde aversion pour sa part. Alors quand cette dernière commença à s'agiter dans tous les sens, il se voyait déjà en train de nager parmi les poissons et bien d'autres bêtes bien moins amicales.

« Je suis d'accord pour accoster le plus rapidement possible. Il me semble inutile de tous nous retrouver dans l'eau pour rien. »Cria-t-il.

La remarque du pêchou intrigua quand même Denmel. En général on se souvenait d'un phare, surtout quand on était marin. Et construire un phare prenait du temps, surtout sur une île isolée. Le nom de l'île l'avait fait sourire dans un premier temps. En général les gens donnaient des noms de ce genre quand il ne comprenait pas quelque chose ou qu'ils avaient peur de cette chose. Restait à savoir à quel cas s'appliquait le nom de cette île. Mais une chose était sûr, il était trempé et Denmel voulait se mettre au sec. Alors même si un démon sortit de son antre lui barrait le passage, Denmel trouvait un endroit pour se sécher.
Offline Silenttimo  
#83 Envoyé le : lundi 13 octobre 2014 10:33:09(UTC)
silenttimo
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Fredrigo hausse la voix pour se faire entendre.

« Je suis du même avis que Denmel, mieux vaut attendre que le grain passe, en espérant ne pas perdre trop de temps dans notre course contre les cycles solaires, et en voyant la moue dubitative du sieur Tangletorn, je suppose que comme moi, il s'interroge sur la réalité de ce phare !

Des naufrageurs peut-être ?
Mais avons-nous vraiment le choix !?

Luke, s'il y a la moindre chose que je puisse faire pour faciliter la manœuvre ou l'accostage, dis-le moi. »


Fredrigo, bien qu'agrippé au rebord de la barcasse, était prêt à donner un coup de main au pêchou.

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Offline Uktar  
#84 Envoyé le : lundi 13 octobre 2014 22:27:31(UTC)
Uktar
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Regardant toujours l'horizon le plus loin possible, Ferrèol avait vu arriver la dégradation, mais suivant l’attitude du péchou il avait laisser celle ci se rapprocher, ou plutôt il avait laisser Luke plonger en son cœur. Mais quelle autre solution avait il eu??

Mais maintenant, il ne comprenait pas l'hésitation du pécheur, il y avait une tempête, et un phare, rien de plus normal!!

« Luke, est ce que la dernière fois tu es passé de jour, est ce qu'il y avait également une tempête??

J'aurais bien été faire un tour d'un battement d'aile, mais j'ai une peu peur que les vents soient un peu trop fort pour moi!!  »


Puis le druide s'accroupit et rapprocha de quoi faire un feu en toute sécurité, « de toute façon je pense qu'il faut qu'on se mette à l’abri pendant la tempête!!!! »

Il avait encore en tête sa traversé d'un océan à la nage, et il savait que la plus part de ses compagnons ne le pourraient pas!!!
Offline mdadd  
#85 Envoyé le : mardi 14 octobre 2014 21:28:38(UTC)
mdadd
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Le vent soufflait fort et par rafales. Difficile de s’entendre lorsque la pluie s’y ajouta à son tour. D’abord les rafales de vent envoyaient des gerbes d’eau en pluie fine qui détrempait tout, mais très vite, la pluie devint forte et drue, des trombes d’eau comme si on jetait des seaux. La visibilité sous les nuages noirs gorgés d’eau et d’éclairs était quasi nulle. La mer était devenue une étendue sombre dont il devenait difficile de voir la houle malgré l’écume qui coiffait certaines grosses vagues et les falaises qui se dressaient sur leur tribord étaient une masse encore plus sombre qui se dressaient : comme une frontière infranchissable et hostile. Par delà les éléments qui se déchainaient, L’Pêchou tentait de maintenir la barcasse à flot, ce qui relevait de l’exploit. Il hurla en réponse à Ferréol – « J’suis passé qu’une fois… Et y’avait beau ! Ca fait qulqu’ temps maint’nant ! Me souviens pas qu’y avait c’te phare ! Pas l’ choix ! Le va pas t’nir l’ mer par c’ temps ! Si on suit pas l’phare on est perdu… Si on l’suit… C’est p’têt des naufrageurs comme qui dit l’ Tampoli ! ‘Tention !.. Ca va s’couer !.. Arrimez-vous à c’que vous pouvez ! »

Toujours à la manœuvre, L’Pêchou courait sur le bastingage tel un équilibriste sur une coquille de noix ballotée en tout sens. Parfois bondissant, parfois écrasé par les mouvements de roulis et tangage que provoquait la houle, il affalait les voiles, les sanglaient aux mâts et beaupré, il récupérait in extrémis la barre pour ne pas chavirer puis laissait le petit foc tantôt se gonfler, se détendre ou changer soudain de direction dans un claquement sec, au gré des rafales de vent. Des brassées de mer passaient par-dessus bord pour inonder la coque. Le groupe eut fort à faire pour écoper et se tenir à ce qu’ils pouvaient, le mât, le bastingage, les uns aux autres. La nature leur rappelait à quel point elle était beaucoup plus forte que els hommes et qu’ils n’étaient que fétus de paille dans un vaste océan. A la force des bras, L’Pêchou arrivait malgré tout à remonter la lumière vacillante d’un feu allumé dans les hauteurs et que probablement des miroirs concentraient la lumière vers la mer. Le temps paraissait soudain suspendu aux éléments, chacun commençait à avoir les muscles tétanisés par les efforts, ne serait-ce que pour se tenir et d’aucun se demandait si finalement, ils allaient en réchapper. La quête des jeunes héros de Khelgür pouvait s’arrêter là en un instant, sur une erreur de manœuvre du Pêchou…

Le bruit, le vent, l’eau salée, soudain la promenade en mer n’avait plus rien d’idyllique, c’était plutôt un cauchemar. Quelque chose tarabustait Ferrèol depuis un moment sans qu’il parvienne vraiment à savoir pourquoi. A mesure que le temps passait, l’inquiétude était de plus en plus grande et souvent des respirations s’arrêtaient lorsqu’un mouvement de la barcasse annonçait une catastrophe imminente, mais à chaque fois, pour le moment, L’Pêchou parvenait à ramener le tout en équilibre précaire évitant le naufrage. La côte s’approchait, les falaises se dressaient telles des remparts de roc vertigineux vers lesquels la barcasse allait sans aucun doute se fracasser. Les vagues déferlaient dessus formant de grandes gerbes écumantes qui s’élevaient à plus de 20 pieds. Chacun se préparait au choc. Après un temps interminable, toujours en se guidant à la lumière du phare, la barcasse montait puis descendait mais s’approchait inexorablement de falaises et des récifs les bordant. L’Pêchou ne pouvait se fier et faire confiance qu’à la lumière du phare qui devait en principe les mener vers un abri. Dans un ultime mouvement de tangage, alors que tout le monde s’attendait à un choc violent et au fracas de bois sur la roche, l’embarcation s’engagea subitement dans une faille, portée par une vague, comme si elle surfait dessus. Les falaises se chevauchaient presque et laissaient un étroit passage jusqu’à une petite crique comme il en existait des centaines, mais qu’il fallait connaitre car invisible depuis le large. Les eaux paraissaient moins agitées ici. La houle se brisait sur les falaises à l’entrée et ne laissaient que des vagues encore assez fortes avec un courant puissant qui poussait la barcasse vers un rivage déchiqueté dans la roche. La crique n’était pas très grande et il n’y avait à priori pas de plage, juste un rivage déchiqueté par les rochers. Le fond de la barcasse racla sur quelque chose. Durant un éclair de la tempête, on pouvait voir que les eaux de ce havre de paix étaient parsemées de récifs, hauts fonds et surtout… De carcasses pourrissantes de navires échoués, éventrés sur les rochers, les planches et bois de leur coques se dressant telles les ossatures d’un squelette gigantesque. Il n’y avait pas que des petits bateaux de pêches dans ce fatras. Un autre bruit plus sourd et sinistre, suivit d’un choc monstrueux stoppa net la barcasse. Le craquement du bois, la gite soudaine qui faisait pencher l’embarcation sur le côté, la voie d’eau qui venait de se former et la barcasse qui paraissait vouloir se briser en deux. Tout le monde fut projeté vers l’avant. L’Pêchou qui était en équilibre et qui se tenait à son bout relié en haut du mât aurait pu ne faire qu’une virevolte si le mât ne s’étairt pas brisé sous l’impact. Il vola et disparut dans les eaux sombres, agitées et glacées...

Il pleuvait averse, la barcasse venait de s’éventrer sur un récif et se maintenait dans un équilibre précaire, tout le monde s’était entassé les uns sur les autres sous le choc et une main surgissait des flots - « 'fant d' putain ! Vais leur faire bouffer les couilles ! » - L’Pêchou n’avait pas lâché la corde et se hissait laborieusement pour s’extirper des eaux troubles et agitées en espérant que le cordage qui retenait encore le mât brisé à la barcasse tiendrait le temps qu’il regagne le bord. En attendant il fallait sortir de là et trouver un refuge sur le rivage. Mais impossible de dire quelle profondeur il y avait ni s’il était possible de trouver un abri quelque part là-bas. Pour l’heure, ils étaient naufragés et menaçaient de sombrer. Le phare était éteint.

Modifié par un utilisateur lundi 3 novembre 2014 11:59:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Uktar  
#86 Envoyé le : mercredi 15 octobre 2014 13:20:45(UTC)
Uktar
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Comme tous le druide avait subit les éléments, il aurait pu se changer en un élémentaire de l'eau pour se fondre dans la masse et ainsi être presque épargné. Mais il n'avait pas voulut quitter ses compagnons.

Il se releva et alla aider le péchou à remonter sur la barcasse, et le suivit pour aller inspecter la ou les fissures. Il tenta rapidement par une faveur naturel de lancer une réparation sur une des lattes éventrée, au moins pour voir s'il pourrait procéder comme ça pour la réparation du rafiot.

« Bon, on a deux choix. Soit on décide de rester tous là pour tenter de réparer le bateau et dans ce cas je fais en sorte qu'une brume se lève pour nous camoufler. Soit on décide te tenter de rejoindre la terre ferme pour ce mettre en sécurité??

Fred, tu as moyen de réparer ça?? »
Offline Silenttimo  
#87 Envoyé le : mercredi 15 octobre 2014 17:14:10(UTC)
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Fredrigo regarda le défenseur de la nature.

« Pourquoi, en dehors de mes petits bras et de quelques outils, aurais-je un moyen quelconque de réparer une coque éventrée !?
Tu me prêtes des pouvoirs que je ne maîtrise malheureusement pas...

Tout au plus je puis glisser l'armure de Dame Gentiane dans mon sac, pour la préserver, et tenter de me transformer en une créature humanoïde dotée de pieds et mains palmées pour m'en tirer plus facilement...

Il me semble que j'avais lu un truc au sujet d'homme-poisson, ou quelque chose d'approchant... »



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Offline mdadd  
#88 Envoyé le : dimanche 19 octobre 2014 18:32:21(UTC)
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Ferrèol prêta le bras à Luke pour le remonter à bord. L'Pêchou paraissait aussi léger qu'un enfant de 10 ans et il n'eut aucun mal à le hisser. Le patron de la barcasse était furieux. Ils étaient échoués et au prime abord, les dégâts étaient considérables. Portés par une déferlante, ils s'étaient brisés sur des récifs, presque cassant la coque en deux, ayant détruit tout un flanc, sans compter la mâture qui était hors d'usage. De petites réparations allaient être bien futiles devant l'ampleur des dommages. L'Pêchou soupira, presque redevenu le jeune homme calme et souriant - « Va falloir amarrer sec à c' rocher pour pas tout perdre ! Quand f'ra meilleur, faudra réparer l' barcasse avec l' planche des autres épaves. Y'a des hauts fonds et des récifs d' partout ! On nous a tendu un piège ! Des naufrageurs ! Des détrousseurs d'épaves ! Va falloir s' mettre au sec et à l'abri. L' va pas tarder à s' faire attaquer ! Mais nager dans c'te tempête l'va pas être d' la tarte... »

Frédrigo tentait de se rappeler les quelques rares lectures qu'il avait eu au Temple-Bibliothèque de Néthys à Magnimar. Loin des Érudits qui se disaient magiciens, il fréquentait parfois ce lieu de savoir tout simplement parce qu'il y avait vu entrer une personne de la gente féminine. Le culte de Néthys accueille tous ceux qui pratiquent la magie quelque soient ses formes, aussi avait-il le droit d'y entrer. Mais ses lectures étaient surtout orientées par celles des jeunes apprenties ou magiciennes plus confirmées, histoire de trouver un premier vecteur commun pour une première approche. C'était ainsi qu'il s'était saisi un jour d'un recueil parlant d'une race humanoïde ressemblant à des requins, une terreur des océans qui attaquaient aussi bien les créatures marines que les hommes-poissons que le jeune Tampoli s'imaginait tels des sirènes masculins et féminins, la voix mélodieuse en moins. Cet ouvrage lui rappela surtout la jeune apprentie qu'il avait ainsi approchée. Il n'avait fait que tourner les pages, sortant tout son panel de charmeur et beau parleur, le premier sourire gagné, c'était das la poche. Par la suite, ils avaient très peu parlé des créatures marines...

Autour d'eux, sous la pluie battante, le groupe observait les alentours. Des murs de roche se dressaient tout autour, des falaises, des rochers, des récifs sur lesquels étaient venus se briser de plus gros navires, la mer était certes moins agitée dans cette crique, les grandes vagues de plusieurs mètres de haut se brisaient sur les falaises à l'entrée et il n'y avait que des forts courants qui soulevaient les eaux ainsi devenues tumultueuses. L'Pêchou sortait déjà un long cordage de sa malle et commença à amarrer la carcasse de son bateau au récif sur lequel il était venu se briser avant que les courants ne l'entraînent vers le fond ou le fasse dériver pour le projeter sur un autre rocher. La nuit était tombée et il faisait sombre, la pluie n'arrangeant rien. Tout le monde était trempé et en cette fin d'hiver, les eaux glacées avaient eu tôt fait de faire greloter plus d'un. Un feu allait être indispensable pour pouvoir se sécher et se réchauffer avant que le froid ne les achève un par un...

N'hésitez pas à faire des jets de perception si vous cherchez après quelque chose de particulier. Sinon va fallir me dire ce que vous faites et comment.
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline sulmatuul  
#89 Envoyé le : lundi 20 octobre 2014 00:07:25(UTC)
sulmatuul
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Véolia

47 / 47


Véolia s'était accrochés comme elle le pouvait à la barcasse.

« Je ne pourrais pas nager.
Je veux dire, je n'y arriverais pas. Je n'ai jamais réussi ce genre d'épreuve. »


La prêtresse n'était pas bonne dans les épreuves d'endurance. A chaque qu'il avait fallu donner un effort régulier elle avait échoué.

« Et je n'ai pas confiance en cette mer.
Je ... Je ne sais pas quoi faire. Mais je ne veux pas me lancer à nager dans cette eau. »


Elle donna un coup d’œil aux alentours pour voir si une menace arrivait.
Notamment dans la mer. Elle s'imaginait des monstres venu d'ailleurs ou ne serait ce que les bestioles qu'elle avait vu en partant de Port Enigme.


  • perception : 1d20+4 donne [4] + 4 = 8

Modifié par un utilisateur lundi 20 octobre 2014 00:11:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Kolimar  
#90 Envoyé le : lundi 20 octobre 2014 00:46:31(UTC)
Kolimar
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Denmel
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46 / 46

« C'est encore pire que tout. Non seulement nager ici relève d'un défi exceptionnel, mais en plus cette eau ne me donne pas envie. Pourtant il va bien falloir sortir d'ici. J'ai bien une idée qui pourrait fonctionner. Pourquoi ne pas sauter de rocher en rocher et de fixer une corde sur la paroi là-bas »

Il désigna le mur de pierre qui se dressait devant lui. Il en profita pour observer les environs en même temps.

« Mon idée est la suivante. Quelqu'un d'agile, et pouvant nager au cas où il tomberait à l'eau, sauterait de rocher en rocher relié à l'extrémité d'une corde. Arrivé au bout il faudra fixer la corde et tout le monde pourra traverser un peu plus sûrement l'étendue d'eau. Il faut faire vite nous ne sommes pas seuls. »

Denmel cherchait du regard ceux qui s'étaient servis du phare pour les attirer. Ils ne devaient pas être loin comme l'avait fait remarquer le péchou. Peut-être même plus près qu'ils ne le pensaient.

  • perception : 1d20+12 donne [9] + 12 = 21
Offline Uktar  
#91 Envoyé le : lundi 20 octobre 2014 13:20:34(UTC)
Uktar
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61 / 61

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Ferrèol se retourna sur ses compagnons, et les dévisagea. La panique semblait les gagner, il leva la main comme pour les calmer.

« Attendez, pas de précipitation!! Tout d'abord il va falloir nous protéger, ici!
J’avais préparé de quoi faire un feu de camp!! Sauf si Luc nous dis que sa barcasse ne tiendra pas le coup, et qu'il faut évacuer? Pour le moment je préférais rester tous ensemble, ici.

Je pense que la brume va se lever très rapidement, et de plus un bon feu de camps va pouvoir nous protéger une bonne douzaine d'heure, peut être le temps que la tempête ce calme!!

De plus, n'oubliez pas que je peux être très habile dans l'eau!!

Donc rassurez vous, si Luc nous confirme que nous pouvons rester sur son navire, nous sommes mieux ici!!

Luc qu'en penses tu???? »


Il regarda le péchou avant de chercher vers le rivage, s'il voyait du mouvement?
Mais au même moment il prit une vague en plein visage!!

« Bon et bien comme ça je voix que dalle!!  »

  • Perception : 1d20+14 donne [1] + 14 = 15

Modifié par un utilisateur lundi 20 octobre 2014 13:24:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline mdadd  
#92 Envoyé le : samedi 25 octobre 2014 00:11:44(UTC)
mdadd
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Frédrigo imaginait des homes et des femmes qui se poursuivaient dans une eau bleue lagon presque transparente au milieu des coraux et anémones aux couleurs toutes plus vives et vairées, c'était loin d'une petite anse aux eaux sombres et agitées où les récifs avaient piégés des bateaux de toute tailles croyant venir se mettre à l'abri d'une grosse tempête. Une secousse ébroua le bateau de pêche qui paraissait bien frêle fasse aux éléments. La pluie incessante détrempait tout, le groupe venait de s'échouer, ils étaient trempés jusqu'à la moelle et surtout commençaient à être transis par le froid. Certains grelotaient et serraient des mâchoires si fort, que les pommettes saillaient et qu'on avait l'impression qu'ils allaient se briser les dents.

Par dessus le bruit de la pluie et des vagues venant écumer et s'échouer sur les falaises ou les rochers, la voix du Pêchou tentait de se faire entendre - « T'as prit un coup sur l'caillou l'Fé ! Oh l'est pas un d'ces bateaux d'marchands ou d'pirates ! Oh l'est qu'eun canote d'pêche pas plus grand qu'eun barque ed sauv'tage... Va pas faire un feu là-d'ssus tu vas nous couler ! Et puis par c'temps t'faut un abri pour allumer ton feu, oh l'est tout est trempé couillon ! » - Une autre secousse vint agiter le bateau, comme si quelque chose de dur venait de frapper ce qu'il restait de la coque.
Peut-être un débris de bois d'une de ces carcasses pourrissantes dans ce cimetière de naufrageurs, tout le monde manqua de passer par dessus bord, enfin ce qu'il en restait. Les dégâts étaient considérables et le bateau se maintenait uniquement parce que L'Pêchou l'avait amarré comme il avait pu au récif sur lequel il était venu s'écraser. Tout le monde pataugeait sinon dans une hauteur d'eau allant presque jusqu'en haut du mollet et vu la température, c'était loin d'être agréable. Il fallait se rendre à l'évidence, rester sur la barcasse échouée relevait de la folie.

Tous commençait à se préparer à une nage forcée dans un bouillon glacé. Frédrigo ouvrit sa besace magique tout comme Denmel afin de sauver un maximum d'équipement des uns et des autres. Personne ne savait si c'était profond, s'il faudrait nager longtemps et s'ils allaient trouver un abri pour la nuit en attendant le jour et l’accalmie après la tempête, en espérant que demain, il ferait jour et surtout... Beau. Une nouvelle secousse précipita la mise à l'eau. Les moins agiles basculèrent par dessus bord pour un bain forcé. L'Pêchou cria - « Sauve qui peut ! » - La barcasse s'était soulevée plusieurs fois, projetant les jeunes héros à l'eau, il était temps pour chacun d'utiliser ses compétences et ses capacités spéciales s'ils ne voulaient finir finir comme dîner pour les crabes. En parlant de crabe, la dernière image que virent chacun était L'Pêchou debout sur l'avant de la barcasse, aux prises avec une forme sombre énorme équipée d'une paire de pinces tels les crabes. Une pince avait attrapé le bras gauche du pêcheur et celui-ci avait crié en tapant dessus avec son couteau de pêche, provoquant de petites entailles qui paraissaient guère effaroucher la Griffe des Récifs qui dressait un tiers de son corps hors de l'eau pour attaquer tandis que sa queue battait ce qui restait de la barcasse pour la réduire en miettes.

Modifié par un utilisateur samedi 25 octobre 2014 10:51:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Uktar  
#93 Envoyé le : dimanche 26 octobre 2014 00:58:51(UTC)
Uktar
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Le druide avait commencé à répondre sur l’excellente tenue et capacité de la barcasse, lorsqu'une première secousse vint stoppé le monologue. Alors il n’y avait plus aucun doute il fallait réellement quitter le navire. Il s'était rapproché de Frédrigo pour lui prendre son sac,«  j'vais le prendre avec moi, il m’embêtera moins que toi............ » Mais encore une fois il fut stopper par une dernière secousse, alors qu'il m'était en bandoulière la deuxième besace.

Ses facultés de changer de forme, maintenant bien maitrisé, lui permirent de ne pas toucher l'eau sous forme humaine. Il ne savait pas comment ses compagnons allaient s'en sortir, il faudrait qu'il s'en préoccupe aussi.

Mais pour le moment une chose avait attaquer le bateau, de sous l'eau il devinait cette créature. La pieuvre qu'il était devenu sorti les yeux de l'eau et vit cette forme.

Le climat était propice, et même s'il ne pouvait faire des gestes avec les bras c'est deux tentacules qui s'agitèrent vers le ciel. « Nuages d'orages venez, rassemblez vous, et que la foudre vienne à moi.............!!!!!! »

Forme Animal: Pieuvre géante
Début d'incantation: Appel de la foudre
Pas de jet contre le froid; anneau d’endurance.

Modifié par un utilisateur dimanche 26 octobre 2014 01:05:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Uktar a joint les image(s) suivantes :
Pieuvre.jpg 11 KB, téléchargé 0 fois.

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Offline sulmatuul  
#94 Envoyé le : mardi 28 octobre 2014 03:57:50(UTC)
sulmatuul
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Véolia

47 / 47


Voilà ce que redoutait la prêtresse. Une attaque de monstre marin et un plongeon dans l'eau glacée.

Elle savait qu'il serait inutile d'essayer de combattre se monstre tant qu'elle sera dans l'eau, aussi elle se dirigea directement vers la berge.

Une fois de plus, le Mithral l'a surpris. Elle avait peur que ce métal l’entraîna vers le fond mais elle ne sentait quasiment pas sur ces épaules.
L'entrainement couplé à la qualité de l'armure lui permit de nager aisément vers la côte.

  • natation : 1d20+2 donne [19] + 2 = 21
  • vigueur : 1d20+7 donne [14] + 7 = 21

Modifié par un utilisateur mardi 28 octobre 2014 04:00:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Kolimar  
#95 Envoyé le : mardi 28 octobre 2014 19:30:00(UTC)
Kolimar
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Denmel
CA : 22

46 / 46


Denmel se jeta à l'eau et tenta de filer directement vers la berge. Il détestait l'eau et encore plus l'eau froide. Il regarda tout de même si ses compagnons arrivaient à suivre et à s'en sortir par eux même. Il ne garda que ses affaires, car il se trouvait déjà suffisamment chargé pour risquer de transporter trop de poids sur lui et de couler avec.

  • natation : 1d20+8 donne [9] + 8 = 17
  • vigueur : 1d20+6 donne [12] + 6 = 18
Offline Silenttimo  
#96 Envoyé le : mardi 28 octobre 2014 21:45:26(UTC)
silenttimo
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Fredrigo en dépit des soubresauts de l'embarcation, cria à Gentiane, en ouvrant son sac :

« Gentiane, dépêche-toi, tu as tout juste le temps de glisser ton armure dans mon sac !!

Car si tu l'abandonnes, tu risques de davantage souffrir en cas de combat, et nager avec me paraît au mieux une idée folle ! »


En achevant sa phrase, Fredrigo commença à en appeler aux pouvoirs toujours changeants de la trame magique afin de se transformer en créature aqueuse.

Ses doigts commencèrent à se palmer, tandis que des écailles apparaissaient sur son corps.


  • concentration : 1d20+11 donne [11] + 11 = 22






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Offline Kolimar  
#97 Envoyé le : lundi 3 novembre 2014 00:08:39(UTC)
Kolimar
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Denmel
CA : 22

46 / 46


Le froid et l'eau engourdissaient Denmel. Mais il en avait vu d'autres et surtout il voulait plus que tout sortir de cette eau. Il fila droit vers la berge aussi vite qu'il le put. Après quelques brassés éprouvantes, il arriva presque au bout de ses peines. Seulement la mer agitée le balayait dans tous les sens. Ses muscles commençaient à souffrir mais il tenait bon. Finalement dans un dernier effort il arriva là où il souhaitait aller.
Offline Njini  
#98 Envoyé le : lundi 3 novembre 2014 12:29:01(UTC)
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Gentiane

Aubeclaire

CA : 22 / 12 / 20

58 / 58
Elle s'était presque convaincue que le voyage serait agréable sur cette barque en compagnie d'un marin expérimenté, de compagnons solides comme des rocs, stable et fidèle comme le soleil qui montait chaque matin à l'horizon. Gentiane aurait presque aimé le doux roulis des vagues, cette façon qu'elle avait à bercer des rêves et des pensées qui s'échappaient sur l'horizon et puis revenaient hanter les pensées. Presque ...

Gentiane avait le coeur glacé d'effroi et les jambes raides de crainte à cette tempête. Ses pensées tourbillonnaient vers ce jour funeste à ses dix ans où elle s'était jetée à l'eau pour aider son amie Fanette. Cette dernière était excellente nageuse, mais sa confiance était trop grande et elle avait approché de trop près ce courant sournois qui l'entrainait vers le fond. Ne la voyant pas revenir, Gentiane avait décidé d'aller la chercher. Ce fut un long combat contre cet élément dont elle n'avait aucune habitude. Elle sombra dans l'inconscience pour se réveiller toute surprise dans son lit. Fort heureusement pour elle, un paysan les avaient vue et était allé cherché de l'aide. Elle fut sauvée, mais Fanette n'eut pas cette chance. On retrouva son corps sans vie échouée à quelques milles de là.

Ce fut le cri de Fredrigo qui la réveilla en sursaut. Elle saisit son armure qu'elle avait fort heureusement déjà enlevée plus tôt sous les conseil de Luke, et la jeta vers lui, les yeux embués de toute cette eau ... à moins que ce n''était des larmes. Je ne sais pas nager... Cette pensée revenait sans cesse, hantant son esprit, en une litanie où elle entendait déjà le rire grinçant de la mort en musique d'accompagnement. Elle tenta de s'agripper au bateau, il fallait aider le pêchou, si il disparaissait, ils n'auraient plus aucun moyen de gagner leur destination finale à temps. C'était peut-être là une vaine excuse pour ne pas se jeter à l'eau comme tout le monde. Se ressaisissant, confiant son destin à la dame de l'Aube, sans réfléchir davantage elle lâcha tout et se laissa glisser dans le manteau glacial et sombre d'une prison marine...

  • natation : 1d20+4 donne [11] + 4 = 15
  • vigueur : 1d20+10 donne [15] + 10 = 25

Modifié par un utilisateur lundi 3 novembre 2014 12:30:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline mdadd  
#99 Envoyé le : lundi 3 novembre 2014 16:10:10(UTC)
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Le danger était là. Cette énorme créature, une version grande taille de ces monstres marins qu'avait décrit L'Pêchou tôt le matin dans le port de Port Énigme, une griffe des récifs était sans doute nourrie par les pauvres marins échoués sur les rochers et elle avait de nouveau de quoi assouvir sa faim intarissable. Il fallait espérer qu'elle n'ait pas de consœurs ou même des versions de taille normale qui attendaient les victimes de cette envolée qui envoya tout le monde à la baille. Plusieurs ploufs annoncèrent que par une chance inouïe, aucun d'entre-eux ne fut projeté sur un récif, venant déchirer leurs chairs ou briser leurs os. L'eau était glaciale et saisissante, coupant le souffle et manquant de faire boire la tasse. Le calvaire commença pour plusieurs d'entre-eux.

Denmel avait presque pris les devants lorsque a barcasse s'était échouée. Son plongeon était plus calculé qu'une projection involontaire et il nagea malgré les courants avec une certaine aisance, gagnant la berge rapidement. IL se hissa sur la roche et commença à chercher un abri où ils pourraient tous trouver refuge en attendant que la pluie cesse. Le plus urgent était la survie. Ils étaient tous trempés et transis par le froid, il leur fallait un abri et de quoi faire un feu et donc du bois pour commencer. La nuit, l'ombre des falaises, la pluie incessante, la visibilité était faible, ils avaient peu de chance de trouver ce qu'ils recherchaient. Ferrèol avait attrapé la besace de Denmel avant le grand saut et avant de toucher l'eau, le voilà transformé en un grand poulpe qui n'avait aucune crainte à combattre les éléments aquatiques. C'était une étrange sensation pour lui tout de même. Il lui fallut un très court temps d'adaptation pour se rendre compte de sa mobilité dans l'eau et les courants, sentant les nuances de températures et les courants. Il s'éleva jusqu'à la surface, se rapprochant du combat qui se déroulait et leva deux tentacules en psalmodiant une invocation qu'il n'aurait aucune peine à formuler étant donner la météo.

De leur côté, Gentiane et Véolia subirent plus qu'autre chose la situation désastreuse autant pour l'une que pour l'autre. La jeune paladine avait eu tout juste le temps de laisser sa précieuse armure dans la besace magique du Sieur Tampoli avant de connaitre l'horreur du bain de nuit. L'eau n'était pas son élément de prédilection et si elle ne connaissait pas la peur, si elle connaissait les rudiments de la natation, elle commençait à acquérir la certitude que sa vie s'arrêterait ici dans u combat peu glorieux contre la mer agitée. Plusieurs fois, elle tomba à pic avant de remonter et de cracher de l'eau au gout si amer et salé qu'il en était écœurant, plusieurs fois elle barbota sans pouvoir avancer, prise dans un courant qui la projetait vers un rocher qu'elle tentait d'éviter ou l’entraînant vers le fond dans une aspiration digne d'un siphon, mais à force de ténacité et de courage, elle remontait toujours, elle avançait laborieusement vers la berge, ne pouvant faire rien d'autre pour aider ses compagnons. Bien au contraire, ce fut Frédrigo qui à son tour s'était transformé en une version marine des hommes, qui vint l'aider plusieurs fois à avancer et à ne pas couler avant de partir tout à coup pour aller chercher la prêtresse qui ne s'en sortait finalement pas.

Véolia avait commencé son calvaire plutôt bien, se disant que l'armure si légère n'était pas un handicap, mais très vite, elle déchanta en voyant qu'elle avait du mal à lutter contre les courants et ce pas forcément à cause de l'encombrement de ce qu'elle portait, mais plutôt à cause de l'endurance et de l'effort continu que cette nage forcée nécessitait. Plusieurs fois elle coula, buvant la tasse, plusieurs fois elle fut ballotée au gré des courants et des mouvements de ressac contre les rochers, plusieurs fois elle lutta ne serait-ce que pour sa propre survie, se débattant et refusant d'abandonner, mais le cauchemar s'éternisait et petit à petit, le froid aidant, ses forces l'abandonnèrent. Une prière pour la Fleur de l'Aube, pour se réchauffer, Véolia était entrain de céder et de partir, emportée par les flots, emportée par les eaux. Frédrigo arriva juste à temps tandis que la prêtresse s'enfonçait et était en perdition. Il la mena jusqu'à la berge où Denmel cherchait déjà un refuge avant de revenir pour aider Gentiane presque à bout de forces. Il tenait la jeune paladine dans ses bras pour la réchauffer alors qu'il tremblait de tous ses membres lui aussi, se demandant s'ils allaient passer la nuit, mais là la situation était plus critique; Véolia était inconsciente, en noyade probablement et Frédrigo la hissait sur la berge. Pas besoin d'être un grand sauveteur en mer pour comprendre que sont temps était compté et qu'il fallait faire quelque chose.

Sur les lieux de l'échouage, un combat se déroulait. Le monstre avait attrapé L'Pêchou dans l'une de ses monstrueuses pinces et lorsque celui-ci l'avait frappé avec son canif de pêche elle l'avait projeté en l'air avant de le rattraper dans son autre pince. Ferrèol avait entendu les os craquer et le cri étranglé de son ami d'enfance qui se débattait toujours tandis qu'il était prêt maintenant à faire tomber la foudre sur l'énorme chose qui les attaquait.

Plusieurs rounds se passent pour les uns tandis que round par round pour Ferrèol. @Uktar : tu peux balancer.
Pour Véolia : il faut réussir un test de premiers secours DD20 pour la sauver de la noyade (bouche à bouche, massage cardiaque, etc. bref qui as un maillot de bain rouge ?)
Pour trouver un abri : test de perception ou de survie
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Offline Silenttimo  
#100 Envoyé le : lundi 3 novembre 2014 17:31:00(UTC)
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Fredrigo referma prestement son sac, le mit sur son dos, et, le corps désormais recouvert d'écailles, se glissa à l'eau en s'accrochant au bateau, attendant que Veolia et Gentiane soit également descendues dans l'onde de la passe tourmentée qui se creusait fortement sous l'effet du vent.

J'ai bien fait de me glisser de suite à l'eau : j'ai presque l'impression d'étouffer et de manquer d'air à l'extérieur de l'eau.
Il faudra que je m'habitue à cette forme : c'est pratique, mais je dois renouveler l'expérience pour mieux l'appréhender !


Il lâcha prise quand les deux jeunes femmes eurent plongé, un peu à contrecoeur il semblait.

Hooo, je me sens bien dans cette eau !
Certes, elle est fraîche, mais quelle aisance, quelle vélocité...


Il bougeait ses mains et pieds palmés, et il lui semblait que l'eau glissait sur lui comme si son corps eut été recouvert d'huile.

Le temps de nager avec aisance et délectation jusqu'à rejoindre Denmel, et il avait à plusieurs reprises sorti la tête de l'eau de la prêtresse qui s'était trouvée en difficulté presque dès son plongeon.
Gentiane semblait s'en être beaucoup mieux sortie.

Pour rassurer Veolia, il lança l'une de ses petites réflexions destinées à détendre l'atmosphère.

« Avec toute l'eau que tu as avalée, je te déconseille de manger salé pendant plusieurs jours... »

Mais il se rendit compte, disant cela, et alors qu'il atteignait la rive, qu'elle était évanouie.

« Gentiane : Veolia est à bout, viens m'aider, je ne sais que faire, et Ferrèol a l'air concentré pour aider Luke !! »

En prenant pied, il mit fin au sortilège et avala une grande goulée d'air iodé, reprenant son aspect habituel.
Il déposa l'armure de Gentiane aux côtés de Veolia.

Puis, réalisant qu'il faudrait se mettre à l'abri des intempéries et rencontres hasardeuses, il commença à observer les alentours à la recherche d'une caverne nichée dans la falaise...

Mais les embruns et le manque de clarté le gênait considérablement, et il ne put rien voir de prime abord.


  • vigueur DD15 : 1d20+6 donne [14] + 6 = 20
  • perception : 1d20+6 donne [4] + 6 = 10

Modifié par un utilisateur lundi 3 novembre 2014 17:33:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

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