Borvan se tût un instant et observa l'homme devant lui. Il sourit. Pas un sourire malsain. Pas un sourire excité. Il était juste satisfait de ce qu'il voyait devant lui.

« Tu me plait et l'idée d'un duel me tente. Mais je ne vais pas t'affronter maintenant, tu es en sang et épuisé. Ce combat ne serait pas honorable. Passe la nuit avec nous. Je m'occuperait de veiller les blessés ce soir afin qu'ils reprennent bien. Demain à l'aube, je fermerai tes plaies par la force du seigneur et si tu le désire, je t'accorderais ta revanche. Après celle-ci, tu prendras le chemin que tu désire. »

Il tendit la main.

« Je n'ai rien contre toi personnellement et si ça ne tenait que à moi, tu pourrais partir avec tes proches tant que tu ne te dresse pas une autre fois devant moi.

Mais je ne refuse pas un combat alors si c'est ton souhait, tu l'auras. Mais je peux m'occuper des victimes de nos projets si tu m'en laisse le temps.

Je me nomme Borvan, prêtre de Gorum. »

Pas de haine dans le regard de Borvan. Il était honnête dans son offre.

Ruisseaux enchantés

Apparemment le but du barbare n'était autre que de broyer la main du prêtre, et c'est ce qu'il fit en gonflant ses biceps.

« Moi c'est Gaston Cass'Gueuleton. Dans cette trou du fion de forêt j'ai rien pour soigner mes compagnons. On verra demain matin si ton offre est intéressante. »

Le barbare n'avait rien contre un combat le lendemain matin. C'était un mercenaire, un mercenaire qui considérait que sa famille puis sa paye -dans cet ordre là, passaient avant tout. Et celle qui le payait était désormais sur un pré de sang. "Grmf" grogna-t-il à la tentative d'humour de la nécromancienne, qu'il ne trouvait pas très drôle avec sa défaite.

Vous avez la possibilité de recruter les barbares et l'adolescente sous deux conditions.
- Gagner le combat/faire preuve de bravoure le lendemain matin (ici Frère Borvan).
- Promettre une paye plus alléchante que la leur (30po/mois par personne, l'adolescente c'est 5)
- Ou toute autre proposition selon vos idées

Modifié par un utilisateur samedi 17 avril 2021 17:20:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

D'un revers de la main, Constantin se débarrasse d'une larme qui perle au coin de son oeil. « Ah, désolé. Les amitiés viriles, ça me fait toujours tout... Pfiou... » Dit-il avant de s'éclaircir la gorge. « Aucune objection à les laisser en vie. Néanmoins, mieux vaut ne pas les laisser tous dans la même tente ni les laisser en armes, et bâillonner la gamine au cas où elle serait capable d'utiliser la magie. Prudence est mère de sûreté, comme on dit. »

Taïra passa la plus grosse partie de la nuit près de la fillette , a guetter son réveil et a changer ses linges humides quand ils devenaient trop sec .

Au matin , c'est avec curiosité et dévotion qu'elle se posta en bordure du cercle pour observer le combat a venir .... Elle savais que même si le barbare massacrer le prêtre , elle ne pourrais intervenir .. la zone est consacrée et si un participant extérieur interviens , il frise l'hérésie ... et il est hors de question pour la demi-orc de subir les foudres de son dieu.

Vianta avait rapidement fait les comptes en terme de réserves, ils avaient pour l'instant de quoi voir venir. Il vaudrait mieux ne pas trainer à cet endroit plus longtemps que nécessaire, au cas où le Seigneur Cerf se décide à monter une expédition punitive.

Elle jeta un coup d'oeil à l'assemblée, et pris la parole, ses compagnons de route semblant hésiter sur la suite.
« Bon, on a de quoi manger pour l'instant, je suggère qu'on prenne quelques jours pour prendre du champ et couvrir du terrain. Y'a l'air d'y avoir une région lacustre au Nord, ça me paraît intéressant comme destination. Vous en dites quoi? »

La chasseresse jeta ensuite un coup d'oeil aux deux barbares et à la gamine.
« Et vous, vous comptez faire quoi dans l'immédiat? »

Vishnya suivit le combat du coin de l’œil, ayant pour l’heure d’autres préoccupations en tête. L’idée de voyager avec tous ces nouveaux compagnons… notamment ceux qu’ils venaient juste d’affronter… La nécromancienne fut parcourue d’un frisson. La dernière fois qu’elle avait côtoyé autant de gens, c’était au dernier repas de Père, et ce n’était pas un bon souvenir. Quantités de nourriture gâchée frisant l’indignation, babillages politiques écœurants, hypocrisie palpable… des souvenirs de maigre qualité, qui ne faisaient qu’entretenir sa flamme à partir voir ailleurs.

Elle avait par ailleurs quelques… difficultés à faire confiance dirons-nous. Mais c’était un avantage indéniable contre le Cornu, et une chouette compagnie de voyage, il fallait le reconnaitre.

Elle sortit de ses pensées, tentant de répondre au mieux aux questions de ses compagnons.
«  Une région lacruste… ça m’va bien. On aura de quoi établir une base fixe et cultiver quelques navets. A terme… ça me parait excellent pour un développement rapide.  »

Pour l’heure, elle ne dit pas un mot de plus. Elle attendait la réaction des bandits, tentant au moins de juger leur comportement. Il fallait dire que plus que de prudence, c’était de paranoia que la nécromancienne faisait preuve.

Ruisseaux enchantés

Borvan.

« Fais ce que tu penses juste. » Répliqua le barbare étouffé à la proposition de soins de Borvan. « Seuls. Uniquement à trois. Et blessés. Nous ne survivrons pas au retour vers le Comptoir. L'avenir nous le dira si je ne changerai pas de caravane, si nos routes continuerons longtemps. Je ne te suis pas loyal, ma famille non plus, mais tu as gagné comme un vrai guerrier sait le faire. »

Il frappa sur son torse de manière virile, au milieu du cuir et sa peau tannée.

« Soigne d'abord ma famille. La petite n'est pas de la mienne, mais elle travaille bien. Peut être un jour sera-t-elle forte pour recevoir la marque des Golemzals. Mais elle n'en a montré que peu de compétences, encore. Seul le temps nous le dira. »

---

Camps.

Au camps, l'un des deux barbares était encore dans les vapes, ses blessures trop graves. Ce barbare plus âgé, allant vers la quarantaine, se nommait Alathor. Il ne tarderait pas à se réveiller le lendemain selon le bon soin de ses médecins. Pendant ce temps il pouvait être en travers d'un cheval.

L'adolescente ne répondit rien, préférant fixer des fleurs sauvages. Elle avait effectué sans qu'on lui demande plusieurs tâches aux camps, ou tout au moins tentait de se rendre utile. Apparemment, elle se nommait "Yarlde". Elle ne semblait pas pleinement accepter la proposition de l'aasimar, suivant le mouvement. De ses lèvres sorti tout de même une voix blanche. « Je ne veux pas rester toute seule... Dans cette forêt. »

« Vu que je vous suis, sûrement que mon frère nous suivra aussi. » Répliqua de façon drue Gaston. « On verra bien si votre proposition est intéressante. J'ai pas vu de chef chez vous, qui donne les ordres ici? C'est pas la rouquine? »

Vishnya regarda le dénommé Gaston d’un air gris. C’était du gâchis que la gamine reste avec ce barbare, enfin, selon le point de vue de la magicienne, et façon de parler. Ce n’était pas contre le barbare lui-même, bien qu’il ne lui évoque pas d’affection particulière. Mais qu’importe, ce n’était pas ses affaires.

A la question de la hiérarchie, Vishnya s’abstient de tout commentaire nauséeux. Demander qui était le chef entre deux personnes, c’était un peu comme demander à une mère lequel de ses deux fils elle préférait. C’était méprisant pour l’autre. Mais une parade germa dans l’esprit de Vish.

«  Et si c’était la rouquine, qu’est-ce que tu lui voulais ? Savoir si vous pouviez rester ?  » répondit-elle sur un ton se voulant curieux, mais légèrement désagréable.

Ruisseaux enchantés

Camps.

« Nan mais l'anarchie ça me va. Tant que je bosse pas pour des trous du cul. » Essaya de tempérer Gaston avec sa diplomatie légendaire, commençant à allumer sa pipe.

Ruisseaux enchantés



Ce nouveau trajet fut pénible. L'avantage des montagnes était que l'on avait plus souvent les pieds au sec que ces labyrinthes d'étangs, de clairières mouillées, et de ponts pourris. Plus le groupe avançait, plus il se retrouvait face à des chemins constellés de planches de bois aux clous rouillés, avec des morceaux d'épaves éparpillés et émiettés. Comme si la mer avait vomis des armadas entières avec leurs possessions constellées de coquillages et de nouveaux parasites forestiers. La nature verte recommençait à reprendre les territoires aqueux avec ses nouvelles graines.

Les sources d'eau relevaient plus des marais lors de leur premier rouge, mais elles devinrent beaucoup plus claires et pures vers la fin de leur voyage : permettant à la troupe de refaire le plein de réserve d'eau. Le gibier et les poissons étaient abondants et n'avaient que peu peur des hommes, les considérant comme d'autres habitants de la forêt. La chasse fut donc fructueuse.

Camps.

Les deux barbares étaient somme une rude compagnie, mais bons caractères. Ils s'occupaient de garder le campement et étaient ouverts à la discussion, notamment le plus jeune : Gaston Junior.

Il proposa son aide pour aider Vianta à la chasse, tandis que Gaston Sénior s'occupait de la garde du campement.

Yarlde, l'adolescente fogeronne, évitait autant que possible le duo de Constantin et Vishnya et préférait rester silencieuse en s'occupant des tâches domestiques du camp. Son zèle était très empressé, sans nul doute dans le but de faire ses preuves.

Constantin crut apercevoir une silhouette de fée lors de ses déplacements, mais peut-être n’était-ce que son imagination...


Cascade chantante

Cascade chantante.

Après ces pénibles marches donc, nos chers protagonistes arrivèrent à trouver des points de passages plus efficaces. En effet, les étangs s’élargissaient et s’allongeaient au loin dans un lac à perte de vue et aux nombreuses ruines. Les ponts devenaient des mélanges de pierres et de métal, avec moins de risques de tomber dans l’eau.

C’est sur un pont bien plus entretenu par le temps que le groupe avança donc. Celui-ci terminait une sorte de T, donc la plus petite branche semblait avoir vu d’autres jours heureux. Plus loin à une trentaine de mètres allait le plus épais chemin perçant les roseaux et ce qui était autrefois l’entrée d’un bâtiment important. Un temple peut-être?

C’est au son de la cascade puissante au-dessus de leur têtes, éclaboussant les chevaux, que leurs oreilles -pointues ou non… Commencèrent à entendre une douce mélodie. Mais au-delà de la pureté de cette voix sortant de la cascade, s'entremêlaient des pleurs et une infinie tristesse. Une silhouette féminine sous un étrange chapeau coloré se voyait à travers le mur d’eau, mais étrangement peu capable de bouger...

« Aidez moi je vous en supplie… au secours… Ils vont me tuer! Ils vont vraiment me tuer cette fois-ci!!! »

Une brume froide commença alors à se lever... Et parmi les pleurs de chant, des murmures et des plaintes s'entendirent tout autour du groupe. Des murmures à glacer le sang. D'autres silhouettes apparurent parmi la brume. Des sortes de soldats décrépis, affublés d'armure d'antan au symbole reconnaissable d'une des maisons nobles des seigneurs de ces contrées. Avec des plaies d'ou sortaient des os, des chairs putréfiées et des épées piquantes.

Deux d'entre eux s'occupaient de molester la silhouette derrière la cascade en sortant leurs épées dans des chuintements métalliques. Tandis que trois groupes coupaient toute volonté de fuite aux vivants. Alors elle chanta et pleura encore plus fort.

Image d'illustration

DD19 de volonté pour tout le monde, puis lancer 1D4 pour les effets et le roleplay adéquat.
Ceux qui réussissent un jet de perception DD20 ont un +2 en initiative -pour plus tard et +2 en volonté et voient ceci :


1 sur D4

2 sur 2D4

3D4

4D4


Carte de la Cascade

Modifié par un utilisateur mercredi 2 juin 2021 20:50:29(UTC)  | Raison: Non indiquée