La rousse finissait à peine son geste qu'elle leva les yeux pour identifier son nouvel adversaire. Elle vit alors la puissance du tigre se déchaîner sur la créature de non vie et en fût impressionnée.

Elle s'approcha d'Alba et s'adressa à une distance respectueuse d'un prédateur blessé et sous l’adrénaline d'un combat :
«  Quel force de la nature tu es toi.  »
Le ton était mêlé a la fois de respect et d'admiration. Initié aux concepts de Ketephys, elle savait ce que prédateur voulait dire dans la nature.

Elle put observer les blessures du tigre, et vit l'action de Romulos, ses mains luisantes alors que celui-ci lui adressa un compliment.

Au départ rougissant, elle se contrôla et fit un réponse vaillante au bel homme :
«  Merci, c'est mon maître qui m'a tout appris. Je suis d'accord avec toi, ne tardons pas. Une fois sortie de ce champs de non-vie, j'ai dans mes affaires du matériel de premier secours, l'un de vous pourrait l'utiliser sur Alba ? Je n'ai jamais été doué avec les bandages et les aiguilles...  »
Elle adressa sa question en regardant à l'halfeline qui avait formé un lien avec le tigre
Elle farfouilla dans son sac et tendit une poche contenant le matériel cité, tournant la tête alternativement entre Romulos et Miranda, ne sachant pas qui des deux était le plus apte pour cette tâche.

J'ai une trousse de soin, je vous en donne deux charges pour traiter Alba si vous voulez soigner des blessures mortelles.

Soigner des blessures mortelles. Le personnage peut soigner les blessures mortelles d’une créature blessée et lui faire regagner des points de vie. Un test réussi permet de restaurer 1 point de vie par niveau de la créature. Si le résultat du test dépasse le DD de 5 points ou plus, le personnage peut ajouter son modificateur de Sagesse (si celui-ci est positif) au nombre de points de vie guéris. Une créature donnée ne peut bénéficier de ce genre de soins qu’une seule fois par jour et les soins doivent être prodigués dans les vingt-quatre heures suivant le moment où les points de vie ont été perdus. Soigner les blessures mortelles d’une créature nécessite deux fois plus de matériel que des soins normaux (deux utilisations d’une trousse de premiers secours). Le test de compétence subit une pénalité de -2 si le personnage ne dispose que de la moitié du matériel nécessaire (une seule utilisation de la trousse de premiers secours), et cette pénalité passe à -4 si le personnage n’utilise pas de trousse de premiers secours.

Modifié par un utilisateur jeudi 6 décembre 2018 18:03:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

endant que Miranda remontait la piste pour tenter de trouver Mirabelle, Freya remarqua que la goule qu'elle avait occis en plein éternuement et celle qui avait blessé Alba portaient chacune un bijoux : la première avait une bague ternie sur son un de ses doigts décharné, tandis que pour la seconde il s'agissait d'un collier. Il s'agissait de relique, sans nul doute, mais chacun était serti de pierres qui devait leur donner une certaines valeur marchande.

Cependant le temps pressait : était-ce les bruits de combat, la mort de trois des leurs ou bien l'odeur du sang, mais toujours est-il que des grognement commençait a se faire entendre plus loin dans le cimetière.
La halfeline avait dû se résoudre à abandonner les recherche de sa compagne d'un jour, avec pour maigre consolation son étrange trouvaille qui soulevait plus de question qu'elle n'apportait de réponses.

Les compagnons se hâtèrent donc de parcourir les quelques centaines de mètres de pinède qui les séparaient du bois mais ils se retrouvèrent rapidement devant une muraille vertes essentiellement composé de ronces et autres arbustes épineux à l'aspect impénétrable, sauf peut être pour la druide qui s'y était engagé tête baissée avant de se rendre compte que personne, y compris Alba, ne parvenait à la suivre.

Survie (DD 14)

Modifié par un utilisateur vendredi 7 décembre 2018 21:39:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

La disparition de la gnome était inquiétante, mais elle ne semblait pas avoir été attaquée. Les plus habiles pisteurs du groupe étaient formels. Tout ce qu'il restait d'elle était ce petit médaillon. Le jeune homme aurait bien voulu resté plus longtemps pour chercher des traces, mais les grognements nombreux, indiquaient qu'ils risquaient d'être submergés par les goules. Mieux valait ne pas trop s'attarder pour le moment, mais si il survivait aux gobelins, il reviendrait avec une force plus conséquente éliminer définitivement la menace des goules.

Une fois à l'abri des arbres, alors que la druidesse s'occupait de soigner son tigre, le paladin s'approcha de Sandro, il avait en effet une question qui lui était venue :
« Sandro tu penses que ces goules nombreuses ont pu être ranimée par le "nécromancien" qu'on cherche ? Ou c'est juste une coïncidence ? »

La pause étant terminée, le petit groupe repris son chemin vers le pic chardon, le paladin fermant la marche, comme après le village gobelin.

Effet en cours :

omplètement dans son élément, la druidesse parvint sans peine à identifier un passage assez large pour que chacun puisse s'y engouffrer, et ce en dépit du fait qu'il se trouvait caché, ce qui leur apporta une relative sécurité.
Profitant de ce répit, Miranda emprunta le matériel de soin de Freya pour s'occuper de sa fidèle Alba qui avait souffert de l'assaut d'une des goules.
Malheureusement, l'exercice n'était pas simple dans l'exiguïté du chemin et au bout d'une heure de traitement, elle se rendit compte qu'elle ne s'y était pas prise correctement.

Elle réfléchit : L'après midi était maintenant bien avancée, il pouvait compter sur une poignée d'heure, tout au plus avant que le soleil ne disparaissent complètement à l'ouest. Avec ses denses massifs de ronces, de chardons, le Bois aux Orties, qui portaient bien son nom, paraissait trop inhospitalier pour monter un campement. Pour se faire, il leur faudrait en sortir et l'établir à l'orée du bois, à quelques centaines de mètres de la fosse commune.

En attendant une décision ferme, les aventuriers reprirent leur avancé, Romulos et Sandro devisait sur le lien qui reliait les goules au nécromancien. A ce petit jeu, les capacités et la perspicacité de l'inquisiteur lui permirent de livrer une analyse pointue et empreinte de sagesse.


Au bout d'une demi-heure à évoluer sur cette sente étroite en direction du Nord, la halfeline était parvenu à une certitude : cette piste n'était pas celle d'un animal ou consécutive au passage de l'eau. Son origine humanoïde était certaine.
De là à faire le lien avec les gobelin de Pic Chardon, il n'y avait qu'un pas facilement franchissable.

Au fur et à mesure de leur avancée, les arbres commencèrent à se faire plus rares en même temps que les massifs de ronces devenait imposantes. Tout à coup, l'équipée déboucha sur une espèce de clairière dont la nature artificielle était indubitable. Plusieurs autres chemin en partait vers différente direction, mais toute orienté vers le sud.
Sur la partie Nord, les ronces et les chardons étaient densément entremêlé, format une muraille de près de 6m de haut mais pas assez pour couvrir un bruit : celui des vagues qui venait s'écraser sur un invisible rivage.

Perception (DD 12)

ans cet environnement pourtant inhospitalier, d'aucun pourrait même dire dangereux, Miranda était comme un poisson dans l'eau.
Le subterfuge des gobelins ne parvint pas un instant à la tromper son regard aiguisé.
Sous le regard de ses compagnons, elle s'approcha de la porte et s'y enfonça comme un couteau chauffé à blanc dans du beurre.

La porte était faite d'un treillis plutôt bien réalisé de ronce et de chardon sur une épaisseur d'une vingtaine de centimètres. La druidesse se fit la réflexion que quiconque de malhabile tenterait de l'utiliser s'exposerait à de vilaines griffures des épines acérés.
De l'autre côté, elle découvrit que le gigantesque massif était percé de tunnels de la même hauteur que la porte, les plus grand devront se baisser pour y circuler.

De fait, elle se trouvait à une sorte de carrefour, un couloir serpentant de sa gauche vers la droite, et se scindait pour partir vers le nord.
Le sol était de terre battue, et de nombreuses traces de pas de gobelin y étaient visible.

Modifié par un utilisateur mercredi 19 décembre 2018 07:34:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après quelques secondes à peine, la druidesse réapparaît aux côtés de ses amis. «  Il s'agit bien d'un porte végétale. Elle est faite d'épineux comme vous pouvez le voir, mais en faisant attention, je dois pouvoir l'actionner pour vous laisser passer. De l'autre côté, il y a une espèce se sentier visiblement très emprunté. Probablement le chemin que les gobs empruntent pour aller et venir à Pic-Chardon. La mauvaise nouvelle pour vous, c'est que le sentier est à la taille des gobelins. Ca ne va pas être facile pour vous de progresser et encore moins de combattre au cas où. Je propose donc d'y aller en éclaireur avec Alba pour jeter un coup d'oeil, repérer la voie de sortie la plus rapide et revenir vous chercher.  »

Avant même que les autres aient le temps d'ouvrir la bouche pour protester, Miranda rajoute «  On laisse la porte ouverte et si je fais une mauvaise rencontre je reviens en courant pour qu'on puisse combattre dans la clairière. »

«  Non att ...  » La phrase de Freya se perdit dans le vent s'engouffrant dans le sillage d'Alba et Miranda.

Elle se tourna vers les 2 autres :
«  Elles sont parties en éclaireur... »

Voyant la porte et ses dangereuses épines, Freya posa sur le rebord du mur sa lance, et sortit ses outils d'herboriste.
«  En attendant son retour, je vais améliorer notre passage par la, en nous taillant un passage dans les ronces. On sait jamais, si on doit traverser en courant, je préfère ne pas devoir traverser en force un tas de ronce.  »

*Tchak, Tchak*

Tirant la langue sur le côté de sa bouche dans un effort de concentration, elle commença a dégager le passage pendant que l'halfeline n'était plus la.
Pas très classe, mais c'était un vieux tic.

Modifié par un utilisateur mercredi 12 décembre 2018 20:11:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Hummm ... Miranda se dit que c'est probablement une bonne idée de faire avancer un peu le groupe tant que ses amis peuvent se mettre en position de combat. La jeune halfeline fait donc demi-tour ... puis, avant d'arriver à la porte, elle s'arrête. Une question la tarabuste. Est-elle capable de traverser ce mur d'épineux ? Sachant la porte à seulement quelques pas, elle s'adresse à Alba : «  Pas bouger. Je reviens de suite.  ». Puis la druidesse tente de traverser le "mur" végétal pour arriver directement dans la clairière, sans passer par la porte.

Si ça passe, elle rejoint les autres toute guillerette de sa découverte et les emmène jusqu'à l'endroit où ils peuvent tenir debout près du trou.
Si ça ne passe pas à travers le mur, elle passe par la porte et termine de la même manière.

Modifié par un modérateur mercredi 19 décembre 2018 07:35:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voyant la mine sérieuse de l'halfeline en mission, la rouquine la suivit le plus discrètement possible. Elle avait rangé son matériel, et repris sa lance dans une main, prête à incanter avec l'autre.

Se rapprochant et chuchotant à son guide :
«  Tu as vu des gobelins ?  »

Miranda n'avait pas répondu à sa question directement, mais son plan avait fourni à Freya ce qu'elle attendait d'elle : des informations.
«  Tu as l'air sûre de toi, et je te fais confiance. Si tu es en danger et que tu n'arrives pas à fuir, cries pour qu'on tente de te rejoindre. Alba nous montrera sûrement la voie.  »

L'endroit ne la mettait pas à l'aise, car elle se sentait entourée d'ennemis qu'elle ne pouvait pas voir. La magus resta donc sur le qui-vive.