Le quartier des marchands est aussi bruyant que celui des pêcheurs, mais la vie semble y suivre un rythme plus accéléré. Des musiciens jouent devant les échoppes dans l’espoir d’attirer des clients. Partout on entend des marchands hurler, promettant santé, beauté et fortune pour des prix très avantageux.
Les gens sont pressés, les rues sont animées, et même l’air semble chargé d’une tension qui oscille entre espoir et cupidité. On y respire des mélanges de senteurs qui vont du parfum des dames à la sueurs de leurs serviteurs, de la forte odeur de d’huile de cuisine à la douce fumée sortant d’un magasin de thé, sans compter les innombrables autres odeurs exotiques.
Les bâtiments sont grands et les courbes des toits sont telles que le ciel y parait découpé en forme de croissant. Certains magasins ont une allure classique et sobre, et les établissements les plus vieux ne portent aucune enseigne indiquant ce qu’ils vendent (ceux qui ont besoin de savoir sont déjà au courant).Les commerces les plus récents disposent quant à eux d’enseignes criardes destinées à attirer les passants.
Les marchands eux-mêmes sont aussi différents que leurs magasins. Les plus riches possèdent des palanquins et des vêtements somptueux, plus éclatants et opulents que ceux des nobles. Mais pour chaque marchand vêtu de soie luxueuse, il y en a une centaine au regard avide et voulant leur part du gâteau. Ces marchands, les derniers installées, s’habillent comme ils le peuvent mais leur air miteux ne trompe personne, et la cupidité se dessine sur leur visage lorsqu’ils s’agitent, qu’ils organisent des combines et par-dessus tout qu’ils vendent encore et encore.
Les lieux marquants