Oh oh! Klein.... Hugo m'a l'air compétent, il s'est débarrassé facilement de ce paysan humain, mais ce Klein joue dans une autre catégorie... Je ne donne pas cher de sa peau
Une fois sa conversation avec le champion terminée je vais le voir :
«  Et bien mon ami! On dirait que vous êtes à court de chance, j'espère que vous vaincrez cet humain mais vous m'excuserez de ne pas parier sur vous!  »
Je serais curieux de connaitre les cotes, j'aurais pu me faire un peu d'argent...
«  je ne suis pas un guerrier mais j'ai pu côtoyer quelques fines lames elfiques, il me fait un peu penser à eux. Je pense que vous vous en doutez déjà mais ne vous ruez pas sur lui, pas de mouvement ample, essayez de faire durer le combat et placez quelques coups puissants, en général ce type de guerrier n'a pas une endurance hors du commun  »
Avec un sourire de connivence j'ajoute
«  Après tout je suis votre entraîneur! Essayez de sortir vivant de ce combat, je ne me suis jamais fait ressuscité mais il parait que c'est très douloureux  »

Hugo s'apprêtait à lancer une remarque cinglante qui aurait faire rire ou énerver Klein mais il fut prit au dépourvut par l'intervention de son entraîneur.
« Effectivement monsieur Z, je ne serais pas tenté pour parier sur moi non plus si je le pouvais ».
Après réflexion il ajouta:
« Je ne sais pas si la résurrection est plus douloureuse que de se faire embrocher ou tailler en pièces par cet énergumène, j'aurais peut être plus d'informations là dessus tout à l'heure » dit-il en riant.
« Mais bon de toute façon le résultat de ce combat est caduc, le règlement du tournoi est là pour privilégier les brutes dans son genre et non les esprits plus affinés tel que nous, c'est totalement déloyal. » continua-t-il suffisement fort pour être entendu de son adversaire.

Alors que Hugo conclut sa discussion avec Klein, Crysania essaye d’intimider son futur adversaire :
«  Tu ferais mieux d’abandonner tout de suite, si tu tiens à ta tête…  »
Les yeux de celui-ci s’élargissent très légèrement et il se penche en avant pour répondre
«  Tu ferais mieux de t’occuper de la tienne, j’ai vaincu des adversaires plus coriaces que toi !  »
Mais sa rodomontade n’abuse personne et la barbare peut clairement voir les gouttes de sueurs perler sur son front et le fait qu’il déglutit difficilement.

Le serviteur conduit alors Hugo et Klein au milieu de l’arène, ils entrent sous les vivats de la foule à nouveau et, même si Klein reste le favori, le prétendu seigneur d’Ouerk peut lui aussi entendre quelques encouragements. Alors que les deux combattants saluent le seigneur Tharn, le ciel s’assombrit soudain. Une pluie dense s’abat sur la ville et la visibilité diminue drastiquement. Le bruit de la foule est soudain couvert par un énorme fracas et on peut entendre le roulement de la pierre qui s’écroule. Un instant plus tard, Hugo ressent une chaleur surnaturelle sur sa droite, une boule de feu vient de s’écraser du ciel, le souffle le projetant au sol ! Une dizaine d’autres tombent à sa suite, brulant sans distinction gradins et badauds, l’enfer s’abat sur Melkyra. La structure même de l’arène est ébranlée et des pans de murs et de plafonds s’effondrent au milieu de la salle commune où patientaient tous les participants au tournoi. Les gradins payants s’effondrent, leur bois brulé incapable de résister à la pression de la foule mouvante.
Alors que se font entendre depuis la place centrale moult cris de douleurs et de terreurs, des mages de combats apparaissent au-dessus de la ville. Ils descendent doucement en lançant des éclairs multicolores sur la foule en panique, tuant paysans, gardes et nobles sans distinction. Ils semblent s'arrêter à quelques mètres du sol et on peut entendre un cœur de voix d’outre-tombe monter crescendo. Soudain, visible depuis l’arène, apparait une sphère d’une noirceur infinie, celle-ci grossit en descendant pour finir par ressembler à un portail tourbillonnant qui voit déferler une horde de démons grotesques sortis tout droit des comptes pour effrayer les enfants. La ville qui, moins d’une minute auparavant était joyeuse et pleine de vie, n’est déjà plus qu’un tas de ruine où les cadavres se comptent par centaines.
Alors que Klein et le seigneur Tharn ont déjà disparu de la Hugo voit le serviteur lui faire de grands signes depuis la porte par laquelle il est entré.
Une boule de feu explose à quelques mètres de Timothee. La vague de chaleur et de pression sont énorme, mais il n’est pas blessé. Il se retrouve propulsé en l’air et atterrit directement dans l’arène, à quelques mètres de Hugo. Roulant dans le sable et se blessant au passage. Deux gardes ont fait le voyage avec lui, le premier git dans le sable, sa nuque formant un angle peu naturel avec son corps. Le deuxième se relève péniblement et hurle au jeune noble pour se faire entendre malgré le vacarme :
«  SEIGNEUR AUBEPINE ! PAR ICI ! »
Il dégaine ensuite son épée et indique l’entrée des combattants
A l’intérieur de l’arène, les gardes tentent d’insuffler un semblant d’ordre. Ils enjoignent Crysania, Juan, Zszaufeiin et les autres combattants à évacuer par un chemin qui n’est pas celui qu’ils ont emprunté pour arriver ici.
Juan remarque que l’un des gardes organisant l’évacuation – celui qui se trouve dans le couloir juste en dehors de la salle commune – porte ses armes à la ceinture
La fosse populaire dans laquelle se trouve Snirff n’est pas épargnée. Plusieurs boules de feu sont tombées directement dans la foule et l’homme rat se retrouve au milieu d’une foule paniquée et d’une odeur de chair grillée.
Les aventuriers entendent le son d’une bataille qui fait rage au niveau de la place du marché. Ils peuvent sentir un effort d'organisation des gardes, quelques-uns restent en retrait pour aider les gens à évacuer et se mettre à l'abri mais une grande majorité se dirige vers la place.
Timothee prend 1 point de dégât non létal

Modifié par un utilisateur mercredi 1 juin 2016 16:46:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je suis aux premières loges pour assister au chaos qui tombe du ciel : des boules de feu s'écrasent littéralement sur l'arène et je peux sentir leur chaleur arriver jusqu'à nous. Des centaines de personnes brûlent, des centaines d'autres hurlent de douleur ou de peur.

Voila donc ce qu'on peut faire avec de la magie ? Quelle puissance, c'est fascinant !

Je saisis mon arme et observe autour de moi. Je vois les gardes nous indiquer une sortie que je n'avais même pas remarqué en arrivant. Je dégaine mon épée et emprunte le passage aussi vite et devant que possible en criant :
«  Suivez moi, partons d'ici !  »

Modifié par un utilisateur jeudi 2 juin 2016 07:35:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le combat allait bien commencer et promettait du spectacle. Au moins, les objectifs étaient remplie à 50% : il y avait énormément de spectacle. Les mages faisait un remue ménage tel avec leur magie qu'il était impossible de ne pas en être ébloui. Si les appel des autres combattants ne l'avait pas inciter à partir, il serait resté là pour observer la démonstration de force des magiciens. Néanmoins, il répondit à l'appel et partit au plus vite avec les autres. Jusqu'à ce qu'il croise ce garde et ses armes. Mes armes !

Il se jeta sur le planton et hurlant pour couvrir le bruit de la foule en mouvement, il interpella le garde en tendant la main vers la ceinture de ce dernier.

«  Soldat ! Grouillez vous de me rendre mes armes, elles me serviront plus qu'à vous alors vite ! »

Néanmoins, voyant le refus de ce dernier, il acheva le mouvement de son bras en le dirigeant vers son pistolet que le soldat tenait et tenta de lui subtiliser. Le pistolet glissa prestement de la ceinture et Juan, sans tenir compte des risques, avança le deuxième bras vers le pistolet dragon. Néanmoins, le garde parvient cette fois ci à éviter d'un coup de hanche la main du pistolier bien décidé à réessayer.

Intimidation puis tentative de subtilisation du pistolet. Une AO de sa part mais encore faut il qu'il ai une arme en main et qu'il ne soit pas pris au dépourvue. 2° tentative (après qu'il ai agi) pour le dragon.


oubliez tout ce qui est barré et les subtilisations, c'est partit trop loin

Modifié par un utilisateur lundi 6 juin 2016 14:05:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Crysania est la première à réagir à l’injonction des gardes, elle s’engouffre dans la porte indiquée par ceux-ci alors que Juan est hypnotisé par le spectacle qui s’offre à lui. Elle le sort de sa torpeur en criant :
«  Suivez-moi, partons d’ici  »
Reprenant ses esprit, le pistoléro aperçoit ses armes à la ceinture de l’un des gardes encore debout et l’interpelle
«  Soldat ! Grouillez-vous de me rendre mes armes, elles me serviront plus qu’à vous alors vite !  »
Le soldat en question semble hésiter un quart de seconde, son regard paniqué en dit long sur l’attention qu’il porte au règlement à cet instant précis et il jette les armes à Juan avant de lui indiquer la sortie qu’a pris Crysania. Visiblement son sens du devoir et sa rigueur prennent le dessus mais il n’a qu’une envie et essaye de presser les gens restant pour pouvoir lui aussi se mettre à l’abri :
«  Par ici, dépêchez-vous d’évacuer ! Par ici !  »
Les deux aventuriers s’engouffrent dans les méandres de l’arène. Le parcours est jonché de cadavre de soldats ou de serviteurs ayant succombé à un écroulement de mur et de soldats encore debout indiquant le chemin. Les murs de l’arène tremblent sans cesse sous les assauts magiques répétés.
Dans un moment d’altruisme, Hugo aide Timothee à se relever et les deux se mettent à courir à la suite du garde Ekmar. L’enfer continue de s’abattre autour d’eux et bientôt une horde de démon est à leur poursuite. Des dizaines de gardes sortent des salles autour de l’arène, menés par un officier portant une armure rutilante et s’organisent en formation. Au sein de leurs rangs, on peut apercevoir plusieurs prêtres de batailles qui incantent déjà. Sous l’impulsion de l’officier, les gardes semblent même gagner du terrain et parviennent à contenir l’assaut mais les deux aventuriers peuvent bientôt voir le capitaine les dépasser en planant plus vite qu’ils ne courent. Un bref regard en arrière leur montre un humanoïde de plus de deux mètres et demi là où se trouvait l’officier quelques instants plus tôt. L’apparition porte une armure noire de jais bardée de pics et ruisselant de magie, sa main gauche pointe toujours dans la direction du capitaine et sa main droite porte une épée à deux mains dont les contours sont informe et qui semble faite de la même matière que le portail qui l’a vomit. Il est entouré d’une dizaine de soldats qu’il domine d’une bonne tête. Ils sont équipés d’une armure similaire mais leurs armes semblent plus conventionnelles. Celui qui semble être le chef pousse un cri surnaturel dans un langage que seul Zszaufeiin parvient à comprendre et les démons reprennent leur marche implacable.
Hugo et Timothee courent comme si leur vie en dépendait (ce qui est probablement vrai), ils peuvent sentir la marée surnaturelle grouiller dans leur dos mais atteignent bientôt la salle commune. En jetant un dernier regard en arrière ils ne voient plus aucun garde debout, la plupart tranchés en deux comme si leur armure n’avait jamais été là et le flot de démons reprend dans leur direction. Ils sont attendus par Zszaufeiin qui les enjoint à suivre Crysania et Juan dans les couloirs de l’arène. Ils sont les derniers à sortir de la salle et sont suivis par les deux gardes restants. Bientôt ces gardes doivent s’arrêter pour affronter les démons qui gagnent du terrain, offrant ainsi de précieuses secondes au reste du groupe. Une file d’une vingtaine de combattants et d’une dizaine de soldats se forme alors, les gardes indiquant le chemin rejoignant les fuyards après le passage du trio d’aventuriers. L’arène continue de trembler de toute part, des vagues de chaleurs étouffantes se font ressentir régulièrement et des éboulements menacent le groupe. Alors que deux gardes et 3 combattants succombent à des chutes de pierre directement sur la tête, Crysania, Zszaufeiin et Hugo reçoivent les briques de l’arène sur le corps. Ils ne sont pas ralentis très longtemps mais la douleur est lancinante.
Crysania est la première à débouler dans la rue, au nord de l’arène, et Juan la rejoint quelques secondes plus tard. Un garde se tient debout devant une plaque d’égout :
«  Sautez, les réseaux mènent de…  »
Il est interrompu par le souffle d’une nouvelle boule de feu qui s’écrase à quelques mètres de lui, le souffle l’envoyant se fracasser sur un mur. Alors que Juan et Crysania se préparent à avancer, 3 petits humanoïdes à la peau rouge font leur apparition dans la rue à une dizaine de mètres d’eux. Les petits êtres rachitiques ont une silhouette de gobelin, avec des membres un peu plus allongés et des petites cornes sur le crane. Ils semblent être seuls et les ont pas encore remarqués malgré le fait qu’ils se dirigent vers les aventuriers.
Snirff lui aussi est estomaqué par le déversement de magie qui lui rappelle de trop mauvais souvenirs. Il est vite rappelé à la réalité par la foule en panique et reprend ses esprits. Son premier réflexe est de chercher refuge au sein de l’arène et il remonte donc la marée humaine avec agilité. Il est bousculé, repoussé et chahuté mais il parvient tout de même à se faufiler et atteindre l’entrée principale des combattants. Malheureusement le hall d’accueil est en feu, il est possible de traverser mais cela va s’avérer ardu.
résultat de perception pour Snirff envoyé en MP


les dégâts d'éboulement sont non létaux

Modifié par un modérateur lundi 6 juin 2016 12:00:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Hugo regrettait déjà son geste généreux, non seulement la précieuse seconde à relever l'individu l'avait retardé, permettant aux envahisseurs d'être maintenant sur leur talons mais s'il l'avait laissé sur place ce dernier lui aurait peut être fait gagner du temps supplémentaire en mourant au combat comme un stupide brave. Toujours fuyants il s'apprêtait à jeter le nobliaux par terre afin de se donner une meilleure chance de survie lorsqu'il vit de nombreux soldats arriver dans l'arène, lui offrant ainsi une meilleur chance de salut.
« Allez on se presse messire » dit il à l'homme qu'il avait faillit sacrifier juste avant.
Rejoignant l'elfe maquillé, c'est en trio qu'il continuèrent leur route, traversant les couloirs qui s'écroulait, jonchant leur chemin de pierres traîtresse et les arrosant par la même occasion de morceaux de briques meurtrières.
L'adrénaline avait fait son action, Hugo sentait une énorme bosse naître sur son crane mais à aucun moment il n'avait sentit l'impact. La sortie n'était plus qu'à quelques mètres deux.

Modifié par un utilisateur lundi 6 juin 2016 14:22:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'homme lui tendait ses armes, c'était ça de gagner. Sans hésiter, il rengaina son pistolet dragon et dans la continuation du geste, rechargea son arme fétiche. Alors, jugeant que l'heure était au parcours, il rengaina ce dernier aussi. Il allait avoir besoin de ses mains. Il y allait avoir du sport.

La course commençais. Sautant par dessus le cadavre broyé d'un soldat, il se réceptionna sur un pan de mur au sol encore branlant. Alors que ce dernier roulait sous le poids de Juan, ce dernier continua sa course dans les airs, évitant au passage ce morceau de pierre qui lui passa à quelques pouces de la tempe. Il tentait de rattraper la barbare mais cette dernière prenait de l'avance tant elle était rapide. Alors que la rapide passait devant un pilier de soutien, ce dernier s'ébranla et commença à choir, faisant rouler au sol d'immenses blocs de ce qui servait de mur. Instinctivement, Juan frappa le sol de sa botte et s'envola attraper une plaque du plafond qui commençait à s'écrouler. S'en servant tel une barre d'athlétisme, il effectua alors un arc de cercle autour avant de le lâcher, filant au plus vite vers le sol menaçant. Le vent de l'adrénaline soufflait sur sa peau alors que ses talons touchaient à pleine vitesse le plancher. Néanmoins, l'effet en fut si minime qu'il était possible de parler d'absence de conséquences, Juan ayant effectué avec succès une roulade parfaite répartissant le choc sur l'ensemble de son corps et lui conférant de plus ce petit plus de vitesse venant de sa forme de boule temporaire. Se relevant en un geste, il continua sa course jusqu'à apercevoir ce colosse. Un homme ayant à la base prévu de se servir de ses 2,4 mètres et de ses 155 Kg pour tenter sa chance dans ce tournoi. Malheureusement pour lui, un rocher s’était abattu sur le haut de son crane et cette montagne menaçait de s'effondrer sur le jeune aventurier. Moissan, risquant le tout pour le tout, il accéléra en direction du titan et alors que tout portait à croire qu'il allez mourir étouffé sous une centaine de kilos de muscles, il se jeta dans les jambes de l'homme bottes en avant et glissant entre ses genoux, il esquiva la chute du géant tout en souplesse et en talent.

Cela continua un temps interminable, temps durant lequel Juan virevolta, sauta, roula, esquiva, nargua la mort et le danger. Et arriva cette plaque d'égout. Alors, après un court instant d'hésitation, il s'avança lestement vers l'entrée de la galerie sombre et obscur, arme au poing. Il se saisit de l’échelle et se laissa alors glisser au plus profond des entrailles de la terre. Quel chance, une nouvelle aventure commençait...

Franchissant la fin du tunnel et laissant derrière eux les mortelles chutes de pierres ils débouchèrent dans la grande rue par laquelle ils étaient venue quelques heures plus tôt.
Un rapide coup d’œil suffit à Hugo pour prendre la mesure de la situation: la sauvageonne se lançait dans la bataille face à trois ennemis maigrichon mais armé.
Vu le coup qu'elle venait d'asséner à l'une de ces créatures on pouvait estimer qu'il ne restait plus que deux ennemis vraiment en état de se battre.
S'il n'y avait pas eu le noble Hugo aurait probablement continuer son chemin mais il devait continuer à faire bonne figure.
« Je viens vous aider ma dame !  »Il préférait s'annoncer plutôt que de courir le risque d'être pris pour un nouvel assaillant.
Il courut pour se positionner sur un coté et ainsi protégé son flanc.