Tandis que la prêtresse s'éloignait, Lucretia pivota dans un fracas de débris terrestres.
Grumpf... reviens donc prendre une baffe...

L'élémentaire de terre glissa vers la prêtresse d’Iomedae, bien décidée à l'envoyer au tapis. D'un geste lent, la druidesse leva ses deux énormes paluches de terre, et les rabattit d'un coup sec sur la prêtresse, espérant la faire plonger vers un sommeil profond.

Mais Lucretia était sans doute trop hâtive, ou trop sûre d'elle : les deux frappes tombèrent trop près, manquant de peu leur cible.




Effets actifs :

Modifié par un utilisateur samedi 3 avril 2021 22:11:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ozran pesta. Les oiseaux fuyaient. S'ils étaient revenus, il n'y aurait pas eut de problèmes. Mais là, ils risquaient de revenir au pire moment. Tans pis pour le chevalier, il n'allait pas les laisser fuir comme ça non plus.

« Je t'ai dit de les rappeler. »

Il s'élança le long de la plage, abandonnant le chevalier. Il fallait abattre ces bêtes. Courant dans le sable, il sentit que ses fractures le fatiguait. Ce combat l'éprouvait. Il fit rouler son épaule, faisant balancer le fusil le long de sa sangle. Il l'attrapa au vol et le dégagea de son dos. Il chercha quelque chose du regards. Là !

Il se laissa glisser le long du sol et termina un genoux à terre. Son sabre se leva et il l'enfonça à la verticale dans la terre, coincé entre deux pierres. Il testa la solidité du montage et l'instant d'après, il dévoila l’intérêt de ce geste étrange.

Posant le canon de son arme contre la garde, il transforma son sabre en un bipied improvisé, lui permettant de sécuriser son tir. Il posa un bras contre le canon, pressant dessus pour réduire le recul et assurer le tir. Sa respiration très lente malgré l'effort lui permettait de verrouiller sa cible sans craintes. Il ajusta...

Et pan.

Pile entre les ailes. Il avait manqué de peu la colonne mais le sang qui se versait en signifiait bien que l'oiseau été cuit. Blessé de la sorte, il n'irait pas loin. Il siffla SON oiseau.

« Symphonie ! Finit le tien vite et vient achever celui là ! »

Bon et maintenant, il faudrait s'occuper du maitre de ces oiseaux...

Déplacement + dégainer le fusil
Action libre : lâcher le sabre
Action libre : utilise le combat trick de weapon specialisation : pour 2 points, Ozran gagne pour un tour le bonus aux dégâts du don avec son mousquet
Action simple : tir sur Faucon chasseur avec visée et 5 pts de stamina. Il est à 3 facteurs de portées donc -4

Modifié par un utilisateur dimanche 4 avril 2021 20:11:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Crocs

Voyant que le combat était presque plié, et ne voulant pas perdre l'opportunité de gagner une âme, Aanara envoya manger l'âme de la mercenaire morte non-loin. La prêtresse et le chevalier pouvait toujours attendre un petit peu pour subir ce traitement. Travaillant en équipe, elle se rapprocha de la rivière pour avoir le second faucon en visuel puis lança un sort pour rendre aveugle, et surtout très voyant celui-ci. Il se retrouva couvert de paillette et elle espérait qu'il serait suffisamment aveuglé pour que Symphonie n'ait pas de problème. Enfin, elle ordonna à Crocs de commencer à finir les derniers fuyards. Mais malgré que celui-ci soit piégé dans la toile, Crocs sous forme de scorpion n'a pas beaucoup de chance et seul le coup de dard perce l'armure grâce au sort d'invisibilité qui le cachait jusqu'alors.

Tout à son entreprise de destruction, Sigmund continue vers la toile, la contournant pour prendre l'avant garde à sa sortie...

Thème de Praetoria : Paleblood Moon




Le combat tournait à la débandade...ou, devrait on dire, au massacre. Le faucon était d'une rapidité sans pareil, mais il était aveugle, et Symphonie était poussée au delà de ses limites par la magie d'Aanara. Elle finit par le rattraper, déchiquetant l'oiseau en plein vol; avant d'entamer le vol de retour, peinant bien plus maintenant que la magie et l'alchimie s'étaient dissipées.

Pendant ce temps, Ozran, ne se laissant pas impressionner par les eaux de la rivière qui ne pouvaietn de toutes façons pas grand chose sur lui, s'engagea dans l'Iseld et acheva le chevalier qui tentait de fuir à la nage. Malgré ses vaillants efforts, ce dernier était à bout de souffle et à bout de force. Plus en mesure d'opposer une résistance.

Praetoria, Lucretia et Aanara purent sans peine achever les survivants. Coincés dans la toile, et déjà inconscients, ils ne pouvaient plus grand chose pour se défendre.

La moniale arracha un croc qu'elle n'arrivait pas à rétracter, et demanda.
« Bon...rien de cassé? Tout le monde va bien. »

Le combat terminé, l’ennemi est déroute, l’élémentaire de terre qu’était Lucretia lâcha un soupir roque. C’était fini, enfin. Ou plutôt déjà. Non, enfin, en fin de compte.
D’un coup de poing sec et sans la moindre empathie, elle écrasa ceux qui étaient désigné pour mourir. Il n’y avait aucun remord à avoir, c’était des soldats. Ils avaient choisi de porter les armes, et avaient choisi de se battre jusqu’au bout. Selon la druidesse, tout homme prêt à tuer devait être prêt à être tué, peu importe la raison. Et la raison du jour, elle était on ne peut plus simple : ils étaient là, devant elle.

Comprendre les motivations d’une flétrisseuse, c’était une tâche des plus ardues. Mais pour l’heure, il s’agissait d’entretenir le cycle de la vie, en quelque sorte ? Une vie de perdue, tant d’autres d’alimentées… Les vers, charognards, l’herbe et même les pierres… le pauvre bougre ne s’en rendait pas compte, mais sa mort était tellement bénéfique aux yeux de Lucretia… qu’elle pourrait en être inconvenable.

BONK, BONK, BONK se dit-elle tandis qu’elle écrasait ses proies comme l'on abat sa masse sur un clou... ou un crâne dans le cas présent.

«  Bon… et maintenant ?  » demanda-t-elle, reprenant son ton morose.

Modifié par un utilisateur vendredi 9 avril 2021 21:21:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Crocs

Aanara laissa Simgund et Crocs "s'amuser" avec les derniers soldats. Quant à elle, elle récupéra la gemme d'âme donnée par l'invocation et s'occupa de stabiliser via un sort mineur ceux qu'ils voulaient interroger, c'est à dire la prêtresse et le chevalier. Elle aida Lucrétia à achever les blessés via un autre sort mineur : saignement. Ce qui lui donna une idée pour étudier le livre de nécromancie qui occupait ses soirées. Elle demanda à Sigmund de sectionner des membres des soldats : elle pensait en avoir l'utilité pour plus tard. D'ailleurs...

« Quelqu'un connaitrait un moyen d'arrêter la décomposition des corps ? J'aurais besoin de quatre cadavres plus ou moins entier pour un projet personnel. Je peux les mettre dans le puit portable, mais ça risque de sentir mauvais au bout d'un moment. Sinon, je suis impressionnée Praetoria. Votre style de combat est immanquable. Un véritable spectacle dont j'aurais du mal à me passer à l'avenir.
Pour les blessés, j'ai quelques sorts pouvant soigner, mais je ne suis pas sûre que ça sera suffisant pour tout le monde... Surtout qu'il en faut si on veut interroger les officiers de leurs troupe. D'ailleurs, on a quoi à leur demander ? Symphonie se fera un plaisir de les faire parler, et je prendrais leurs âmes une fois exécutés, mais on a besoin de savoir quoi ?  »

Le chevalier regarda l'oiseau mort à ses pieds et hocha la tête. Il tira du sac une bourse d'une bonne taille et la tendit à Symphonie. Mais alors qu'elle se jetait sur la récompense, il l'écarta et la ramena à lui. Il interposa son autre main entre l'oiselle et le cadeau.

« Sage ! »

Il attendit un moment, la fente de son casque la fixant avec attention. Puis il tendit à nouveau la bourse, lentement.

« Doucement... Tiens. Tu as bien travaillé, je suis satisfait de ton œuvre. Régale toi. Qu'est ce qu'on dit ? »

La bourse était remplit de viande séchée et de petits saucissons. Et également dedans se trouvait... un sabot de veau. Il était bien solide et empestait la viande.

Il remit son sac sur son dos.

« En effet, très joli style de combat Praetoria. Je ne l'ai vu que du coin de l’œil mais j'aimerais beaucoup discuter avec vous de ce dernier, vous m'intriguez. Et vous Lucretia, vos talents de métamorphose sont impressionnants. En quoi d'autres savez vous vous muter ? »

Il regarda le chevalier, hors de danger.

« Ce serait pratique d'en savoir un peu plus sur la situation actuelle de la ville. Quelques actualitées, quelques noms. Si nous en apprenons un peu plus sur lui, je pourrait peut-être échanger les armures et me faire passer pour lui si vous voulez. »

Bois des Murmures





Praetoria ne parvint pas à retenir un sourire à la mention qu'Aanara fit de ses techniques de combat.
« Je savais que la surprise vous plairait. Bon, en revanche, c'est un peu...hum...déstabilisant. Je n'ai pas eu l'occasion de me servir de tout ce que je sais faire, mais c'est l'essentiel. Et ne vous en faites pas pour mes blessures...C'est...disons, un effet secondaire. Ca passera avec du repos. »

La moniale absorba lentement le sang qui maculait ses vêtements, et se tourna vers Ozran.
« Merci. D'ailleurs, j'aurais du le remarquer tout de suite....mais vous êtes mort depuis longtemps? Je n'arrive pas à croire que je n'ai pas vérifié s'il y avait de la chair dans cette armure. »

La mention de l'interrogatoire la rendit pensive.
« Peut être les itinéraires des autres patrouilles? Ou en tout cas évaluer les risques d'en croiser d'autres? On s'en est bien sorti, mais si on ne les avait pas pris par surprise ça aurait pu être plus tendu. Pas d'autres idées qui n'ai pas déjà été évoquée...et je n'ai malheureusement rien pour les cadavres non plus. Une fois mort, c'est moins mon domaine. »


Une douzaine de minutes plus tard, les invocations avaient disparu, ils avaient rassemblés ce qu'ils pouvaient comme butin et matériel utile, et les cacodaemon s'étaient appliqués avec attention à récupérer les gemmes d'âme encore exploitables. Heureusement, les soldats et éclaireurs n'étaient pas morts depuis bien longtemps.

Du point de vue de l'interrogatoire, en revanche, les choses étaient plus complexes. Principalement parce que le chevalier et la prêtresse étaient encore inconscients, et vu l'étendue de leurs blessures, ne reprendraient pas connaissance avant un bon moment.

 
Grondant, de sa voix rocailleuse et monocorde, Lucretia répondit à Aanara, d’un ton indécis. Elle ne comprenait pas bien ce qu’elle voulait faire avec ces corps, surtout vu leur faible qualité -du moins Lucretia l’estimait-elle ainsi-, il n’y avait plus grand-chose à en tirer. Mais qu’importe. Faire bonne image. Se rendre utile.

«  Je connais bien un sortilège pour restaurer les chaires… cela vous conviendrait-il ?  » demanda-t-elle à la magicienne.

Puis, se retournant vers Ozran, observant avec curiosité leur échange "animé" entre lui et la strix :

«  Je vous remercie Ser Ozran… En quoi d’autre voulez-vous me voir muter ?  » se contenta-t-elle de répondre, se vantant indirectement de ses capacités à pouvoir se métamorphoser en bien des choses.

Elle accepta volontiers les décoctions de Symphonie, se demandant ce qu’il pouvait bien y avoir dedans. Elle les secoua légèrement, tentant d’en analyser la substance, puis s’affaira à les ranger dans son sac, gênée par ses grosses mains.

Ne pas casser, ne pas casser, ne pas casser…

Elle écouta d’une oreille l’échange qui suivit, ainsi que les explications du squelette. Puis elle regarda Praetoria, haussant les épaules et se fendant d’un rictus.

«  Ah pour briller en combat, y’a pas à dire, tu assures ma grande, mais pour le tact, faudra repasser !  » se moqua-t-elle gentiment.

«  Désolé sir chevalier, nous ne voulions pas vous importuner avec cela. »