L'intérêt du dénommé Snirff pour les armes à feu était des plus déconcertante pour Juan, cette technologie n'ayant vraisemblablement pas encore été découverte par ici.
« Une vieille encyclopédie ? » s'exclama Juan surpris « Ou ça ? Où pourrais-je consulter cette ouvrage? »
Cette nouvelle semblait indiquer qu'il n'était pas le premier à qui cette mésaventure était arrivé, avec de la chance en explorant cette piste il trouverait peut être un moyen de rentrer chez lui.
« De la poudre noire, oui oui » dit il pour éluder l'autre demande«  Parle moi plutôt de cette encyclopédie s'il te plait. »
Parler avec un rat géant était une chose assez déconcertante mais depuis son arrivée dans ce nouveau monde les choses ne cessait de le surprendre, il préféra donc se concentrer sur l'essentiel en réorientant la question sur la dite encyclopédie.

Modifié par un utilisateur samedi 2 juillet 2016 13:53:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le groupe, à peine arrivé, suit les conseils judicieux de Metos, ils trouvent facilement du pain sec, des galette, du blé, de la viande séchée, de l’eau et de la bière en quantité suffisante pour qu’ils puissent emporter ce qu’ils souhaitent. Timothee, qui cherche un peu plus profondément que ses compagnons, trouve aussi quantité de raisins secs et environ 3kg de pommes et de poires fraiches, sans doute apportées moins d’une journée auparavant. Une fois le rush d’adrénaline passé, les effets de la fatigue et de la faim ressurgissent, particulièrement pour ceux qui ont été soignés par la magie. Les aventuriers se préparent une ration qu’ils dévorent avidement et empaquètent ce qu’ils souhaitent.

Se faisant, Crysania répond au tavernier qui est venu la saluer :
«  Merci... Je pense que j'avais les chances en effet. Comment vous êtes vous retrouvé ici ?  »
Il l’a regarde avec de grands yeux ronds avant de répondre
« Bah… En passant par les égouts pardis ! »
Hilare, il voit que sa plaisanterie ne fait pas particulièrement rire la barbare et ajoute
«  Tharn et moi sommes de vieux amis… Figurez-vous qu’avec quelques autres, nous travaillons sur un plan d’évacuation depuis un moment – Appelons ça une déformation professionnelle – et que l’une des entrées des égouts se trouve juste derrière ma taverne…. Une bagarre avait éclatée juste avant le début de l’attaque, aussi je n’ai pu sauver que ces quelques personnes avant qu’une boule de feu ne s’écrase au milieu de la masse de gens assemblée chez moi… »
Il indique tristement les personnes à l’air traumatisé assises au fond de la salle.

Timothee quant à lui décide de mettre ses talents d’orateur au service du collectif et se met à la recherche de personnes ayant besoin de réconfort. Il n’a pas longtemps à chercher car la plupart des réfugiés, bien que dans un état physique correct ont l’air traumatisé. La plupart sont assis dans leur coin et marmonnent tout seuls, certains ont eu la chance de s’en sortir avec leur proches et sont enlacés et sanglotant et les derniers, moins démonstratifs, se contentent de jeter des regards inquiets autour d’eux. Les gardes et les voleurs ne semblent pas rassurés non plus, ils restent professionnels mais l’angoisse se lit sur leur visage. Aussi le noble se déplace d’îlot de personne en îlot de personne et son discours inspiré se révèle plus qu’utile, redonnant un peu de baume au cœur à tout le monde.

Après une coute délibération, le tieffelin et le drow décident se mettre cartes sur table et d’avouer au seigneur Tharn leurs origines. Le tieffelin avance d’un pas décidé vers la tenture qui les sépare du seigneur et l’écarte. Derrière il découvre une salle plus petite dont la majorité de l’espace est occupé par une grande table en bois massif. Sur celle-ci est posée une grande carte de la région et autour, Tharn, Klein et l’homme à la cicatrice sont en train de tracer des lignes imaginaires et de discuter de l’itinéraire à prendre. Le long des murs leur attention est attirée par une rangée de petites cages qui contiennent chacune une chauve-souris. Ils n’entendent qu’une courte partie de la conversation avant que leur arrivée ne l’interrompt :
«  Les villages à l’intérieur de notre conté ne poseront aucune question, ensuite je connais les guildes de Valdimar ici, de Regnis ici et de Ludos là, si nous envoyons un message, des chevaux seront prêts lors que..  »
Ils lèvent alors tous des yeux interrogateurs vers les aventuriers qui viennent de franchir le pas de la porte…

Le tavernier ne semble pas plus affecté que ça par la situation. Il en ri même... Il dit être un ami de Tharn lui même, intéressant. Je le remercie et lui indique que je suis heureux qu'il soit encore en vie.

Je fouille les armoires et y trouve des pommes fraiches. J'en met 4 (environ 1kg) dans mon sac, et j'en prends une. En me retournant, je parcours du regard...

Il manque l'elf et Hugo...

J'en déduis rapidement qu'ils sont partis voir Tharn. Je me dirige vers la salle oùTharn se trouve, et y vois l'elfe et Hugo. Il a quelque chose qui pend dans son dos...

Je fais comme si de rien n'était et écoute la conversation en mangeant ma pomme.

crys ne sait pas vraiment ce qu'est un Tiffelin car elle n'a entendu parlé d'eux que dans des histoires, donc je reste évasif

Modifié par un utilisateur mardi 5 juillet 2016 21:02:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

j'étais heureux de pouvoir discuter avec Juan d'un sujet commun, par contre, je n'avais aucune bonne nouvelle à lui annoncer et je ne savais pas trop comment lui dire.

« L'ouvrage appartenait à ma tribu, il a été volé pour un groupe de mercenaire voilà plusieurs années, ils ont fait bien pire » terminais-je tristement.

« J'ai bien en mémoire plusieurs passages de cette encyclopédie, j'ai lu qu'il était possible de fabriquer des cartouches lié à l'alchimie également mais il faudrait que je fasse des expériences pour mieux comprendre tout cela. »

Je devenais silencieux, des vagues de souvenirs douloureux envahirent ma mémoire, les plus sombres souvenirs de ma courte vie.

La discussion avec le seigneur Tharn s’étant surprenamment bien passée, c’est le cœur plus léger que Zszaufeiin et Hugo rejoignent la salle principale. Ils y trouvent le noble en train de rassurer les survivants et le pistolero humain en pleine discussion avec l’homme rat. Ils décident de se reposer quelques instants avant que le monde ne se remette en mouvement. Une quinzaine de minutes plus tard, le seigneur de Melkyra fait à nouveau son apparition. Il a l’air las et fatigué mais sa carrure, son apparat et son port altier lui donne tout de même une puissante aura. Il s’adresse au petit groupe :
«  Messieurs… Madame… C’est avec le cœur lourd que je dois vous annoncer notre départ. Je sais que nombreux sont ceux qui ont succombé et j’aurais aimé pouvoir faire plus mais la bataille était perdu d’avance. Nous n’avons que peu d’informations sur l’ennemi et je dois immédiatement me rendre à la capitale. Quoi qu’il se passe ensuite cet évènement est trop important pour ne pas être rapporté à l’empereur, il s’agit de bien plus qu’une attaque de ville, notre empire tout entier pourrait être menacé. Malgré le petit nombre d’individus ici présents, je suis sûr beaucoup ont survécus, la garde a aidé à évacuer dans moult endroits, les mages capables de téléporter des groupes d’individus sont nombreux et les habitants de Melkyra sont plein de ressources. Pleurez vos pertes –car certains de vos proches ne sont plus, soyez-en certain – mais surtout gardez votre haine et votre colère car ce combat ne fait que commencer ! Qui que soit l’ennemi, soyez sûr qu’il ne sera pas impuni ! L’empire le traquera où qu’il se trouve et j’arracherai son cœur moi-même s’il le faut ! Melkyra sera reconstruite et en ressortira grandie ! »
Le court discours du régent fait son effet et c’est sous les vivats de ses gardes qu’il le termine. Il lève les mains pour réclamer le silence et conclut :
«  Avant toute chose nous devons tous survivre… Il y a un chemin qui part de cette salle et qui mène à une grotte à environ 10 kilomètres de Melkyra, nous nous retrouverons hors de danger et pourrons nous mettre en route vers le village de Tocher. Je devrais malheureusement vous laissez là car mon voyage ne saurait souffrir d’aucun retard. Vous y serez logés et nourris jusqu’à nouvel ordre… Nous estimons à environ 3h la marche jusqu'à la surface, les gardes vous aideront, n'emportez que le strict nécessaire... Suivez-moi.  »
Il repart ensuite vers la salle d’où il est venu, les gardes invitants les survivants à le suivre. Une porte dérobée est désormais ouverte et Tharn et Klein s’y engagent les premiers. Les gardes se répartissent le long du convoi et Metos et Elric ferment la marche. Etrangement l’homme à la balafre a disparu.
Le groupe peut se répartir comme il le souhaite le long de cette procession

Modifié par un utilisateur jeudi 7 juillet 2016 18:55:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'annonce de l'encyclopédie avait fait naître un espoir bien vide anéantit dû à la disparition de l'ouvrage.
La douleur de la situation devait se lire sur le visage de Juan car le petit être poilu resta silencieux en signe de compassion.
Néanmoins le dénommé Snirff semblait être un allié non dénué de capacités intéressantes, il semblait s'y connaitre en alchimie et pourrait l'aider à renouveler son stock de munitions.

« Nous verrons cela lorsque nous aurons un endroit plus sur » répondit-il en récupérant son arme. « Ça me ferait plaisir de faire ce travail avec vous et vous me parlerez plus de vos origines dont je n'ai aucune connaissance »

Le groupe de réfugiés se préparant à reprendre la route, Juan se glissa en tête de colonne, à quelques pas derrière le seigneur Tharn, main sur la crosse de son arme et sens aux aguets

La sieste du serviteur de Mask fût rapidement écourtée. Quelques minutes à peine après s'être allongé que le seigneur Tharn entrait et signifiait le lever de camp.
Il adressa un signe de tête à l'elfe.
« Soit prudent je vais me balader, on se retrouve tout à l'heure pour le repas ou le combat. » dit il en souriant.

Épée et bouclier en main il laissa la troupe se mettre en marche, regardant les soldats s'étaler le long de la procession et les groupes de survivants se former, essayant de déterminer ceux qui survivrait de ceux qui allait survivre jusqu'au prochain lever du soleil. Une fois rassasié de ce petit jeu mental il se mit en marche, remontant d'un pas vif la colonne jusqu'à arriver en tête.

« Seigneur » dit-il en continuant de marcher « Sachez que certaines personnes avec qui je suis arrivé jusqu'ici seraient ravit de vous servir d'escorte, et pour ma part le fait que vous usiez les besoins des guildes sera un apprentissage des plus appréciables. »
« Je vous propose de faire route commune après Tocher, d'une telle union ne pourra en ressortir que de bonnes choses. »

Bien que s'exprimant avec légèreté le seigneur d'Ouerk n'en était pas moins concentré sur leur progression, sa nature inhumaine parvenant à percer l'obscurité bien plus efficacement que les maigres lumières à leur disposition.

L'elfe se révèle être un elfe noir. De plus en plus intéressant.
Hugo, quant à lui, appartient à une race que je ne connais pas. Je pense me souvenir d'une histoire que ma mère me racontait à propos d'êtres comme lui...
Des Tieffelins... Des enfants de démons... Je le garderai à l'oeil.

Tharn annonce notre départ.
Je ne comptais pas croupir ici plus longtemps de toutes façons.
Il nous indique de nous engager dans le couloir dérobé. Je dégaine mon épée et choisis d'être parmis les premiers.

Je me retourne vers l'elfe qui parle à la créature que nous avons rencontré dans les égouts :
«  Toi l'elfe noir, je te propose de m'accompagner, j'ai des choses à te demander  »

Je m'engage ensuite à la tête du groupe, qu'il me rejoigne ou non.