Juan serra les dents quand l'acier vient creuser sa peau pour la seconde fois. Il sentit à nouveau le picotement devenu familier. Encore du poison. Ses nerfs s'engourdirent un peu plus. A ce rythme, il ne tiendrait pas bien longtemps. Cerné de tous les cotés, il ne pourrait pas tenir bien longtemps à ce rythme. Était ce la fin ? La fin de l'homme, abattus et découpé de tous côtés ?

Dans le cœur de toutes les créatures possédant un esprit, il existe, caché entre les chairs, quelque chose qui dépasse la science et la physique. Chez les moins avancés tels les animaux, cet chose n'est qu'une goutte. Chez ceux plus développé mentalement, c'est un fleuve. Certains l'appele "esprit", "animus", "âme" ou encore "vie". C'est cette élément qui permet la cohésion de toutes ces cellules, ces chairs et ces atomes qui font la créature. C'est elle qui permet la réflexion et plus, les idées.

L'esprit de chacun est différent, composée d'ingrédients mystiques en diverses proportions. C'est indéniable quand on voit la multitude de caractères possibles. Mais cela l'est encore plus quand on voit la multitude de talents chez une seul espèces. Certains convertissent leur propre âme, leur essences en puissance brut brisant les lois élémentaires. D'autres peuvent l'utiliser comme relais vers des puissances dépassant le conscient possible. Certains peuvent même l'employer pour altérer leurs corps et leur confiance en eux afin de dépasser les capacités des chairs. En même temps, d'autres savent l'employer afin de trouver les mots pour inspirer les action des autres. Enfin, certains parviennent à la focaliser en un combustible permettant les exploits du corps et du mental. Les hommes, les elfes, les nains et toutes les races du multivers ont donné des noms à ces capacités, respectivement ici profane, divin, rage, art et ki. Tous ceux qui ont une âme peuvent apprendre à l'utiliser d'une sorte ou d'une autre. Certains y parviennent mieux que d'autre. Ce sont les légendes.

Et Juan dans tout cela ? Que possède il qui fasse de lui autre chose qu'un tas de chairs sans but ? Quel est sa focalisation, son contrôle de son âme ?

En cet instant, une lueur de détermination et d'espoir brille dans ses yeux, reflété par les flammes de l'homme de la nature non loin. Est ce de la foi ? Sait il user du divin ?

Non, Juan ne sait pas appeler de forces inconnus.

Il sert ses doigts sur la crosse de son étrange arme, forçant jusqu'à blanchir son poing tant la contraction chasse le sang de sa main. Cela semble de la colère. Puise il dans des forces intérieurs et ancestrales pour améliorer ses prouesses physiques ? Est il lui aussi, comme sa camarade de combat, berserk ?

Non, Juan ne sait pas appeler la rage à lui.

Le voilà qui fait filer la crosse de bois vers la lame enfoncé en lui, l'heurtant de plein fouet et la chassant de ses chairs dans un crisement lugubre. En même temps, il lève son pied et l'abat dans un chassé sur les dagues de l'halfeline, les écartants de lui. Dégagé, sur un pied, il se laisse tombersur le dos, se rattrape in extremis sur son bras sanglant, faisant fit de la douleur. Il lance ses pieds en l'air. Il abat à nouveau sa jambe, cette fois sur la lame du dernier bandit et l'écarte de sa route alors qu'il se laisse tombersur le lit non loin, arme au poing. De tels prouesses du corps alors que celui ci est au vomble de la douleur sont incroyables. Il faut qu'il manie une force mystique pour y parvenir. Puise il dans le ki pour cela ?

Non, Juan ne connait pas la puissance de la focalisation du ki.

Il est couché sur le dos, à un mètre des bandits, tête vers le bas. Déterminé, il braque son étrange arme vers le bandit qui l'a blessé. Il enclenche le petit levier de son index. Un puissant rugissement se fait entendre. Le cri du Diable ne ferait pas tant de bruit. A une vitesse folle, un petit bout de métal sort de l'arme dans un nuage de fumée. Un projectile si rapide qu'il en est invisible à l'oeil nu. Comment est ce possible ? Cela ne s'est jamais vue avant. C'est soit une force dépassant le commun de la physique soit une prouesse de science permettant de plier les Lois à elles même. Juan est il adepte du profane ou alchimiste ?

Non, Juan n'est ni un praticant des Arcanes ni un alchimiste maniant les breuvages.


Mais qu'est il donc ?

C'est avec la fin du voyage du bout de métal que vient la réponse. Le projectile filait vers le bandit recherché Colin Beckwith. Colin est un homme. En lui bat un coeur. Et ce coeur a été dérangé. L'objet rentra dans l'armure légère et creusa sa voie dedans jusqu'à trouver une matière rugueuse et molle, du tissu. Qu'il déchira. Il trouva alors une autre matière, douce et résistante. La peau. Piètre protection que voilà. Tournant sur lui même, le métal entama la peau et trouva la chair, tendre. Il continua jusqu'à racler un objet solide, l'os. La côte. Mais son voyage prit fin au moment même où il atteint son objectif. Fretillant, battant la vie, le coeur oeuvrait comme à son habitude. Il le perçaà la valve. Le sang se mit à couler à flots hors de l'organe de vie. A l'extérieur, la souffrance s'emparait d'un nouveau visage, celui de Colin alors que la vie coulait hors de lui. Toujours tête en bas, Juan remplaçait le projectile manquant dans son canon fumant, une étincelle dans son regard. Et pendant que le métal finissait son oeuvre dans le coeur chancelant de Colin, Juan lançait, déterminé : « Crys, gère la mi-portion pendant que je finit ma conversation avec l'autre ! Je vais lui passer le gout du poison à ce type tu vas voir. »

Non, Juan n'a pas de magie divine.
Non, Juan n'a pas de magie profane.
Non, Juan n'a pas d'alchimie.
Non, Juan n'a pas de rage.
Non, Juan n'a pas de ki.

Mais Juan possède en lui une force faite de détermination, de contrôle de soi, d'expertise et de culôt. Souvent confondu avec son alter-ego plus noble, poétique et gracieux, c'est la puissance de ceux qui savent que la victoire sourit à celui qui vise la lune pour toucher les étoiles, à celui qui embrasse le Diable pour caresser la nymphe, à celui qui saute dans le feu pour tomber sur le nuage et à celui qui joue sa vie sur une poignée de dés pour remporter le gros lot. On appele cette lueur dans le regard...


L'audace !

Le tir de Juan traverse la tête de Collin. Miraculeusement la balle ressort de l'autre côté dans une gerbe de sang, sans emporter de bout de cervelle. Le trafiquant hurle de douleur mais ne s'écroule pas, la rage le maintenant debout. Celle-ci ne fait pas effet très longtemps car l'épée de Crysania vient acheter le travail, ne lui laissant même pas le temps de maudire Juan...
Lou ne semble pas réaliser la chute de son patron et, aidée par deux des mercenaires, délivre un véritable déluge de coup sur Tim. L'humain est en chance car il parvient à éviter les attaques les plus dangereuse et ne reçoit qu'un petit coup de poignard dans la cuisse

Un rayon multicouleur sort des doigts tendus de l'ensorceleuse et vient frapper les bandits. Alors que le premier mercenaire ne semble pas réellement affecté, Loo lâche ses armes et semble totalement étourdie sous l'effet du sort.
Les deux derniers mercenaires se déplacent légèrement, adoptant une formation plus défensive, faisant front devant l'adversaire. Ils moulinent avec leurs épées mais ne parviennent pas le moindre du monde à inquiéter les aventuriers qui évitent facilement les attaques trop lentes

Sbire 2 : déplacement en Y6, attaque Crysania, Sbire 4 : déplacement en Y5, attaque Juan; Loo est sous cécité et étourdissement pour 3 round, puis étourdie pour 1 round

Dans ma fureur, je n'avais même pas remarqué que le coup porté à Collin était fatal. Il s'effondra lorsque je retirai mon épée, et une mare de sang se propagea lentement au sol alors qu'il ne respirait plus.
Notre nouvelle amie gnome était très efficace, et le bandit qui accompagnait Collin semblait complètement désorienté par son sort. Deux bandits étaient de mon coté, et je l'hésitai pas une seconde en attanquant celui qui me séparait de Juan. Mon épée tenue fermement, j'initie un coup en visant le flanc de mon adversaire.

• Attaque sur sbire 4 : 1d20+1+6-1 donne [15] + 1 + 6 - 1 = 21
• Dégats : 2d6+3+6 donne [10] + 3 + 6 = 19

Ma soif de sang fait mouche, et le coup d'estoc rentre dans les chairs tendre du bandit alors qu'il lance un petit cri étouffé par la douleur.

Je savais que ma proximité me désavantageait fortement mais je n'hésitais pas une seconde.
Le malfrat était juste à mes côtés, il avait l'occassion de me frapper mais j'avais une bonne défense et de tout façon, ma bombe lui exploserait la tête sauf si les dieux en décidait autrement.

Sous l'effet de mon sort, je fabriquais radipement une bombe très explosive mais concentrée que je lançais sur mon adversaire à côté de moi.

Au moment où je lançais ma bombe, le malfrat tenta de me transperçer le ventre profondément, il avait parfaitement évité mes defenses mais l'armature du lit empecha définitivement que je sois touché, je lançais avec force ma bombe qui terrassa le meurtrier.



Effet : Mixture pour bombe

Après la mort de leur chef, les mercenaires voient Loo devenir apathique mais cela ne semble pas les perturber plus que ça. Le premier réussit à porter une attaque vicieuse à Tim qui s'effondre, hors de combat. Le second s'attaque à la barbare et parvient lui aussi à percer ses défenses. Le coup n'est pas puissant mais pénêtre profondément dans le flanc de Crysania, la faisant grimacer de douleur

J'ai oublié la tenaille pour le s3 mais je crois que ça ne change rien